vendredi 19 mai 2006

Fin de semaine

C'est bientot le weekend... Je suis en train de finir ma semaine avec un mal de crane terrible. Je viens de visiter quelques sites et blogs de gens que j'aime bien (et dont la réciproque n'est malheureusement pas toujours évidente, mais il faut vivre avec), et mes quelques blogs préférés. Et franchement, vivement le weekend. Ce soir, j'irai à Carrefour (passionnant), un peu à Leader Price aussi (merveilleux), et j'acheterai Pro Evolution Soccer 5 car il est soldé à 20 euros, et car j'ai envie (palpitant, n'en jetez plus, c'est le Da Faucon Code...). Et puis dodo, car je suis épuisé, et puis weekend calme, au soleil j'espère.

Je me rends compte combien ce que j'écris est passionnant, et est bien à l'image de mes sentiments et de mes sensations en ce moment. J'ai eu certes presque trois semaines de vacances, un peu émaillés d'une grippe estivale, mais je suis crevé, épuisé. Pourtant, tout va bien pour moi, si ce n'est que je me sens fatigué. Mon actualité à moi est celle d'un faucon qui est loin d'être malheureux, mais qui plus il avance, mois il semble progresser. Plus il semble un peu fataliste et abattu. J'ai vraiment du mal à me battre pour changer déjà ma situation (professionnelle, amicale... affective elle va bien), et pour me battre. Y a pas si longtemps, je collais, je faisais des discours, j'intervenais sur des forums internet, dans mon canton. Et je me battais. Dans ma vie, dans mon boulot, pour exister, et pour défendre des valeurs en lesquelles je croyais. Je me battais, contre ceux ou celles qui soit m'ignoraient, soit me faisaient mal. J'essayais de répondre coup pour coup, du moins de me défendre.

Là... Ben là, franchement, je n'ai même plus envie de me battre, et j'attends que ça passe. Je suis un peu comme en début de semaine dans le train. Je suis parti d'Avignon, j'allais à Cherbourg via. Et entre ? Ben j'attendais... Je n'allais pas sauter du train en marche quand même... (Cherbourg où j'ai quand même réussi à me faire flasher à 7 heures du matin à 130 au lieu de 110 km/h... j'ai vraiment pas de bol en ce moment, mais même là ben tant pis, je n'arrive même pas à m'énerver).

Quelque part, j'envie la meilleure amie de ma compagne, qui est une fille que j'adore. Elle arrive encore à s'énerver violement contre des choses qui l'énervent (par exemple hier, ce fameux non vote à l'assemblée, cf post de hier). Moi, je reste fataliste, presque béat... Enfin, je ne vais pas seriner pleins de choses avec ça... je vais plutot finir ma semaine par parler de deux trois trucs qui m'ont fait réagir cette semaine dans l'actualité. Je faisais ça y a pas longtemps...

* Les 23 de Domenech pour la Coupe du Monde et le final de l'OM
Pour ceux qui étaient sur Mars, c'est du foot. Je suis triste pour l'OM, mais je persiste à croire qu'une League des Champions aurait été un peu injuste par rapport à Lilles, et aurait été catastrophique aussi. Vu les dirigeants marseillais, leurs têtes auraient enflé, et on aurait eu une catastrophe... non, restons humble, construisons...

Pour la liste des 23, je suis content pour Ribery, pour Barthez, pour Cissé. Le reste ? Ben on verra bien. De toutes manieres, on est 60 millions de sélectionneurs, et il y en a qu'un d'officiel, donc...

Sinon, merveilleuses 20 premières minutes lors de Barcelone - Arsenal... Dommage que l'arbitre ait ensuite tout gaché...

* La CGT à la SNCM, une belle bande de mafieux macho...

Non seulement les syndicalistes de cette entreprise sont parmis les gens les plus archaiques de France (imposer par exemple la préférence Corse dans les emplois, ou la préférence syndicale, c'est normalement un délit, mais là on accepte). Mais en plus la plupart sont des monstres et des sous hommes. Témoins cet article dans le Parisien de mercredi qui montre que certains syndicalistes se "partagaient" des employées féminines entre mecs, sur le bateau. Et si une ne voulait pas, on l'enfumait, la vilaine... Scandaleux. Là, tiens, j'arrive à m'offusquer et à m'énerver. C'est bon signe (merci la CGT corse...).

