J'avoue, je me suis un peu énervé tout à l'heure. Sujet épidermique pour moi.
Heureusement, le Ventoux reste quand même beau...
jeudi 29 mars 2007
Prendre le train...
Pendant que je suis en stage de management, le monde continue heureusement à tourner, et la campagne aussi. Mais entre le matin 8 heures et le soir 18 heures, aucune information sur ce qui se passe "dehors" du Park Inn d'Orange. Alors si, on voit quand même le printemps qui arrive à grand pas sur la piscine bachée au dehors. Mais il y aurait les extraterrestres qui se poseraient dans les plaines du Gatînais, je n'en serai pas au courant. Du moins, pas avant 18 heures, le temps de rentrer dans ma voiture (et encore pas ma Clio que je change demain : j'ai plus l'autoradio...). Et le soir, je préfère, en arrivant à la maison, aller courrir quelques minutes pour me dégourdir un peu et profiter de ces premiers jours (et de mes derniers à Sérignan du Comtat aussi).
Et quel est l'évènement de ces trois jours ? La Gare du Nord bien sur.
J'adore ce coin de Paris. Pleins de souvenirs. Un Hotel juste à coté, instant d'un cartoonist en Novembre 2002, quelques jours aprés un weekend d'Octobre 2002 inouboiablement merveilleux pour moi (et veille d'un jour pas drole du tout par contre...). la Gare du Nord, c'était aussi pour moi un lieu de fin de semaine et de mission d'où, quittant les centrales Nucléaires de Belleville, Dampierre, StLaurent, Chinon ou Nogent, j'allais en weekend en Picardie. Partant de là. IDem, la Picardie, restes de ce weekend d'Octobre 2002 sympa pour moi. Comme quoi 2002, ce ne fut pas que Le Pen au deuxieme tour et des Tchernobyls de printemps. Ce fut aussi des automnes heureux. L'automne, c'est parfois mieux que l'été.
Gare du Nord donc. Tout le monde a parlé de ce qui s'est passé dans cette Gare qui, pour moi, devrait être un sanctuaire. Personnel en tous. Donc touché à cette gare, ouais, ça m'emmerde. Et beaucoup de choses me genent dans cette histoire. Des choses qui me font redevenir "de droite". Dans le sens où j'ai pas envie d'être compassionnel, et dans le sens où j'ai pas envie de dire que les policiers sont de mauvais gars qui font mal leur boulot, avec des tentations fascisantes qu'il faut combattre. J'ai envie, modestement, de leur dire "bon courage".
Je suis géné. Je suis géné car je n'arrive pas à avoir envie de faire de cette histoire, fait divers, un fait politique. Je suis géné, car en colère en attendant Besancenot excuser ces délinquants qui ont saccagé la gare, en mettant en avant une "politique sécuritaire". Un mot. Quand des charges de 80 kg sont balancés depuis un étage, où quand des jeunes cons cassent, vandalisent, ca ceux sont des actes. Et j'aimerai plus de "sécuritaires" à ce moment là, plutot que du préventif. Quand j'ai trés mal à la gorge et que ma tête me brule avec 40°C de fievre, je prends pas des plantes pour éviter la méchante crève car la méchante crève je l'ai.
Donc voilà... Je redeviens réac et j'en suis triste. Mais j'arrive pas à avoir de compassion pour le resquilleur. Son pédigrée de multi récidiviste en des actes délictieux ne me le rend pas plus sympathique, et son statut de sans papier ne me motive vraiment pas pour défendre une régularisation globale et systématique. Je n'aime pas l'incivilité.
Aprés, je n'aime pas cette politisation. La gauche et le FN qui mettent tout sur Sarkozy. Sarkozy qui met tout sur la gauche. D'un coté les tenants de l'ordre, de l'autre les défenseurs des délinquants ? Evidemment que c'est pas si simple, si connement simple (enfin, j'espère...). D'ailleurs, une question : avez vous entendu Le Pen ces jours là ? Moi non... (j'étais en stage peut être...). Evidemment que Sarkozy n'a pas tout réussi. La preuve. Evidemment qu'il y a pleins de choses à faire en la matière. Prévention, repression, protection des biens et des personnes, c'est pas parfait. Mais voilà, comme à dit Guy Birenbaum sur son blog, on y repart dedans, dans "l'insécurité". Mais bon, il y a eu un acte fort, et se taire et ne pas en parler, ça serait idiot. J'espère qu'il n'était ni voulu, ni prémédité. J'espère.
Et aprés, on fait quoi ? Un autre exemple d'un acte d'incivilité qui me pose question. A Roquemaure, là où je vais habiter, il y a des "problèmes" dirons nous pudiquement. Des problèmes du même ordre, incivilité, sentiment d'insécurité, affrontement entre diverses personnes, diverses communautées aussi, diverses générations. Et bon, c'est pas fun.
Mardi, je vois 4 jeunes narguer un pauvre policier en faction sur la place commercante du village, et jouer devant des voitures garés avec un ballon de cuir (et bing bang boung le ballon sur les voitures...). Le terrain de foot municipal n'est pas loin. Et les commerçants regardent. Les gens n'ont qu'une envie, quitter le centre du village. Et là encore, jamais je n'accuserai le pauvre policier à qui on a demandé d'être là, et qui surveille timidiment, presque honteux d'être là, la scène. C'est pas la gare du Nord, mais l'image donnée est la même.
Que dire et que faire ? Que les forces de l'ordre interviennent ? On parlerait de provocation, alors que ce ne serait pas choquant de faire un acte de prévention pour les voitures garées. Et faire respecter un certain ordre logique, de manière polie et respectueuse, mais avec fermeté, ça me parait pas illogique. "Ordre juste" dit Ségolène Royal ? Pourquoi pas.
Non, ce n'est pas de la provocation de la part de "l'autorité" que de demander à quelqu'un de payer un billet de train. Ce n'est pas de la provocation de dire à quatre "jeunes" de 18 ans de ne pas jouer au foot sur une place de circulation, de vie, et dont ce n'est pas la fonction. Par contre, "l'ordre" n'exclu pas le respect. Je dis ça, je ne sais pas ce qui s'est passé à Gare du Nord (sauf que ca ne justifiera jamais à mes yeux ces déferlements arésiens).
Mais j'ai pas envie qu'on refasse un 21 Avril 2002, et que rien ne change. J'ai pas envie qu'on ferme les yeux sur les problemes. Qu'on exclue des gens des solutions, et surtout qu'on crée des haines entre les gens en ne faisant rien et en fermant les yeux. Ca serait vraiment le pire. A Paris, dans le Gard, et de partout. Etre ferme, être humain. Et ne pas oublier, comme dit l'autre, qu'on est tous dans le même bateau, que tout le monde doit faire des efforts. Tout le monde. Vraiment tout le monde.
Au début je parlais d'un stage et d'une gare. On s'égare vite quand on écrit. C'est ça qui est bien...
Et quel est l'évènement de ces trois jours ? La Gare du Nord bien sur.
J'adore ce coin de Paris. Pleins de souvenirs. Un Hotel juste à coté, instant d'un cartoonist en Novembre 2002, quelques jours aprés un weekend d'Octobre 2002 inouboiablement merveilleux pour moi (et veille d'un jour pas drole du tout par contre...). la Gare du Nord, c'était aussi pour moi un lieu de fin de semaine et de mission d'où, quittant les centrales Nucléaires de Belleville, Dampierre, StLaurent, Chinon ou Nogent, j'allais en weekend en Picardie. Partant de là. IDem, la Picardie, restes de ce weekend d'Octobre 2002 sympa pour moi. Comme quoi 2002, ce ne fut pas que Le Pen au deuxieme tour et des Tchernobyls de printemps. Ce fut aussi des automnes heureux. L'automne, c'est parfois mieux que l'été.
Gare du Nord donc. Tout le monde a parlé de ce qui s'est passé dans cette Gare qui, pour moi, devrait être un sanctuaire. Personnel en tous. Donc touché à cette gare, ouais, ça m'emmerde. Et beaucoup de choses me genent dans cette histoire. Des choses qui me font redevenir "de droite". Dans le sens où j'ai pas envie d'être compassionnel, et dans le sens où j'ai pas envie de dire que les policiers sont de mauvais gars qui font mal leur boulot, avec des tentations fascisantes qu'il faut combattre. J'ai envie, modestement, de leur dire "bon courage".
