samedi 6 octobre 2007

Ne pas s'énerver... avant de sourire

Roquemaure : 19h58
Respirer, calmement. La bière des trois pistoles , bien que remarquablement délicieuse, n'est pas suffisante. L'ivresse, pourquoi pas... Nécessaire, pas suffisant. Pas suffisant, pas ce soir.

Il n'y a qu'un seul Anfield Road. C'est tout. Que ce soit à la derniere seconde aprés une frappe magnifique, ou au milieu de la deuxieme période aprés une glissade du défenseur central, qu'importe... J'ai marqué comme titre "ne pas s'énerver", je viens de claquer la porte de la salle manger pour venir me réfugier ici. Je n'ai pas envie de sortir de mon bureau, j'en ai marre.
Pourquoi chaque match de Marseille me fait il ressortir toute l'aigreur que j'ai en ce moment dans ces putains de veines à la con qui ne sont visiblement pas suffisament alcolisées pour que je n'en ai rien à foutre ?

Il y a France Nouvelle Zélande ce soir, les drapeaux sont de sortie, et personne ne s'en plaindra cette fois. Pourtant, pour moi, la soirée est terminée. Plus provencal que français, mince, le Général qui est au ciel me regardera de ses grands yeux pour me demander de ne pas penser à de telles hérésies, moi le patriote gaulliste. Et pourtant ce soir, égoisme local. Egoiste tout court, parce que pleins de choses, parce que décidément le mal de ventre ne passe pas.

Simplement regarder le contre canal qui s'écoule au pied de la tour carrée. C'est Roquemaure, c'est le Gard, c'est la Provence. C'est joli. Une jolie photo. Mais là je m'en fous. Je vais manger des calamars en beignets.
Et je vais boire aussi...
Que la France soit belle ce soir quand même...

Edit 20h58 : Une Marseillaise et ça repart... C'est beau... Soupir

Edit 22h51 : Et là je suis heureux. Trés heureux. Merci Jauzion, merci tous. Merci... Je n'oublie pas, mais la peine est tellement heureuse à présent.
Du signe de la Balance je suis... Pas des gémeaux, mais presque pareil...

Merci les bleus

vendredi 5 octobre 2007

De l'insignifiant à la colère en passant par le ridicule, ma semaine...

Aprésmidi libre, demi RTT, merci Jospin. Tondre sa pelouse pour profiter des pluies de ce weekend, ballade en vélo sur les hauteurs de Sauveterre pour se ressourcer et aller consulter sa maman politique (lui pleurer dans les jupes ?). Et lire les actualités sur les sites de news, pour se tenir informer, pour essayer de sortir de ses soupirs et de son désinteret apparent sur tout. D'une déprime automnale d'enfant gaté qui préfère en ce moment jouer à Devil May Cry que de réfléchir et d'agir...

Et là, colère réelle. Bush refuse le terme de génocide arménien. Bon... Ma meilleure belle-amie (amis des néologismes je vous embrasse...) sera en colère ce soir et touchée par cette déclaration. J'ai profondément aimé la Turquie et les turcs que j'ai rencontré. Cela n'empeche pas qu'un peuple se grandit quand, comme tout être humain, il sait reconnaitre ses erreurs. Lorsqu'il s'obstine dans la négation, dans l'erreur, cela me parait être une faute que de l'encourager là dedans. Sans doute les USA ont des interets en Turquie, je ne suis qu'un pauvre gardois idiot. Mais je me dis que peut être, la franchise, c'est bien aussi dans les rapports amicaux.
Pauvre con de Bisounours de 30 ans et 1 jour que je suis...

Et là colère s'envole, et je me dis que finalement, heureusement que Marseille a fait un exploit à Liverpool cette semaine. Et puis sur le site lephoceen.com, je constate à nouveau que décidément, la différence entre un supporter con de Paris et un supporter con de Marseille est trés ténue... Des Ultras Marseillais demandent le départ des dirigeants, sans doute les mêmes qui l'an dernier ont applaudi ces mêmes dirigeants.
On peut être con, c'est un droit constitutionnel remarquez... Ces "supporters" se considèrent propriétaire du club. Sans doute sont ce les mêmes qui toutes les semaines, par des jets de fumigènes, occasionnent des milliers d'euros d'amende au club. Mais là, faire cette "fronde" de collégien le soir d'un exploit à Liverpool, c'est nul, c'est minable.
J'en ai marre de ces supporters à la con qui détruisent les clubs et les équipes.

Aprés ça, les histoires des caprices de Cecilia, de génétiques législatives, ou encore le fait du Roi qui décide qui sera le maire d'une ville de proche banlieue, je ne sais trop que dire... Oui, ça m'a interpelé. Ridicule serait le terme général.
L'histoire, les histoires, de Cécilia Sarkozy, c'est du ridicule insignifiant. Marre, nul, zéro. Cela valide ma position et ma vision sur Sarkozy Nicolas, que je ne vois pas comme un président de la République. Sa femme y est peut être pour beaucoup.
L'ADN, pas de commentaires. Sinon que je crois que l'immigration, et la manière dont la France est capable ou non d'accueillir et d'integrer ses immigrés, est suffisament important pour éviter de soit le polluer par un items aussi abjects que ces tests ADN, et pour éviter d'en faire LE sujet politique qui reçoit tous les ans l'honneur d'avoir "SA" loi sur l'immigration annuelle. Comme le Beaujolais Nouveau, tous les ans (3eme jeudi du mois de Novembre ?), la France a sa loi sur l'immigration... Le goût est différent de la banane. Et les problèmes, car il y en a, liés à une immigration qu'on ne sait maitriser, assumer, intégrer, refuser le cas échéant, ne sont pas résolus. Aucune politique de co-développement. Rien.
Par contre des artefacts type la loi sur l'ADN. J'ai une affection personnelle pour Charles Pasqua. Il a franchi allégrement le point Godwin cette semaine. Je ne suis pas sur de ne pas partager son avis néanmoins... Pas plus de commentaires sur ça : j'en ai marre qu'on instrumentalise un sujet qui mérite mieux que des crises épidermiques.

Sur Neuilly enfin... Sarkozy décide de qui sera maire. Travailler plus pour gagner plus ? Non, Devedjian avant, Teullé aprés, c'est un slogan, pas forcément une réalité... Un parachutage. Le cocu semble heureux face caméra. Moi, cela me révolte. "Rupture" entendions nous... Elle est où la rupture avec les pratiques puantes et odieuses de la politique qui faisaient que le Front National et l'extréme gauche explosaient les records y a peu, quand ce n'était pas l'abstention ?

Je me rends compte que mon bain a fini de couler. Et que j'ai peut être dit suffisament de conneries pour ce soir. Je parlerai donc de tout le bien que je pense de l'arrivée potentielle de Jack Lang à la chancelerie, puisque tout le monde en parle de ça... Rupture... Soupir...

Je terminerai simplement par mettre en avant un texte que j'ai trouvé magnifique de mon ami de blog Serval. Sur le NewDEL, l'ancien site de notre ami Guy Birenbaum, où chaque jour un auteur vient écrire un texte. Avant lui, Laflote, sur le harcèlement professionnel, et avant hier le gentil Cui-cui (quel pseudo marrant), avec un conte Jeandelafontainien (amis des néologismes...), avaient donné de belles couleurs à ce blog que j'aime bien.
Aujourd'hui, Serval écrit un texte automnal. un immense soupir talentueux. J'aurais aimé savoir écrire ce texte qui résume en grande partie mon état d'esprit. A défaut d'avoir le talent, soyons heureux d'avoir des copains pour le faire à notre place...

(non, pas de photos aujourd'hui... Du texte juste... Roquemaure demain, promis...)

jeudi 4 octobre 2007

Bon anniversaire majestueux dragon



Je sais, c'est idiot... Mais voilà, Shiryu est né le 4 Octobre. D'aprés le volume 13 de SaintSeiya, Shiryu est né aujourd'hui, et il a encore 13 ans.

Cette fois ci, je fais une infidélité à mon amie Pallas, que j'aime vraiment beaucoup. Mais j'ai redécouvert, via un forum d'amis de SaintSeiya, un fanartiste qui m'avait impressionné il y a quelques années. Quand Falconhill n'existait pas encore.
Randall Pizzardini est un des plus talentueux fanartiste gravitant autour de Saint Seiya et de cet univers peuplé de gens gentils (immense majorité). En plus, et ce n'est pas pour me déplaire, j'ai eu le sentiment, en lisant quelques unes de ses interventions, d'une humilité qui réhausse encore le talent. Mais quand je vois la modestie et la simplicité de mon amie Pallas par exemple, ou de personnes avec un réel talent, je me dis que la prétention et l'arrogance, finalement, n'est pas l'apanage de ceux qui ont le talent. Des autres, oui. Sans doute.

