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mardi 27 décembre 2011

Les 10 mots de l'année 2011

Le Point sort tous les ans ses listes de « 10… de l’année ». J’ai beaucoup apprécié la liste des « 10 mots de l’année 2011 », que je vous propose ici…

  • Partie fine, « l’Affaire » nous aura appris plein de mot, dont « partie fine ». J’aurais aussi appris le mot « trace d’ADN », pour parler d’un gros pshitt sur le ventre ;
  • Mox, cette période où certains militants se prenaient pour des scientifiques aguerris en nous faisant des thèses – antithèses – synthèses sur une notion dont ils ignoraient l’existence quelques heures plus tôt étaient assez affligeantes… Quant à la politique qui consiste à échanger une usine et 3000 emplois contre 30 circonscriptions (gagnantes s’il vous plait), c’est à mettre en boite à gants…
  • AAA, encore un terme dont on ignorait l’existence il y a quelques semaines. Depuis, 2/3 des français ont peur de la perte de cette chose qu’ils ne connaissaient pas. Des fois, on se dit que l’ignorance n’est pas un mal ;
  • Règle d’or, un autre grand moment de politique, cette règle d’or ;
  • Démondialisation, j’attends avec crainte et impatience la prochaine notion improbable qu’inventera et défendra Montebourg…Comme dit le Point : « du Montebourg dans le texte : intraduisible »…
  • Printemps, arabe bien sûr. Le Point ne disserte pas sur l’automne, où les urnes ont donné des résultats qui font que, bon…
  • Primaire, moi j’ai adoré ces primaires socialistes ;
  • Indignés, personnellement ils m’ont indigné ces indignés qui nous l’ont beurré…
  • Abus de faiblesse, l’affaire Bétencourt aura également été présente cette année. Mais moins le volet politique que personnel…
  • Fadette, je ne connaissais pas ce mot. Grâce au juge Corroye et aux pieds nickelés, je connais. Je ne sais pas si j’y gagne quelque chose…
Maintenant, attendons avec gourmandise les mots de l’année 2012… On risque encore d’en apprendre de nouveaux : chic.

vendredi 14 octobre 2011

Deux conceptions d’une campagne politique… (Hollande vs Aubry)

Martine Aubry contre François Hollande. La finale ne concernera que peu d’électeurs (les sympathisants de gauche qui se déplaceront), mais elle montre en tous cas, à mon sens, deux manières différentes de faire et de concevoir la politique. Le fond est sans doute identique sur bien des points. Pas la forme.

Hier soir, Martine Aubry a lancé une nouvelle salve pleine d’humanisme en direction de son concurrent François Hollande. Ce n’est pas la première depuis le début de la campagne. C’est une manière de faire de la politique : centrer son discours sur l’attaque ou la moquerie de l’autre.
Un ton cassant. Une envie de faire mal. A l’autre, à l’adversaire, au camp d’en face, qu’on accusera de tous les maux.

Sur la forme toujours, cette volonté d’avoir une « gauche dure »… Combattre le mal par le mal. Remplacer la droite dure par la gauche dure ? La belle affaire… Et puis laquelle, de « gauche dure » ? Celle actuellement au pouvoir en Espagne, en Grèce ou au Portugal, qui réduit le salaire des fonctionnaires, augmente considérablement les impôts et la durée de cotisation pour la retraite ?

En face, il y a François Hollande, qui a fait une campagne que j’ai trouvé assez digne. Certains lui reprochent de ne s’être prêté au jeu préféré de Royal et d’Aubry, celui des petites phrases cassantes sur les uns et sur les autres. Certains lui reprochent de « ne pas participer pas à cette escalade. (…) Ne pas participer pas à ces dénigrements, à cette dévaluation. »… Deux conceptions de la politique.

Deux conceptions de la politique toujours sur cette histoire de gauche dure, avec pour moi, avec François Hollande, la meilleure phrase de l’ensemble de ces primaires socialistes : « Je n'ai pas envie d'une gauche dure. On sort de cinq ans d'une présidence brutale. Nous serions, nous, une candidature sectaire? Je ne le veux pas. Je pense que ce pays a besoin d’être apaisé ».
Il a complètement raison. Cette phrase l’a grandit.

Alors sans doute perdra-t-il bien des voix auprès des sectaires tenant de la « vraie gauche », celle qui fera rendre gorge à tous ceux qui ne sont pas de gauche. Les « socials traitres », ou autre conneries de ce genre. Ca sera très bien…

Je suis de ceux qui pensent qu’une élection se gagne en rassemblant au-delà de son camp. Celui qui reste arcquebouté sur son sectarisme et son camp ne dépassera jamais le nombre de voix de ses militants, de ses sympathisants. Pour gagner une élection, c’est insuffisant.
Il va de soit que je ne voterai jamais pour une personne qui me promet « une gauche dure ». Une personne qui cherche le rassemblement m’est déjà plus sympathique. Après, je ne suis pas de gauche, je ne suis pas la cible visé. Mais si, comme le fait Martine Aubry, je me sens au pire insulté, au mieux mis de coté, il va de soit que je voterai contre…

Oh, il se passera du temps avant que je n’ai envie de voter pour Hollande aux présidentielles. Il va de soit que s’il m’annonce vouloir gouverner avec les amis de Mélenchon, ou avec les verts (une interview affligeante ce matin de Cécile Duflot sur Europe 1, avec encore une série de clichés et de mensonges sur le nucléaire notamment…), il n’aura pas ma voix pour lui.
Mais entre lui ou Aubry, il n’y a évidemment pas photo pour moi : deux conceptions de la politique différentes…

Pour autant, François Hollande n’a pas encore gagné dimanche. Uniquement 2,5 millions de votant, il reste encore bien de la réserve comme le rappelle Toréador sur son blog. Et on ne sait pas ce que feront, ou ne feront pas, ces gens là.
Ensuite parce que Martine Aubry a déjà prouvé qu’elle était capable de gagner des élections internes sans forcément faire plus de voix que son adversaire Et bon, on ne sait jamais…

(notre amie Shaya aura reconnu une photo du Lac d'Annecy, un souvenir de 2009... Pourquoi cette photo sur ce billet ? Pourquoi pas...)

lundi 26 septembre 2011

Bascule sénatoriale (ou facture du mépris...)

Mouvement de grève qui a perturbé mon arrivée au boulot ce matin : l’arrivé de la gauche au Sénat donne des ailes à certains… Que cela n’empêche pas une modeste petite analyse rapide de ma part, sur le scrutin sénatorial de ce dimanche.

Ma première réaction personnelle fut de reprendre cet excellent twitt de mon ami le Chafouin :
J'aime bien quand la droite perd mais je n'aime pas quand la gauche gagne #jamaiscontent

Rien à rajouter. La défaite de l’UMP officielle me fait toujours plaisir. Voir la mine déconfite d’une Morano ou d’un Copé est pour moi une source de plaisir réelle… Par contre, voir les têtes réjouies de Benoit Hamon ou d’Elisabeth Guigou (Avignon n’a pas voulu d’elle, mais elle est toujours là) me donne des frissons dans le dos… Soirée paradoxale...

Mon analyse politique sera sinon rapide, et reprendra le sentiment de mon ami Nicolas : « cette victoire annoncée de la gauche est aussi, lapalissement, une défaite de l’UMP qui a perdu le contact avec le terrain. »
Complètement. Ce qui devrait tempérer les élans lyriques de certains, qui se pâment dans cet « apparemment désir de gôche », qui me parait bien loin de faire dresser les tétons à la France entière…

J’ai souvent écrit sur le mépris de l’exécutif aujourd’hui vis-à-vis de l’élu local, notamment durant cette réforme territoriale (qui aujourd’hui a du mal à passer). La suppression de la taxe professionnelle était sans doute une bonne idée (je le pense avec le recul). Mais sur la manière, sur la forme, elle a été imposée en insultant presque l’élu local, qui était traité de tous les noms d’oiseau par le gouvernement.
Il était évident que cette phase de mépris se paierait : l’élection sénatoriale est là pour ça. Jean-Pierre Raffarin, qui avait été accusé de « tirer contre son camp » par Sarkozy, avait mis en garde il y a presque deux ans. Et c’était aussi la tonalité de mes billets.