* Etre ingénieur en 2006 alors qu'on aimerait bien être un poète...

Là, je plaisante bien sur. Mais vendredi dernier, la réunion de service m'a mis en face d'un nouveau soucis dans mon boulot. A partir de Juin, je n'aurais plus vraiment de boulot... J'ai eu deux ans à fond, avec pléthore de projets, menés pour la plupart à bien. Cela s'est sanctionné par une santée qui a explosé, et par des petits camarades qui ont récupéré les gateaux et les récompenses, pendant que l'on me coupait gentiment les ailes.

Est ce que je suis ennuyé ? Même pas... Je me demande toujours si je suis fais pour ce genre de métier, pour travailler avec ce genre de personnage. Mais comme j'ai dit plus haut, j'ai même pas envie de me battre. A quoi bon ? Il y a des gens que je ferais payer un jour, enfin c'est ce que je dis : je n'ai jamais réussi à être un méchant... Pour quelqu'un qui voulait faire de la politique, j'ai réussi à me faire balader au boulot, dans ma vie personnelle à qui j'ai trop voulu donné, et aprés ? Aprés je suis comme un idiot. J'avais des ambitions, et je me retrouve comme le docteur Tenma dans Monster.

Mais bon, je suis heureux. J'ai quand même des amis que j'aime. Je ne suis pas seul. Et bon, déjà, se refaire dans son cocon. Et aprés, le faucon se réenvolera... Pour l'instant, il a pas envie de trop reprendre des coups... Pardon.

Voilà, c'était mes - longues - réflexions à deux balles de fin de semaine. Semaine fatiguante, c'est loin le Cotentin. Mais pourtant, quand je suis chez moi, dans ma maison, dans mon foyer, je suis heureux comme ça faisait longtemps que je ne l'ai été. Finalement, mettons ça sur une certaine fatigue morale. Ca se reconstruit, et je suis peut être un peu exigeant de vouloir aller plus vite que la musique.

PS : un sondage en début de semaine, du CSA-Le Parisien. Seulement 1/4 des français sont heureux d'aller à leur travail.

jeudi 18 mai 2006

Une nouvelle honte pour l'Assemblée

Rien à voir avec le vote sur la censure. Cette clownerie pseudo démocratique, qui a vu le président du groupe UMP se comporter en déplorable caporal en chef arrogant et menaçant, qui a vu aussi le courage de certains (Bayrou), la triste lacheté d'autres, était affligeante. Elle donnait déjà une vilaine image de la France. Enfin, non, ce n'est pas ce vote qui donnait cette vilaine image, mais plutot la cause de cette censure.

Et aujourd'hui, nouvelle triste action de la part de l'Assemblée. Le vote (sur proposition socialiste, pour une nouvelle fois en deux jours j'étais d'accord avec les socialistes...) sur les sanctions pour les négationnistes du génocide arménien a été ajourné. Et reporté à siné die. Pas important pour JeanLouis Debré... Et surtout ne pas froisser l'ami Turc.

J'étais en Turquie y a 3 semaines, et j'ai aimé ce pays. Donc je suis d'autant plus sereil pour dire ce que j'en pense. Mais je trouve minable, simplement minable, cette nouvelle couardise du plus haut de l'Etat. Enfin, couardise ou simple mépris ? Nouvelle occasion raté de redorer un blason qui est vraiment terne.

Pourtant, Dieu sait que je l'aime, la France... Mais là, bouh.

samedi 13 mai 2006

Et Chirac est même en train de louper ça...

Finalement, Jacques Chirac aurait pu laisser un nom dans l'histoire de France. Celui qui a "réintroduit l'ours dans les Pyrénées"... Ca devient un bordel au moins aussi risible et déplorable qu'un CPE pyrénéen... Encore une affaire menée d'une main de Maitre par l'éxecutif. Mais le ministère de l'environnement a dit rester "ferme" à l'introduction des Winnies Slovènes...
Quand ça veut pas, ça veut pas...

vendredi 12 mai 2006

Quelques liens supplémentaires

La période politique s'y prete, mais j'ai mis en avant quelques blogs d'éditorialistes que j'apprécie beaucoup, dans ma liste de lien.

Bien sur, à tout seigneur tout honneur, le blog de Jean Michel Apathie, qui reste pour moi LE journaliste politique du moment. Un accent qui va avec sa verve et sa pertinence.