Du talent artistique, je n'en ai aucun. Presque sourd d'une oreille, incapable de dessiner autre chose que la tête à Toto. Et je ne me risquerai pas à écrire un livre de si tôt. Sans doute pour ça que je voue une réelle admiration pour les gens de talents, les artistes. J'aurais voulu être un artiste disait l'industriel chanteur. Peut être pourais je la chanter aussi cette chanson... Si seulement je savais chanter.

Drole de journée. Où Laurent Fournier devient l'entraineur du Nimes Olympique, et où le petit Matthieu m'a hier soir fait passer une soirée de rève. Aujourd'hui, il a plu. Je ne me sens pas si seul que j'aurais pu le croire y a pas si longtemps. Même si peut être certains manques ne seront plus jamais comblé. Tant pis. Même si...

Ce soir, je repasse encore à table. J'espère que ce repas, important, avec une personne importante à mes yeux et à mon coeur, ne me rendra pas trop triste... C'est encore de la politique là... Peut être un petit manque de carrure chez moi... La encore aussi, tant pis.

Joyeux anniversaire Shiryu.

mercredi 3 octobre 2007

Mélancolie d'automne, ou d'anniversaire...

Tout à l’heure, je quittais ce bâtiment au centre du site de Marcoule. Je revenais de l’atelier de reprographie, et marchais sur ce terre-plein central. Les yeux aux larges, où les deux anciens réacteurs expérimentaux dominaient les avants du Rhône, mon cerveau se mettait en mode nostalgie.

Me ramenant 9 ans en arrière, où l’élève ingénieur que j’étais effectuait un stage à Cogema, à l’atelier de traitement du linge de Marcoule. Mon bureau de stage étant en face de cet atelier de reprographie où j’allais ce matin, en tant que jeune cadre au badge bleu, passer une commande.
9 ans plus tard, je ne suis plus un élève, même si j’apprends toujours. Cogema n’existe plus. Et ce site est mon lieu de travail. Et tous les jours, lorsque je rentre au poste de garde, je prends conscience de ce bonheur que j’ai de voir le soleil se lever sur l’allée centrale, avec le Mont Ventoux en arrière plan…

Pour autant, je prends conscience aussi que depuis 9 ans, tellement de choses ont changé… J’avais 20 ans à l’époque, et la France venait de remporter sa coupe du monde de foot. Je nourrissais une ambition réelle. Garçon de droite, libéral, pensant qu’il fallait être le plus fort pour réussir, et tant pis pour les autres. La chanson de Goldman à fond dans ma ZX bordeaux, je me voyais le plus beau lorsque mes 30 ans arriveraient.
Mes 30 ans arrivent. Je ne suis pas plus beau que les autres. Je ne le regrette même pas. Néanmoins, le retour en arrière m’est quand même assez… Non pas douloureux, mais...

En 10 ans, je suis passé de mon école d’ingénieur lyonnaise à ce poste de cadre dans une grande entitée nationale, aprés un début de carrière à Marseille faisant suite à une pige à l’Isle Sur la Sorgues. Durant cette dernière, je me suis fait élire au conseil municipal de mon village. Avec une efficacité qui reste à prouver…
Durant ce septennat, j’aurais habité à Marseille, pour débuter ma vraie carrière d’ingénieur. Ensuite, de retour dans mon village, j’ai continué à écumer la France, pour « le boulot ». Ce boulot qui m’aura mis sur les rotules au sortir de l’année 2005. J’habitais à Sérignan du Comtat, maintenant je suis propriétaire à Roquemaure, le « village d’à coté », la capitale du canton.

Et moi durant ces 10 ans ? Je suis passé de l’état d’esprit de celui qui voulait tout bouffer à celui qui a réellement vu que ses limites étaient sans doute plus proches qu’il ne l’aurait espéré. J’ai connu un début de carrière honnête, mais qui ne restera pas dans les annales de mon école d’ingénieur. Politiquement, je ne suis rien. Et je n’ai même plus cette envie d’être plus. Finalement, ma vie personnelle et affective est sans doute ce qui aura le mieux fonctionné, ce qui n’était pas gagné. Au sortir de l’été 2002, le garçon de 24 ans que j’étais ne se doutait pas qu’il serait heureux sur ce point là. La douleur reste encore vive, mais je l’accepte, je vis avec. Je sais ce que j’ai perdu, encore plus lors de ces années suivantes. Mais je sais surtout ce que j’ai gagné. Et j’ai gagné, c’est indéniable. J’en reparlerai sans doute…

Et puis il y aura enfin les toujours éternels regrets. Mais je suis un éternel insatisfait. Aujourd’hui, Marseille et les années 2002-2004 me manquent. Mais quand j’étais à Marseille, c’était mes années d’étude lyonnaise qui me manquaient. Et à Lyon, je pleurais le Gard. J’ai bouclé la boucle, et pourtant en suis-je satisfait pour autant ?
Je mets, dans ce billet, des photos couleur sépia. Pas de grandes difficultés, PhotoFiltre est un logiciel d’une facilité déconcertante. Sépia, parce que mon village devient une histoire ancienne, quand bien même il m’aura donné ce pseudo, qui a remplacé le défunt FChaff un jour d’été 2002. Parce que Lyon, j’ai adoré, mais c’est tellement vieux ces dimanches à marcher Quai de Saône ou Parc de la Tête d’Or. Parce que même si je ne me sens pas réellement vieux, j’ai l’impression d’avoir derrière moi des moments que je ne reverrai jamais. Certains évènements personnels récents, qui m’ont touché, me validant cet état des choses. Certaines choses sont finies.

Bien sur, l’aventure continue. Et le couleur revient sur la photo de la tour carrée de mon village.

Je sais que pleins de belles choses m’attendent. Je ferai un jour le bilan de ces années de mes « vingt ans »… Quoique je l’ai déjà fait, ce bilan. C’était les années Chirac quelque part, mes années Chirac en tous cas. Sarkozy n’a pas ouvert qu’une nouvelle page pour la France, pour moi aussi. Politiquement, professionnellement, humainement, la page qui débute est différente de celles d'Octobre 97'.

Tout le monde change comme disent les poètes anglais...

Pas de tristesse chez moi. Simplement une mélancolie légère mais réelle. M’a-t-elle cependant un jour quittée, cette mélancolie ? Je n’en ai pas vraiment l’impression… La veille de mes 30 ans n’est finalement qu’un jour comme les autres où je soupire sur moi-même. Rien de nouveau sous le soleil, ou plutôt la grisaille.
Mais j’avoue que j’ai mal au ventre aujourd’hui… Ca fait un moment que j’ai mal au ventre… Peut être les 30 ans ne sont qu’un prétexte et la mauvaise raison, je ne sais pas... Mais ça, c’est un autre débat.

lundi 1 octobre 2007

Délinquance viticole

Salops (ou salaud comme me dit Zgur avec justesse :) ) de délinquants ! Que fait le ministère de l'intérieur ? Le Président interviendra t'il pour mettre en place une commission présidée par un socialiste pour lutter contre ce genre de méfait ? Honteux... Information récupérée sur le Figaro.fr...

Côte du Rhônes : 4000 bouteilles volées
Des cambrioleurs ont volé en fin de semaine dernière 3.762 bouteilles de grands vins de Côtes-du-rhône septentrionales (Côte rôtie, Condrieu, Saint-joseph) chez le principal producteur de Chavanay (Loire).
Les malfaiteurs ont pénétré par effraction dans un atelier puis dans la Cave Yves Cuilleron, située dans le bourg de la commune, chargeant leur butin à bord de deux camionnettes et d'un 4X4 appartenant au producteur, à bord desquels ils se sont enfuis.
Ni le chargement, dont la valeur est évaluée à 70.000 euros, ni les véhicules n'ont encore été retrouvés.

dimanche 30 septembre 2007

Le soleil se couche aussi sur Lyon...

J'ai retrouvé sur mon disque dur cette photo. Elle doit bien dater de mes 20 ans, quand j'étais élève ingénieur à l'ECAM de Lyon.
J'ai bientôt 30 ans, dix ans de plus. Ingénieur depuis 7 ans. Et pendant mes années d'étude, je voyais ce paysage lyonnais tous les jours. Aujourd'hui, j'en vois d'autres.

Bizarre ce soir, fin de semaine. Les actualités, je n'ai pas suivi. Même locale. Les élections municipales se préparent, je m'en sens absent. Y a 10 ans, alors élève ingénieur, je nourissais d'immenses et iréalisables ambitions pour moi même. Aujourd'hui, je n'en ai plus qu'une seule : être heureux. Que mon nom "n'apparaissent dans les livres d'histoires" n'est plus qu'une image principale d'un de mes films préférés. Je ne serai jamais Jack Beauregard, et tant pis... Si je peux être heureux, cela sera largement suffisant.
Et là, principale ambition : passer un bon weekend. Cette fois ci.

Je suis tellement soupirant en ce moment que même mon titre est une immense supercherie : le soleil, quand il se couche, il passe derrière la colline de Fourvière, certainement pas derrière le crayon. D'ailleurs, le titre de la photo, scannée, est "matin". Donc bon... Mais pour le titre, cela ne l'aurait pas fait...

