Dimanche soir. Je joue avec CapCut, et envie de mettre en avant Nîmes, ma capitale.
La musique... Yuki Kajiura.
Bienvenue chez moi
Dimanche soir. Je joue avec CapCut, et envie de mettre en avant Nîmes, ma capitale.
Excellent tweet de l'ami Ferocias ce jour, qui montre que le macronisme, c'est vraiment une vaste blague. Qui dure depuis un peu trop longtemps.
Par contre je démens l'information comme quoi Emmanuel Macron m'aurait pris avant d'aller à Gap.
La fin de l'abondance sinon.
L'humain est particulier. Parfois bas. Et parfois soit même les valeurs que l'on prétend défendre explosent en plein vol.
Billet court mais j'adore la une du Point de cette semaine.
Intéressant l'article principal. Qui rappelle toutes les conneries dans cette séquence (les concessions faites au début, une retraite vue comme "de gauche et juste", un accord Borne - Ciotti mal branlé, une incarnation (Dussopt) consternante, et au final le 49.3...).
Intéressant aussi le témoignage d'un député de la majorité qui voulait un vote, persuadait qu'il ne donnerait un résultat "contre". Pourquoi ? "ça le remettrai un peu sur Terre le Président". Vu hors sol même par ses députés.
Quelque chose me dit que l'on aura pas à attendre 4 ans avant la fin de cette mauvaise blague.
Je ne suis un simple militant, adhérent à LR. Je suis aussi responsable syndical à la CFE-CGC, et j'ai eu de la fierté de voir que mon chef a lu le communiqué intersyndical devant l'assemblée ce jeudi. Avant que ce pouvoir, lache et méprisant, ne dégaine l'article 49 alinéa 3. Et faisant reporter la faute sur tout le monde, sauf eux, au pouvoir.
« Site malveillant bloqué.
Symantec Endpoint Protection bloqué pour ce site Web:
http://falconhill.blogspot.com/ »
Mon fils m'a mis sur Capcut. Avant pour faire des clips j'avais Picassa. Et après l'iPhone offrait la fonction "souvenir", pour faire des vidéos.
Mon fils s'est fait une chaine Youtube ; Falconhill_Jr et ça m'honnore.
J'ai envie de mettre mes musiques. Qui ne sont pas à moi et je sais la propritété artistique. Je ne pense pas avoir fait du mal à Gun's Roses sur cette vidéo de mon village.
J'ai fait d'autres vidéos. Avec des artistes japonais. Ca me plait.
Pensées à pleins d'amis. Mon amis des blogs. Et celui qui est parti y a 13 ans et dont son héritage reste présent. Ca se voit dans la vidéo.
Les symboles sont amusants, j’ai reçu hier par la poste ma
nouvelle carte de LR. Très joli. Je suis d’accord avec eux sur bien des choses,
mais comme la plupart des sympathisants ou adhérents LR je suis opposé à cette
réforme des retraites. Inutile et injuste. Et ce n’est pas que des campagnes
ont été faites sur l’argument con de la retraite à 65 ans qui ont conduit à des
déroutes électorales qu’il faut rester sur des idées qui n’impriment pas. Je
fais souvent le distingo entre l’électeur LR de Xavier Bertrand dans le Nord et
celui de Ciotti dans un canton sympa de la Côte d’Azur. Même vote, mais pas la
même vie et pas les mêmes raisons.
Après je dis ça, je ne me suis pas mis en grève. J’ai bossé
sur un document qui me passionne autant que le Benfica Bruges de ce soir. Je
regarde le cerisier qui devrait normalement commencer à bourgeonner, mais qui
est mort. Ca me fait mal au ventre. Je crois qu’il doit avoir âge, il n’a pas
supporté le printemps dernier. Pas la réélection de Macron et le 4,9% de LR,
mais plus un stress hydrique. Mon cerisier est mort, et ça c’est la nouvelle
qui m’inquiète le plus. Qui m’emmerde le plus.
Je vais me mettre tranquillement devant les chaines
informations, attendre les premiers résultats des manifestations. Ce matin, y
avait apparemment du monde à Bagnols/Ceze et Avignon. Hier soir par contre,
queue un peu délirante devant les stations essence sur mon chemin de retour.
C’est un billet de pas grand-chose. Juste pour écrire. Ecrire
pour ne pas s’arrêter d’écrire. Ecrire peut être pour rien.
Sinon il pleut
Le mal de ventre du dimanche revient. Il est douloureux et pourtant... Tellement peu de choses. Marseille jour de soir, ils m'ont fait mal contre le club de ma ville doudou, Annecy.
Je ne suis pas à pleindre. Deux enfants joyeux. Une épouse adorable. Mes parents sont là, même ma grand mère. Et mon seul fait d'arme, en plus de perdre les paris Ligue 1, a été d'aller m'occuper de la maison de ma tante.
J'ai une pensée à un ami. Ce dimanche lui sera différent des autres.