Ensuite, deux chroniqueurs à l'émission de RTL "on refait le monde". Le premier estr Guy Birenbum, qu'on a pu voir quelque fois sur Canal +. Cet éditeur avait écrit un livre sur les connivences nombreuses et parfois troublantes entre politique et journaliste. C'est le premier à avoir sorti la liaison entre un ministre (Borloo) et une journaliste (Shoenberg), et il a une vision de la société que je ne partage pas toujours, mais qui reste pertinente et originale.

Ensuite, Bertrand Delay. Cet homme qui a voté non au dernier référendum est un journaliste que j'ai du mal à classer. Par contre, ces prises de position sont tout sauf 'politiquement correct', mais elle n'en demeure pas moins argumentée et interressante.

Enfin, Christophe Barbier. Le directeur adjoint de la rédaction de l'Express coanime avec l'excellent Eric Zemour la meilleure émission de débat politique du Paf en ce moment sur ITV (ma préféré en tous cas, "Ca se dispute"... qui est aussi l'émission préférée de Bernard Tapie tiens...). Son blog, "Elysée 2007", est tout un programme... Le carnet de l'élection reine de l'année prochaine... Ben on va se régaler.

Et bien sur, mes blogs et les sites des gens que j'aime bien. Et mes sites préférés...

Nicolas, vas t'en

Rapide message pour exprimer non pas un sentiment, mais un souhait, réel. Le Président de la République, confortablement assis dans son trone suréaliste, a confirmé et conforté le Premier Ministre. Tout le monde (le monde...) voit que nous sommes sur une crise de régime sans précédent. Plus aucune règle n'est respectée, c'est un grand n'importe quoi... Mais l'executif reste accrocher au pouvoir comme une moule à un rocher malgré une grosse tempete. Pour l'exercer, ce pouvoir ? Même pas, puisqu'il n'y a plus de pouvoir.

Pauvre France avec une élite déliquescente... Maintenant, il faut que quelqu'un fasse un geste. Je ne suis pas un fan absolu de Nicolas Sarkozy, quand bien même j'ai de la sympathie pour lui et pour son discours. Mais maintenant, il faut qu'il parte... Pour lui, c'est évident qu'il sera en mesure réelle d'incarner cette "rupture" avec ces pratiques et cette caste chiracomafieuse en quittant un navire infesté de rats. Ensuite, pour la France... Arretons ce cirque. La France n'est plus gouvernée, et il faut un electrochoc, même minime...

C'est mon souhait : que le numéro 2 s'en aille. Et qu'il y ait une crise politique ? Pourquoi pas, de toute manière, rien ne sera pire que maintenant...

Depuis le 21 Avril 2002, y a t'il des choses qui ont réellement changé ? Oui... Ca me parait pire aujourd'hui.

jeudi 11 mai 2006

Retour dans le monde réel

Mardi, alors que je prenais tranquillement mon petit dejeuner (arrosé de cortisone pour retrouver un peu de peps et de voix), mon téléphone personnel sonna. Mon chef me demandait si cela ne me dérangeait pas de revenir un jour plus tot de congés, pour filer un coup de main sur une offre (que finalement on n'aura probablement pas). Comme je suis gentil et serviable, d'autres diront laches et franchement minables, j'y suis allé. Ainsi, je n'ai pas eu ce stress post rentrée, puisque celle ci a été avancée...

Hier, néanmoins, j'ai rattrapé cette journée de "perdue" (franchement, vu l'épanouissement qui est le mien dans ce boulot, ce n'est pas une journée "gagnée", sinon pour mon compte en banque...) par une ballade avec le chien du voisin dans les vignes, et par le marché à Sérignan. Et donc aujourd'hui, c'est la "vraie" reprise, à mon bureau, avec mon PC, mon téléphone, et mes faxs.

Finalement, tout recommence comme avant. Pour avoir une voiture (que pour se déplacer professionnellement), c'est la croix et la bannière. Je ne reviendrai pas sur les promesses qui m'avaient été faites mais en bon chiraquien que je fus : "les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent"... Et je continue à voir des traffics d'influence de gens qui profitent d'un système en utilisant des méthodes pas des meilleures. Je continue à voir que les taches que j'avais laissé pendant mes vacances n'ont pas été faites, mais les responsables auront probablement une augmentation le mois prochains, puisqu'ils sont de ceux qui suivent dans ce système. Je continue de voir que j'ai des clients pénibles, qui n'ont rien d'autres à faire que finalement emmerder leurs fournisseurs ("prestataires" est le mot délicatement employé dans le merveilleux monde d'EDF). Et je continue à voir que décidément je ne m'épanouis pas dans cette ambiance de placard, et que finalement, vite, la sortie...