Je suis géné. Je suis géné car je n'arrive pas à avoir envie de faire de cette histoire, fait divers, un fait politique. Je suis géné, car en colère en attendant Besancenot excuser ces délinquants qui ont saccagé la gare, en mettant en avant une "politique sécuritaire". Un mot. Quand des charges de 80 kg sont balancés depuis un étage, où quand des jeunes cons cassent, vandalisent, ca ceux sont des actes. Et j'aimerai plus de "sécuritaires" à ce moment là, plutot que du préventif. Quand j'ai trés mal à la gorge et que ma tête me brule avec 40°C de fievre, je prends pas des plantes pour éviter la méchante crève car la méchante crève je l'ai.
Donc voilà... Je redeviens réac et j'en suis triste. Mais j'arrive pas à avoir de compassion pour le resquilleur. Son pédigrée de multi récidiviste en des actes délictieux ne me le rend pas plus sympathique, et son statut de sans papier ne me motive vraiment pas pour défendre une régularisation globale et systématique. Je n'aime pas l'incivilité.
Aprés, je n'aime pas cette politisation. La gauche et le FN qui mettent tout sur Sarkozy. Sarkozy qui met tout sur la gauche. D'un coté les tenants de l'ordre, de l'autre les défenseurs des délinquants ? Evidemment que c'est pas si simple, si connement simple (enfin, j'espère...). D'ailleurs, une question : avez vous entendu Le Pen ces jours là ? Moi non... (j'étais en stage peut être...). Evidemment que Sarkozy n'a pas tout réussi. La preuve. Evidemment qu'il y a pleins de choses à faire en la matière. Prévention, repression, protection des biens et des personnes, c'est pas parfait. Mais voilà, comme à dit Guy Birenbaum sur son blog, on y repart dedans, dans "l'insécurité". Mais bon, il y a eu un acte fort, et se taire et ne pas en parler, ça serait idiot. J'espère qu'il n'était ni voulu, ni prémédité. J'espère.
Et aprés, on fait quoi ? Un autre exemple d'un acte d'incivilité qui me pose question. A Roquemaure, là où je vais habiter, il y a des "problèmes" dirons nous pudiquement. Des problèmes du même ordre, incivilité, sentiment d'insécurité, affrontement entre diverses personnes, diverses communautées aussi, diverses générations. Et bon, c'est pas fun.
Mardi, je vois 4 jeunes narguer un pauvre policier en faction sur la place commercante du village, et jouer devant des voitures garés avec un ballon de cuir (et bing bang boung le ballon sur les voitures...). Le terrain de foot municipal n'est pas loin. Et les commerçants regardent. Les gens n'ont qu'une envie, quitter le centre du village. Et là encore, jamais je n'accuserai le pauvre policier à qui on a demandé d'être là, et qui surveille timidiment, presque honteux d'être là, la scène. C'est pas la gare du Nord, mais l'image donnée est la même.
Que dire et que faire ? Que les forces de l'ordre interviennent ? On parlerait de provocation, alors que ce ne serait pas choquant de faire un acte de prévention pour les voitures garées. Et faire respecter un certain ordre logique, de manière polie et respectueuse, mais avec fermeté, ça me parait pas illogique. "Ordre juste" dit Ségolène Royal ? Pourquoi pas.
Non, ce n'est pas de la provocation de la part de "l'autorité" que de demander à quelqu'un de payer un billet de train. Ce n'est pas de la provocation de dire à quatre "jeunes" de 18 ans de ne pas jouer au foot sur une place de circulation, de vie, et dont ce n'est pas la fonction. Par contre, "l'ordre" n'exclu pas le respect. Je dis ça, je ne sais pas ce qui s'est passé à Gare du Nord (sauf que ca ne justifiera jamais à mes yeux ces déferlements arésiens).
Mais j'ai pas envie qu'on refasse un 21 Avril 2002, et que rien ne change. J'ai pas envie qu'on ferme les yeux sur les problemes. Qu'on exclue des gens des solutions, et surtout qu'on crée des haines entre les gens en ne faisant rien et en fermant les yeux. Ca serait vraiment le pire. A Paris, dans le Gard, et de partout. Etre ferme, être humain. Et ne pas oublier, comme dit l'autre, qu'on est tous dans le même bateau, que tout le monde doit faire des efforts. Tout le monde. Vraiment tout le monde.
Au début je parlais d'un stage et d'une gare. On s'égare vite quand on écrit. C'est ça qui est bien...
mardi 27 mars 2007
Un dimanche à Piolenc (Vaucluse)
Dimanche dernier, premier jour de l'heure d'été 2007. Antépénultieme weekend en Vaucluse, et ballade rapide à Piolenc. Pour se ballader...
Piolenc est le premier village aprés Orange, en suivant la célèbre Nationale 7 maintenant incirculable à cause des travaux du département. Quand j'allais travailler à Pierrelatte en venant de mon village gardois, je passais par là. Sauf que je ne traversais pas le village. Je me contentais de passer par la rue principale.
Si, une fois, en stage en 2000, je me suis aretté pour poster une lettre. Et une fois, je me suis aretté pour faire un Loto sportif. mais sinon, jamais je me suis balladé dans ce village. Jamais je n'avais vu qu'on avait une jolie vue sur les Massifs d'Uchaux là bas au loin, et sur les toits du village.
J'adore voir les toits d'un village et d'une ville. Sans doute pour ça que je me suis senti aussi bien sur ma colline de Fourvière à Marseille, où au sommet de ma tour à Marseille...
Je n'avais jamais vu non plus qu'il y a avait une mignone petite église, avec un chouette clocher bien Provencal, tout en pierre... C'est bête, pourtant j'y suis passé devant je en sais combien de fois. Trois ans...
La place principale du village. Ce dimanche, c'était vide et un peu mort. Comme beaucoup de village dans le coin, un dimanche de Mars à 15 h. Il n'est pourtant pas difficile d'imaginer les vieux jouer au boules sur ce cour.
Enfin, pour finir la ballade en pleine "polémique" lancée par quelques personnes à 2 % dans les sondage, une Mairie joliement ornée des drapeaux tricolores. Con, mais hier, à la table du conseil municipal de mon village, les signes dinstinctifs de la République et de la Nation ne m'ont, une nouvelle fois, pas laissé sans émotions. Cela fait 5 ans pourtant, mais comme une fille qu'on aime, ben ça reste.
En sautant du coq à l'ane (aux anes ?) pour conclure cette ballade. Cette semaine en stage, semaine prochaine à préparer le déménagement, ouf c'est chaud. Internet, je le fais vite le soir. Et j'ai pas envie de plus.
Pourtant, j'ai envie de me livrer à ce petit exercice de "campagne électorale". Non pas rejouer la partition "souvenir" : que faisais je y a 5 ans ? (j'étais à Marseille, jeune élu de village, mon candidat avait déjà laissé tomber, mais je préparais une histoire d'entre deux tours sympas mais douloureuse... enfin, autre débat là...). Mais plutot me poser la question : pour qui je vais voter ?
Ne soyons pas idiot. En ce moment, mon choix tourne autour de deux, peut être trois (mais faudrait un sacré truc...). Pourtant, j'ai bien envie de dire des choses sur chacun des 12 (non Skat, je parle pas des Chevaliers ^_^). Comme j'ai un avis sur tout, et surtout un avis, je vais essayer de mener cet exercice, personnel, à bien. Pour chacun des candidats, pourquoi je ne voterai pas pour lui ? Pourquoi je pourrais éventuellement voter pour lui ? Et au final ? On verra. Soit mon vote sera secret et personnel (aprés tout, je ne suis pas un homme public). Soit comme je suis bavard, je le dirai sur mon blog. Et j'aurais autant d'insultes, de reproches, de déçus. De nouveaux amis ? On a rarement des amis dans son propre camps. Mais se créer des amis ou des ennemis à cause ou grace à ses positions politiques, c'est dommage. On est ce qu'on est, pas ce que l'on vote.
Enfin, on verra comment ça se fera, comment j'y arriverai. Là, par contre, comme ça fait deux nuits que je me suis endormi à trois heures du mat (dont hier aprés un agréable conseil municipal, j'en reparlerai de ce dernier aussi...), je vais aller me coucher si cela ne vous ennuie pas. Et la suite au prochain épisode ^_~.