Coupe du monde de Rugby, c'est beau de voir un monde qui joue

J'aurais du prendre la route pour Montpellier, Stade de la Mosson. Deux places gagnées pour Afrique du Sud - USA ce soir. Au lieu de ça, je me suis préparé un thé écossais (au whisky) et je fais ma mi-temps entre le trés bon France Géorgie de tout à l'heure, et le crucial Irlande - Argentine de dans cinq minutes.
Et si je zappe un peu sur les chaines du cables, où Milan est tenu en échec par Catane, et où Sienne et Cagliari s'annihilent, je reste en pantoufles. Je n'irai pas à Montpellier ce soir.

Parce que pluie : il y a encore eu des innondations dans le Gard oriental cette nuit, et le coin de la Mosson, innondable comme son nom l'indique (la Mosson, il fallait le trouver...), ne m'attire pas quand le ciel est menaçant comme ça. Parce que mon dos me fait souffrir comme il y a quatre mois. Parce que mal à la tête, parce que coup de froid de mon amie. Parce que finalement tant pis, nous aurons d'autres occasions de voir un match de rugby sympa. Triste car l'occasion était belle. Mais Afrique du Sud - USA ne mérite pas 3 heures de route aller-retour pour se prendre pluie, vent, et continuer à faire souffrir ce dos de pas encore 30 ans qui me fait déjà des misères.

Pour autant, j'ai assisté y a deux semaines à USA - Tonga, à Montpellier. Un mercredi aprés-midi de RTT, sous un soleil estival, avec un collègue de bureau. Vive les RTT là où on travaille (merci la gauche... non j'déconne, quoique ^__^). Deux photos pour essayer de montrer un peu cette ambiance bon enfant, dans un stade sans grillages et sans insultes. La grossiéreté laissée aux portes de la ville, pour des orchestres camarguais qui jouaient des musiques de chez nous. La bière coulait à flot, sans risque de débordement d'avoir des supporters au QI de meringues salées beurrés comme des tartines... Et c'était chouette.

Aprés, nous pouvons toujours jouer les rabats-joies, et se dire "oh, ils nous emmerdent avec le rugby !". Mais que je voyais, dans ce stade et dans la capitale du Languedoc, les gens simplement heureux, qui n'avait pas envie de se prendre la tête, juste passer un bon moment, je me dis que ça vaut la peine. Mon amies des Bons Enfants de Marseille avait écrit un texte magnifique sur la vague all-black à Marseille, sur son merveilleux blog. Y avat tout dedans : de la couleur, une certaine joie dans les rues, populaire. Que demander d'autre ? Y a tellement de moments pour se prendre le chou que quand des gens sont simplemet et bêtement heureux, je trouve que ça vaut le coup.

Je retourne voir le match. Je regarderai le dernier, celui de ce soir, à la télé, au chaud. Aprés l'apéritif dominical. Je n'aurais pas l'orchestre derrière moi qui jouera des chansons à boire. Comme sur cet essai, dont je vous propose une "Falcon Video" faite sur place. Pour vous faire entendre un peu de la joie qu'on peut recevoir et ressentir dans un stade.

Comme disaient les chanteurs en 98', c'est beau de voir un monde qui joue. Quelque soit la forme du ballon ou le nombre de bonhommes sur le terrain.

mercredi 26 septembre 2007

Un belge à Marseille : un de plus

Dans mon esprit, il y a deux belges qui sont intimement liés à Marseille. « Ma » ville de cœur.

Le premier des deux fut entraîneur du Marseille de mon enfance. Raymond Goethals, ce papy plus marseillais que bien des marseillais. Un accent et un humour adorablement sympathiques. En plus, il gagnait. Milan deux fois. Munich après Bari. J’étais un enfant. J’étais heureux. Grâce à lui. Grâce à mon papy belge. Son départ vers le paradis des gens gentils m’a touché. Triste.
Le deuxième belge est plus personnel. Ce n’est pas le peuple marseillais qu’il aura marqué. Un marseillais du Gard, une marseillaise de Marseille. Une amie. Je t’embrasse encore une fois mon ami… Un autre gens gentils. Un vrai. Ca me manque les gens gentils (surtout en ce moment…)

Finalement, Albert Emon est débarqué de la direction de l’équipe première de Marseille. Triste de voir que pendant que des personnes ayant trahis pour arriver (Furlan, Roussey) restent en place, une personne honnête et fidèle, respectueuse de valeurs qui me sont chères (quoique sans doute anachroniques) se voit débarqués. J’aimais beaucoup l’homme Albert Emon. Modestement, je le salue. J’espère qu’il restera à Marseille. Et dans les cœurs, et dans la structure olympienne.
Malheureusement, les résultats sont là. Décevant, catastrophique. Et plus que les résultats, le jeu est mauvais. Marseille n’a pas de lien, pas de liant. On tremble sur chaque coup de pied arrêté adverse. Cissé est tout seul en attaque. Contre Toulouse, même mené 2-0, Marseille n’attaque qu’à deux ou trois joueurs. Qui ne se trouvent pas. Niang et Nasri paraissent sans jus. Zenden et Ziane sortis tout droit d’un réfrigérateur. C’est très mauvais. Les joueurs ont une énorme responsabilité. Sans doute les recruteurs également. L’entraîneur enfin.
Je n’oublie pas l’an passé. Et finalement, je me dis que même la qualification pour la Ligue des Champions n’a pas effacé ma tristesse de la Coupe de France. Même si j’ai trouvé l’équipe de l’an passé sympathique. Une équipe de gens sympas qui m’avait plu. Des Pagis, Maoulida, Civelli, Cana, Cissé, Rodriguez, Carasso… Des marseillais pour la plupart, des amoureux de Marseille en tous cas, managé par des marseillais. C’était chouette. Malheureusement, on ne reste pas longtemps sur le siège de l’entraîneur.

C’est Eric Gerets qui viendra s’asseoir sur la banc olympien. Un belge. Un de plus. J’oublie volontairement De Wolf et Cavens qui n’ont pas laissé un immense souvenir. J’espère ne pas avoir à oublier celui là plus tard. Même s’il lui faudra un sacré boulot pour rejoindre mes deux autres belges marseillais dans mon cœur.
Cet entraîneur est un homme d’expérience. La belle Bruges (photo d’un week-end passé…), PSV, Kaiserlautern, Galatasaray, ceux sont des expériences notables. A voir si la réussite dans ces clubs là peut se retranscrire à Marseille… Je croise les doigts.

Je partais dans mes pensées belges. Bruges est une divine ville qui semble venir d’un autre temps, d’une autre époque. Quand je revois la carte du restaurant, écrite en flamand, je ne peux m’empêcher d’avoir mon cœur se serrer devant cette crise politique en Belgique. Ce pays qui possède une telle chaleur humaine, une telle gentillesse. Ma tristesse n’est pas feinte, elle est réelle…

Je m’éloigne un peu de la Belgique pour finir sur un point football. Ce début de championnat. Rapidement. Outre que je trouve le niveau très faible, et que je pense que les 600 millions donnés par Canal + ont été dilapidés en rien, j’ai eu quelques bonnes surprises. Sans revenir sur Marseille (qui est un de mes cauchemars actuels), Nancy m’a paru une équipe sympathique. Certes, un faible leader pour un faible championnat, mais équipe sympathique (malgré certains supporters aussi cons et détestables que chez les grands clubs, cf le blog de mon ami Fred). Des joueurs sympas. Sur la durée ? Je vois bien cette équipe dans les 6 premiers. D'autres me semblent plus solides.
Rennes, malgré deux cruelles défaites à domicile (Nancy justement, et Sochaux dernièrement), m’a séduit. Equipe sympa. Bordeaux m’a paru la plus solide. Blanc, ça fait tout. Bellion, ça fait pas mal. Wendel, Micoud, Diarra, Planus, Jussié, ça fait le reste. Monaco est pas mal aussi. Et puis Lyon… Décevant. Mais ça finira en haut, malgré le climat pervers contre les Lyonnais (pénible Aulas)...
Reste Marseille et Paris, notamment. Sochaux aussi, qui me déçoit beaucoup (surtout en Coupe d’Europe). C’est très décevant, mais tout a été écrit sur eux. Y a Toulouse enfin, eux c’est une honte. On ne vole pas une troisième place de championnat pour être honteusement ridicule contre Liverpool (quand on ne veut pas jouer, c’est sur qu’on ne gagne pas), et dernièrement en Coupe d’Europe. Je suis scandalisé par ce club.
Enfin je ne dis toujours rien sur StEtienne et Strasbourg. Tant que Roussey restera sur le banc de la première équipe, c’est non. Et la deuxième me fait supporter en ce moment Lens (en plus de Marseille bien sur). Parce que Jean-Pierre Papin, parce que amour et respect sans borne. Mais là c’est mon cœur qui parle, plus ma raison.