Aujourd’hui la droite a perdu le Sénat. D’autres diront que c’est la gauche qui l’a gagné. Le résultat est le même. Le Sénat passe les armes à gauche, et laisse les larmes à la droite (bravo Toréador).

Le mépris se paye toujours... Attendons les prochains épisodes maintenant.

mardi 20 septembre 2011

On ne meurt jamais en politique...

Aujourd’hui, François Hollande pourrait gagner l’élection présidentielle…

Je relis, avec l’émotion de celui qui constate que le temps qui passe ne revient jamais, ce billet que j’avais écrit au soir des élections présidentielles de 2007. François Hollande était premier secrétaire du PS, et il était vomi par les militants, et par son ancienne femme de candidate. Il avait été élu homme politique de l’année en 2004, et il devait être brulé en 2007. La défaite aux présidentielles, pour beaucoup, c’était lui.
« Le plus grand défaut de Ségolène Royal, c’est son compagnon ». La phrase était du toujours très délicat Arnaud Montebourg, en Février 2007. Et grosso modo, le lynchage général était fait de la même musique… « Le Culbuto star de la synthèse molle », c’était François Hollande. Celui qu’il fallait vite remplacer, virer, jeter…

Ah, c’était bien Reims 2008, enfin on le mettait dehors. Il revient par la fenêtre. Et il risque de gagner l’élection présidentielle. A l’automne 2008, je ne connais pas beaucoup de gens qui aurait misé une pièce sur Hollande. Moi non en tous cas…

Nicolas Sarkozy était aussi un exemple phare de l’immortalité en politique. Présidentielle 1995, il choisi Balladur, le mauvais cheval. Quelques mois plus tard, il se fait cracher dessus par les militants du RPR. Il est mort…
Il revient. Et il meurt à nouveau. On oublie souvent les européennes de 98’, où la liste RPR-DL de Nicolas Sarkozy se fait battre, à droite, par la liste Pasqua-Villiers. Normalement, au soir de 98’, Nicolas Sarkozy est fini. Mort…
Mais visiblement en politique on meurt plusieurs fois, et moins de 10 ans plus tard, il est élu président de la République.

Pour ça aussi que parier aujourd’hui sur sa défaite l’an prochain, oui, pourquoi pas tant elle parait évidente aujourd’hui… Mais bon…

On pourrait aussi penser à Alain Juppé, qui est mort une fois en 1997. Qui revient chef de l’UMP, avant l’exil au Québec, et sa mort politique annoncé au 20 heures de France 2 par Olivier Mazerolle. Résurrection éphémère en 2007, avant la défaite aux législatives de Bordeaux. Et aujourd’hui, Alain Juppé est le recours possible à droite…

On meurt tellement de fois en politique. Les plus anciens pourraient me parler de De Gaulle, de Mitterrand… Tellement d’exemples.

Quelque part, c’est joli de se dire que la politique permet plusieurs chances… Que l’on n’est jamais fini, et qu’une nouvelle chance est toujours possible. Bel exemple de vie…
Et puis d’un autre coté, on soupire devant cette absence totale de renouvellement. On pense à ces politiques anglosaxons qui se retirent de toute vie politique après une défaite électorale. On espère un Jospin, et on a une Royal…
Et aujourd'hui, quid de Dominique Strauss-Kahn ?

On ne meurt jamais en politique. C’est un simple constat. Je ne sais dire s’il est positif, ou non…

dimanche 4 septembre 2011

Le Colorado provençal... (et quelques pensées politiques dominicales...)

Il est bien automnal ce dimanche. Frais, humide. Je ne vais pas voir la température de l'eau à ma piscine, mais j'imagine qu'on doit être loin des 31°C d'il y a 10 jours...

Non, c'est la rentrée. Pour moi mardi matin (je ne reprends jamais le boulot un lundi), et donc aujourd'hui j'ai envie de prolonger un peu mes vacances. Ces deux jours (seulement deux jours) en Lubéron m'ont fait du bien. Marcher, c'est agréable. Et quand c'est dans de merveilleux paysages, c'est encore mieux. Ici : le Colorado Provençal, à coté du village de Rustrel.
Je préfère aujourd'hui poster des photos de ces merveilleux paysages du Colorado provençal, plutôt que de parler politique. J'aurais écrit hier sur mes réactions à la lecture de bien des tweets durant l'université de l'UMP, j'aurais écrit aujourd'hui un billet pleins de mépris et de colère contre certains militants de gauche suintants de bêtise et de haine. Et je me serais demandé si les valeurs qu'ils mettent en avant dans certains billet, tweets ou commentaires, sont celles inscrites dans la "charte des valeurs de gauche", à signer avant les primaires.

Je pense que la campagne va être violente et très bas du front, mais je suis convaincu que l'UMP n'en sera pas la seule responsable. Les flaques de vomi balancées par bien des gens à gauche montre que ces gens là sont également très fort pour faire une campagne ordurière, faite de boules puantes, de mensonges et de saloperies en tous genres.
Par contre, je me demande juste comment il sera possible, à l'issue de la campagne, quand les urnes auront donné leurs verdicts, pour "vivre ensemble". Certains à gauche ne supportent pas le résultat des urnes quand c'est la droite qui passe (nous l'avons vu en 2007, je l'ai encore plus vu localement parlant...). Je suppose qu'il n'y a aucune raison pour que, vu les prémices de la campagne, et les saloperies qui sont balancées ci et là (Marleix - Harlem Désir même combat dans la stupidité...), les gens de droite soient bons joueurs si la gauche l'emporte...

Bah, je me dis qu'eux aussi "rentreront en résistance" et iront s'indigner... Parce qu'il serait dommage que le ridicule ne soit l'apanage que d'un seul camp.
Sur ces universités d'été de l'UMP quand même... J'avais écrit un tweet hier après-midi. Je m'amuse aussi des divisions de l'UMP, qui quelques part me donnent raison quand j'estimais en 2002 que la droite n'avait pas vocation à avoir un "parti unique". Ce n'est pas dans notre culture. La droite ne fait rarement ses primaires présidentielle en catimini devant ses militants, avec le risque que les urnes soient bourrées comme à Reims. Elle les fait devant les électeurs français, le plus bel exemple étant le Chirac - Balladur de 1995.
Avec le risque que comme en 1981 (j'avais 3 ans) la primaire Chirac - Giscard fasse passer Mitterrand (avec de R bordel).

Alors je disais donc... Je rigolais des divisions de l'UMP, et encore plus de voir certains militants de gauche s'en moquer. En 140 caractère : "Falconhill S'amuse à voir certains à gauche se marrer devant les divisions à l'UMP. Ils ont du louper les épisodes fraternels au PS ou chez les verts".
Et là, réponse extraordinaire : "Sauf qu'à gauche on ASSUME les différences alors qu'à droite on cherche à les dissimuler, à les minimiser". On passera outre l'emploi de la majuscule pour affirmer l'utilisation d'un mot qui n'a vraiment pas lieu d'être... "On assume...". Quand on voit les belles séances, à la Rochelle ou ailleurs, avec "Martine" qui embrasse "François", "Dominique", "Laurent", "Arnaud", et tous ces bons camarades qu'on aime profondément devant les caméras... Martine Aubry qui n'aura cassé de rappeler : "le PS est uni", tel un leitmotiv, un marotte bien méthode Coué... Et on passera sur les parties de fou rire filmé par une télévision friande de bonnes "stories" entre "Martine" et "Cécile" des Verts...
Bah, le pire n'est peut être le tweet en lui même. C'est peut être aussi que la personne qui me l'a adressé croit vraiment en ce qu'elle a écrit. A moins qu'elle ne fasse aussi de la politique bête, et qu'elle affirme (avec majuscules) des choses qu'elle sait pertinemment fausse... Mais il faut faire passer le message...