Piolenc est le premier village aprés Orange, en suivant la célèbre Nationale 7 maintenant incirculable à cause des travaux du département. Quand j'allais travailler à Pierrelatte en venant de mon village gardois, je passais par là. Sauf que je ne traversais pas le village. Je me contentais de passer par la rue principale.
Si, une fois, en stage en 2000, je me suis aretté pour poster une lettre. Et une fois, je me suis aretté pour faire un Loto sportif. mais sinon, jamais je me suis balladé dans ce village. Jamais je n'avais vu qu'on avait une jolie vue sur les Massifs d'Uchaux là bas au loin, et sur les toits du village.
J'adore voir les toits d'un village et d'une ville. Sans doute pour ça que je me suis senti aussi bien sur ma colline de Fourvière à Marseille, où au sommet de ma tour à Marseille...
Je n'avais jamais vu non plus qu'il y a avait une mignone petite église, avec un chouette clocher bien Provencal, tout en pierre... C'est bête, pourtant j'y suis passé devant je en sais combien de fois. Trois ans...
La place principale du village. Ce dimanche, c'était vide et un peu mort. Comme beaucoup de village dans le coin, un dimanche de Mars à 15 h. Il n'est pourtant pas difficile d'imaginer les vieux jouer au boules sur ce cour.
Enfin, pour finir la ballade en pleine "polémique" lancée par quelques personnes à 2 % dans les sondage, une Mairie joliement ornée des drapeaux tricolores. Con, mais hier, à la table du conseil municipal de mon village, les signes dinstinctifs de la République et de la Nation ne m'ont, une nouvelle fois, pas laissé sans émotions. Cela fait 5 ans pourtant, mais comme une fille qu'on aime, ben ça reste.
En sautant du coq à l'ane (aux anes ?) pour conclure cette ballade. Cette semaine en stage, semaine prochaine à préparer le déménagement, ouf c'est chaud. Internet, je le fais vite le soir. Et j'ai pas envie de plus.
Pourtant, j'ai envie de me livrer à ce petit exercice de "campagne électorale". Non pas rejouer la partition "souvenir" : que faisais je y a 5 ans ? (j'étais à Marseille, jeune élu de village, mon candidat avait déjà laissé tomber, mais je préparais une histoire d'entre deux tours sympas mais douloureuse... enfin, autre débat là...). Mais plutot me poser la question : pour qui je vais voter ?
Ne soyons pas idiot. En ce moment, mon choix tourne autour de deux, peut être trois (mais faudrait un sacré truc...). Pourtant, j'ai bien envie de dire des choses sur chacun des 12 (non Skat, je parle pas des Chevaliers ^_^). Comme j'ai un avis sur tout, et surtout un avis, je vais essayer de mener cet exercice, personnel, à bien. Pour chacun des candidats, pourquoi je ne voterai pas pour lui ? Pourquoi je pourrais éventuellement voter pour lui ? Et au final ? On verra. Soit mon vote sera secret et personnel (aprés tout, je ne suis pas un homme public). Soit comme je suis bavard, je le dirai sur mon blog. Et j'aurais autant d'insultes, de reproches, de déçus. De nouveaux amis ? On a rarement des amis dans son propre camps. Mais se créer des amis ou des ennemis à cause ou grace à ses positions politiques, c'est dommage. On est ce qu'on est, pas ce que l'on vote.
Enfin, on verra comment ça se fera, comment j'y arriverai. Là, par contre, comme ça fait deux nuits que je me suis endormi à trois heures du mat (dont hier aprés un agréable conseil municipal, j'en reparlerai de ce dernier aussi...), je vais aller me coucher si cela ne vous ennuie pas. Et la suite au prochain épisode ^_~.
Trois bétises de campagne
Avant de retourner en stage qui me rappellent les doux moments passés à Marseille avec le Directeur Technique (vive les photons qui jouent dans la matière), trois trucs lus sur le bon site rtl2007.fr. Des brèves qui font sourire. Jaune aussi...
* 1 partout, balle au centre : aprés une permanente PS incendiée ce weekend, c'est une UMP qui est visée à Nogent-Sur-Marne. J'avais trouvé navrant les commentaires de certains militants PS accusant sur les médias les "adversaires politiques sarkozystes" (sic), je serai navré que les militants UMP se mettent à accuser les "hordes socialistes". Et je suis au total navré que l'on s'en prenne à des permanences politiques républicaines. Nul.
* Non, Royal n'a pas vraiment dit ça... : donc quand elle a dit dimanche sur RTL au Grand Jury qu'il fallait automatiquement régulariser les parents sans papier ayant des enfants scolarisés... Je pense être humaniste, je ne suis pas un monstre fasciste, mais je ne suis vraiment pas favorable à cette solution systématique. Mais en fait Mme Royal non plus. Aujourd'hui, elle propose de faire du "cas par cas".
Attention, à l'allure où ça va, jeudi elle proposera de faire des reconduites à la frontière systématique... (soupir... j'aime cette campagne).
* Les nominés pour la phrase politique humoristique sont... : j'ai pas lu les 5, mais celle de José Bové m'a amusé :
"Le fait de m'incarcérer, à la rigueur, ça réglera le problème du QG de campagne"
C'est quand même ce même Bové qui le lendemain de sa condmnatation a choisi de débuter sa campagne où ? Aubagne bien sur...
dimanche 25 mars 2007
Alone...
Je sais que Mumuse n'aime pas, mais tant pis, ce soir je soupire
Un texte de fin de dimanche en mode "soupir - enfant gaté on". Je suis heureux. Tout va bien pour moi. Nouvelle maison, même si on habitera dans des conditions spéciales pendant deux, trois jours. Nouvelle voiture dans une semaine, même si le compte bancaire fait un peu la gueule et se trouve plus maigre (mais il n'est pas mort, donc je suis pas à plaindre). Et un nouveau boulot où je travaille directement pour mon pays, et où mon entretien annuel s'est divinement passé. Donc tout va bien.
Sauf que ce soir, putain de soupir que je lance toutes les cinq minutes... Je n'ai pas eu besoin d'aller sur des forums où je ne suis pas le bienvenu, ou sur des blogs où je n'ai plus le droit d'aller parce que mon adresse internet n'y ait pas permise (oui... sur Blogger, apparement, on peut empecher des gens de se connecter, pas sur 20minutes...), non. Mais voilà, ce soir je suis tout seul. Un stage sur Lyon pour celle qui mange le soir avec moi, pendant une semaine. Et c'est ridicule, c'est con même, mais j'ai pas le moral... (soupir).
Donc voilà. C'était juste un soupir. Y en a des pires de soupir. Mais finalement, je préfère presque être privé de nouvelles et de visites sur certains blogs, et ne plus passer des dimanches soirs d'heures d'été tout seul.
Une petite photo de Serignan du Comtat, petit coin de Vaucluse que je quitte dans quinze jours. Un an et demi de vie, c'est pas beaucoup, mais ça touche quand même... Quand je dis que je suis un conservateur qui change...
PS : "Alone", générique de fin de la deuxieme saison de Saiyuki, trés bel animé. Aussi titre de la dernière chanson de la saison 3 de Slayers, qui est d'ailleurs à pleurer comme chanson. J'aurais bien mis, mais je sais pas mettre de podcast musical sur mon blog, bouh je suis triste, je vais boire ce soir
Un texte de fin de dimanche en mode "soupir - enfant gaté on". Je suis heureux. Tout va bien pour moi. Nouvelle maison, même si on habitera dans des conditions spéciales pendant deux, trois jours. Nouvelle voiture dans une semaine, même si le compte bancaire fait un peu la gueule et se trouve plus maigre (mais il n'est pas mort, donc je suis pas à plaindre). Et un nouveau boulot où je travaille directement pour mon pays, et où mon entretien annuel s'est divinement passé. Donc tout va bien.
Sauf que ce soir, putain de soupir que je lance toutes les cinq minutes... Je n'ai pas eu besoin d'aller sur des forums où je ne suis pas le bienvenu, ou sur des blogs où je n'ai plus le droit d'aller parce que mon adresse internet n'y ait pas permise (oui... sur Blogger, apparement, on peut empecher des gens de se connecter, pas sur 20minutes...), non. Mais voilà, ce soir je suis tout seul. Un stage sur Lyon pour celle qui mange le soir avec moi, pendant une semaine. Et c'est ridicule, c'est con même, mais j'ai pas le moral... (soupir).