Mais en parlant Belgique, Marseille, ma raison aura elle vraiment été utilisée sur ce billet ? Je ne crois pas… Bon courage Eric. Salut amical et respectueux Albert. Et bisous aux deux belges du monde des gens gentils…

mardi 25 septembre 2007

Royal, Jospin et les autres... Triste tableau

« Je ne suis plus rien. Je n'ai aucun mandat électif. Je n'ai aucune responsabilité au sein du parti socialiste, et aucune activité nationale. Alors pourquoi m'invitez vous ? »
Lorsque Lionel Jospin a posé cette question, d’un ton badin, hier soir sur le plateau du « Grand Journal » de Canal +, je n’ai pu m’empêcher d’esquisser le sourire potache du gars qui était déjà en train de se poser la question. Pourquoi l’inviter ? Pourquoi lui, après qu’il « se soit retiré de la vie politique », même s’il aurait bien voulu prendre sa revanche en 2007. Pourquoi ?

Lionel Jospin s’est planté en 2002, a planté la gauche et son camp politique, l’abandonnant en rase campagne. Se « retirant définitivement » de la vie politique. Sa défaite au premier tour non assumée, non maîtrisée. Non acceptée… Sinon par une critique d’une gauche qu’il n’a su rassembler.
Non, ce fut Royal qui fut choisie par les militants. Royal qui a réussit à réunir une gauche éparpillée 5 ans plus tôt. Et Jospin, malgré le fait qu’il a appelé à voter pour elle, malgré sa présence dans le comité de soutien ou de campagne (je ne sais plus), ne l’a jamais accepté. Et dans son livre, il dégaine. Et comme l’homme est quand même brillant, ça fait du dégat. Plus qu’une charge éléphantesque d’Allègre.

Pourtant, Royal n’a pas été plus brillante que Jospin. Le garçon plutot de droite que je suis la trouve sectaire (avec les gens de son camp…), arrogante par moment, imprécise, victime du culte de la personnalité (pas la seule candidate du deuxième tour atteint de cette maladie)… Défendant des réformes auxquelles elle ne croyait pas, travestissant une relation personnelle tumultueuse avec le premier secrétaire. Illusionniste remarquable, feignant de « saine colère » en débat d’entre deux tours. Enfin montrant une réelle absence de responsabilité en appelant au émeutes deux jours avec le deuxième tour, si les urnes ne la choisissait pas elle.
Je n’ai pas voté Royal ni au premier, ni au deuxième tour. Et mes commentaires ne sont pas ceux d’un militant socialiste qui tire contre son camp (pas plus qu'un militant de droite en campagne). Pourtant, disant ça, je m’attends presque à recevoir des accusations de « sexisme », pourquoi pas de « racisme ». C'est ce qu'on pris dans les dents des Jospin, Cambadélis, Mélanchon (Lienneman aussi ?)...
Cruelle défense de la part d’une personne qui a brigué la présidence de la République. Nous ne sommes pas grand chose, les français… et le débat politique devient bien pauvre si on en arrive à « ça ». Critique ? Non, sexisme, racisme. Bon…

C’est terrifiant, car pas très loin, Benoît Hamon, brillant député européen socialiste présenté par beaucoup comme un futur premier secrétaire, se répand en « pas beaucoup mieux ». Vendredi, répondant à l’intervention élyséenne, il ne trouve rien de mieux qu’à affubler Sarkozy de la critique de « petit homme ». Bien sur, il dit plus loin qu’il ne s’attaque pas au physique (Hamon n’étant pas non plus un basketteur). Mais quand même. C’est… C’est affligeant. Réponse navrante. Nous aurions pu prétendre à mieux. Entendant ça à la radio en montant à St Etienne, triste fut le soupir a bien embué mon pare-brise..

Le parti socialiste va mal. Jospin, Royal, même Hamon. StraussKahn est au USA en ce moment... Je ne parle pas des multiples livres qui sortent pour dézinguer une candidate pourtant soutenue, même du bout des lèvres. En attendant les autres multiples livres pour défendre la candidate. La même. Ca va durer combien de temps, ce retour vers le passé ?
Je suis de droite, donc c’est facile pour moi de taper sur le PS. Pour autant, ce n’est pas jouissif. Quand on aime la politique, on ne peut se contenter de cette situation. D’une droite sarkozyste dont je me sens éloigné. D’une gauche inaudible car cacophonique. Je ne parle pas des centristes ou des gaullistes, inaudibles car… inaudibles. Un tableau que je trouve Gernicaesque, même si les sondages de popularités sont au beau fixe parait il. Je dois être d’un déprimant pessimisme.

J’ai l’impression que si, en ce moment, la politique me fatigue, c’est peut être aussi à cause de ses acteurs principaux. Devedjian répondant à Hamon, et puis des ministres ne parlant pas le même langage entre eux et avec l’Elysée, et puis nous qui regardons béatement… Non, je n’aime pas cette séquence politique. Ce n’est peut être pas que de ma faute…

dimanche 23 septembre 2007

Entrons dans l'automne


Enfin l'été se termine. Le signe de la Balance que je suis aime l'automne, aime la chanson de Francis Cabrel, aime quand il fait gris, frais, brumeux.

C'est beau l'automne...

PS pour Skat : quand tu tapes sur Google "Dohko + Balance", pour mettre un lien à la con dans un message qui se veut je ne sais même pas quoi, c'est sur ton site, Aquarius Fantasy, qu'on tombe. Beau référencement ma chère :)
Le pire, c'est que ça me fait plaisir...

vendredi 21 septembre 2007

En vrac avant le weekend, Sarkozy, Aulas, etc...

Pensées diverses en cette fin d’été. Pas forcément envie d’un post structurée, monothème. Ca sera le bordel dans ce billet. C’est le bordel dans mon crane. Fidèle m’est mon petit blog finalement…

Sur Sarkozy hier soir au 20 heures… Je n’ai pas regardé, je ne m’en souvenais même pas. Préférant un obscur match de 1er tour de la coupe de l’UEFA (où Toulouse m’a fait honte, a fait honte au football français, jouant un football laid et frileux, sans enthousiasme ni envie : était ce la peine de finir 3eme pour « ça » ?).
Sarkozy a fait des annonces parait il. Retraite, immigration, fonction publique… Je n’ai rien écouté, j’ai juste lu les quelques déclarations sur le net ce matin. Et c’est tout.
Plus jeune, quand un président parlait, Mitterrand pendant mon enfance, Chirac pendant mes 20 ans, je me faisais un devoir et un honneur de l’écouter. Une parole qui porte. Importante. Solennelle. Chiante parfois (Chirac, c’était quelque chose…), mais c’était Le Président.
Sarkozy, on l’a tous les jours, tous les soirs. Parler, il ne fait que ça. Pas toujours pertinent. Mais toujours quelque chose à dire. Donc hier soir, non. Un peu triste : la fonction présidentielle me semble perdre de l’aura, de la grandeur. Certains en seront heureux, moi non. Pour moi, un président n’est ni un animateur télé, ni un entraîneur de foot…

Sur Aulas et l’Olympique Lyonnais. Affligeant le match de Lyon à Barcelone. Si c’est pour ne pas aller jouer, autant prendre place dans le Nou Camp : les joueurs auraient eu une meilleure vue. Mais affligeant la réaction d’Aulas à l’issue du match, rapportée par l’Equipe du 20/09 :
« On perd 3-0, on est forcément déçu, mais je suis encore plus déçu par les sourires que j’ai pu voir ici et là, c’est comme si cela faisait plaisir aux gens. Mais Lyon qui perd ce n’est pas bien pour le foot français. C’est comme lorsque je vois certains sourires quand la France perd contre l’Écosse, moi ça ne me fait pas plaisir, je parle de qui? Peu importe »
Lyon n’est pas un club « populaire ». Les déclarations du président lyonnais du G14 y sont pour quelque chose. Parano maladive et désagréable, langue de bois, culot de raconter des énormités auxquelles lui-même ne croit pas… Cet homme devient dangereux pour le football.

Ma pensée vagabondait aussi vers le parti socialiste, et les échanges verbaux entre Jospin et Royal. J'écrirai de retour de weekend sur ça, parce que ceux qui se passe dans mon crane risquerait de me voir affublé des gentils qualificatifs de "sexiste" ou "raciste"... Quand on critique Ségolène Royal et que cette dernière se trouve en état de Québétitude avancé, c'est ce que l'on reçoit en ce moment en retour... Donc je vais essayer de penser un peu moins de choses négatives sur les deux anciens candidats socialistes à la présidentielle. Tout en souhaitant, pour mes amis socialistes, de vite trouver mieux que ces deux pour les représenter, leur mouvement et leurs idées.

Ce soir, France - Irlande. Weekend chez la belle famille : 30 ans d'un ami à mon amie, Auxerre - Marseille, de la charcuterie. J'espère que ce weekend sera bon... Bon weekend à vous

jeudi 20 septembre 2007

L'eau doit être froide dans les calanque...