Je vais continuer à écrire et à faire des trucs sur Youtube...
Eric Ciotti a fait une erreur. Et la droite ferait une erreur de voter cette réforme des retraites. Laissons le gouvernement se planter.
Un rêve cette nuit. Particulier, mais qui m’a ému.
Quand je me suis réveillé ce matin, j’ai mis un moment avant
de me rendre compte que Chirac, Pasqua, mon ami Guy, ben ils étaient morts. Et
que non, je n’aurais plus jamais ce genre d’aventure avec eux.
Son unique argument désormais consiste à dire: nous sommes « de droite » et devons être cohérents avec le programme de toujours, y compris de Valérie Pécresse qui préconisait les 65 ans. Etre cohérent avec un programme qui a conduit à trois défaites aux présidentielles et législatives et 4,8% aux dernières présidentielles, est-ce vraiment intelligent?
80 ans... J'espère un jour avoir l'honneur de discuter avec lui. J'ai toujours, à portée de main, son livre de chanson. La Vie Lilas est une superbe chanson, son interprétation lors du concert de 2013, avec le tableau sur scène, était fantastique.
Dont une, son théâtre antique. J'y avais vu, en 2000, un
artiste qui à l'époque était déjà un homme de texte, mais pas un complotiste un
peu effrayant. C'était Jean-Marie Bigard, qui mettait le paquet. Depuis, il a
vrillé pas très bien je trouve.
Ces photos ont été prises y a deux semaines. Quand Arles est encore paré de ses habits de Noel, un dimanche matin donc forcément c’est calme.
J'aurais pu poster plutôt des images de Saint Chamond. Un aller-retour
pour un anniversaire. Quelques photos prises du vieux Saint Chamond. La ville
n'est pas si vilaine que ça, elle a des jolis aspects. Le petit garçon en est
rentré malade. Nous avons pu fuir le vent, violent dans la vallée du Rhône. Ce
weekend des pointes à 130 km/h. Ça fait 15 jours que ça souffle. Je pense que
ça influe forcément sur mon moral. Et que ça peut expliquer les écarts de route
que j’ai faites ces derniers jours.
Impression, en prenant la voiture ce matin, que le vent s’est
calmé. En tous cas il fait un joli soleil.
Ce qui influe sur le moral, c’est aussi l’Olympique de
Marseille, et hier le match était désespérant.
Essayons un jeu et regardons le ciel bleu : tentons de
trouver du positif. Côté boulot je switche, rien de positif en vue. Sinon une
adhérente de plus pour mon syndicat, ça fait toujours plaisir.
Le Marseille – PSG m’inquiète quand je repense à hier soir.
Finalement le positif serait presque le vent qui s’est enfin arrêté de
souffler.
Je laisse Arles tranquille. J’y reviendra, dans le cloitre
ou les arènes. Ca fera des billets « carte postale » et c’est très
bien.
Je lui ai présenté des excuses, sincères. Depuis, une
manifestation après et des instances, nous nous sommes revus. Mais le Faucon n’avait
plus de plumes. J’ai dû, lors d’une instance, cesser une prise de parole car
incapable de parler « plus fort », les micros étant HS.
Burn-out ? Il arrive vite… Mais en fait je crois qu’il
y a une logique chez l’être humain : nous sommes toujours convalescent. Ce
mardi était spécial, l’adrénaline est aussi un truc spécial.
Pourquoi est-ce que j’écris ça ici ? Ça coute déjà moins
cher qu’un psy, et écrire me permet de remettre les idées un peu dans l’ordre. Côté
confession également. J’ai honte, j’ai fait honte. Et c’est important.
Par contre, je continue à me flageller. Un ami du boulot,
qui m’a couvert devant la direction, m’a demandé d’être indulgent envers moi. Mais
je porte ce poids. Le christianisme est génial, mais la notion du péché est puissante
quand même. Je ne sais pas si c’est à cause de mon catéchisme cette petite voix
dans ma tête qui me rappelle à mes erreurs, et aujourd’hui m’empêche d’avancer.
Alors j’écris. Pour avancer. Parce que sans ça je
continuerai à me détruire. La parole impeccable m’empêche de dire à voix haute
du mal de moi. Mais la petite voix intérieure ne se gêne pas pour parler fort.
Personne ne l’entend, moi si.
Quand même un truc positif. J’ai une volonté, un objectif.
Le coach qui m’a fait le PCM l’an passé l’avait dit lors du séminaire de mon
service. L’assertivité est une chose simple. « Je suis une belle personne,
je te parle à toi qui est aussi une belle personne ». C’est aussi simple
que ça. Respecter l’autre, mais surtout se respecter. Même plus, « s’aimer ».
Ca me parait con cette phrase, et loin, très loin.
Voilà mon objectif 2023.