Donc voilà. C'était juste un soupir. Y en a des pires de soupir. Mais finalement, je préfère presque être privé de nouvelles et de visites sur certains blogs, et ne plus passer des dimanches soirs d'heures d'été tout seul.
Une petite photo de Serignan du Comtat, petit coin de Vaucluse que je quitte dans quinze jours. Un an et demi de vie, c'est pas beaucoup, mais ça touche quand même... Quand je dis que je suis un conservateur qui change...
PS : "Alone", générique de fin de la deuxieme saison de Saiyuki, trés bel animé. Aussi titre de la dernière chanson de la saison 3 de Slayers, qui est d'ailleurs à pleurer comme chanson. J'aurais bien mis, mais je sais pas mettre de podcast musical sur mon blog, bouh je suis triste, je vais boire ce soir
Les drapeaux sont de sortie
Depuis la sortie de Nicolas Sarkozy sur le ministère de l'immigration & de l'identité nationale, rien ne va plus. Parler de la France et de son drapeau fait peur et fait sale. Du moins quand on entend les réactions disproportionnées aux derniers meeting de Ségolène Royal, qui sans renchérir, reprend ce thème assez fort sur la France, son identité, ses valeurs, son drapeau.
Je ne vais pas faire dans le long et dans le lyrique. Max Gallo parle de la France avec énormément plus de talent que moi même. Mais le seul message, personnel, que je veux faire passer, c'est que personnellement, j'aime la France. J'aime ses couleurs, j'aime ses valeurs. J'aime l'hymne national. Et je ne suis pas un Lepéniste. Pas du tout.
J'ai l'impression que tout le monde s'excite quand Ségolène Royal fait passer la Marseillaise dans un meeting du parti socialiste, parti de gauche républicain. Les réactions risibles du grand démocrate Olivier Besancenot : "Ca me choque et ça me fait flipper. Il y a ça (la Marseillaise, ndlr), plus l'identité nationale, plus les drapeaux (...) ça crée un petit climat", dit il en sautillant sur place et en stygmatisant le fait que Ségolène Royal ait fait jouer "trois fois (!)" la Marseillaise. Ce qui me choque et qui me fait flipper surtout, c'est les leçons de ces personnages qui préfèrent l'Internationale à l'hymne national.
Je ne suis pas coupable d'affection particulière pour Ségolène Royal, mais je trouve que c'est tout à son honneur de "préférer la Marseillaise" à l'Internationale.
Aprés, c'est le Républicain José Bové qui vient stygmatiser ces drapeux bleu-blanc-rouge que l'on voit s'agiter dans les meetings de Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. Symbole nauséabond disent en choeur Voynet et Laguiller. Nauséabond ?
N'y allons pas par quatre chemins. Je suis choqué les réactions (j'espere pas majoritaire) négatives, limite violentes, provoqués par le drapeau, par l'hymne national, et par ce retour au mot "France". Mais je ne suis pas naïf. Guy Birenbaum a énormément travailler sur le Front National ("Le Front national en politique", Balland, 1993) et a donc une légitimité trés forte quand il dit, à "On Refait le Monde", que "Quand Nicolas Sarkozy emploie les termes "Identité Nationale", il utilise des mots qui ont été labelisés par Le Pen. Donc il fait du Le Pen, et il joue son jeu". Guy, malheureusement, a raison quand il dit ça : Le Pen s'est abrogé les symboles des drapeaux (un meeting du FN, c'est tricoloré...), Jeanne d'Arc, etc... Aujourd'hui on y revient, et on voit l'émoi et les dégats que cela provoque.
Sauf que je ne suis pas d'accord avec les conséquences de ce constat. Et personnellement, je n'ai pas peur d'une "nationalisation" de la Campagne, par les candidats Républicains. Je préfère que ça soit Sarkozy et Royal, plutot que Le Pen, qui parle de la Nation.
Je suis fier de la France. De ses valeurs. Comme j'avais dit chez le copain Bruno, il ne me semble pas que le Général de Gaulle, Jaures, Blum ou d'autres, quand il s'agissaient de brandir les couleurs bleu blanc rouge pour défendre la République et ses valeurs, étaient des Lepeniste terrifiant. Car voilà ce qu'est, pour moi, une des vraies et véritables "arme anti-LePen", c'est la reconquete, par les partis républicains, de la République. Et le drapeau, c'est une parti de la République.
Et allons plus loin dans les mots. Vichy, ce n'était pas la France ! Vichy, c'était quand 'Nation' et 'République' étaient séparés par un régime de haine et d'exclusion. Quand "égalité, liberté, fraternité' étaient balayés. Revenir aux valeurs de la France, et à ses symboles, c'est combattre la tentation Vichyste et Lepéniste d'un retour sur nous même.
Et ça me navre que LePen (par notre faute !) se soit accaparé ces symboles, nos symboles. Et ça me navre "patriotisme" ait des connotations de chauvinisme, de nationalisme, pour ne pas dire de xénophobie.
J'aime la France et je me sens français. Comme je me sens gardois. Comme je me sens aussi européen. Pas bien sur cette Europe qui n'appartient qu'à deux trois costardés qui ont fait une école je-ne-sais-où et qui parlent le "Technocratisme". Non, j'aime cette Europe qui s'est fait sur des valeurs fraternelles à la fin des années 50, de paix, de liberté et de fraternité.
Et je n'ai pas envie que le fait de voir un drapeau bleu blanc rouge fasse honte et fasse vomir. Je n'ai pas envie de la Marseillaise donne envie de changer de radio. Je n'ai pas envie que l'on ait honte de la France. Ca voudrait dire que LePen a définitivement gagné et gangréné les têtes.
Aprés, sans doute Sarkozy a t'il été maladroit. Immigration et Identité Nationale sont sans doute liés. Mais comme Education et Identité Nationale. Mais Immigration et Intégration aurait été plus judicieux. Intégration, ça veut aussi dire partager nos Valeurs Nationales.
Valeurs Nationales, ça veut pas dire être Nationaliste, xénophobe, rétragrade, "bidochons". Quand on regarde l'histoire Française, elle a plutôt été faite de tolérance et de soif de liberté que de chauvinisme pré-fasciste.
Donc je suis fier de la France : je l'aime. J'aime mon drapeau. J'aime mon hymne. J'aime mon histoire, dont font partie De Gaulle, Jaures, Pasteur, Hugo, Clémenceau, Napoléon, Blum, Curie, et tant d'autres. Et je n'en ai pas honte.
Mon vote politique ne pourra jamais se faire pour des gens qui n'aiment pas la France et prétendent la diriger. Je sais qu'un des principes de l'Extreme Gauche, c'est la suppression du symbole des frontières et du paramètre "Nation". Je n'en veux pas, je voterai contre. Comme je voterai contre un Le Pen qui a contaminé ces valeurs.
Pour moi, c'est tout ça la France. Et peut être que rappeler la Marseillaise, rappeler les Valeurs et l'Identité de la France, c'est rappeler, par exemple, ces guerres pour la liberté. Une photo du 8 Mai dans mon village par exemple, où pleins de générations, du gosse du primaire à mon papy, sont là devant le monument au Morts du village pour se souvenir un peu de ceux que sont nos valeurs. Rien à voir avec des valeurs de haine et d'intolérance dont nous devrions avoir honte.
J'aime la France, c'est tout. Et je veux pas qu'on la salisse.
Je ne vais pas faire dans le long et dans le lyrique. Max Gallo parle de la France avec énormément plus de talent que moi même. Mais le seul message, personnel, que je veux faire passer, c'est que personnellement, j'aime la France. J'aime ses couleurs, j'aime ses valeurs. J'aime l'hymne national. Et je ne suis pas un Lepéniste. Pas du tout.