Je me demande pourquoi je suis en train de penser à ça...

Je sors d'un pot de départ : une jeune ingénieur (2 ans d'expérience, la mignone) d'une entreprise sous traitante s'en va sur une autre mission. Elle part sur Aix. Vers là bas, vers les calanques de Marseille. Vers là finalement où j'ai passé mes deux premières années professionnelles...

Ce petit évènement, plus le vent frais sous le soleil de cet été indien gardois, me fait revenir en arrière. Y a 6 ans (déjà), je commençais ma carrière de modeste et petit ingénieur à Marseille. Je l'ai aimé cette ville. Ces calanques, ici de Luminy, à quelques pas d'un centre ville bouillonant de vie. Un début de carrière, que j'ai quitté en rentrant dans un monde adulte en venant à Pierrelatte.

Je pense que le campus de Luminy doit se remplir, et les soirées demeurent belles à Marseille. Qu'il est beau ce coin. il n'empeche, je ne suis plus étudiant, j'ai demain 7 ans d'expérience professionnelle (ou cotisation à la retraite), et là, dans l'immédiat, encore 10 dossiers à éplucher pour choisir les entreprises que je retiendrai. J'ai grandi. J'y retourne.

mardi 18 septembre 2007

Le Mannekin-Piss est malade, lui aussi

Article dans Le Parisien-Aujourd'hui en France de samedi 15/09. Le Mannekin-Piss est malade. Le symbole de la Belgique est malade. Lui aussi... J'ai trouvé cet article du Parisien croustillant, et nos amis belges trés malins et fins sur ce coup là. Beau coup de projecteur sur une cause qui en vaut la peine.

Bien sur, le sourire mélancolique à la lecture de ce billet ne pouvait pas être sans arrières pensées. J'écrirai peut être plus tard sur ce que, modestement, je pense des "évènements" qui secoue la Belgique en ce moment. Cette vague qui ondule le plat pays plus que de raison, et lui fait perdre la tête. Sale blague en ce moment que ces présomptions ce cission entre flamands et wallons, avec Bruxelles en arbitre central et en objectif commun.

Bruxelles. Je garde ce souvenir de cette visite entre les fêtes de la fin d'année 2001. Les derniers jours du franc, qu'il soit belge ou français. Un hotel dont je ne saurais retrouver la trace, une pizzeria en centre ville, le Musée Royal avec Bosch et Bruegel qui auront cotoyé Masami Kurumada et tous ces amis estampillés "Saintseiya" qui me sont si chers. François, si tu lis ces lignes, tu dois te souvenir : il faisait froid en plus.

Et donc ce Mannekin-Piss, que notre bien aimé guide nous avait fait découvrir. Dans une petite rue, mal éclairée, derrière une église je crois me souvenir. Il faut vraiment savoir qu'elle est là, cette petite statue pas mise en valeur, mais pourtant symbole de la Belgique.
Une Belgique malade. Une Belgique que j'aime vraiment. Mais j'en parlerai un autre jour...

lundi 17 septembre 2007

Absence de passion, soupir

Je crois que, décidément, j'ai atteint un point de saturation trés haut sur tout ce qui est politique... Ce soir, je viens d'écouter Hollande sur Canal + (que je trouve digne...), Bayrou sur ITélé, pour finalement terminer sur InfoSport écouter l'interview (affligeante) de Pape Diouf sur l'OM. Ce qui, de loin, est encore le sujet sur lequel j'aurais le plus envie de m'étendre...

Je me rends compte que je ne suis pas les conseils de bon bloggueur distillés par Eric sur son blog : écrire uniquement quand on a quelque chose à dire, et ne pas que parler de soit. Pourtant, là, j'ai rien à dire, je parle de moi, de mes soupirs, et j'ai envie de soupirer sur ma lassitude politique. L'amoureux que j'étais de la politique, ancien jeune militant, n'a pas acheté un Canard d'actualité depuis la fin Aout. Et quand je vais sur des sites qui parlent politique, je soupire, je n'ai même pas envie d'y poster. Le New DEL commence sa vie, je le suis, je le lis, je m'en lasse. Parce que pas envie de débattre, et débattre sur quoi ? L'amour pour Sarkozy chez les uns, la haine chez les autres... ? Je suis d'une catégorie un peu à part en ce moment, ceux qui s'en foutent...

J'aimerais, pourtant, avoir envie d'être enthousiaste. Comme certains copains qui ne tarissent pas d'éloge sur ce Président qui change tout, qui relancera l'économie, mettra ces "fénéants" au boulot, et parle vrai. Mouais. C'est bien. Encore faut il croire à tout ce qu'il dit, en ce moment je vois surtout un nombre incroyable de commissions, qui poussent comme les champignons dans les sous bois à coté de chez moi... Ca donnera peut être pas 3 % de croissance, mais ça permet de relancer quelques socialistes, c'est bien.
J'aimerais pouvoir, à la rigueur, m'opposer frontalement à Sarkozy. Ne pas tomber de ma chaise quand je vois Hollande et Besancenot à la même table. Avoir pour seule envie, seul but quand je me lève, de "résister", pour reprendre des termes (que je trouve affligeant) sur certains sites, ou dans certaines bouches. Mais voilà, je n'arrive toujours pas à trouver Sarkozy un "danger" terrifiant pour la France, l'Europe, les Droits de l'Homme, et toute la terre qui va autour. Même si ce dernier me sur-gonfle en ce moment, je n'arrive pas à penser que Royal aurait été mieux. Et je n'arrive pas, donc, à être dans un état de détestation et d'envie de destruction du pouvoir Sarkozyste.

En fait je n'arrive à rien. Je m'en fous, totalement. J'ai l'impression que la France n'ira pas mieux demain, mais je baisse les bras. On nous servait la rupture, j'ai l'impression que certaines maladies du chiraquisme sont encore plus violentes. La maladie des commissions plutot que les solutions et les actions pour résoudre les problèmes. Une nouveautée : on met un socialiste à sa tête. Et surtout un sentiment que l'essence, le pain, même le vin parait il, continuent à augmenter. Pas mon salaire en tous cas.

Mais même ça je m'en moque. Pas envie d'être positif ce soir. Finalement, peut être aller me coucher tôt encore. J'ai fini le premier Kellerman comme bouquin, je vais faire ce soir le premier Henning Mankell, un auteur de polar suédois. Ca fait réver, isn't it ? Au moins autant que la politique en ce moment pour moi, et le passionné que je suis en est navré.

samedi 15 septembre 2007

Arsenal - Tottenham : championnat anglais, vraiment ?

J'adore le foot anglais. Et suis ravi que Canal ait récupéré les droits de ce championnat merveilleux.

Je regarde en ce moment (aprés avoir installé mon nouveau lecteur DVD enregistreur pendant Liverpool - Porthsmouth), un excellent Arsenal - Tottenham. Deux équipes mythiques du centre de Londres, dans un stade de White Hart Lane qui est un joyaux. J'avais vu un match là bas en 92', époque où on n'avait droit qu'à trois étrangers par équipes. C'était chouette, l'ambiance, le jeu, tout. J'adore.

Et là quand même une drole de sensation. Aucun anglais, même britannique, chez Arsenal. Ca joue, trés bien même. Avec des jeunes français (les mercenaires sans morale Diaby, Clichy et Flamini, Sagna, Gallas), les merveilleux Rosicky et Fabregas, Hleb, etc... Mais pas d'anglais. Pas de britanniques. Où sont les Wright, Adams et Parlour de quand j'étais jeune ? Où est Seaman ?

Tottenham, certes, la charnière est composée de Kaboul - Malbranque - Berbatov (une league 1 avec des français et du talent tiens), mais ça sent le britannique, ça sent la Guiness et le Royaume de la Reine, dans le jeu et dans les noms.

Je trouve dommage que les clubs de foot perdent leurs identités. Il reste encore des clubs comme Manchester United, Barcelone, Milan AC, qui gardent une identité locale. Marseille, avec des Carasso, des Nasri, des Rodriguez, Cissé et Givet, essaie de revenir aux sources d'une équipe couleur locale. Paris fait de même. Mais les clubs français, c'est qu'ils n'ont pas le choix. Et pendant ce temps, Chelsea, Arsenal, même le mythique Liverpool, n'alignent aucun "local" des iles de la Reine. C'est dommage.

Comme dirait le philosophe à lunette : "le football n'en sort pas grandi". Je trouve que c'est dommage... Par contre le match est super : j'y retourne (avant Marseille - Toulouse... qui a un cierge ?)

Commentaires du Blogger : petit soucis

Petite question à mes copains sur Blogger : je reçois généralement par mail les commentaires que vous avez la gentillesse de laisser (et qui me font toujours un grand plaisir). Mais depuis hier, je reçois un mail illisible : les phrases sont coupés, les accents remplacés par le "=E9" et autres sigles bizarres... C'est n'importe quoi.
Par contre, les commentaires sont bons sur le blog.

