Très
belle
tribune publiée ce dimanche par 300 personnalités dans le Parisien contre l’antisémitisme.
Je suis fasciné et effrayé de voir comme ce fléau qui a tué y a peu se repend
tel un cancer dans notre société. Y compris dans nos entourages.
Deux points m’ont marqué dans cette tribune très bien
écrite, et très forte.
D’abord cette charge
contre cet islam radical qui est le
bras armé d’une épuration ethnique silencieuse. En effet, l’islam doit se
regarder en face. Et il faut cesser d’être complaisant vis-à-vis de ceux qui prônent
dans les quartiers, dans les médias, dans le rap ou le football, une position ambigue
vis-à-vis de Charlie ou de l’antisémitisme.
Je reprends ce paragraphe très fort : « nous
demandons que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des
juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés d’obsolescence par les
autorités théologiques, comme le furent les incohérences de la Bible et
l’antisémite catholique aboli par Vatican II, afin qu’aucun croyant ne puisse
s’appuyer sur un texte sacré pour commettre un crime. »
Ensuite contre cette
gauche de la gauche qui a quitté les sentiers des valeurs de la république
pour se complaire justement dans une complaisance coupable vis-à-vis notamment
d’un islam radical. Comme il est dit la tribune, « la bassesse électorale
calcule que le vote musulman est dix fois supérieur au vote juif ». C’est
très vrai.
Jean-Luc Mélenchon, ses amis insoumis, hamonistes ou d’extrême
gauche, peuvent twitter à tour de bras contre l’extrême droite qui entarte
ses députés ou effraient les fachos qui bloquent les facultés. Il ne fait plus
rire personne. Sa complaisance vis-à-vis de l’islam radical (et sur un autre
plan son soutien affiché pour les délinquants zadistes ou qui préparent des
cocktails molotov à Tolbiac) est coupable. Et pas du tout rigolote.
Ce fascisme à la gauche de la gauche, dont les
représentations politiques sont des Mélenchon et ses insoumis, des Besancenot, hier
Gérard Filoche et aujourd’hui Benoit Hamon, est effrayant. Il ne peut plus
faire rire quand dans les urnes il dépasse les 25%.
Je recopie l’intégralité de cette courte mais chouette tribune. L’antisémitisme
n’est pas l’affaire des Juifs, c’est l’affaire de tous, et c’est vrai.
« L’antisémitisme n’est pas l’affaire des Juifs, c’est
l’affaire de tous. Les Français, dont on a mesuré la maturité démocratique
après chaque attentat islamiste, vivent un paradoxe tragique. Leur pays est
devenu le théâtre d’un antisémitisme meurtrier. Cette terreur se répand,
provoquant à la fois la condamnation populaire et un silence médiatique que la
récente marche blanche a contribué à rompre.
Lorsqu’un Premier ministre à la tribune de l’Assemblée
nationale déclare, sous les applaudissements de tout le pays, que la France
sans les Juifs, ce n’est plus la France, il ne s’agit pas d’une belle phrase
consolatrice mais d’un avertissement solennel : notre histoire européenne, et
singulièrement française, pour des raisons géographiques, religieuses,
philosophiques, juridiques, est profondément liée à des cultures diverses parmi
lesquelles la pensée juive est déterminante. Dans notre histoire récente, onze
Juifs viennent d’être assassinés - et certains torturés - parce que Juifs, par
des islamistes radicaux.
Pourtant, la dénonciation de l’islamophobie - qui n’est pas
le racisme anti-Arabe à combattre - dissimule les chiffres du ministère de
l’Intérieur : les Français juifs ont 25 fois plus de risques d’être agressés
que leurs concitoyens musulmans. 10 % des citoyens juifs d’Ile-de-France -
c’est-à-dire environ 50 000 personnes - ont récemment été contraints de
déménager parce qu’ils n’étaient plus en sécurité dans certaines cités et parce
que leurs enfants ne pouvaient plus fréquenter l’école de la République. Il
s’agit d’une épuration ethnique à bas bruit au pays d’Émile Zola et de
Clemenceau.
Pourquoi ce silence ?
Parce que la radicalisation islamiste - et l’antisémitisme qu’il véhicule - est
considérée exclusivement par une partie des élites françaises comme
l’expression d’une révolte sociale, alors que le même phénomène s’observe
dans des sociétés aussi différentes que le Danemark, l’Afghanistan, le Mali ou
l’Allemagne… Parce qu’au vieil antisémitisme de l’extrême droite, s’ajoute l’antisémitisme d’une partie de la gauche
radicale qui a trouvé dans l’antisionisme l’alibi pour transformer les
bourreaux des Juifs en victimes de la société. Parce que la bassesse électorale calcule que le vote
musulman est dix fois supérieur au vote juif.
Or à la marche blanche pour Mireille Knoll, il y avait des
imams conscients que l’antisémitisme musulman est la plus grande menace qui
pèse sur l’islam du XXIème siècle et sur le monde de paix et de liberté dans
lequel ils ont choisi de vivre. Ils sont, pour la plupart, sous protection
policière, ce qui en dit long sur la terreur que font régner les islamistes sur
les musulmans de France.
En conséquence, nous
demandons que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des
juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés d’obsolescence par les
autorités théologiques, comme le furent les incohérences de la Bible et
l’antisémite catholique aboli par Vatican II, afin qu’aucun croyant ne
puisse s’appuyer sur un texte sacré pour commettre un crime.
Nous attendons de l’islam de France qu’il ouvre la voie.
Nous demandons que la lutte contre cette faillite démocratique qu’est
l’antisémitisme devienne cause nationale avant qu’il ne soit trop tard. Avant
que la France ne soit plus la France. »