Bah... La semaine prochaine, je pars trois jours à Cherbourg. Et puis aprés... ? Ben aprés, on verra bien. Enfin, en tous cas, c'est encore avec plein d'optimisme que je reviens au boulot. C'est pas chouette, c'est pas bon, c'est franchement négatif, voire nauséabon. Il faut se prendre en main. C'est ce que je fais. Maintenant, attendons les résultats, les graines ont été plantées dans le sol, il parait que le printemps permet à la nature de s'éveiller et aux fleurs de pousser...

mardi 9 mai 2006

Moment de lucidité à l'Elysée... Finale de Coupe de France

Je suis peut être un poujadopopulo. Mais cet exaspérant autisme élyséen d'un président qui ne voit et ne comprends plus le pays dans lequel il vit (Chirac et les choristes, Avril 2005 : "mais je ne vous comprends pas...") me traumatise. Dire que j'ai collé pour ça... (et le soir, je bois, dure la vie d'un déçu du Chiraquisme). Enfin, plus sérieusement, Chirac, mais surtout son entourage et ses multiples "conseillers" (de Villepin étant pas le plus pire, la dissolution, c'est lui...), je n'ai plus pour eux des sentiments trés courtois. Si j'étais un peu impertinent, je dirais que toutes et tous sont bêtes à manger du foin... (mais je suis gentil et poli).

Pourtant, de retour de Turquie, la lecture d'une brève du Point m'a montré une lumière... Je n'ai pas assisté, pour cause de kebabs turcs, à la défaite de mon OM en finale de la Coupe de France. J'ai donc loupé ça :
Ecran Noir
Craignant les sifflets du public de la finale de la Coupe de France de football, OM-PSG, le service de communication de l'Elysée a demandé que la présentation des joueurs au président de la République ne soit pas diffusé sur les écrans du Stade de France.
Rappelez moi juste quelque chose... C'était pas "82%" de gens qui l'ont remis à l'Elysée, le bonhomme ? Enfin, j'étais en Turquie, je n'ai pas eu à siffler (ni à pleurer). En tous cas, voilà quelque chose qui me rassure un peu sur notre éxecutif politique. Ils se rendent quand même compte combien ils sont ridicules et combien l'envie du peuple de les envoyer loin (pas sur les roses quand même... laissons Hollande tranquille) est bouillonante.

PS : la photo a été prise sur le merveilleux et hilarant site "les Cahiers du Football", que je mettrais en lien aussi. Et la légende de cette photo était : "Le moment précis où Jacques Chirac transmet son sens de la gagne et du geste juste à Taye Taïwo".

Nicolas Sarkozy à Nimes : discours brillant...

J'ai reçu l'invitation pour la réunion à Nimes, mais bon... Les invitations de l'UMP, revoir toute cette bande de faux culs qui passent de Balladur à Pasqua, puis sont les meilleurs amis de Chirac avant de tomber dans les bras de Sarkozy, ça va bien. Les notables politiques, ou les femmes à mari friqué maquillée comme des murs de villa et avec une intelligence digne d'un chanteur de rap bourré, ca m'a bien suffit. (Enfin, je dis Nimes, à Marseille c'était pareil, et je pense que si je descends à Avignon, je ne verrai pas mieux).

Je viens de voir le discours de Sarkozy sur ITélévision. Brillant, vraiment brillant. Et scotchant aussi. Philippe Teysson l'a dit lors du débat post-discours : Il a parlé de la France, mais de toutes la France. De son histoire, de son passée, de sa force. Un discours d'espoir, et un discours d'entrée en campagne (car ça y est, il est parti, vraiment parti) d'un trés trés haut niveau.

Bien sur, les commentaires de populismes viendront forcément dans les commentaires. Car il a tenu un discours résolument de droite. Appelant les électeurs qui en ont marre de cette "droite qui s'excuse de ne pas être de gauche". Alors oui, àa change de la tiédeur Chiraquienne ou des discours mielleux et angéliquement niais d'un Mamere ou d'un Julien Dray. Mais bon, je suis de Droite, et ça ne me dérange pas de ne pas avoir honte de ne pas être de gauche.