Simplement savoir si c'est moi (auquel cas... soupir) ou si le soucis est partagé. Merci d'avance :)

vendredi 14 septembre 2007

Essayer de se rappeler des bons souvenirs, des beaux endroits

Essayer de se remettre en tête des bons moments quand pas la forme. Des endroits qu'on a aimé, où on a été bien. J'aurais pu mettre Disneyland, c'était bien là bas. J'aurais pu mettre d'autres endroits. J'ai mis Marseille.

Parfois, le soir dans cet appartement, j'avais une grosse boule dans la gorge. Parce que professionnellement je n'étais pas à la hauteur, parce que sentimentalement l'histoire était minée, parce que pas de bonnes nouvelles, parce que j'allais partir. J'ai eu aussi des moments magnifiques. Octobre 2002, les matchs, les Bons Enfants, les salades italiennes.

J'aurais pu mettre une photo de Lyon. Mais je ne m'y sens plus chez moi. J'aurais pu mettre une photo de mon village d'enfance. Je me rends compte que j'y suis parti à 18 ans. Y suis je un jour revenu ? J'aurais pu parler de mon village actuel. Je croyais, mais je ne suis finalement qu'un étranger...

Enfin, la photo est belle. C'est l'essentiel.

mercredi 12 septembre 2007

Parlons vins un peu, le Coteau du Layon

Aujourd'hui, je confesse de la repompe. Et un nouveau libelé : "les plaisirs du Faucon", car il y a des choses que j'aime. Le vin en fait partie.
J'ai écrit hier soir une petite note sur mon blog de vin "
la cave du Faucon". Blog modeste qui me permet de m'exprimer un peu, avec des mots et des termes un peu profanes, de celui qui aime le vin sans être l'oenologue averti.
Et puis le vin, ça reste pour moi aussi des souvenirs. Souvenirs de bons moments passés avec des gens sympas, d'un lieu, d'un bon repas, d'un bon moment. Le vin est toujours lié à quelque chose. A la cave, à la région, au moment du glou-glou.
Juste un simple message pour parler de vin aujourd'hui... Et nous reparlerons politique, foot, un autre jour. Je ne soupirerai pas un 12 Septembre.

* Région :Val de Loire
* Appelation : Côteaux du Layon
* Couleur : Blanc
* Nom : Michel Robineau
* Mis en Bouteille : Le producteur
* Millésime : 2006


* Prix : Caveau via un copain qui passait par là, 5,5 €

* Date de glou-glou : Septembre 2007
* Occasion : Apéritif avec un connaisseur avant Italie France
* Avec : Des olives et des copains

Ca faisait un moment que je ne m'étais prété à cet exercice de rédaction de mes impressions d'un vin que j'ai aimé... Longtemps, un peu trop... Trop occupé sur mon "blog premium". Dommage. Pourtant ma cave, refaite dans ma nouvelle maison Roquemauroise, en plein Côtes du Rhone, va bien... Enfin...

Le jour de Paris StGermain - Marseille, mon ancien chef de projet, époque de mon ancienne boite, nous avait invité pour le match. Il redescendait de Bretagne. Il n'est pas redescendu les mains vides...
Epoque où je sillonais la France, parfois en sa compagnie, souvent tout seul. La France des Centrales Nucléaires. Cette époque m'a ammené dans la Vallée de Loire, Chinon, Saint Laurent des Eaux à coté de Chambord, Dampierre et Belleville entre Giennois et Sancerrois. Et dans chacun de ses endroits, des vins assez fabuleux. Menetou-Salon, cheverny, sancerre, giennois, les touraines, les pouilly, les célèbres mais délicieux bourgueils et vouvray. Et donc une découverte un peu excentré, mais découverte à l'époque "là bas" : le Coteau du Layon.

Ce vin est une merveille... C'est un moelleux qui n'écoeure pas. Un moelleux avec une touche sèche qui me sied à merveille. C'est pas du moelleux "mielleux". Et j'aime bien.

Je ne serai pas dire les aromes découverts en buvant ce vin. Non, je suis un piètre oenologue. Je ne suis d'ailleurs pas oenologue, juste quelqu'un qui aime le vin et à qui cela évoque des choses, des souvenirs. Ceux là sont des souvenirs professionnels : la France est un pays merveilleux avec des merveilles et des trésors. Le coteau du Layon est un de ces trésors : on trouve de ces vins modestes, sans prétention et sans un tarif qui fait pleurer les enfants, qui pourraient soutenir la comparaison avec le Roi Sauternes. Prendre un tel plaisir à 5,5 euros, cela serait presque indescent.

Le vin, c'est aussi un moment passé avec des gens qu'on aime. La dégustation s'est faite en compagnie d'un copain d'enfance fils de vigneron de Lirac et maintenant oenologue dans une maison de ChateauNeuf du Pape. Et on aime le vin, tous les vins.
Parce que le vin ne s'arrette pas uniquement aux limites de notre région, aussi belle soit elle. Nantes, c'est peut être aujourd'hui en D2, mais pas trés loin on trouve des magnifiques muscadets, et ce layon merveilleux. Pourquoi resterais je sois au nom ronflant du Sauterne pour accompagner mes desserts ou mon foie gras ? Pourquoi resterais uniquement fondementalistement attaché à mon Côtes du Rhône, à mon lirac, que je défendrai toujours, mais à qui je ne fais aucun infédilité en trempant mes lèvres dans d'autres nectars.

Les layons, les jurancons, sont des vins simples et moins "brillantissimes" de noms qu'un sauterne par exemple. Plus abordables aussi, fatalement. 5,5 euros, ce layon de Michel Robineau est une merveille. Encore un peu jeune (cépage 2006), on le sent en arrière gout, comme une petite pique pour me dire "je suis encore un enfant, laisse moi grandir"... Mais cette texture dans la bouche qui vous donne l'impression d'un baiser tendre et doux, fera que peut être le vieillissement sera difficile... Et que mon carton risque d'être mort trés tôt.
Pour une bonne raison, celle du plaisir.

En tous cas, je sais ce qui ira avec mon foie gras cette année au réveillon de Noel ou du Jour de l'An...

mardi 11 septembre 2007

Salut mon ami

Un simple bonjour à un chouette ami. Un Phénix du Hainaut.

On pense à toi. A elle aussi. Mais aujourd'hui, surtout, c'est à toi que je pense. Aux bons moments passés. Toulon, Bruxelles, Paris.
Et à ta présence, votre présence à tous les deux, à des moments où ben je ne pensais un peu beaucoup qu'à moi...

Un simple salut amical, un verre de vin blanc à la main (vous ne faite pas de vin là bas, je vais pas te saluer une biere à la main quand même...)






La chanson que je mets n'a rien à voir avec SaintSeiya... (je le dis pour ceux qui sont venus ici aujourd'hui, pensant que j'allais parler politique ou rugby ou pinard... J'aurais pu parler Kwak ou bières trappistes de Belgique, les bières c'est comme le chocolat de toutes façons, mon préféré c'est la Belgique... enfin passons).
Je disais donc la chanson est la toute dernière de la série des Slayers. Slayers, un dessin animé japonais merveilleux : le dernier épisode, je l'ai vu en ce mois de Mai 2003' où Marseille redevenait une vraie ville du Sud ensolleillée.
Cette chanson semble être écrite pour toi : outre qu'elle clot un de tes animés favoris, son titre est "somewhere". Quelque part ailleurs...

Ceux sont les seules VHS que je garderai, la série des Slayers. Ca prend plus de places que des DVDs, mais ceux sont tes VHS, tes cassettes. En Pal en plus... Mais bon, je vais pas les jeter, tu me gronderai, et tu ne serai pas le seul. Et puis même non, je les garde. Un souvenir parmi tant d'autre, le Seiya de mon porte feuille est toujours là lui aussi... Salut mon ami, à bientot.

lundi 10 septembre 2007

Un jardin qui donne des fleurs : affichages des commentaires

Sympathique blog que le Jardin de Julie. J'ai adoré les photos de Reims, magnifique ville dans laquelle quelques petits souvenirs. Passage obligé notamment lors de mes "retours de vendredi", entre Nogent Sur Seine et Saint Quentin en Picardie.
Et donc sur ce blog, LA découverte. La mise en avant des commentaires sur Blogger. En colonne de liens. Bien sur, en cliquant sur le lien idoine, j'ai pu rajouter ce désiré Widget. Encore un peu de mise en page à faire, je ferai ça ce soir tranquillement (aprés avoir récupéré ma lettre recommandé au courrier, encore du stress, une nouvelle ligne sur mon "histoire de boites aux lettres").
Merci Julie.

samedi 8 septembre 2007

Simple morceau d'Ardèche

Simple photo de l'Ardèche et du Col de la Chavade (je vous invite vivement à voir les cartes postales en cliquant sur ce lien...). Là, je prends une photo depuis un Belvèdere qui donne sur le "Pont du Diable". Et c'est joli.