J'ai l'impression que tout le monde s'excite quand Ségolène Royal fait passer la Marseillaise dans un meeting du parti socialiste, parti de gauche républicain. Les réactions risibles du grand démocrate Olivier Besancenot : "Ca me choque et ça me fait flipper. Il y a ça (la Marseillaise, ndlr), plus l'identité nationale, plus les drapeaux (...) ça crée un petit climat", dit il en sautillant sur place et en stygmatisant le fait que Ségolène Royal ait fait jouer "trois fois (!)" la Marseillaise. Ce qui me choque et qui me fait flipper surtout, c'est les leçons de ces personnages qui préfèrent l'Internationale à l'hymne national.
Je ne suis pas coupable d'affection particulière pour Ségolène Royal, mais je trouve que c'est tout à son honneur de "préférer la Marseillaise" à l'Internationale.
Aprés, c'est le Républicain José Bové qui vient stygmatiser ces drapeux bleu-blanc-rouge que l'on voit s'agiter dans les meetings de Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. Symbole nauséabond disent en choeur Voynet et Laguiller. Nauséabond ?
N'y allons pas par quatre chemins. Je suis choqué les réactions (j'espere pas majoritaire) négatives, limite violentes, provoqués par le drapeau, par l'hymne national, et par ce retour au mot "France". Mais je ne suis pas naïf. Guy Birenbaum a énormément travailler sur le Front National ("Le Front national en politique", Balland, 1993) et a donc une légitimité trés forte quand il dit, à "On Refait le Monde", que "Quand Nicolas Sarkozy emploie les termes "Identité Nationale", il utilise des mots qui ont été labelisés par Le Pen. Donc il fait du Le Pen, et il joue son jeu". Guy, malheureusement, a raison quand il dit ça : Le Pen s'est abrogé les symboles des drapeaux (un meeting du FN, c'est tricoloré...), Jeanne d'Arc, etc... Aujourd'hui on y revient, et on voit l'émoi et les dégats que cela provoque.
Sauf que je ne suis pas d'accord avec les conséquences de ce constat. Et personnellement, je n'ai pas peur d'une "nationalisation" de la Campagne, par les candidats Républicains. Je préfère que ça soit Sarkozy et Royal, plutot que Le Pen, qui parle de la Nation.
Je suis fier de la France. De ses valeurs. Comme j'avais dit chez le copain Bruno, il ne me semble pas que le Général de Gaulle, Jaures, Blum ou d'autres, quand il s'agissaient de brandir les couleurs bleu blanc rouge pour défendre la République et ses valeurs, étaient des Lepeniste terrifiant. Car voilà ce qu'est, pour moi, une des vraies et véritables "arme anti-LePen", c'est la reconquete, par les partis républicains, de la République. Et le drapeau, c'est une parti de la République.
Et allons plus loin dans les mots. Vichy, ce n'était pas la France ! Vichy, c'était quand 'Nation' et 'République' étaient séparés par un régime de haine et d'exclusion. Quand "égalité, liberté, fraternité' étaient balayés. Revenir aux valeurs de la France, et à ses symboles, c'est combattre la tentation Vichyste et Lepéniste d'un retour sur nous même.
Et ça me navre que LePen (par notre faute !) se soit accaparé ces symboles, nos symboles. Et ça me navre "patriotisme" ait des connotations de chauvinisme, de nationalisme, pour ne pas dire de xénophobie.
J'aime la France et je me sens français. Comme je me sens gardois. Comme je me sens aussi européen. Pas bien sur cette Europe qui n'appartient qu'à deux trois costardés qui ont fait une école je-ne-sais-où et qui parlent le "Technocratisme". Non, j'aime cette Europe qui s'est fait sur des valeurs fraternelles à la fin des années 50, de paix, de liberté et de fraternité.
Et je n'ai pas envie que le fait de voir un drapeau bleu blanc rouge fasse honte et fasse vomir. Je n'ai pas envie de la Marseillaise donne envie de changer de radio. Je n'ai pas envie que l'on ait honte de la France. Ca voudrait dire que LePen a définitivement gagné et gangréné les têtes.
Aprés, sans doute Sarkozy a t'il été maladroit. Immigration et Identité Nationale sont sans doute liés. Mais comme Education et Identité Nationale. Mais Immigration et Intégration aurait été plus judicieux. Intégration, ça veut aussi dire partager nos Valeurs Nationales.
Valeurs Nationales, ça veut pas dire être Nationaliste, xénophobe, rétragrade, "bidochons". Quand on regarde l'histoire Française, elle a plutôt été faite de tolérance et de soif de liberté que de chauvinisme pré-fasciste.
Donc je suis fier de la France : je l'aime. J'aime mon drapeau. J'aime mon hymne. J'aime mon histoire, dont font partie De Gaulle, Jaures, Pasteur, Hugo, Clémenceau, Napoléon, Blum, Curie, et tant d'autres. Et je n'en ai pas honte.
Mon vote politique ne pourra jamais se faire pour des gens qui n'aiment pas la France et prétendent la diriger. Je sais qu'un des principes de l'Extreme Gauche, c'est la suppression du symbole des frontières et du paramètre "Nation". Je n'en veux pas, je voterai contre. Comme je voterai contre un Le Pen qui a contaminé ces valeurs.
Pour moi, c'est tout ça la France. Et peut être que rappeler la Marseillaise, rappeler les Valeurs et l'Identité de la France, c'est rappeler, par exemple, ces guerres pour la liberté. Une photo du 8 Mai dans mon village par exemple, où pleins de générations, du gosse du primaire à mon papy, sont là devant le monument au Morts du village pour se souvenir un peu de ceux que sont nos valeurs. Rien à voir avec des valeurs de haine et d'intolérance dont nous devrions avoir honte.
J'aime la France, c'est tout. Et je veux pas qu'on la salisse.
En travaux : ça continue
Et arrivent les premiers impondérables, qui font que le déménagement du 7 avril, c'est pas encore d'une sure évidence... Des radiateurs en fonte qui font le poids d'un ane mort et qui menace de faire mal à la belle isolation que je vais mettre (pour suivre les conseils de Nicolas Hulot), l'eau et la chaudière qui ne pourront fonctionner que plus tard. Et nous qui ramons. Mon amie ne posera plus ses vacances la semaine prochaine mais... ?
Et puis c'est la vie d'un chantier. Dans le jargon, on appelle ça un "aléa". Bah, trois semaines pour remettre à neuf une baraque, c'était déjà un exploit. On le fera en un mois. Tant pis. Point positif : on a de belles fenêtres toutes neuves (youpi).
Et puis c'est la vie d'un chantier. Dans le jargon, on appelle ça un "aléa". Bah, trois semaines pour remettre à neuf une baraque, c'était déjà un exploit. On le fera en un mois. Tant pis. Point positif : on a de belles fenêtres toutes neuves (youpi).
samedi 24 mars 2007
Décidément, j'aime pas cette équipe de France
Quelques minutes du match. Allez, je leur souhaite la victoire, mais cette équipe ne me plait pas. Lassana Diarra. 19 ans. D'où vient il ? La seule chose que je sais, c'est qu'il a préféré partir jeune, parce que l'Angleterre payait plus, que de rester en France (coucou Johnny). Et aujourd'hui, il a le maillot bleu sur les épaules. Je ne le connais pas ce gosse. Il n'est même pas titulaire dans son équipe...
Mais ça, c'est Domenech. Prime aux mercenaires (Diarra, Diaby, alors que Bodmer... ?). Prime à une moralité exemplaire (Anelka, Piquionne... alors que Trezeguet, Giuly... ?). Il voulait même Higuain, qui ne parle pas un mot de français.
Non, j'ai coupé la télé. Et je saurai le résultat plus tard. Malgré Nasri...
Mais ça, c'est Domenech. Prime aux mercenaires (Diarra, Diaby, alors que Bodmer... ?). Prime à une moralité exemplaire (Anelka, Piquionne... alors que Trezeguet, Giuly... ?). Il voulait même Higuain, qui ne parle pas un mot de français.
Non, j'ai coupé la télé. Et je saurai le résultat plus tard. Malgré Nasri...
jeudi 22 mars 2007
les changements de Printemps
Résumons rapidement ces morceaux de ma vie à moi.