Par contre, Nicolas Domenach a relevé à juste titre que son discours manquait peut être d'envie de justice. Il y avait dans le discours Sarkozyste une idée force qui était 'relever la France'. Redonner la fierté à la France, mais une vraie fiertée. Celle que j'ai eu du mal à expliquer à un ami il y a peu (être fier d'être français), mais qui finalement ne s'explique pas, mais se ressent. Cette force qui émane de ce pays et de ses enfants...

Mais Domenach a raison, la force doit s'accompagner de justice. Et ensuite, ce n'est pas la part 'de gauche' du Faucon qui s'exprime, mais plutot la part Gaulliste. Une France ferme, mais une France juste. Et vice versa. Les deux doivent aller de pair.

Enfin, je ne sais pas si je voterai Sarkozy. Normalement, je devrai... Bien sur, des aspects extra politique me géne. Mais me dire qu'enfin, on peut tourner la page de Chirac et de son clan, ça ne me dérange pas. Mais ce soir, j'ai aimé la politique, et j'ai compris pourquoi je me suis engagé étant jeune. J'avais lu et entendu des gens me parler de la France. J'avais lu De Gaulle, Debré, Pompidou, Chaban, Peyrefitte... Plus tard, j'ai rencontré Seguin, Pasqua, Michel Noir, Gallo. Des gens qui parlaient la France. Je suis peut être un idiot, un irrésistible et insupportable idiot, mais c'est peut être ça qui me fait vibrer.

Tant pis... Je vis avec.

lundi 8 mai 2006

Je peux plus parler...

C'est dingue... Aprés la fievre, les maux de tête, et les courbatures, c'est ma gorge qui fait des siennes... En plus d'avoir mal à en mourrir, et de me nourrir depuis deux jours qu'avec des soupes et des "Perles de Lait", ben je n'arrive plus à parler... Me voilà beau.

Hier, je recevais un couple d'amis de Lyon que j'aime beaucoup (mes meilleurs amis lyonnais sans doute), avec leur petit garçon mimi comme tout. Ben j'arrivais pas à parler. Quelle frustration pour un bavard comme moi. Maintenant, ne pas parler évite de dire des conneries, et c'est pas mal.

Enfin, là avant les cérémonies du 8 Mai, je passe par le bureau de M. le Maire, qui est aussi mon médecin de famille. ON ne parlera pas de Clearstream (du moins pas moi...), mais bon, s'il peut un peu me doper. Car mercredi, je reprends le boulot, et ça c'est pas drole du tout.

Voilà, c'était les histoire du Faucon en Mai. Qui s'amuse bien à ne plus parler (remarquez, ca repose certaines personnes... soupir)

vendredi 5 mai 2006

Coup de barre

Pourtant, je suis toujours en vacances, et le soleil vient de se lever. Je recommence à faire assidument du vélo, et je me trouve assez performant. Hier, nous sommes allés acheter du Lirac, et à part un petit "report" de mon avenir professionnel, ca ne va pas si mal.

Et pourtant, cette nuit, une grosse fievre est venue pourrir cette fin de vacances. Un début de grippe, qui m'a fait délirer cette nuit, m'empechant de dormir et m'ammenant sur des chemins assez bizarres. Des retours 4 ans, voire 10 ans, en arrière. Des choses totalement idiotes et inconcevables, en tous cas qui font toujours mal : normal, on a de la fievre. Et les rares moments où j'ai pu paisiblement dormir, je voyais cet évenement qui a durement touché la belle famille de ma soeur : un suicide est toujours quelque chose d'atroce, j'ai des amis qui connaissent ça.

Et enfin, pour aller plus loin dans ce coup de barre, aujourd'hui, une envie de rien. Je me rends compte que depuis le début de la semaine, je n'ai pratiquement rien fait. Envoyer aucun mail aux gens que j'aime, ne serait ce que pour leur dire "et, je suis rentré, ouh ouh, occupez vous de moi un peu". Rien... Un coup de barre de fin de vacances, qui n'annonce rien de bon.

Enfin, si Marseille accroche la troisieme place du championnat, cela sera un mal pour un bien.