Non, la gauche "n'ASSUME" pas ses différences elle non plus : elle les masque dans une mise en scène qui se veut pleine de fraternitude. Comme à droite. Par contre, quand arrivera la possibilité de gagner l'élection, évidemment qu'elle sera unie : il y aura des postes à distribuer.
C'est la politique...

La politique est un endroit merveilleux. Et jusqu'en 2012, ça sera dur. Alors je préfère me perdre dans ses petites collines Lubéronaises, qui illustrent ce billet écrit avec une sorte de douleur au ventre... Parce qu'il n'est jamais agréable de voir une société tellement déchirée et divisée.
L'automne arrive. Dominique Strauss Kahn aussi vous me direz : les télévisions d'information passent l'information en boucle... Alors bon, allons profiter des quelques beaux jours restant en allant dehors...
On aura le temps de parler politique ces prochains temps...

dimanche 21 août 2011

Retour à la maison (on reparlera politique, et le reste, demain...)

Bon, je suis encore en vacances. Mais je suis rentré du Forez, qui était sous une canicule qui rendait les journées franchement difficile : c'est chouette d'aller marcher au milieu des vaches et des cochons, mais quand le thermomètre affiche des températures que d'habitude il se refuse à afficher en de pareils coins, c'est... C'est dur.

Ici, dans le Gard, le bourgeois que je suis (et qui n'a aucune honte à l'être) a une piscine. A 31°C aujourd'hui, autant dire qu'elle fut très agréable.
Le livre à coté de la bière, c'est la promesses de ténèbres ou un truc comme ça de Maxime Chattam. J'ai commencé : c'est bien écrit. Le héros est un gars évoqué lors de sa trilogie originelle... Bon, pour l'instant, je souhaite à ce livre d'être aussi bon que les Steve Berry ou Giacometti-Ravennes que je me suis dévoré gloutonnement pendant le début de mes vacances...

Donc je suis de retour. Vais je bloguer plus, et pour autre chose que poster des photos cochonnes ou bovines ? Peut être, je n'en sais rien. Et je m'en fous : on verra ça demain.
Politiquement, y aurait sans doute pleins de trucs à dire. Parler de l'interview très bonne de Raffarin aujourd'hui sur Aujourd'hui en France. Répondre à des blogueurs de gauche que je ne citerai pas et qui m'interpellent dans des billets pleins de tolérances sans me citer non, mais est ce nécessaire de s'emmerder à répondre à l'insulte ?
Parler du reste, de la bourse qui s'effondre. Des indignés espagnols qui devraient plutôt s'appeler les "intolérants". Des Verts qui ont fait leur congrès avec Eva Joly, et qui me font penser que voter à gauche, c'est aussi voter pour un pouvoir avec dedans des vrais morceaux de Verts et de Mélenchon, et que ça ne m'attire vraiment pas...

Oui, il y en a beaucoup de choses à parler. Même de rugby, et d'ailleurs sur le blog que je co-anime en ce moment avec mon ami Homer, j'en parle en rendant un modeste hommage à Rémy Marconnet qui est un homme que j'aime beaucoup...

Je rentre d'une semaine dans un Forez qui est vraiment différent quand une canicule le rend étouffant. Mais bon, la prairie reste belle, et les vaches... Qu'elles sont belles, les vaches....

mardi 9 août 2011

Quelques réflexions sur ma lecture des blogs politiques (de gauche)

Une petite réflexion estivale, sur la manière que j’ai de me balader sur les blogs politiques. En réflexion à un billet (pas du tout polémique bien sur) lancée par notre ami Corto, qui s’intitulait joliment : « de la gauchosphère, celle qui fait morfler ».
Je ne me considère pas comme un blog politique (n’en déplaise à certains mais je m'en fous), quand bien même je parle politique. En tous cas de mon sentiment, sur quelques points qui me parlent, me dérangent, m’agacent. Mais je ne suis pas militant, et n’appelle personne à voter pour ou contre quelqu’un. Un blog « citoyen » diraient certains, bien que le mot aujourd’hui est employé n’importe comment, pour défendre des comportements qui me paraissent contestables (mais passons ce n’est pas le sujet).
Et j’aime la politique, j’aime la discussion politique, j’aime les échanges politiques. Même si des fois c’est pénible quand on tombe sur le gars qui vient nous « donner la leçon » et a la volonté suprême de nous faire changer d’avis… (à relire l'indispensable billet de Nicolas : "10 règles pour ne pas se fatiguer en bloguant", que j'avais repris ici...)

Revenons à Corto. Il parlait d’un blog, que je me refuse à fréquenter, représentatif d’une certaine blogosphère de gauche haineuse et intolérante. Un blog qui l'avait insulté, lui et d'autres (dont moi). Pour qui la politique n’est pas un moyen de défendre des convictions et de convaincre, mais un ring où on va mener ce « combat » contre tous ceux qui ne sont pas forcément de ton avis.
Corto leur a consacré un billet, à ces blogs qu’il lit. Personnellement, je fuis ces endroits. Bon, depuis peu et les flux RSS étant de meilleure qualité, je me vois parfois citer via Wikio Backlink, sur des billets où je suppose une insulte à coté de mon lien, mais bon… Ces coins existent, nous sommes libres de ne pas les fréquenter.

Je préfère aller sur les blogs de gens de gauche, que j’aime beaucoup, qui sont pour certains des amis. On ne vote pas forcément pareil, et on est loin d’être d’accord sur tout. Mais on partage certaines valeurs, qui dépassent celles d’un positionnement politiquement bêtement militant.
D’autant plus que dans une société, on ne fréquente pas uniquement des gens qui sont d’accord avec vous. S’il fallait tous les haïr, ça serait long la vie…

Pour autant, mes journées actuelles font que je consacre moins de temps pour bloguer. Parce qu’un bébé à s’occuper, parce que des balades dans les bois et les vignes à faire, parce qu’un bon bouquin à lire dans le jardin… Parce qu’un peu de boulot avant de partir en vacances aussi.
Donc je sélectionne mes lectures sur les blogs, autant que je réduis mes instants où je m’installe derrière le clavier pour refaire mon monde sur ma Maison…En résumé, les billets politiques que j’ai le sentiment d’avoir déjà lu 57 fois, je les zappe…

Un exemple, notre ami Meclalex, que j’aime bien (désolé, ça tombe sur toi, ça aurait pu tomber sur d'autre). Son billet : « la règle d’or, ou l’enfumage de Nicolas Sarkozy ». Dans le sujet, quelque chose que j’ai lu je ne sais pas combien de fois… « Nicolas Sarkozy enfume le bon peuple ». OK. Bon, je sais, j’ai compris. Je ne lirai pas son billet (que je vous invite quand même à aller lire), mais voilà l’exemple des billets qu’aujourd’hui je zappe. Parce que déjà lu 100 fois ce type de billet. Parce qu’à la fin, en commentaire, j’aurais envie de dire « et le PS que tu soutiens, il enfume personne ? », mais ce serait de ma part un commentaire idiot.
Alors je ne les lis plus ce type de billets. Parce que je sais que l’UMP c’est moche et représente un danger pour la république, que Sarkozy est un menteur et un méchant et un ennemi des pauvres et du bon petit peuple, que le Figaro et TF1 et Jean-Michel Aphatie c’est des suppôts de l’argent, et que bien sur le bon Parti Socialiste n’enfume jamais personne et n’a jamais pris les électeurs pour des cons, et sera celui qui sauvera la démocratie comme à Reims (amen).
Quand finalement on a intégré ces éléments évidents, la lecture des blogs politiques va finalement beaucoup plus vite, et c’est mieux.

On peut alors se consacrer à la lecture de billets politiques qui, mine de rien, apportent quelque chose je trouve au débat, et m’informent vraiment (remarquez : certains s’informaient via la Pravda ou l’Humanité…). Par exemple, un très bon billet de Yann Savidan, qui donne sa vision sur les sites des candidats au primaire socialiste. Je trouve ça chouette, comme billet. Comme j'aime beaucoup les citations du dimanche de Melclalex.