La prochaine fois, je parlerai d’autre chose. J’ai bien aimé
l’interview de Cazeneuve sur le Point de cette semaine. J’ai adoré la position
de mon ami Julien Aubert sur les retraites, et la manière dont est amené ce
projet. Moins les
saloperies du petit président de Lyon sur Juninho. En parlant d’Aulas, je
pourrais aussi dire vice président de la FFF et soutien de Le Graet : ça
en dit long sur le personnage.
La prochaine fois on parlera d’autre chose. Aujourd’hui, je
tourne la page.
Je suis fier du précédent billet que j'ai écrit, sur le "travailler mieux". Fruit d'une réflexion qui me tourne dans la tête. En tant que salarié, responsable syndical, cadre, ancien manager qui a morflé... Et puis la semaine dernière, avant que je poste ce billet, j'ai commis une faute. Je sais qu'il est important d'être indulgent avec soi même. Mais quand même.
Le « travailler plus » me rappelle ce que Eric Berne défini dans le « fais des efforts ». Le « travailler moins », à l’extrême le « travailler plus du tout », est une ode à la paresse. Mais qui veut dire que le « fais toi plaisir » sera financé par d’autres.
Y a un an j’ai vécu l’enfer au travail. « Travailler mieux » est en effet une notion flou. Mais le
débat sur les retraites est avant tout un débat sur la « valeur travail ».
Si on peut la considérer comme « valeur ». Je pense que c’est une
obligation car on ne peut pas vivre de manière autonome sans quelques efforts.
Mais le travail ne doit pas être un enfer. L’entreprise ne doit pas être cette « comédie
inhumaine » qui avait fait l’objet d’un livre remarquable.
Le « travailler
mieux » impose déjà de se connaitre. Et de connaitre, et accepter ses
besoins. Certains ont besoin du travail pour se sentir utile, vivant, bien. Ils
sont respectables. Mais ils doivent aussi comprendre que pour d’autre, le
travail n’est pas un but mais un moyen. Un moyen pour vitre, pour être
autonome. Adapter ses exigences vis-à-vis des autres. Le perfectionniste qui
veut que tout le monde soit parfait, vive et dorme « travail », va être
un problème pour lui et les autres.
Le « travailler mieux » implique de fait le « travailler ensemble ». Et accepter l’autre. Je parle souvent du process PCM qui permet de se connaitre. J’ai connu un enfer car j’avais un besoin de solitude et une envie que tout « ne soit pas grave » dans le travail, et j’avais une N+2 pour qui le travail c’est la vie, pour qui tout était grave et urgent, et qui m’en demandait toujours plus. La couleur rouge du PCM, l’action. Alors que j’étais marron jaune. Ça n’a pas marché. Et cette N+2 continue à mettre des gens en arrêt de travail.
Le management est un point essentiel du « travailler mieux ». Nous ne pouvons plus avoir le management d’il y a trente ans. Le management directif, par la terreur, cela ne peut plus marcher. Cela ne doit plus exister. Si les syndicats ont un combat à mener, c’est bien celui-là.
Venir au travail la boule au
ventre, avoir envie que la voiture loupe un virage, combien de fois n’ai-je
entendu ces témoignages ? Ils existent. J’avais lu deux ouvrages co-écrit
par des sociologues et des experts du cabinet Technologia « Idées reçues
sur le Burn-Out » et « idées reçues sur le suicide ».
Le « manager
toxique » est également une notion particulière. Mais il existe.
Le lien donne des définitions intéressantes sur le management toxique. Mais
prenons « toxique » au sens littéral du terme : « qui agit
comme un poison ». On peut le voir aussi comme « qui te prend ton
énergie, ton oxygène, pour te rendre du dioxyde de Carbonne ». Un jour, en
me parlant de son lieu de travail, la personne me disait « j’ai l’impression
de travailler dans un garage où un camion benne a tourné à vide toute la nuit… ».
Un endroit toxique, nous sommes loin du « travailler mieux ».
J'ai connu des managers qui étaient des jardiniers. Ils faisaient éclore les belles fleurs, ils faisaient grandir des beaux raisins et ont terminé par produire des magnifiques vins. Tout le monde était gagnant.
« Travailler
mieux », c’est travailler en ayant l’impression d’être utile. C’est un point personnel, mais
je suis convaincu qu’un travail sans sens n’a aucun sens. C’est aux managers et
à la direction de donner un sens au travail du salarié. Pour celui qui est à
son compte, trouver du sens à ce qu’il fait est important.
Là encore, combien de fois n’ai-je entendu des « ça ne sert à rien ce que je fais… ». Vivre et avoir le sentiment de ne servir à rien.
Le « travailler mieux » est sans doute un mix de
tout ça. J’avais écrit sur les 4 accords Toltèques, déjà ne pas prendre les
choses trop à cœur (personnellement) et pour soi, faire de son mieux en acceptant de ne pas être
parfait, ça peut aller vers le « travailler mieux ».
Mais aujourd’hui, à l’heure de la démission silencieuse,
pour beaucoup le travail est un moyen et non un but. Déjà accepter cela. Ce n’est
pas remettre en cause la « valeur travail ». Au contraire.