Voilà, c'était un message trés mou, demain je parlerai de Clearstream et de la Turquie. Si je ne suis pas cloué au lit bien sur.

mardi 2 mai 2006

Retour de Turquie

Ca y est, les vacances sont finies. Vacances Turque, qui m'ont ammené d'Antalya jusqu'au centre de l'anatolie, en passant par la Cappadoce. Vacances rythmées et intenses, mais vraiment agréables. Qui se sont terminées sur une goélette, où j'ai appris la défaite de Marseille et les déboires de Dominique Villepin. Vacances finies quand bien même je ne retourne au boulot que mercredi prochain.

Mon amie regarde, sur notre grande télé, les photos prises sur les cartes mémoires. Plus de 950 photos dont certaines agrémenteront sans peine mon petit blog. Une ambiance vraiment agréable avec des gens biens, sympas, et interressants. Hier, en quittant l'avion avec mon amie, les lyonnais du font de l'avion nous saluaient. C'était presque poignant. Hier matin, autour de la piscine, c'était l'échange des mails. Je suppose qu'en colonie de vacances, c'était pareil... A 10 ans, nous nous échangions les adresses, promettant pleins de lettres qui n'auront jamais franchi le seuil de la boite au lettre communale. Mais un mail, c'est tellement simple...

Et ce matin ? J'ai bu un café, un vrai. Je lis mes mails, regarde une semaine d'actualité. Hier soir, la Nissan de mon amie ne voulait pas démarrer sur le parking de Marignane. Signe du destin que la semaine sera mauvaise (pourtant, j'attends plein de nouvelles importantes pour moi...) ? Ou que les vacances ne sont pas encore finies ? En tous cas, à quelques instants d'aller faire les "courses à Carrefour", le temps est triste et maussade. Mon portable professionnel est éteint depuis une semaine, et je vais le rallumer. Et puis voilà.

Cette photo est la dernière prise hier soir. L'avion qui nous a rammené. Lorsque l'Ile de Porquerolle s'est présentée à nous, j'étais quand même content... Mais bon, même si Marseille est superbe vue d'avion, drole de mal au coeur...

Je viens d'écouter le seul message eu sur mon portable. Deux autres, mais vite coupés, j'avais mis un message d'absence qui a du en décourager certains. Là, je vais rappeler au boulot, et puis on verra bien.


Voilà, fin de vacances. Début de la deuxieme partie, plus studieuse. Mais bon... Y aura pas mal de réflexions "turques" sur mon petit blog. Oh là, j'aurais voulu écrire pleins de choses, mais je me rattraperai.

lundi 24 avril 2006

Avant de partir en Turquie

La petite carte que je poste a été récupérée sur le site de Marmara. C'est en gros le trajet que nous allons faire cette semaine. Dans deux heures, j'aurais pris la route, direction Marseille l'aéroport. Et dans 12 heures, nous atterirons à Antalya, en Turquie.

Là bas, mon portable ne passera pas. Là bas, je n'aurais pas Internet. le seul lien avec la "technologie" ? Mon PC Pocket, qui ne va pas sur Internet, mais qui me permettra d'écouter "Blue Dream" ou "Souvenir Attention Danger" dans les airs si j'ai le mal du pays. Mais comme je pars en vacances, tout devrait bien se passer. Quoique ce relatif isolement me fait un peu peur. Déjà, Marseille pourra gagner la finale de la Coupe de France, je ne serai au courant que trois jours aprés. Pourvu que Chirac ne dissolve ou ne démissionne pas pendant mon absence.

Sinon, pourquoi la Turquie ? Pourquoi pas... Mon avenir professionnel proche va se jouer pendant que je serai à l'étranger. J'avais envie de voir autre chose, loin. Ben voilà. Nous ferons les Mont Taurus, nous ferons la Capaddoce, nous nous baignerons dans des volcans, nous verrons une ancienne civilisation antique, et c'est sympa.

Parce que la Turquie, franchement, c'est pas mon pays favori. La meilleure amie de ma compagne, d'origine arménienne, nous a fait remarquer, pince sans rire, que nous partions le jour de la commémoration du génocide arménien en plus. C'est pas malin, c'était surtout pas voulu. Et même... Allez voir un pays dans lequel se trouve Troie et quelques uns des plus beaux monuments de la civilisation grecque, cela ne m'empechera pas d'avoir mes avis et mes convictions. Je ne porterai pas de TShirt demandant la reconnaissance du Génocide ou mettant en avant mon opposition formelle à voir la Turquie dans l'Union Européenne. Mais je serai heureux de voir des paysages que je ne connais pas.