Souvenirs, y en a. Qui ne datent pas que de ces dernières vacances.

Pourquoi des photos de l'Ardèche un samedi soir avant de manger ? Pourquoi pas répondrais je... Je pourrais parler du France - Argentine de hier soir en rugby, mais visiblement le sport de cette fin d'été (que je n'aime toujours pas) est disposé à me faire de la peine. Je pourrais parler politique, mais non (saturation totale). Je pourrais parler des chats du quartier qui viennent s'abriter à l'ombre de mes volets fermés, de ma piscine qui sera vidée demain comme une ode à la fin de l'été, de ma cave joliment gravillonée maintenant, mais parler de soi pour parler de soi, autant avoir quelque chose à dire. Là non.

Donc simple photo de l'Ardèche. Parce que ce département est probablement un des plus beaux de France. Parce que pour monter à Lyon, ou chez ma belle famille, je suis obligé de traverser ce département. Et parce que quelque part, il parait que les origines de mon nom de famille m'ammènent à longer tout ce magnifique Rhône, de la frontière suisse (et oui...) aux Bouches du Rhône. Et qu'une forte proportion d'homonyme sont d'Ardèche. Je dois avoir un peu de sang Ardéchois peut être, je ne sais pas...

Je ne sais pas mais j'en dis des conneries. Je vais ouvrir un Canon Fronsac ce soir. C'est pas un Côte du Rhone mais un Bordeaux. Contre pied ? Je sais pas, j'ai envie. Je prendrai un Saint Joseph, divin vin d'ardèche, un autre jour...

vendredi 7 septembre 2007

Deux équipes nationales, Foot et Rugby

Ce soir commence la coupe du monde de Rugby. Désolé, je ne ferais un blog 100% sans rugby comme mon ami Lancelot. J’aime bien le rugby. J’irai voir un match à Montpellier la semaine prochaine, et j’espère profiter de ce qui sera, de toutes manières, une fête.
Je voulais simplement avoir une modeste réflexion sur l’Equipe de France de Rugby. Et notamment sur son sélectionneur.

J’ai été amusé de voir combien certaines personnes prônant à tout va la « tolérance » restait de sympathiques sectaires. Sur le feu blog de Guy Birenbaum (qui me manque déjà), nous avions eu y a quelques jours une discussion sur le rugby. Et certains affirmaient avec large sourire « j’espère que l’Equipe de France fera une minable coupe du Monde, ça fera les pieds à Bernard Laporte ! ».
Ah ? Et pourquoi donc : « parce qu’il vend des jambons ! ». Oui, mais Zidane vend des yaourts, et il me semble qu’il est plutôt apprécié. Non, y aurait pas une autre raison… Mais bien sur que si ! Laporte a soutenu Nicolas Sarkozy. Même pire, Laporte sera secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy. Donc quand on combat Nicolas Sarkozy, on ne peut pas aimer Laporte qui est un mauvais, un méchant. Donc fatalement on doit cracher sur notre équipe nationale, bon sang mais c’est bien sur.

Je suis ironique. Evidemment, je ne cautionne pas l’adage Thierry Roland qui stipule que « ne pas supporter l’Equipe Nationale, c’est être con ». Mais j’avoue que ce sectarisme idiot (pléonasme) me gène. Me gène autant que la nomination de ce « futur secrétaire d’Etat », qui a fortement colorisée politiquement une équipe de France qui n’appartient ni à la droite, ni à la gauche, mais à la France.
J’ai trouvé cette nomination très désagréable. Désagréable de mettre Laporte, le sélectionneur, qui n’est que le sélectionneur, dans cette position de sélectionneur – porte parole de la politique sportive de l’Elysée. Ca me gène, parce que la France a prouvé pendant cette campagne qu’elle n’était pas qu’une « démocratie apaisée », que les clivages restaient aussi forts que les sectarismes (de droite comme de gauche) et finalement les intolérances. Et qu’au final on ne rend pas service à l’Equipe de France de Rugby, qui devient sans une imaginaire collectif une sorte d’ « Equipe de Nicolas Sarkozy ».
Ca ne rend pas service, l’annonce aurait pu être faite après, mais à force de vouloir faire toujours de la comm’, on fait parfois des conneries qui ne rendent service à personne…

L’autre Equipe de France ce week-end, c’est celle de foot. Et là j’avoue que je serais ce « con » fustigé par Roland. Je n’aime pas l’Equipe de France de Football, et depuis un moment. Depuis Domenech en fait.
Je n’aime pas ce sélectionneur. Je n’aime pas ses outrances. Comme tout français qui se respecte, je conteste certains de ses choix sportifs. Mais c’est surtout pour des raisons humaines. NE pas sélectionner Pires, à une époque où il était performant, pour des sous-entendues raisons de fesses, c’est nul. Ne pas sélectionner Giuly pour des raisons similaires, idem. Par contre, appeler des Diaby, des Diarra, qui ont dit « merde » à la France en crachant sur leurs clubs formateurs pour aller gagner du pognon sur un banc outre-Manche, cela lance ce signal comme quoi être mercenaire, et très jeune, c’est porte ouverte pour l’Equipe de France. Sélectionner un Camara ou un Piquionne quelques jours après avoir craché sur le club qui les a relancé (StEtienne en l’occurrence) pour aller gagner plus ailleurs, c’est un autre message de lancer : soyez un connard sans foi ni loi ni respect ni gratitude, soyez un mercenaire un peu plus âgé, et vous serez sélectionné en Equipe de France. Beau message.
Par contre, soyez fidèle, travailleur, talentueux aussi, comme des Dacourt ou d’autres, non, pas intéressant, pas intéressé. Et puis comme le sélectionneur est de toute manière un provocateur, tout va bien pour lui.

J’en ai marre, j’aimerais avoir un sélectionneur « normal ». Depuis Jacquet, nous avons eu Lemaire (spécial), Santini (spécial aussi), qui étaient de bons sélectionneurs, mais un peu pas trop communiquant. Et là, nous avons un provocateur, abject par moment, et qui donne une image que je trouve détestable de cette équipe de France, qui ne me représente pas. Je ne connais pas Lassina Diarra, je ne l’ai jamais vu avec un maillot d’un club français. Idem pour Saha ou Diaby. Et je ne parle pas de l’image que donne Piquionne du football et des footballeurs. Je préfère largement un Laporte Bernard, qu’il soit de droite ou de gauche.

Donc ce week-end deux Equipes de France. Celle de ce soir : je la soutiendrai, avec Carlsberg et copains de travail à la maison. Et demain soir… Oh, je regarderai le match, ça sera un grand match. Oh, je me prendrai au jeu du supporter aussi. Mais si l'Italie gagne, je pleurerai moins que lors de la défaite de Marseille en finale de la Coupe de France.

Enfin, quoiqu’il en soit et pour la Coupe du Monde de Rugby, j’espère qu’on aura une belle fête. C’est bien d’être heureux, même si c’est suite à un match de Rugby d’une équipe nationale dirigée par un ministre sarkozyste. Etre heureux, ça se passe de raisons valables, et ça va au-delà de considérations politiques. A mon avis…

mercredi 5 septembre 2007

Chirac, Sarkozy...

Article du "Parisien - Aujourd'hui en France". L'ancien et le nouveau réuni pour honorer la mémoire de Pierre Mesmer (pour moi un grand homme).

Et cette photo qui m'a interpelé... J'ai souvent évoqué ici combien Sarkozy à l'Elysée m'avait semblé rendre obsolète tout une histoire politique pourtant récente. Cet été, qui se souvenait qu'un jour, Villepin était promier ministre, et Chirac président ? Et combien la photo, toujours dans le Parisien, de Chirac Jacques et Bernadette en thalasso m'avait donné cette impression d'une vieille image sépia sortie des années 60.

Et aujourd'hui, un sentiment bizarre. Je n'arrive pas à me faire à l'idée que Sarkozy est "Président de la République". Je le vois en Super Premier Ministre sans doute, "Super Manager" de "l'entreprise France" évidemment. un "rock star de la politique", comme l'avait écrit sur son blog une ancienne (soupir) amie. Mais "Président de la République" au sens auquel je l'entend, je l'admets monarchique, non.

Cette image est spéciale je trouve. D'un seul coup, l'affection que j'avais pour Jacques Chirac mais qui s'était étiolée, éfilochée, au fil des mandats, est revenue. Cette homme que j'ai aimé, soutenu, durement critiqué, qui m'a déçu, m'est revenu bizarrement. Comme une personne aimée qui vous a trahis plusieurs fois, mais dont le coeur ne parvient pas à effacer toute trace.
Et à coté, un Président actuel qui redeviendrait presque le chef de parti, le ministre qui "éxécutait" qu'il était.
Le 6 Mai est passé par là. Mais des images ont la vie dure. Certains trouveront Chirac vieilli, usé, fatigué, sur cette image. D'autres commenteront sur la grandeur rajeunissante du Président Sarkozy. J'en ai une autre vision, une autre lecture... Nostalgie d'un passé récent, que je ne regrette même pas (surtout pas), mais nostalgie quand même.
Bizarre ce temps qui passe...

mardi 4 septembre 2007

Un simple mot - soupir - du bureau

Ne pas trop parler de soi, rester humble, c’est une des 7 vertus du bloggueur développée par le blog américain HeadRush. L’excellent blog d’Eric Mainville s’en faisait l’écho la semaine dernière. Pour le citer : « Sauf si vous êtes quelqu’un de célèbre (exemple : Giscard), les gens ne vous lisent pas à cause de vous, mais à cause des infos que vous pouvez leur apporter. Donc, évitez de parler de vous ! ». Il a terriblement raison.