- 15 janvier, un nouveau travail (aprés cinq ans l'ancien) ;
- 8 Mars, une nouvelle maison (à moi celle là, aprés 18 mois de location à Sérignan);
- 21 Mars, le printemps, ma Clio II grise décède aprés 4 ans de vie commune ;
- 22 Mars : je me crée une adresse "gmail" (format : prenom.nom@gmail.com, marre des spams) ;
- 22 Mars, j'ai une nouvelle voiture (Renault Modus, je reste chez les "champions de Monde", le pardon est dans ma nature) ;
En plus de ça, je suis malade comme un chien triste et mouillé. Et demain, j'ai mon entretien périodique individuel. Celui de 2005 fut dévastateur. Celui de 2006 fut sans surprise. Demain ? Ben ça fait deux mois seulement, je trouve ça ridicule mais il parait que... Enfin, je pourrais voir que même s'il fut dur, les deux derniers furent mener par un grand bonhomme et un "manager" hautement respectable (c'était la société qui l'était moins).
Changement d'automne. Et j'oublie ce dernier, le plus important :
Changement d'automne. Et j'oublie ce dernier, le plus important :
- 6 Mai : Nouvelle tête à l'Elysée.
Il parait que je suis conservateur. Merde alors...
Des photos de l'Aygues devant le Ventoux
C'est le printemps (et pas l'automne, merci Zestie et FranckTrim) parait il.
Petite photo prise ce soir. J'avais repéré ce paysage y a 10 jours, lors d'un jogging de fin de journée. Petit pont en fer au dessus de l'Aygues, petite rivière qui se jette au Rhône entre Caderousse et Marcoule. Modeste rivière.
Et bien sur, au fond et derrière les dentelles de Montmirail, le Mont Ventoux.
mercredi 21 mars 2007
Finalement, ils sont douze !
Fetons le printemps, avec Camus et Hyoga
Hyoga et Camus doivent être heureux aujourd'hui, quoiqu'il manque de la neige, et que la tempete (pas nébulaire) sierait bien plus à Shun...
Début de post nébuleux (Shun encore...), mais juste pour marquer le coup. Aujourd'hui, c'est le printemps. Et je crois que depuis le mois de Janvier, je n'ai pas eu aussi froid. Un vent glacial qui nous amméne tout droit trois mois et une saison en arrière. Nicolas Hulot, où est il ? Parce que là, les saisons sont folles. Pour information, je jardinais en TShirt dimanche... Y a une soixantaine d'heures, le thermomètre de ma Clio (en réparation) affichait 23. Ce matin, il dépassait à peine les 0°. Une baisse sympathique, et mon amandier (et mon cerisier aussi) de souffrir de ce temps.
Et aprés ? Bien rien. je vais me mettre au travail. Mais disons que ce petit message m'aura permis de vous présenter deux dessins de cette Pallas que j'adore. Et aussi d'avoir une pensée amicale pour une amie lorraine du froid et de Camus (celui qui dit Albert, il sort) qui retrouve l'usage de son bras. Et un bras, c'est pas important uniquement pour avoir du chocolat, c'est utile aussi. Et on parlera politique plus tard.
Début de post nébuleux (Shun encore...), mais juste pour marquer le coup. Aujourd'hui, c'est le printemps. Et je crois que depuis le mois de Janvier, je n'ai pas eu aussi froid. Un vent glacial qui nous amméne tout droit trois mois et une saison en arrière. Nicolas Hulot, où est il ? Parce que là, les saisons sont folles. Pour information, je jardinais en TShirt dimanche... Y a une soixantaine d'heures, le thermomètre de ma Clio (en réparation) affichait 23. Ce matin, il dépassait à peine les 0°. Une baisse sympathique, et mon amandier (et mon cerisier aussi) de souffrir de ce temps.
Et aprés ? Bien rien. je vais me mettre au travail. Mais disons que ce petit message m'aura permis de vous présenter deux dessins de cette Pallas que j'adore. Et aussi d'avoir une pensée amicale pour une amie lorraine du froid et de Camus (celui qui dit Albert, il sort) qui retrouve l'usage de son bras. Et un bras, c'est pas important uniquement pour avoir du chocolat, c'est utile aussi. Et on parlera politique plus tard.
mardi 20 mars 2007
Royal et le décret Robien ? On abroge...
Je suis pas pro - Royal, c'est vrai. Objectif ? Pas plus que ça c'est vrai aussi, pas moins que d'autres non plus. Continuons le préambule à ce petit post de fin de journée. Je suis fonctionnaire depuis peu, je travaille pour "la République Française", c'est marqué sur mes fiches de paie et sur mes ordres de mission. Et j'en suis sincérement autant fier qu'heureux. Enfin, mon meilleurs ami local est prof de math. Une de mes meilleures amies prof de français - latin - grec (et pas dessin de SaintSeiya mais elle pourrait, Pallas est une déesse).
Je suis ulcéré par cette nouvelle greve des profs. Je pense que la FSU est caricaturale, dangereusement caricaturale. Et je vais pas aller plus loin, je risque de perdre de ma modération. Mais autant je souhaite des candidats et des politiques rassembleurs (car la France en a besoin), autant je réclame avec cette même force désespérée des syndicats responsables, ne provoquant pas, eux même, cette fracture et cette opposition entre les divers pans de la société. Cette grève, qui réclame de rester toujours au statut-quo (abrogation du décret Robien), et qui consolide cette image de conservatisme d'un autre age de l'éducation, est d'un effet terrifiant. Et l'image est déplorable.
Aprés, les syndicats d'enseignants prennent leurs responsabilités. Ils sont incapables de porter un discours cohérent devant les médias pour expliquer cette nouvelle blague syndicale. Et c'est terrible pour mes amis profs, et pour cette chouette profession.
Aprés, donc, venons en à ma copine Ségolène Royal. Sa position là dessus ? Attention, on va à fond dans le progrés. Si elle est élue, le décret Robien sera abrogé. Abrogation, ça sera le leitomotiv de la campagne Royal. Les réformes Fillon sur les retraites (que je ne juge pas à mal, regrettant seulement qu'un seul pan du salariat ait été touché) ? Abrogés. Le CNE ? Abrogé. La politique nucléaire du la France ? Moratoire. On stoppe ou on arêtte. Et ça m'énerve. On propose quoi ? Rien. Ca m'énerve... Je ne suis pas d'accord avec tout (cf CPE), mais merde, j'aimerai une politique "adulte". Pas ces gamineries de niveau 6eme B.
Je vais pas être connement de droite. La campagne de l'UMP naissant en 2002 a été sur ce même leitomotiv. On revient sur les 35 heures, sur la réforme Guigou sur la justice, etc... Pour finalement voir que tout est resté en place On touche à rien au final. Donc en plus de dire des conneries en campagne, en promettant de revenir 5 ans en arrière, on ment puisque les promesses ne sont pas tenues. De la morale et de la mesure politique. De la raison et du bon sens. Pourquoi n'en sommes nous pas capable, à gauche et à droite aussi.
Au final quand même, j'attends et j'espère une chose qui me ferait peut être ne pas complétement rayer Royal de mes possibilités. Qu'elle propose l'abrogation de la suppression du lundi de Pentocote. Cette journée de corvée, euh de solidarité, vous vous souvenez ? Grrrrr...
Je suis ulcéré par cette nouvelle greve des profs. Je pense que la FSU est caricaturale, dangereusement caricaturale. Et je vais pas aller plus loin, je risque de perdre de ma modération. Mais autant je souhaite des candidats et des politiques rassembleurs (car la France en a besoin), autant je réclame avec cette même force désespérée des syndicats responsables, ne provoquant pas, eux même, cette fracture et cette opposition entre les divers pans de la société. Cette grève, qui réclame de rester toujours au statut-quo (abrogation du décret Robien), et qui consolide cette image de conservatisme d'un autre age de l'éducation, est d'un effet terrifiant. Et l'image est déplorable.
Aprés, les syndicats d'enseignants prennent leurs responsabilités. Ils sont incapables de porter un discours cohérent devant les médias pour expliquer cette nouvelle blague syndicale. Et c'est terrible pour mes amis profs, et pour cette chouette profession.
Aprés, donc, venons en à ma copine Ségolène Royal. Sa position là dessus ? Attention, on va à fond dans le progrés. Si elle est élue, le décret Robien sera abrogé. Abrogation, ça sera le leitomotiv de la campagne Royal. Les réformes Fillon sur les retraites (que je ne juge pas à mal, regrettant seulement qu'un seul pan du salariat ait été touché) ? Abrogés. Le CNE ? Abrogé. La politique nucléaire du la France ? Moratoire. On stoppe ou on arêtte. Et ça m'énerve. On propose quoi ? Rien. Ca m'énerve... Je ne suis pas d'accord avec tout (cf CPE), mais merde, j'aimerai une politique "adulte". Pas ces gamineries de niveau 6eme B.