Et puis la prochaine fois, nous ferons Chypre, la Crete... Et nous terminerons par la Grece. Car ce coin là de l'Europe, le Sud Est, décidément, je suis fan et j'adore...

Il n'empeche... Il n'empeche que là, je stresse un peu. J'ai pris mes livres, mais bon... Comment se passera le "boulot" pendant mon absence ? Je m'en fous, mais comme je sais que je souffrirai en rentrant le 10 Mai, autant s'en préoccuper un peu. La "commission" se passera t'elle bien pour moi, et m'ouvrira t'elle les portes d'un avenir professionnel plus radieux ? Et Marseille, que vont ils faire ?

Allez, c'est normal de stresser un peu. Mais c'est à la fois du stress et de l'excitation. C'est pas mal ça. Et puis l'interet, c'est de se faire des souvenirs.

Et quand je reviendrai, je pourrais m'épancher, sur mon blog, un peu sur mes pensées. Ca fait un moment que je n'ai parlé de moi et de ceux que je ressens en ce moment... Quand le mois d'Avril touche à sa fin, quand le printemps est vraiment là, je suis toujours un peu nostalgique... Des souvenirs, que je n'oublierai peut être jamais, de moment de réel bonheur, ou parfois de franche tristesse. Mais bon, en ce moment je suis 'heureux' (avec toutes les précautions...), profitons en tranquillement.

Et bonnes vacances. Bonnes vacances... (portez vous bien les gens que j'aime).

vendredi 21 avril 2006

Wouf Wouf


Wof wof. Wof.

(c'était un message engagé d'avant vacances)

Youpi vs Bouh

Hier soir, joie et tristesse.

Joie de la victoire marseillaise. Enfin, on ira au Stade de France en finale, et c'est génial. Dernière finale de l'OM ? j'étais encore au collège...

Tristesse, car je serai en vacance en Turquie la semaine prochaine... Franchement, j'espere que ce samedi soir, dans le hall de l'hotel, ou dans le bouiboui local où on ira manger notre Kebab, y aura la premiere chaine française et pas un insipide Galataysaray - Tranbzonspor...

Et un peu tristesse aussi car cette grosse télé qui est dans mon salon a rendu l'ame hier. Cadeau de mon papy, cette télé qui va sur ces 16 ans... Le premier match sur Canal +, un PSG - Sochaux de la période Susic, je l'ai vu sur cette télé. C'est un soir de match qu'elle aura péri. Un soir où Marseille est allé en finale.

Mais bon, dans l'ensemble... Dans l'ensemble, je suis drolement content. Des moments de joie bete et simple, c'est bien.

samedi 15 avril 2006

Dragon Ball

Depuis que le fils de mon voisin m'a prété l'excellent Dragon Ball Z Budokai Tenshi sur PS2, j'ai l'impression de revenir dans ma jeunesse. J'adore Dragon Ball, et ce jeu est le jeu dont j'ai toujours révé... Et je reve que les Chevaliers du Zodiaque me permettent un jeu pareil.

Aprés avoir refait toute la Saga Dragon Ball Z sur PlayStation II, je me refais tous les mangas de Dragon Ball. Le premier, dont vous voyez la couverture, est le premier manga que j'avais acheté. Je passais mon bac à l'époque, et c'était autour du mois d'Avril 1995'. François Mitterand était encore président, et j'avais 17 ans.

Pour remonter encore plus loin, j'avais 9 ans lorsque j'ai vu le premier épisode de Dragon Ball au Club Dorothée. Je revois cette premiere image, qui est d'ailleure la première du manga, où Sangoku marche sur un rondin. Je passais en premiere année lorsque j'ai vu le dernier épisode de Dragon Ball Z, je dépassais les 20 ans. Et j'ai vu ce même Sangoku, papa de deux garçons qui avaient bien vieilli, grand pere même de la petite Pan, partir avec Oub. Pour le "dernier" épisode.

Maintenant, je regarde la suite, Dragon Ball GT, que je n'avais pas encore vu. La magie n'est plus là, mais quand même... J'aurais grandit avec Sangoku quelque part. J'ai passé des mercredis aprés midi de Terminale, avec ma premiere petite amie, à regarder l'épisode du matin. Et c'était super.

Dragon Ball, ça restera quand même dans mon coeur.