Il a terriblement raison mais des fois, les sujets manquent. Une des autres vertus du bloggueur est d’écrire uniquement quand on a quelque chose à dire. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Mais j’ai envie de soupirer.
Un gros soupir. Un coup de barre quelques jours après ma rentrée professionnel, suite à ces courtes vacances. Un soupir qui ne concerne personne, qui n’intéresse (et n’a à intéresser) personne. Un soupir qui ne me soulage même pas, y a des psychologues, éventuellement des amis, pour ça. Mais un soupir que j’ai envie de lâcher sur mon blog. Quitte à me mettre en porte à faux avec les vertus du bloggueur… Ce qui, au demeurant, n’est pas dramatique…

Je ne saurai pas identifier le pourquoi de mon soupir. Depuis un moment, je me plais presque à soupirer devant cette « triste fin d’été ». Mon blog, tel la vallée du Rhône balayée par le Mistral, reçoit mes soupirs les uns après les autres. Parce que des hommes d’Etat dont je suis proche ou des footballeurs nous quittent. Parce qu’une loi fiscale du gouvernement me lèse le jour où je reçois le troisième tiers. Parce que notre ami Guy Birenbaum a eu un soupir plus sérieux que le mien, qui s'est conclue par la fermeture de son blog, un lieu qui restera dans mon petit coeur de pierre... Parce que mon vélo et hier soir mon skimmer de piscine me pètent dans les doigts. Parce que Marseille est aussi triste que mon visage en ce moment. Parce que des ami(e)s qui soupirent ou me font soupirer. Parce qu’ils ne sont pas là, plus là, trop là. Parce que c'est moi ne suit pas là, pas assez là. Parce que je ne suis pas capable de m’exprimer comme je le devrais. Parce que j’ai froid et que, depuis trois jours, j’ai sérieusement mal à la tête.

Et après ? Après tout va bien chez moi, et je suis conscient d’être un privilégié. Pour la première fois depuis que je suis ingénieur diplômé et cadre d’entreprise, ma rentrée se passe à merveille. Aucun rat mort dans les tiroirs, laissés par des « collègues de bureau » aux dent acérées. Aucune mauvaise nouvelle personnelle, responsable hiérarchique ou client, qui vient me faire perdre en quelques minutes et phrases mal choisies le bienfait de deux semaines de repos. Tout va bien donc.

Et pourtant, des « collègues d’Internet » me le font remarquer. Même sur mon blog, ou même par mes mails, mon énervement se voit. Mes mails semblent être aussi précis qu’une passe de Nasri en ce moment, toujours à coté, à contre-emploi, contre le sens du jeu. Mes amis locaux voient bien que je démarre un peu plus vite que d’habitude. Et celle qui me supporte tous les jours le constate également, parfois à ses dépens. Une paire de baffe suivie d’une salve de météores dans le cul ? Sans doute est ce qu’il me faudrait…

Voilà donc mon état d’esprit, étalé sur mon blog comme la marchandise d’un vendeur de légume au marché dominical de Laudun. La musique qui accompagne ce message, le délicieux « déluge du Deucalion », tiré du 4eme film des Chevaliers du Zodiaque « Abel » (le plus beau), je l’écoute en boucle. SaintSeiya n’est peut être pas ce qui me va le mieux quand mon moral vagabonde vers des travées obscures… Pourtant, c’est également un des spectres d’Hadès dessinée par la merveilleuse Pallas que j’ai mis en début de post. Je parlerai peut être un jour de ce drôle de rêve génant où Hades me proposait la possibilité d’assouvir une vengeance en devenant un de ces spectres… Et moi d’accepter dans ce rêve de toucher ce surplis, l’étoile céleste du désespoir… Non, celui là n’est que Rune, le Ballrog. Mais il est si bien dessiné…

Finalement, aller faire du vélo dans les forêt de Tavel ou du Forez (photo), ce serait finalement ce qu’il m’irait le mieux. Ballade en nature. J’attendrai pour ça que le mistral glacial se calme, et que mon crâne cesse de me rejouer ces vilains tours qui m’ont tant handicapé y à deux ans.
Et promis, j’essaierai de respecter la deuxième vertu du bloggueur. Mais là, envie de soupirer, un peu…

PS : Dans ma liste de lien, j’ai enlevé le blog de mon collègue Column. Mais il a remplacé ce dernier par une page remarquable de sensibilité. En tous cas, beaucoup d’émotion en lisant ses lignes, ses pages, ses textes. Un modèle, j’aimerais savoir un jour écrire comme ça. Exprimer mes sentiments de la même manière, avec la même plume (ou plutôt le même clavier). J’adore ce blog. Fragile, certes, délicat sûrement, mais talentueux surtout. Sans aucun doute.

dimanche 2 septembre 2007

Roquemaure, fin de l'été

Une petite colline au Sud de Roquemaure, lorsque l'on va sur Avignon (et plus prés, les villages de Sauveterre, Pujaut). La Roquemaurette elle s'appelle. A l'extrémité de cette petite colline de calcaire et de garrigue, une zone industrielle qui se développe (un peu trop pour certains), la zone industrielle de l'Aspre. Et depuis cette zone, une des plus belle vue du village de Roquemaure.Ensuite ? pas plus pour un dimanche. J'aurais du aller faire du vélo ce matin, notamment dans cette magnifique contrée de garrigue et de cailloux, mais non. Je travaillerai un peu dans la maison, sur mon PC... Et puis ce soir Paris SG - Marseille. Peut être un coup de plus à mon moral footballistique (et moral tout court ?) actuel : dure fin d'été.

Et je n'ai parlé ni de cet insignifiant PS qui joue à la Rochelle à se faire mal, ni de notre bien aimé Président, dans ce billet. Je progresse...

vendredi 31 août 2007

Que faisions nous y a 10 ans, aprés le Pont de l'Alma ?

Que faisions nous il y a 10 ans, quand Diana est morte sous le pont de l’Alma ? En lisant, comme tous les matins, le billet quotidien de Guy Birenbaum sur son blog, cette réflexion m’est parvenue. Outre un très bon texte du Docteur Christian Lehmann, grande gueule et homme de qualités, Guy nous faisait part de son souvenir du moment. Il avait appris la nouvelle en vacances, sans médias à ses cotés, quelques heures après la grande masse que nous étions. Un souvenir.

C’est amusant de se dire qu’aujourd’hui, peut être beaucoup se poseront la question, devant la machine à café avec les collègues de bureau, en famille… Un peu comme le 11 Septembre 2001. Je me souviens l’avoir appris à la radio dans ma ZX, à Avignon, sortant de Néo Tokyo pour acheter quelques mangas. Dans le magasin, les gens parlaient d’un attentat à la maison blanche, la vérité était autre.
Dans un même ordre d’idée, ma maman me racontent souvent comme elle eut appris la mort de Claude François. Elle nettoyait les vitres de la cuisine, ou faisait de la peinture, un vieux poste radio - que l’on a toujours – branché sur Europe n°1 (pas encore sarkozyste), pour peut être Monte Carlo. J’étais dans mon landau, du haut de ma quelque dizaine de mois de vie. Et l’annonce du décès de cette idole… Ma mère qui laisse tout tomber pour hurler la nouvelle à mon père qui jardinait. Ma mère m’en parle souvent avec une émotion réelle. Visiblement partagée par mon père et leurs amis.

Le 31 Août 1997’, je ne me souviens que de la stupeur de ma mère devant TF1. Je me lève depuis peu, je suis entre la MathSpé et la première année d’ingénieur à l’ECAM, à Montfaucon. Je vais prendre un jus de fruit avant d’aller dans ma chambre finir de me lever. Et puis après je ne sais plus. Je ne me souviens que du « Candle in The Wind » d’Elton John, qui est pour moi une des plus belles chansons existants. Et je rappelle des gens autour de moi, visiblement touchés. Emus devant la cérémonie d’enterrement.
Et moi qui m’en veut presque d’être impassible. Lady Diana ne représentait pas grand-chose pour moi. Du respect dû à son rang, du respect tout court, mais pas plus. Indifférence en fait, indifférence toujours. Elle a touché beaucoup de monde, pas moi. Peut être est ce ça le souvenir le plus fort que j’ai : l’absence de réels sentiments ce 31 Août 1997.