Muse au Stade Vélodrome 2 Prado Shopping #Marseille #Muse
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La découverte du nouveau quartier commercial sur le Boulevard Michelet, au
pied du Stage Vélodrome. Magnifique
Il y a 21 heures
Bienvenue chez moi
« Prenez par exemple la pauvre Yasmina Benguigui. Je dis pauvre, parce qu’à lire le patrimoine dont elle dispose, on frôle ici le problème majeur d’ici au 15 mai : ses comptes courants totalisent un petit peu plus de 198 euros déclarés, or, dans quelques jours, elle aura son tiers provisionnel à payer. On frémit à l’idée d’une saisie sur salaire, ou de la majoration fiscale qu’elle devra payer pour n’avoir pu rassembler la somme à temps ! Et très manifestement, ce n’est pas la seule ministre, déléguée ou non, qui va avoir de graves problèmes avec les impôts sans compter que certains émargent aussi à l’ISF et que leurs comptes courants ne leur permettront pas de payer tout ça d’un coup.La situation est critique ! Des ministres vont se retrouver dans une situation économique douloureuse et vont certainement devoir revendre leur 2CV, leur scooter ou leurs vélos pour boucler les fins de mois malgré des salaires supérieurs à 10.000€ par mois ! »
« Enfin, ces patrimoines montrent tous une gestion assez étrange de leurs fortunes personnelles.Tous, ministres depuis un an, ont reçu, au moins, 100.000 euros de la République depuis le début de leur charge. Tous sont pris en charge par cette même République. Tous proviennent du monde politique dont aucun ne peut prétendre sans nous faire sourire qu’il n’aura pas profité un peu. Et pourtant, très peu d’entre eux semblent être parvenus à se constituer un bas de laine.Les plus jeunes, par exemple, affichent des situations quasi-critiques. Certains laissent sur leur compte courant des sommes si ridicules qu’on ne peut que s’inquiéter pour leur avenir… »
« Cette publication n’a en elle-même aucun intérêt pour la moralisation de notre vie publique. Sauf à fixer un barème de fortune au-delà duquel il sera interdit de faire de la politique. Suffrage censitaire à l’envers… Vu la démagogie ambiante, on y viendra peut-être. »
« Et les habitants dans tout ça? Une paisible voiture d’auto-école est obligée de se faufiler dans ce paysage de guérilla rurale. Plus ennuyeux, de nombreux habitants évoquent des menaces précises à leur encontre. « On a une peur constante, explique Frédéric*. Je vis en lisière de ce qu’ils appellent la ZAD (NDLR : la zone à défendre). J’ai eu le malheur de demander à des squatteurs d’arrêter de rentrer chez moi. Depuis, je suis menacé en permanence. Tout a dégénéré avec la nouvelle année. » »
« Maraîcher à Vigneux et Nantes, Roger* explique comment il a dû cesser son activité sur la zone du futur aéroport : « Depuis la mi-octobre, je ne pouvais plus travailler. Mes employés étaient sans arrêt bloqués sur les barrages, on les empêchait de passer, certains ont été rackettés de quelques euros pour avoir le droit de poursuivre leur route. On essaie d’être neutre, mais c’est impossible. » »
« Son exploitation est au cœur de la zone occupée et il doit en permanence subir les menaces et les insultes de certains squatteurs. « Ils ont détruit des clôtures sous prétexte qu’il ne fallait pas entraver leurs mouvements. Ils mettaient mes bêtes en danger, mais je n’ai jamais pu leur faire comprendre », explique Clément. Il y a dix jours, les pneus de ses deux véhicules ont été crevés. « J’ai déposé plainte, mais je sais que ça ne sert à rien. Les gendarmes n’osent pas venir ici. Ils ont peut-être des consignes pour ne pas provoquer d’incidents, mais nous, on a l’impression d’être abandonnés par tout le monde. » »
« Un drame aurait pu arriver cependant en janvier. Un chasseur de La Paquelais profitait du dernier jour de chasse pour taquiner la bécasse. « Soudain, j’ai été agressé par un squatteur, raconte Olivier*. Il était fou de rage et je n’ai vu qu’il était armé d’une machette que quand il l’a brandie vers moi. J’ai juste eu le temps de l’éviter quand il l’a lancée dans ma direction, puis il s’est jeté sur moi pour me prendre le fusil. » L’arme d’Olivier était chargée. Il aurait pu tirer. « Dans l’action, ça m’est venu à l’esprit, mais j’ai tenu bon et j’ai réussi à me dégager. » S’il avait tiré, la situation à Notre-Dame-des-Landes aurait pu basculer dans le chaos. »
«L’opposition de l’époque reprochait à N. Sarkozy de faire voter des lois sous le coup de l’émotion. Nouvelle manifestation d’amnésie.
Le problème, la bonne réponse au scandale, ce n’est pas de faire voter des lois, c’est de les faire appliquer. Sinon les tricheurs continueront de tricher, et les honnêtes gens de subir le discrédit général. »
« L’affaire Cahuzac est venue annihiler la légitimité morale dont croyait sans rire pouvoir se parer le parti qui voulait porter DSK au pouvoir. On reste d’ailleurs sans voix devant la farce offerte par le parti socialiste, qui s’empresse d’évincer Jérôme Cahuzac à l’unanimité, tandis qu’un Jean-Noël Guérini, un Jean-Pierre Kucheida, une Sylvie Andrieux en restent membre… sans oublier René Teulade, auquel notre président se disait encore récemment « lié par une fidélité corrézienne » . Le comble du Grand Guignol est atteint par le fait que l’éviction de Jérôme Cahuzac ait été supervisée par un Premier Secrétaire lui-même condamné pour recel d’abus de biens sociaux ! »