Voilà un simple billet, suite au billet de Corto. Je ne critique surement pas la blogosphère de gauche, qui la mérite d’exister et de défendre des convictions qui sont les siennes. Et qui fait en plus beaucoup, je trouve, pour la blogosphère au sens large, la politique et le reste. Je ne les partage pas, mais quand leur « combat » (je mets entre guillemet) est fait d’une manière juste et respectueuse de certaines valeurs communes, c’est très bien.
Alors oui, les billets qui disent toujours la même chose, je ne les lis plus, mais ça ne signifie pas que je les méprise. Simplement que le temps de chacun nous est compté, y compris le mien. Donc quand on comprend l’idée générale du bouzin (Sarkozy méchant et menteur, UMP danger pour la république, vite la gauche pour nous sauver, amen), autant passer à une autre lecture.

Par contre, ces blogs apparaissent dans mon Google Reader, et j’y passe du temps, car des billets de qualité, il y en a beaucoup. D’autres n’y sont pas, ou plus. Mais est ce nécessaire de passer du temps sur des blogs où on se fait insulter, et qui donne une vision haineuse et caricaturale de la politique ? J’ai trouvé ma réponse…

vendredi 27 mai 2011

Pensées politiques soupirantes d'une fin de semaine...

L’actualité est taquine… Hier matin, alors que je faisais les courses à Leclerc les Angles, je me suis arrêté au rayon bouquin. Et, en tête de gondole, ce livre… Sorte de malaise…
Puis l’après-midi, alors que je lisais le Point du jour dans ma piscine, deuxième malaise devant cette page… (la brioche date de ce matin, et n’en est en rien responsable).
Je dois être idiot, mais quand bien même aujourd’hui, un des sujets principal est de « vomir » (puisque c’est à la mode aussi de s’indigner dans des billets en concluant d’un très classe « je vous laisse, je vais vomir… ») devant les sommes d’argents considérables et inconsidérée dépensées par DSK pour sa défense, sa liberté, son appartement, je n’arrive pas à me faire à ce suivi de la déchéance d’un homme. Qu’il s’appelle Eric Woerth ou DSK, cela m’écœure. Cela ne me fait pas « vomir » non, parce que j’ai l’estomac bien plus solide que d’autre, mais cela m’écœure. Alors je zappe…

Alors en zappant, je tombe sur une autre histoire d’un ministre de droite empêtré dans une histoire de viol présumé. J’aurais aimé faire un billet dont le titre aurait pu être « Tron chez Mme la juge », mais non… Non pour plusieurs raison. D’abord parce que ces histoires ne sont pas drôles, et ne m’amusent pas. Je les trouve scandaleuses… Au départ, je pensais que Georges Tron (star de l'histoire) démentirait avec force ces accusations de « massage de pied », où l’absurde rivalisait avec l’abject. Mais non seulement il confirmait, mais semblait se vanter d’être un spécialiste des méthodes de relaxation krishnou… Alors bon…
Ensuite parce que le titre aurait pu choquer, et visiblement en ce moment il y a des choses et des sujets que l’on ne peut plus traiter sans risque de provoquer de l'émoi chez certains beaux esprits. La police de la pensée, celle qui juge tout avec son prisme de haute moralité (que nous nous n'avons pas, cherchez pas), est en pleine forme en ce moment... Je regarde en ce moment les DVD de la « Télé des Inconnus », qui passait dans le début des années 90’… Avec tous les extrémistes hygiénistes de la pensée qui voient partout des racistes, des machistes, des discriminateurs etc, le DVD aurait été bien plus court…
Enfin, parce que j’en ai marre de ces histoires. Qui annonce une campagne 2012 qui va être puante, parce que les poubelles vont s’ouvrir. Y compris du côté de ceux qui donnent toutes les cinq minutes des leçons de morale, malgré des scrutins internes pas forcément frappés du sceau de la moralité absolu.

Voilà, hier soir devant les informations, j’étais bizarre… Un petit tour sur les blogs, que j’avais déserté de la journée, pour voir ces appels à l’unité à gauche. C’est bien, quand y a un pouvoir à prendre tel qu’il soit, nous sommes prêt à tout.
Je repense avec émotion à l’élection régionale chez moi. Finalement, à la fin, la gauche morale et propre sur elle a appelé à soutenir à fond l’affreux Georges Frêche : il fallait que le pouvoir et les bons postes restent « dans la famille » plutôt que chez les affreux d’en face (qui ne nous donneront rien les salops), quand bien certains cousins se soient comportés d’une manière bof bof… Alors pareil pour 2012 : qu’importe qui soit élu, tant que ça soit un de la famille…

A droite, cela sera pareil de toutes manières. C’était le principe de ce parti unique, que j’ai toujours combattu. Il y aura un soutien sans faille derrière Sarkozy, même si ce dernier est contestable, pleins de failles. Et ce soutien sera complet, pour que Sarkozy l'emporte. Qu’importe qui soit la tête de proue, tant que ça ne soit pas « les autres » qui gagnent à la fin, d’un côté comme de l’autre les logiques sont identiques…
On peut le déplorer, ou en prendre acte…
Mais au final, nous aurons un combat bloc contre bloc, gauche contre droite. Mélenchon rentrera dans le rang (oh le beau poste de ministre en vue), Villepin aussi. Et rendez vous après en 2017...

Ce qui m'a le plus marqué sur cet appel, c’est le début du texte des amis de la gauche. « Le Front National arrivera au deuxième tour » qu’ils semblent prévoir. J’espère que certains ne s’en accommodent pas, ne s’en réjouissent pas. Je le dis, car j’entends tellement de fois l’indignation suivante : « ils font le jeu du Front National », en parlant de la droite… J’ai l’impression pour ma part qu’à gauche, il y a aussi des fois cette tentation, car tout le monde s’en sert, de cet épouvantail FN face à qui un deuxième tour est tellement plus simple et confortable…

Et comme j’ai l’impression que ces derniers évènements, qui me donnent ce malaise assez fort, sont là pour les conforter, les scores du FN… Oui, décidément, vilaine période politique…

vendredi 25 mars 2011

L'UMP n'explosera pas... (enfin, pas tout de suite)

Dans mon billet las de hier, mon ami Nicolas faisait ce commentaire : « je trouve la période passionnante, en politique, avec ce qui ressemble à un éclatement de l'UMP ».
Ce qui ressemble à un éclatement de l’UMP. Comme je n’avais pas d’idée (et pas d’envie il faut bien le dire) de billets aujourd’hui, pourquoi ne pas réagir sur cette remarque pertinente de Nicolas, qui en appelle d’autres…

Personnellement, que l’UMP éclate pourrait me faire plaisir. Je pourrais m'en moquer aussi, vu ma motivation en ce moment...
J’ai toujours eu des réticences fortes vis-à-vis d’un « rassemblement unique de tous le centre et la droite ». Je reprends souvent cette phrase que Bayrou avait prononcé en février 2002 à Toulouse, devant l’UEM à l’époque rassemblée : « quand tout le monde pense la même chose, plus personne ne pense plus rien ». Il s’était fait siffler. Mais il avait raison.
L’UEM à l’époque, l’UMP aujourd’hui, n’a jamais été un rassemblement sur des valeurs communes. A l’époque Chirac est à peu près sur de perdre. Le PS est au pouvoir, et Jospin est grand favori. La « valeur commune » de chacun qui a crée l’UEM, après UMP, n’était en fait qu’un Plus Petit Dénominateur Commun : Ne pas perdre. Ou gagner. Derrière Chirac. Mais si ça avait été Balladur, Sarkozy, ou mon cousin du bar, cela aurait été un autre…

Après on a eu 2002. Sarkozy qui revient par la grande porte, Place Beauveau, et qui commence son cinéma, son ascension, et tout le reste. Le référendum constitutionnel. Un mandat de Chirac moyennas (pas moyen non, moyennas…). Et Sarkozy en 2007. Et aujourd’hui, on pourrait prédire la chute de l’UMP…
Parce que le PPDC reste le même : gagner. Et aujourd’hui, ceux qui ne veulent pas perdre leur place, ou en gagner une, se disent que le chef de l’UMP, Nicolas Sarkozy, risque de leur faire perdre leur siège… Donc on pourrait penser que l’UMP va exploser…

Aujourd’hui, je ne pense pas que l’UMP va exploser, et qu'elle va perdurer. C'est mon coté pessimiste actuel... Sans doute pour un petit moment encore. Pour au moins deux raisons.