Je vais pas être connement de droite. La campagne de l'UMP naissant en 2002 a été sur ce même leitomotiv. On revient sur les 35 heures, sur la réforme Guigou sur la justice, etc... Pour finalement voir que tout est resté en place On touche à rien au final. Donc en plus de dire des conneries en campagne, en promettant de revenir 5 ans en arrière, on ment puisque les promesses ne sont pas tenues. De la morale et de la mesure politique. De la raison et du bon sens. Pourquoi n'en sommes nous pas capable, à gauche et à droite aussi.
Au final quand même, j'attends et j'espère une chose qui me ferait peut être ne pas complétement rayer Royal de mes possibilités. Qu'elle propose l'abrogation de la suppression du lundi de Pentocote. Cette journée de corvée, euh de solidarité, vous vous souvenez ? Grrrrr...
Histoire de la boite aux lettres (4) + histoire de voitures...
Petit morceau de vie de hier soir. Qui fait que même si ma nuit fut excellente, ce matin est dur pour moi. Un petit grain de sable dans une mécanique de réel bonheur, qui provoque une montée de stress difficilement maitrisable. Je suis assez faible et pas assez hérmtique, à mon gout, aux "pertubartions extérieures". C'est un fait. Ca m'emmerde.
Hier soir, j'ai décidé de passer au garage Renault d'Orange, là où j'avais acheté en Mars 2003 une mignone Clio II qui va bientot feter ses 100000 km. Peu d'emmerdes dessus, sinon des grosses. UN Turbo qui lache, et qui n'est pas pris en compte dans la merveilleuse garantie que je payais tous les mois. Et donc là, depuis un an, un sifflment qui fait "pshit" qui est emmerdant. Et depuis une semaine, une direction qui n'a d'assistée que le nom. Donc hier soir, j'amene cette Clio que je laisserai ce soir. Avec un joli risque : que cela me fasse mal au porte monnaie. Ca tombe bien, je viens d'acheter une maison, et coté frais, je ne pensais pas engraisser un garage de sitot...
Une voiture est une charge. Et pour moi plus une nécessité qu'une passion. Le seul aspect "tuning" dans ma Clio, c'est un petit "Tigrou" qui pend à mon rétroviseur (souvenir d'Eurodisney), et un autoradio MP3 qui me permet de rouler sur les violons de Kajiura et sur les envolées des Podcasts "d'On refait le Monde". Et si je comptais changer de voiture, c'était pour prendre toujours moins gourmand en diesel, toujours plus sur. Surement pas sportif à donf pour aller draguer les lycéennes à la sortie des écoles et à la piscine. Mais ça coute une voiture. Grrrr.
Avec un simple commentaire financier. Une heure de main d'oeuvre coute environ 65 euros. Dans mon dernier travail, un bon ingénieur (10 ans d'expérience, patati patata) était vendu à un client entre 55 et 60 euros de l'heure. Ajoutons la TVA, ça donne entre 65 et 70 euros de l'heure. Avec une marge brute d'environ 30 %. Et nette de l'ordre de 5 %, ce qui est beau. Je soupçonne les garages Renault (comme les autres), avec un personnel qui n'est pas payé au prix d'un ingénieur, de faire une merveilleuse marge.
Ensuite, je rentre chez moi assez triste. En plus, j'apprends que Bové est dans le lot, et zou 6 candidats tréééés à gauche, 6. L'extreme gauche, avec 4 + une communiste, montre qu'ils sont vraiment d'un ridicule navrant. Mais bon...
Et je vois sur la table un avis de passage de lettre recommandée. Ca rassure pas. C'est quoi ? C'est pour quoi ? Déjà, on se pose des questions : le recommandé, c'est surement pas pour dire 'félicitation, vous
avez gagné un GPS...'
Mais le plus inquetant, ou étonnant pour moi, c'est le nom à qui il a été adressé. Le nom du destinataire (le mien) est bon. Le prénom par contre, c'est celui de mon grand-père. Qui est aussi mon deuxieme prénom. Si j'envoie un truc à François Bayrou ou Nicolas Sarkozy, je l'adresserai à François Bayrou ou Nicolas Sarkozy. Et pas à "René Bayrou" ou "Paul Sarkozy". (leurs deuxiemes prénoms, cf Wikipedia pour leurs états civil, non j'ai pas pris Royal parce que j'ai pas trouvé son deuxieme prénom, sachant que Marie est son vrai prénom et que mince, je prends l'exemple que je veux :ppp).
Inquiétant, et là bon je stresse un peu. Un PV, une assignation au tribunal ? Aucune idée, mais ça fait pas rire. Ca me fait pas rire. J'aime pas ça... (mince, le Canard Enchainé a vu que j'avais pas payé cher ma maison, bouh...)
Enfin, ce soir j'y verrai plus clair. Mais pas anormal qu'il y ait quelques nuages dans mon ciel doux. Mais j'aime pas les nuages... Je ferai un mauvais candidat à une présidentielle moi...
Hier soir, j'ai décidé de passer au garage Renault d'Orange, là où j'avais acheté en Mars 2003 une mignone Clio II qui va bientot feter ses 100000 km. Peu d'emmerdes dessus, sinon des grosses. UN Turbo qui lache, et qui n'est pas pris en compte dans la merveilleuse garantie que je payais tous les mois. Et donc là, depuis un an, un sifflment qui fait "pshit" qui est emmerdant. Et depuis une semaine, une direction qui n'a d'assistée que le nom. Donc hier soir, j'amene cette Clio que je laisserai ce soir. Avec un joli risque : que cela me fasse mal au porte monnaie. Ca tombe bien, je viens d'acheter une maison, et coté frais, je ne pensais pas engraisser un garage de sitot...
Une voiture est une charge. Et pour moi plus une nécessité qu'une passion. Le seul aspect "tuning" dans ma Clio, c'est un petit "Tigrou" qui pend à mon rétroviseur (souvenir d'Eurodisney), et un autoradio MP3 qui me permet de rouler sur les violons de Kajiura et sur les envolées des Podcasts "d'On refait le Monde". Et si je comptais changer de voiture, c'était pour prendre toujours moins gourmand en diesel, toujours plus sur. Surement pas sportif à donf pour aller draguer les lycéennes à la sortie des écoles et à la piscine. Mais ça coute une voiture. Grrrr.
Avec un simple commentaire financier. Une heure de main d'oeuvre coute environ 65 euros. Dans mon dernier travail, un bon ingénieur (10 ans d'expérience, patati patata) était vendu à un client entre 55 et 60 euros de l'heure. Ajoutons la TVA, ça donne entre 65 et 70 euros de l'heure. Avec une marge brute d'environ 30 %. Et nette de l'ordre de 5 %, ce qui est beau. Je soupçonne les garages Renault (comme les autres), avec un personnel qui n'est pas payé au prix d'un ingénieur, de faire une merveilleuse marge.
Ensuite, je rentre chez moi assez triste. En plus, j'apprends que Bové est dans le lot, et zou 6 candidats tréééés à gauche, 6. L'extreme gauche, avec 4 + une communiste, montre qu'ils sont vraiment d'un ridicule navrant. Mais bon...
Et je vois sur la table un avis de passage de lettre recommandée. Ca rassure pas. C'est quoi ? C'est pour quoi ? Déjà, on se pose des questions : le recommandé, c'est surement pas pour dire 'félicitation, vous
avez gagné un GPS...'
Mais le plus inquetant, ou étonnant pour moi, c'est le nom à qui il a été adressé. Le nom du destinataire (le mien) est bon. Le prénom par contre, c'est celui de mon grand-père. Qui est aussi mon deuxieme prénom. Si j'envoie un truc à François Bayrou ou Nicolas Sarkozy, je l'adresserai à François Bayrou ou Nicolas Sarkozy. Et pas à "René Bayrou" ou "Paul Sarkozy". (leurs deuxiemes prénoms, cf Wikipedia pour leurs états civil, non j'ai pas pris Royal parce que j'ai pas trouvé son deuxieme prénom, sachant que Marie est son vrai prénom et que mince, je prends l'exemple que je veux :ppp).
