mardi 6 novembre 2012

Tiens ? Je pars à Prague...

Les affaires sont prêtes. Le France football du jour est avec l'iPad et les quelques bouquins dans mon sac à dos d'ordinateur. Les valises sont OK, avec bonnets et trucs chauds.
On est prêt : on part à Prague. Demain.

Encore un pays de l'Est.
Nous voulions partir quelques jours dans une capitale européenne début Novembre avec Falconette. Parce pas de vacances cet été. Et parce que nous étions à Rome y a 4 ans pour l'élection d'Obama, alors nous nous sommes dit qu'il fallait repartir pour l'élection américaine de cette année.
Après le fin fond de la Russie, je me suis dit que rester dans l'Est c'était bien. Moscou pourquoi pas mais le russe et l'alphabet cyrillique, j'avais pas trop envie. Prague venait ensuite comme une évidence...

Et c'est donc là que demain nous laisserons notre maison aux beau-parents stéphanois qui viendront profiter de la Provence, et d'un petit bébé ronchon. Parce qu'un peu malade. Comme ses parents : le weekend de la Toussaint n'a pas été pénible qu'à cause des tombes à fleurir et des souvenirs qui reviennent à la surface... La fièvre et une grippe qui ne passe pas m'a mis à plat. Et apparemment j'ai tout transmis à Falconette et à bébé...

Enfin demain de ces heures, nous boirons une bière à Prague. Peut être après un peu de piscine ou de salle de gym (le Novotel de Prague est, parait il, divinement équipé...). Sans doute après quelques balades déjà...

Quelques jours loin, ça fera du bien. J'ai déjà un peu (beaucoup) décroché depuis quelques jours. Visite chez de la famille à Marseille et au bord de l'Etang de Berre. Dodo aussi, parce qu'avec de la fièvre on n'a pas trop envie d'aller discuter politique, surtout dans l'ambiance actuelle où tout le monde s'insulte et se crache à la gueule (ambiance vraiment pourrie). 

D'ici là, j'espère que le gouvernement n'aura pas trouvé de nouvelles taxes à créer ou à augmenter, et que Marseille aura gagné contre les allemands de Mochengladmachin.
 
Et que j'aurais passé de bonnes vacances...

samedi 3 novembre 2012

Paisible étang de Berre...

Un coin peu connu de la Provence. saint Mitre les Remparts, entres Istres et Martigues.
Paisible...

vendredi 2 novembre 2012

Désir de brutalité vulgaire...

Un tweet d'Harlem Désir, à cause du très con bras d'honneur de Gérard Longuet : "Le geste de G.Longuet illustre malheureusement la brutalité vulgaire d'une certaine droite qui abîme trop souvent le débat républicain.".
Tiens ? Harlem Désir, dans une généralité grossière, insulte une nouvelle fois la droite républicaine. Mais cela sera apparemment son mandat et son rôle : insulter le camp d'en face. Pour l'instant il parvient très bien.

Il s'y connait, Harlem Désir, un "brutalité vulgaire". Son haineux discours à Toulouse l'était, d'une brutale vulgarité. Je ne qualifierai pas les doigts et autres bras d'honneurs de ses camarades Emmanuelli et Mamere dans les enceintes symboliques de la très républicaine assemblée nationale : je serai moi aussi d'une "brutalité vulgaire". 
Ce qui me paraissait inadmissible à l'époque était passé comme une lettre à la poste, mais il est évident qu'il est tellement plus fashion de taper sur "une certaine droite" que sur une gauche porte un énorme tribut à cette "brutalité vulgaire qui abime le débat républicain". 

Mais après que j'ai à nouvelle fois exprimé tout le mal et toute la crainte que m'inspire Harlem Désir, il est évident que je ne suis pas rassuré sur la qualité du débat républicain aujourd'hui. Depuis le duel Sarkozy - Royal, j'ai l'impression qu'il est impossible de dialoguer et de débattre sans tomber dans la stigmatisation, la caricature et l'insulte.

Aujourd'hui, le Front de Gauche a décidé depuis longtemps le même registre que l'extrême droite dans sa manière de faire de la politique. Le Parti Socialiste s'est vu imposé un Harlem Désir qui pense ne pouvoir exister qu'en insultant et en clivant. Et à droite, certains veulent aller loin que le sarkozysme dans le débat politique. Il y a de quoi être inquiet...
N'en déplaise à Harlem Désir, qui joue son rôle de premier militant avec zèle et sectarisme, la brutale vulgarité qui pollue le débat républicain ne provient pas que de cette droite républicaine qu'il caricature avec fidélité. Il prouve par lui même et par ses récentes sorties que la gauche, y compris gouvernementale, l'abime également avec talent, ce malheureux débat républicain bien mal en point...

mercredi 31 octobre 2012

Les guerres des étoiles (et Angry Birds)

J'étais heureux comme un enfant d'apprendre hier soir que "Star Wars épisode 7" était prévu pour 2015. Je n'étais pas né lorsque était sorti le premier. Et pourtant...

Et puis j'ai vu ce matin le prochain opus d'Angry Birds Star Wars. Qui sort le 8 Novembre.
Mon iPhone va être content. L'enfant qui reste en moi aussi...

"On a peut être sous-estimé la crise"...