La jurisprudence Parti Socialiste, qui aurait du exploser 100 fois en 10 ans, me montre qu’un parti politique conçu pour prendre le pouvoir, c’est drôlement robuste.
Après le 21 Avril 2002, après le référendum constitutionnel qui a mis en avant des divergences, après la défaite de 2007… Et dernièrement encore après Reims, où fraudes et bourrages d’urne ont apparemment été stars de ce scrutin interne. Tant d’évènements qui auraient pu voir le PS exploser. Pour quel résultat ? Le départ de Jean-Luc Mélenchon…

Oui, le PS est plus vieux que l’UMP, sans doute. Mais il y a une deuxième raison. Les idées, la philosophie, la ligne politique, oui, sans doute. Mais le plus important, pour les membres de ces partis politiques, ceux sont les places. Les places à prendre, à gagner, à conserver. Les mandats.
Pour les membres de l’UMP, ont-ils plus à gagner ou à perdre d’une explosion de l’UMP ? Et Sarkozy, le virer les fera t’il conserver de sénateurs ou de députés ?

Nous sommes là en discuter. En tant que militant pour certains, sympathisants pour d’autres, observateurs et passionnés enfin. Mais il y a ce paramètre que nous ne gérons pas. Le pouvoir, la place, le mandat. Tout faire pour l’obtenir. Si demain, c’est en soutenant celui sur qui on a craché hier, et ben c'est pas grave, tant qu'au bout il y a le mandat, la victoire, le petit bout d'écharpe qu'on exhibera le dimanche.
Oui, l’UMP montre des divergences fortes. Le PS en a montré aussi. Et pourtant, ces deux mastodontes sont là. Avec des gens qui vont pousser derrière parce qu’il y a une présidentielle. Un champion à trouver, espérant que cette dernière ou ce dernier sera la locomotive qui les amènera, nos notables qui polémiquent en ce moment, au Palais Bourbon, au Luxembourg, ou dans des mairies et conseils territoriaux. Et tant pis si on lui a craché dessus à un moment si au bout il y a la victoire, sa victoire, et le petit bout d'écharpe qu'on exhibera le dimanche...
Parce que ces partis sont là oui pour des idées, des valeurs, une certaine idée de la France… Mais ils sont là aussi et surtout pour gagner des élections, et octroyer des places. A des personnes qui n’ont pas forcément intérêt que les choses changent…

Un dernier point qui valide mon sentiment : l’histoire de François Bayrou. 18% des électeurs en 2007. Mais aujourd'hui un petit parti, sans grandes figures ni structures. Parce que les Morin d’abord, Cavada ensuite, ont privilégié leur place à eux. Aujourd’hui, le Modem est une coquille plus ou moins vide. Et plus que moins. Pourtant, les électeurs étaient là… Mais ceux qui avaient de jolies places n’ont pas quitté l’UMP ou une UDF affidée à l’UMP pour tenter l’aventure.

Finalement, en réflexion à une (comme toujours) intéressante remarque de Nicolas, j’en ai écrit un billet politique… Fataliste comme tout. Pas bien marrant. Qui donnerait une explication du pourquoi 60 % des électeurs ont préféré faire autre chose dimanche dernier…
Mais bon, ceux qui seront élus dimanche soir n’en auront finalement cure de ne l’être avec 30 ou 60% de participations. La place, le mandat, miam…

Et tant que les partis politiques leurs assureront cette place, ils tiendront longtemps…

jeudi 24 mars 2011

Lassitude printanière (billet pour dire rien)

Période frustrante, qui met mal à l’aise. Est-ce les souvenirs et fantômes qui reviennent un an après ? Est ce mon état de fatigue, qui ne s’améliore pas ? Est-ce l’actualité du moment, qui ajoute à ma fatigue et à ma lassitude ?
En tous cas le constat est là, et las..

D’habitude, j’arrive vers 7h15 au bureau. J’aime bien ce moment où personne n’est encore là. Je me prépare un thé, mange un yaourt, en lisant les mails de la nuit, en lisant mon Google Reader. Parfois, j’attaque la rédaction d’un billet, une réaction à une information entendu sur RMC ou RTL en venant. Le plus long étant de choisir les bons liens à mettre dans le billet, et surtout le titre : important le titre

En ce moment, je ne parviens pas à arriver au bureau avant 8h30. La radio parle, j’ai l’impression de ne pas l’entendre… Mais bon, si c’est pour entendre des conneries sur le nuage radioactif
Nous sommes en période électorale, et la politique me fatigue également. Au sens propre, parce que cette période électorale où en plus les budgets se préparent et se votent, est riche et rude. Au sens figuré aussi : j’arrive à saturation. Et 2012, c'est demain...
Je parlais de mon Google Reader plus haut… Je lis mes copains, je lis les titres qui m’intéressent, mais les polémiques politiques à deux francs, je laisse… Les billets militants bien comme il faut, où le camp d’en face est forcément pas beau et le notre merveilleux, je n’arrive plus…

Alors j’en suis là ce matin… Enfin matin… C’est presque midi…
Des dossiers qui s’empilent. Un agenda qui est bien rempli mais qui en prend encore, le salaud. Un weekend qui, je sais, ne sera pas reposant. J’aime les journées électorales, mais c’est long, et épuisant. Surtout quand on « fête », le jour même, la mort d’un proche ami.

Et à coté de ça, il y a une actualité normalement passionnante, mais qui me laisse froid. La Lybie tiens. Je n’ai rien écrit sur la Lybie. Mais que pourrais-je écrire sur quelque chose que je n’arrive pas à suivre, sur un pays que je ne connais pas…
Si, je pourrais taper bêtement sur Nicolas Sarkozy. Il y en a tellement qui le font avec talent… Ou, au contraire, louer l’attitude de la France dans cette histoire… Mais non, je n’arrive pas à suivre… Et d’ailleurs, est ce Sarkozy ou la France le sujet principal ? N’est ce pas la Lybie ? Mais non, comme pendant la catastrophe au Japon, on parle de nous… L’impact en France, l’action de la France, les paroles de Sarkozy, etc, etc… On s’aime bien je crois…

Donc voilà… En fait c’était un billet pour dire rien du tout… Sinon que le printemps est là, qu’il fait beau sur le Languedoc Roussillon, et que finalement c’est presque le plus agréable et le plus important…

dimanche 27 février 2011

Remaniement du dimanche soir...

Pendant le match de Marseille, et pendant que je sors les bières, je reçois ca :


Pour demain, cherchons des calembours avec Longuet et Gueant. Mais pas maintenant : Marseille joue.
Et Mme Leffe m'appelle...

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vendredi 25 février 2011

L'action politique de Jack Lang est félicitée en Février... (baromètre Ipsos - Le Point)

Je m’amuse toujours à lire les baromètres mensuels de popularité dans le Point. Même avec une semaine de retard, je découvre avec plaisir celui du mois de Février.La surprise pour moi sera de voir qu’à la question « Quel jugement portez vous sur l’action politique des personnalités suivantes », c’est Jack Lang qui arrive en tête des suffrages, avec 53 % d’opinion favorable… Lorsque l’on connaît le pedigree du personnage (taux d’absentéisme indécent à l’assemblée nationale, opportunisme, mensonges, parachutisme, et donneurs de leçons par-dessus le marché), il y aurait plusieurs questions à se poser. J’en vois deux.
Soit le sondage est mal fait (possible), et dans ce cas j’écris encore des billets dans le vide. Soit la classe politique française est d’un tel niveau de médiocrité que le « sympa Jack » peut se permettre de donner l’image qu’il donne, il arrivera quand même en tête des personnalités politiques dont l’action est louée. Non, ce n’est pas source d’optimisme de voir que peu de personnalités dépassent les 50% d’opinions favorables quant à leurs actions

Après avoir soupiré devant cette prime donnée à ce type de personnage politique, j’aime aller voir la queue (sans commentaires grivois, merci).
Benoit Hamon pourrait cette fois encore hurler « je dis stop ! et tout de suite stop », avec la petite voix qui s’éraille d’indignation. Il est dernier. 23 % d’opinion favorable sur son action, qui est quand même de porter la saine et immaculée parole du Parti Socialiste… Comme quoi ils devraient mieux donner la place à Jack Lang (au point où nous en sommes…).