Inquiétant, et là bon je stresse un peu. Un PV, une assignation au tribunal ? Aucune idée, mais ça fait pas rire. Ca me fait pas rire. J'aime pas ça... (mince, le Canard Enchainé a vu que j'avais pas payé cher ma maison, bouh...)
Enfin, ce soir j'y verrai plus clair. Mais pas anormal qu'il y ait quelques nuages dans mon ciel doux. Mais j'aime pas les nuages... Je ferai un mauvais candidat à une présidentielle moi...
vendredi 16 mars 2007
Jogging du vendredi soir dans les bois de Sérignan
Aprés une semaine de travail, quand le printemps essaie de pointer son nez, j'aime aller courrir. Je ne suis plus à Sérignan pendant trois semaines. Aprés, je retourne chez moi, à Roquemaure. Dans mon canton. Donc aujourd'hui, j'ai voulu profiter de cette fin d'hiver et de ce début de weekend en allant courrir dans les massifs d'Uchaux, juste à la sortie de mon village de Sérignan du Comtat.
une heure de jogging, avec mon PC Pocket qui me délivrait dans les oreilles le dernier "On refait le match". Agréable d'écouter le copain Claude Askolovitch défendre une belle idée du football. J'aimerais aussi pouvoir ammener mon fils (quand j'en aurais) aux Costieres de Nimes sans avoir à me ruiner, comme me l'a fait mon papa... Et je courrais en écoutant le foot du weekend dernier. C'est agréable...
Quand le podcast RTL s'est achevé, j'ai mis une SD Card avec mes musiques. Oh, c'est pas top pour courrir. On court pas avec du Yuki Kajiura ou du Serge Lama. Mais je courrais avec ces chansons, mes chansons. Nicolas Sarkozy avait dit un truc auquel j'adhère à 100 % sur Canal + chez Denisot. La mémoire par la chanson, c'est terrible. C'est la madelaine de Proust, mais par l'oreille. Actuellement, WinAmp me joue un des thèmes de "Visions d'Escaflowne". Je pense à cet automne 2000 où le jeune diplomé Arts et Métiers cherchait un travail, en étant notamment sur les newsgroup "SaintSeiya" où j'ai rencontré ma meilleure amie des Bons Enfants, mais aussi mon Ronron, Arion, Frankoiz, Skat, Pallas... Et d'autre (sans s) aussi... (non, pas malheureusement, même si putain...)
Enfin, ce post est simplement pour mettre des photos d'une petite course à pied qui me donne l'illusion, ce soir, d'être moins gros. Enfin, on ne fait de régimes, normalement, en ouvrant un Cotes du Rhone blanc avec des calamars, même un vendredi soir. Tant pis, je recourrai ce weekend...
Finalement, j'ai pas grand chose à dire là. Politiquement, j'ai pas envie. Et la discussion ce soir m'ammenerait à un "soupir", et j'ai pas le droit aux "soupirs". Comme l'avait dit l'autre chez Bertrand Delais, j'ai une vie super cool et tranquille. Je dois rester à ce leitmotiv "tout-va-bien". Oh, bien sur tous les jours je me rends compte que le terme "ami" est toujours idiot et un peu faux. Mais bon... Y a quelques personnes que j'aime. Et puis ça suffit au final. Mais quand même, quand on se pose cinq minutes, y a de quoi avoir mal à la gorge.
Mais bon, j'ai d'autres - beaux - objectifs. J'avais dit à table qu'à part une seule chose, une seule, j'ai tout pour être heureux. La chose qui me manque, elle le sait trés bien. Une blessure qui se refermera quand ? J'ai l'impression que même si j'ai un maroquin de ministres, que même si j'ai un club de foot en D1 à gérer, que même si j'ai tout réussi de ma vie, ça restera comme un sale chewing-gum sous sa basket. un truc qui colle et qui, franchement, me gonfle. Ca gonfle pas que moi, mais bon les autres le vivent que par procuration. Moi, il faut pas que le Pc Pocket ou WinAmp joue du Balavoine ou du SaintSeiya trop longtemps.
Donc ouais, tout va bien pour moi. Sauf le poids, la petite épine dans le pied qui fait mal. Le fait aussi que j'aimerais plus compter pour certaines personnes que j'aime bien (mais bon, je leur souhaite "tout le bonheur du monde"...). Mais j'ai tant à faire. Une vie professionnelle et familiale à réussir. Et peut être politique à reprendre aussi (mais ça on verra).
En tous cas j'ai à courrir. Et c'est bien de courrir. Et maigrir. Mais avant courrir, on est bien quand on court. En plus c'est tellement beau...
une heure de jogging, avec mon PC Pocket qui me délivrait dans les oreilles le dernier "On refait le match". Agréable d'écouter le copain Claude Askolovitch défendre une belle idée du football. J'aimerais aussi pouvoir ammener mon fils (quand j'en aurais) aux Costieres de Nimes sans avoir à me ruiner, comme me l'a fait mon papa... Et je courrais en écoutant le foot du weekend dernier. C'est agréable...
Quand le podcast RTL s'est achevé, j'ai mis une SD Card avec mes musiques. Oh, c'est pas top pour courrir. On court pas avec du Yuki Kajiura ou du Serge Lama. Mais je courrais avec ces chansons, mes chansons. Nicolas Sarkozy avait dit un truc auquel j'adhère à 100 % sur Canal + chez Denisot. La mémoire par la chanson, c'est terrible. C'est la madelaine de Proust, mais par l'oreille. Actuellement, WinAmp me joue un des thèmes de "Visions d'Escaflowne". Je pense à cet automne 2000 où le jeune diplomé Arts et Métiers cherchait un travail, en étant notamment sur les newsgroup "SaintSeiya" où j'ai rencontré ma meilleure amie des Bons Enfants, mais aussi mon Ronron, Arion, Frankoiz, Skat, Pallas... Et d'autre (sans s) aussi... (non, pas malheureusement, même si putain...)
Enfin, ce post est simplement pour mettre des photos d'une petite course à pied qui me donne l'illusion, ce soir, d'être moins gros. Enfin, on ne fait de régimes, normalement, en ouvrant un Cotes du Rhone blanc avec des calamars, même un vendredi soir. Tant pis, je recourrai ce weekend...
Finalement, j'ai pas grand chose à dire là. Politiquement, j'ai pas envie. Et la discussion ce soir m'ammenerait à un "soupir", et j'ai pas le droit aux "soupirs". Comme l'avait dit l'autre chez Bertrand Delais, j'ai une vie super cool et tranquille. Je dois rester à ce leitmotiv "tout-va-bien". Oh, bien sur tous les jours je me rends compte que le terme "ami" est toujours idiot et un peu faux. Mais bon... Y a quelques personnes que j'aime. Et puis ça suffit au final. Mais quand même, quand on se pose cinq minutes, y a de quoi avoir mal à la gorge.
Mais bon, j'ai d'autres - beaux - objectifs. J'avais dit à table qu'à part une seule chose, une seule, j'ai tout pour être heureux. La chose qui me manque, elle le sait trés bien. Une blessure qui se refermera quand ? J'ai l'impression que même si j'ai un maroquin de ministres, que même si j'ai un club de foot en D1 à gérer, que même si j'ai tout réussi de ma vie, ça restera comme un sale chewing-gum sous sa basket. un truc qui colle et qui, franchement, me gonfle. Ca gonfle pas que moi, mais bon les autres le vivent que par procuration. Moi, il faut pas que le Pc Pocket ou WinAmp joue du Balavoine ou du SaintSeiya trop longtemps.
Donc ouais, tout va bien pour moi. Sauf le poids, la petite épine dans le pied qui fait mal. Le fait aussi que j'aimerais plus compter pour certaines personnes que j'aime bien (mais bon, je leur souhaite "tout le bonheur du monde"...). Mais j'ai tant à faire. Une vie professionnelle et familiale à réussir. Et peut être politique à reprendre aussi (mais ça on verra).
En tous cas j'ai à courrir. Et c'est bien de courrir. Et maigrir. Mais avant courrir, on est bien quand on court. En plus c'est tellement beau...
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