Le pas forcément supportable Jean-Luc Mélenchon est avant dernier (24% d’opinion favorable). Insulter tout le monde n’est pas forcément payant, mais nous verrons ça l’an prochain dans les urnes (ou au gouvernement si la gauche repasse : il y aura bien un ministère pour la copie de Marchais).
Jean-Luc Mélenchon sera ravi de voir qu’il est dépassé par mon idole Arnaud de Montebourg, et par le pire ministre de l’intérieur depuis bien longtemps (oui, pire que Daniel Vaillant pour moi), Brice Hortefeux. Manuel Valls fermant la marche des 5 derniers.

Et nous remarquerons que Marine Le Pen les dépasse tous les 5, avec 29% d’opinions favorables sur « son action politique ». Toujours revenir à cette question, dont la pertinence peut vraiment se discuter. Je ne relèverai pas que Ségolène Royal ne recueille que 2% d’opinion favorable de plus que Marine Le Pen. 2%, c'est énorme vus les faibles écarts...

Ensuite, parmi les stars, DSK recueille 51% d’opinion favorable. Aubry, 45%, Juppé 43%. Sarkozy et Michèle Alliot-Marie, quant à eux, n’en finissent pas de couler. Mais on s’en doutait…

En conclusion sur ce sondage qui m’amuse quand même toujours, nous verrons que Bernard Kouchner, dont l’action n’est pas frappante au premier abord, recueille 45% d’opinion favorable. A chacun d’en tirer une morale…
Qui veut peut être que l’adage Chirac n’est pas si faux que ça. Etre loin et ne rien dire (ne rien faire non plus), ça monter dans les sondages, et dans la sympathie des gens.

Peut être est ce ça, le secret de la réussite en politique...

(Une remarque quand même. Nicolas J., malgré sa déclaration de candidature qui a fait un ramdam (vive la langue française) certain dans les milieux autorisés, n’apparaît pas dans ce sondage… Il est vrai réalisé avant sa déclaration solennelle…)

mercredi 23 février 2011

Et pendant que je me mouille à Paris...

... le monde continue à tourner. Ce qui se passe en Libye n'a rien de drôle. Rien du tout...

En France, une balade dans ce coin sympathique du Kremlin Bicètre m'a appris bien de choses. Nicolas Hulot est candidat. Bordel, un jour où je n'étais pas sur le net... Merci les copains...
Mais ce n'est pas tout ! Il parait que Dominique de Villepin vient de quitter l'UMP. Il y a jours comme ça où on se dit que le monde change... Et nous on boit des bières avec un copain pendant que dehors il pleut : nous sommes peu de choses...

Sinon notre ami (le mien aussi) Nicolas fait le ramdam (ou le buzz) avec sa candidature à la présidentielle. Il a évidemment tout mon amitié. Mon soutien ? S'il vient discourir dans mon Gard des bords du Rhône, il sera évidemment républicainement et amicalement reçu. J'espère qu'il boira des choses qui diront que tout va bien.

Pendant ce temps, Marseille joue contre Manchester. Et moi j'ai envie de dormir., depuis ma chambre d'hôtel.. Épuisé... Et dehors la pluie continue à tourner : un peu plus loin le périphérique parisien gronde...
Envie de dormir. On en reparle demain ?

vendredi 18 février 2011

Le militant, une plaie pour le candidat ?

Je n'ai pas du tout le temps de bloguer en ce moment... Lecture rapide, entre deux réunions, des flux de Google Reader. Et c'est tout. Heureusement, le weekend arrive...

Je viens de tomber sur cet article de Plume de Ciboulette : "Le militant est une plaie pour le candidat". Je trouve son billet réussi. Il met en tous cas en avant bien de mes sentiments, et une des raisons pour lesquelles je n'ai plus souhaité avoir de carte d'adhérent à un parti politique (depuis 2000, c'est vieux...).

Plume met en avant le coté insupportable des fanatiques, qui préfèrent aller au "combat" avec tout ceux qui ne pensent pas comme eux, plutôt que de chercher à convaincre par le débat. Et des fanatiques, il y en a de tous les cotés. Plume met en avant ceux de Bayrou, mais je pourrais également critiquer les nombreux du coté de Royal, Mélenchon, Le Pen, Sarkozy, etc... Des personnes qui, en ce qui me concerne, ont tendance à me faire fuir, et ne surtout pas vouloir apporter de suffrages à apporter par ces gens là qui m'effraient...

Un bon billet. Qui ne me fait pas oublier qu'il demeure une majorité de militants remarquables, qui font honneur à la politique. Mais je pense que c'est aussi à eux de faire le ménage dans leur rang...
En tous cas, la politique y gagnerait. Et surtout le candidat, qui se débarrasserait de pénibles plaies...

mardi 15 février 2011

Jacob - Hamon... Creusons encore un peu profond, s'il vous plait...

Le fond est une notion particulière. Par exemple, à partir de quel moment peut-on considérer que nous sommes « au fond du trou », quand ce dernier peut toujours être davantage creusé ? Quand j’écoute les teneurs du débat politique, je me pose toujours cette question. Peut-on creuser encore plus ? Et comme la réponse parait oui, jusqu’où ?

Christian Jacob, président du groupe UMP à l’assemblée, a décidé d’être le remplaçant efficace du maintenant silencieux et bien coiffé Frédéric, endossant le rôle le gros lourdaud de service (quand je dis « gros », ce n’est pas une attaque sur le physique, je préviens Benoit Hamon pour qu’il n’hurle pas « stop » tout de suite). Rôle qui lui sied malheureusement comme un gant… Alors il va prendre sa pelle et creuser, creuser, creuser…
Christian Jacob donc, sur Dominique Strauss-Kahn : « ce n'est pas l'image de la France, l'image de la France rurale, l'image de la France des terroirs et des territoires, celle qu'on aime bien, celle à laquelle je suis attaché ».

Je reviendrai plus tard sur le ridicule du tôlé qu’à fait cette phrase à gauche chez Benoit Hamon . Mais d’abord, mon sentiment sur la sortie de Jacob. Je désapprouve et sur le fond, et sur la forme, cette phrase. Que je trouve petite, médiocre, et au niveau du fond du trou qu’est en train de creuser une certaine classe politique.
Sur le fond d’abord. Qu’estime Christian Jacob ? Que la classe (parce que je pense que DSK a de la classe) n'est pas une qualité de la France rurale, des terroirs et des territoires ? Il pense donc, quelque part, que le gardois qui vit entre Rhône, Cèze et Tave que je suis, et qui passe ses vacances dans le Forez ou dans le Champsaur, est un gros plouc sans classe ? Pour « gros », bon, soit. Mais pour « plouc »… Non, c’est insultant. Jacob voulait attaquer DSK ? Je trouve que c’est la France rurale qu’il agresse…
Et comme les gens des terroirs et de la ruralité sont des ploucs, il faudrait un plouc avec béret et merde de mouton sous les grolles pour représenter la France ? Ben désolé, je n’en ai pas envie…

Pour ma part, je trouve que Dominique Strauss-Kahn, en tant qu’homme, (je ne parle pas de politique) représenterait très bien la France. Davantage que d’autres candidat(e)s, potentiels, effectifs, passés, et même vainqueurs…

Ensuite sur la forme, c’est nul. L’attaque est du même niveau que celles d’une certaines gauche en 2007 contre Sarkozy, ce « candidat américain de Neuilly, atlantiste, qui ne connaissait pas la France et qui ne représentait pas les terroirs et la ruralité ». Suivi par l’extrême droite : « et en plus il est hongrois ! »… Ben bien sur !
Cette fois ci, la droite reproche à DSK, qui n’est plus à Neuilly mais à Washington (c’est plus loin), la même chose que la gauche reprochait à Nicolas Sarkozy. Tu creuses encore un peu s’il te plait ?

Même chose, pas tout à fait en fait. Parce que certains sont plus forts que tout le monde pour lire entre les lignes. Et voilà qu’arrive Benoit Hamon, le brillant porte parole du parti socialiste. Qui n’est pas content et qui hurle à qui veut l’entendre.
« Je dis là dessus Stop! Tout de suite, tout de suite! Nous avons très bien compris les relents moisis derrière cette déclaration ». Je passe sur le coté ridicule du « stop tout de suite ». Je passe sur la leçon de morale de cette gôôche tellement plus pure et immaculé que ce qui n’est pas de gôôche.
Et là où certains pourraient voir une attaque de Jacob contre coté petit bourgeois américain de DSK, Hamon voit là une attaque antisémite franche. Et il hurle : « stop ». J'avoue que de prime abord, ce n'était pas ce qui m'avait sauté au visage dans l'intervention de Jacob...
Que va faire Benoit Hamon maintenant vis-à-vis de Jacob ? Faire comme vis-à-vis de Georges Frêche qui trouvait à Laurent Fabius une « tronche pas très catholique » ? Après le stop, faire un « oh, ben on va voter pour lui finalement… » ? Et non, c’est pas possible… Parce qu’il n’est pas de cette gauche pure et belle Jacob… Rhoo là là, c’est compliqué la politique.

Critique d’une forme qui ne rehausse pas le niveau de la politique là encore. Si la seule défense du Parti Socialiste est de chercher du racisme dans toute critique sur Dominique Strass-Kahn, autant terminer de creuser et rester dans le trou. La campagne sera difficile…

Après, je partage l'analyse de Nicolas sur l’attaque de Jacob aura pour effet de réconcilier la gauche (qui pense que la droite est forcément nauséabonde) avec DSK. Bien joué l'UMP officielle... On vous laisse les pelles ?
La phrase du président du groupe UMP de l'Assemblée nationale était nulle, bas du front. Pour autant, je ne la trouve pas raciste. Je ne sais pas si la réaction de Benoit Hamon ne le serait pas davantage…Mais je l'ai au moins trouvé aussi petit et bas brillant que Christian Jacob.

La droite a peut être choisi DSK comme candidat de la gauche. Si, par ce magistère établi par le Parti Socialiste, les attaques à la personnalité et à la personne sont effectivement interdites durant la campagne, cela ne serait finalement pas plus mal. Cela fera aussi du bien à Nicolas Sarkozy, qui aura subi beaucoup d'attaques sur cet aspect là en 2007… Ce n'étaient pas les points les plus brillants de la campagne présidentielle passée...
Mais quelque part, si on avait uniquement un débat d’idées, sereins, sans attaques puantes sur les personnes, peut être tout ceci serait bien positif… Et peut être pourrions nous ressortir de ce trou…
Mais en laissant certaines et certains, qui ne font pas vraiment du bien à la politique…

jeudi 10 février 2011

Des choses plus importantes que le jeu politique...

Je viens de lire l'interview du député socialiste Patrick Roy. Ce dernier vient de vaincre un cancer du pancréas, qui "aurait du le tuer en un mois" comme il le raconte. C'est une belle interview, humaine, qui confirme que de toutes manières nous ne sommes bien peu de choses...
Je retiens ce paragraphe, qui m'a touché.
Ma maladie a effacé le jeu politique, au Parti socialiste comme ailleurs. Laurent [Fabius], Martine [Aubry], Jean-Marc [Ayrault], Benoît [Hamon], tout le monde est venu me rendre visite à l'hôpital ou à la clinique, quelles que soient les rivalités qui minent le parti en ce moment avec la primaire.

Mais j'ai aussi eu des coups de fil de François Bayrou et de François Fillon, entre autres, et vu passer dans ma chambre Roselyne Bachelot, jusqu'au président de l'Assemblée, Bernard Accoyer. Lui qui n'arrête pas, à juste titre, de m'engueuler à l'Assemblée est venu un soir, tout seul, de manière anonyme. On a beaucoup parlé, il m'a fait la bise, il a été humainement exemplaire. Mais qu'on ne s'y méprenne pas. Tout le respect que je lui porte ne m'empêchera pas de revenir porter de la voix dans l'Hémicycle, malgré lui, comme avant [sourire malicieux].
Alors oui, il y a ce jeu politique. Ce jeu qu'en ce moment je trouve insupportable. Où tout le monde est le troll de celui qui ne pense pas comme lui. Ou le jeu consiste à "défoncer" celui qui ne pense pas comme soi, à fortiori lorsqu'il est "du camp d'en face", celui "qui pue plus que le mien".

Ce genre d'interview me fait supposer que la composante humaine et le respect, dans le combat politique, sont des valeurs qui peuvent se conserver.
J'étais hier soir à une réunion où étaient présents des élus (maires, conseillers généraux, élu de base) de droite et de gauche de mon coin. Parfois, je lisais sur mon iPhone des billets à propos de cette histoire de Copé qui veut que les sympathisants de droite se comportent de la même manière bête et basique que certains de gôche sur le net... J'avais écrit tout le mal que je pensais de Benjamin Lancar, et de cette manière nauséabonde de concevoir la politique, et le combat politique...

Après, chacun voit la politique comme il le sent. Par expérience, et par conviction, je ne pense qu'on gagne une élection en insultant le camp d'en face et ceux qui ne pensent pas forcément comme nous...
Et je pense surtout qu'il y a des choses bien plus importante que la politicaillerie de base, celle qui divise artificiellement les gens, et ne rend pas l'avenir meilleurs...

samedi 5 février 2011

"Le camp d'en face pue plus que le mien"... Vive la politique

Nicolas tape sur Authueil qui tape sur le PS en mettant en avant la condamnation de Pierre Mauroy et de Lyne Cohen-Solal pour emploi fictif.
Il fait un peu comme moi, l'ami Nicolas. Un truc pas joli touche son camp, il en profite pour taper sur celui d'en face. Vive la politique...

Comme j'ai dit tout le mal que je pensais de l'affaire MAM, et comme je dis régulièrement tout le mal que je pense des trucs moches qui touche mon supposé camp, je n'aurais normalement aucun état d'âme à parler de cette affaire. Qui illustre tout ce que je déteste dans cette gauche morale qui se suppose la plus blanche et plus pure dans ce monde laid de la politique.
Lyne Cohen-Solal avait combattu Jean Tibéri à Paris, en mettant notamment sur combat sur l'axe de la morale. Avec un adversaire comme ça, elle aurait été bête de s'en priver. Elle se fait condamner au final... L'humilité...

Je pourrais parler de cette affaire qui condamne le PS, mais en fait je n'en ai pas plus envie que ça. Mais bon... Cela confirme ce que je pense, à savoir que le PS ne me semble pas plus armé que le pouvoir actuel pour mettre en place cette "République irréprochable" que l'on nous a promis, et que j'appelle de mes vœux. Lorsque j'ai fait ce constat, je ne saute pas de joie dans ma maison. Cela ne me ravi pas.

Nicolas écrit "Ils sont contents, à droite, quand ils trouvent une affaire un peu sale pour la gauche". Sans doute. Je ne me sens pas concerné par ce commentaire, un peu bête et manichéen. Je pense que Nicolas se trompe.
Lorsque Julien Dray ou Ali Soumaré s'était fait vomir dessus, j'ai écrit tout le mal que je pensais de ces boules puantes et de ces acharnements. Lorsqu'il s'est révélé que le PS trichait allégrement sur son scrutin interne, j'ai là aussi exprimé mon malaise. Je n'ai donc eu aucun état d'âme d'exprimer le dégout que m'inspirer cette chasse au Woerth durant cet été.
Alors on peut bêtement politiser et instrumentaliser, à des fins militantes, des affaires puantes. Je trouve ça abject, et dangereux.

On discutait, sur le dernier billet, avec Dadavidov. Notre conclusion était la même : notre république ne tourne pas rond. Après, là où nous sommes en désaccord, c'est que je ne crois pas que ce PS là, celui de Reims et du Languedoc Roussillon, donnera plus de morale à notre République. Après, ne me demandez pas "et qui alors ?". Je ne le sais pas, et je ne suis pas là pour donner des solutions, simplement pour exprimer ce que je ressens.

Alors non. On ne se fout pas des affaires qui touche le parti socialiste à Marseille, et on ne se fout pas des affaires qui touche des élus. De tous bords. Même s'ils ne sont pas au gouvernement : être dans l'opposition n'autorise pas à faire des trucs moches parce que le pouvoir en fait.
Non, "on" ne s'en fout pas, mais je pense que personne ne peut et ne doit s'en réjouir.

Et tiens ? Je vais reprendre la conclusion de mon dernier billet (oui je me cite), parce qu'elle me plait :
Pour autant, je cite à nouveau Antidote. Qui appelle chacun à se souvenir du proverbe africain « le singe qui monte au cocotier doit avoir le cul propre »… Davantage d’humilité et de retenue ne me choquerait pas…

(source photo)

mercredi 19 janvier 2011

Allons jouer aux Légos, plutôt que de parler politique...

J’ai déjà régulièrement écrit, depuis quelques temps, sur la lassitude que j’éprouvais en ce moment, sur le blog. Notamment à parler de politique, d’actualité. Est-ce l’activité du blog qui me lasse, ou tout simplement suivre ce grand jeu de la politique, où le médiocre (du moins ce que j’en pense) succède au médiocre ?
Il y aurait pourtant de sujets de discussions, de polémiques. Mais je n’ai même pas envie d’y jouer. A cause de certaines personnes peut être, ou juste à cause de moi... Je ne sais pas.

Par exemple, j’aurais pu répondre à la question de Yann. Mais pétard, quelle question ! Il me demande mon avis sur une loi légalisant l’euthanasie. Euh, pouce ? Comme le dit Nicolas peut on n’avoir aucun avis ? Ou du moins, peut-on éviter d’exprimer un avis ? Ça sera mon cas. Parce qu’aujourd’hui, je ne suis sur de rien. J’ai vu y a peu un proche que j’aimais beaucoup mourir suite à maladie pas marrante, et bon… Il en faut pas raisonner suivant l'émotion du moment dis Nicolas, il a raison. Et sur ce sujet là, je ne sais pas. Et c'est pas un drame de ne pas savoir.

Un autre sujet de polémique en ce moment, que dépiotte l’Hérétique qui aime à se faire mal avec des sujets parfois con. Il critique ceux qui, à gauche, s’amusent sciemment à faire un parallèle entre le régime Ben Ali et le pouvoir qu’on a en France.
J’avais répondu chez un copain, et ait reçu en réponse un commentaire que je juge confondant de bêtise. Nous serions de « moins en moins en démocratie ». Ah bon. Avec la gauche, est ce que cela serait mieux ? Je ne le sais pas, ce n'est pas le pouvoir qu'il y actuellement en place...
Mais si nous sommes "de moins en moins en démocratie", dans ce cas, peut être est ce mieux que je parte au ski en Mars plutôt que de tenir un bureau de vote pour des élections cantonales dans deux mois. Si les urnes donnent un élu à 99%... (si c’est pas le socialiste sortant, ça ne sera pas grave). Et cessons toute affaire cessante pour 2012 alors… Et si je vais en prison parce que j’ai dis mon désaccord vis-à-vis d’HADOPI ou parce que j’ai rappelé certaines promesses non tenues du pouvoir en place, j’espère que ma famille ne m’oubliera pas…
Non, ça rejoint ce que je pensais à l’époque du « No Sarkozy Day », ou de ceux qui aiment à critiquer le fascisme présumé de tous ceux qui seraient un peu moins à gôôche qu’eux. Et qui pensent qu’il vaut mieux imposer leurs amis ou pouvoir, plutôt que de passer par une élection démocratique dont le résultat peut ne pas être celui dont ils rêvent… Je crois que je crains plus ces gens que le pouvoir aujourd’hui en place. Qui n’est pas parfait, mais qui est issu d’élections.
Et j’ajouterai, de manière polémique, que je ne fais pas davantage confiance à un Parti Socialiste qui truque ses propres élections internes pour sauvegarder notre démocratie, qu'à l'UMP officielle actuelle. Démocratie que je ne juge pas en danger, alors tout va bien…

Enfin, je n’ai pas répondu à la question de Lomig qui me demande s’il faut une alliance FN – UMP. Mais non, je n’y répondrai pas. Du moins pas en détail, car à sa question je répondrai « non », sans détailler ni quoi que ce soit. C’est mon opinion. Pas celle d'un "observateur de la vie politique" (arrêtons de nous branler un peu...), mais celle d'un citoyen qui vote, le plus souvent droite ou centre-droit. Cet avis fera peut être plus tard l’objet d’un billet, mais là encore ce n’est pas bien intéressant tout ça… En tous cas, ça ne m’intéresse pas.


Tout va bien, mais non en fait. Non parce que je me rends compte que j’ai parlé de politique. D’ici 2012, ça va être difficile… Alors j’irai plutôt jouer aux légos, comme je le faisais mes mercredis d’enfance. En plus, je viens de lire un billet qui présente une coque iPhone qui rend mon iPhone compatible avec les briques légos… Il ne me manquait plus que ça.
Alors je vous laisse et je m’en vais reconstruire le monde. Mais avec des légos s’il vous plait, ça sera plus marrant…

vendredi 7 janvier 2011

Penser à Mitterrand et à Seguin...

Nous sommes le 7 Janvier. Et demain nous sommes le 8. Je vous jure que c'est vrai, c'est la date marquée sur mon iPhone, qui est à l'heure... Aujourd'hui comme demain, il est de coutume de se souvenir.

De François Mitterrand, comme le fait Yann ou Nicolas, dans une chaine qui fera le tour du web. Je n'y répondrai pas cette année, je renverrai le lien vers ce billet que j'avais écrit le 8 Janvier 1996. La date est juste, j'avais simplement recopié ce que j'avais écrit en 1996, dans mon "journal intime". Vraiment intime, je ne bloguais pas à l'époque... C'est marrant de retrouver ce qu'on écrivait jeune...
Je n'ai jamais "vénéré" François Mitterrand. Mais je l'ai respecté. Comme on respecte un homme. Comme on respecte le chef de notre nation, démocratiquement élu.

De Philippe Seguin aussi. C'était l'année dernière. Je m'en souviens comme si c'était hier. Le choc de la disparition soudaine. J'en aurais un autre de choc, deux mois plus tard... Je me souviens de l'élan des hommages, sincères pour l'immense plupart, présents sur le web. Bien sur, il y avait toujours les pisse vinaigres qui ne savent qu'insulter, et qui polémiquaient déjà bêtement et sectairement...

Aujourd'hui, j'ai juste trouvé ce billet de Bruno Roger-Petit. Des fois, son sectarisme m'énerve. Pourtant, j'apprécie sa plume, et quelque part je pense partager un peu de son "romantisme politique". Je recopie simplement un passage de son billet, qui évoque ce que je ressens... Et il écrit tellement mieux que moi.
Songer à Mitterrand Seguin, c'est aussi constater que le débat qui les opposa en 1992, lors du référendum relatif à la ratification du traité de Maastricht, fut le dernier des grands débats politiques français? Ce ne fut pas seulement la confrontation de deux personnalités d'envergure, ce fut aussi le choc de deux visions de l'avenir de la France. En 1995, le débat Chirac-Jospin marqua l'entrée de la politique dans le "plus commune dénominateur multiple" et en 2007, le niveau affligeant du débat Royal-Sarkozy signa l'entrée de la France dans le déclin, on a les candidats que l'on mérite.
On a les candidats qu'on mérite... Tout est dit.

(photo de neige, parce qu'il y a un an il commençait à neiger, beaucoup... Aujourd'hui il fait chaud. Je ne risque donc pas de me casser la cheville sur de la glace dans 5 jours, c'est bien...)