"Révélation" de la part du porte parole des députés PS, à la question de savoir si durant la campagne, ils n'auraient pas un peu sous-estimé la difficulté de la tache... Ben si, au PS, ils "ont peut être un peu sous-estimé la crise".

Faute avouée comme on dit... Mais bon, quelle importance ? Les socialistes ont le pouvoir pendant 5 ans, et l'élément de langage "c'est la faute de la droite" marchera peut être encore un moment... Ça fera une belle jambe au néo-licencié, au contribuable moyen qui voit son pouvoir d'achat baisser en même temps que taxes et impôts explosent. Ou tout simplement au citoyen qui quelque fut son vote en Mai peut souffrir quelques soupir devant la gouvernance actuelle...

J'espère simplement que la droite républicaine fera autre chose que les socialistes de leurs années dans l'opposition. Qu'ils travailleront sérieusement à une alternative, sans mentir aux français et sans passer leurs années d'opposition à se tirer dans les pattes et à cracher sur le camp au pouvoir.
Bref, qu'ils nous proposeront un autre visage dans 5 ans... Parce que ça risque d'être long, 5 ans...

(mais c'est pas moi qui le dit, c'est le porte parole des socialistes...)


Dans le même genre, lire le bon billet d'Hashtable : "Le sommeil de la gauche vient d’être brutalement interrompu et le rêve d’un quinquennat de lait et de miel s’évapore avec les premières lueurs crues d’une aube grisâtre. C’est Cambadélis qui l’explique ouvertement ainsi : « Nous avons pensé que la victoire était suffisante et nous n’avons pas perçu le drame des déficits publics. » On se demande ce qu’ils fabriquaient les cinq dernières années… La gauche maintenant réveillée, c’est l’assurance que la jolie pluie fine de taxes va se transformer d’un coup en avalanche majeure de fiscalité comme la France n’en avait plus connue depuis des lustres."...

mardi 30 octobre 2012

Des copains crétins

J'ai adoré cette photo sur la page facebook d'Hara-Kiri...
Pensée aux copains...

Le bon à rien parle aux bons à riens...

Dans ma série "c'est celui qui dit qui est", je crois que Jean-Luc Mélenchon a battu bien des records ce weekend. Enfourchant son même style à la Le Pen, fait d'insultes et d'indignités, il en a accumulé quelques unes. 

La plus drôle quand il parle de l'appel des grands patrons : "Les 98 qui sont là sont 98 bons à rien parce que...". J'arrête là au parce que, chacun ira lire la suite de l'intervention de l'affligeant Fidel Castro de l’Essonne.
Et puis parce qu'on est tous le "bon à rien" de quelqu'un. Y compris Jean-Luc Mélenchon... Et que ce n'est pas la peine de continuer à rabaisser un déjà bien triste débat en se vautrant dans l'insulte. Mais demander ça au chef du Front de gauche...

J'ai été amusé aussi quand il a parlé de ses plus trop amis du Parti Socialiste. "Le Parti de Gauche n'a pas été invité à Toulouse par le PS : c'est une marque de sectarisme".
Jean-Luc Mélenchon qui parle de sectarisme : ça serait à mourir de rire si ce n'était pas navrant. Jean-Luc Mélenchon qui se plaint de ne pas avoir été invité par un parti sur qui il crache avec classe à la gueule depuis le début du mandat, c'est aussi particulièrement amusant.

Au concours consternant du "C'est celui qui dit qui est", Jean-Luc Mélenchon creuse l'écart...

dimanche 28 octobre 2012

Oui, ce Parti Socialiste d'Harlem Désir est haineux

Je viens de lire la charge d'Harlem Désir contre la droite, lors de cette fête des militants PS. En tant que garçon de droite, en tant que républicain de droite, en tant que républicain tout court, j'ai été choqué. Et blessé.

Ce n'est pas la première fois qu'Harlem Désir insulte la droite. "Oui, la droite est haineuse" qu'il balance à une salle de militants qui n'en attendait pas tant, applaudissant à tout rompre leur chef qui insulte "l’ennemi", le camp d'en face. 
Harlem Désir est en panne de légitimité, il le sait, donc il fait ce que fait tout bon chef de clan qui veut retourner la salle : il crache sur le clan d'en face. Ça marche. Ça pue, mais ça marche.

Je ne sais pas si la droite est "haineuse" comme il le dit. Par contre, il m'est évident que ce Parti Socialiste là représenté par Harlem Désir l'est, haineux. Haineux vis à vis de tout ce qui n'est pas de gauche. 
La droite républicaine n'a strictement aucune leçon de morale ou de politique à recevoir d'un apparatchik comme Harlem Désir qui rêve d'une alliance entre le FN et la droite républicaine.

Elle commence à me gonfler cette gauche qui ne pense qu'à taper, et maintenant à insulter, la droite. Se comporter comme le pire des Frédéric Lefevbre est petit, et m'exaspère. 
J'aurais pu espérer, après le mandat clivant de Nicolas Sarkozy, une sorte d'apaisement. Il n'en est rien. C'est bien dommage.

La république apaisée n'existe pas. Et avec des Harlem Désir (ou des Jean-François Copé), elle n'existera jamais. C'est bien dommage.

mercredi 24 octobre 2012

Magnifique Tour de France

Malgré Amstrong, je suis fan du Tour de France. J'aime cette épreuve qui sent l'été, qui sent la France. J'aime ces images, j'aime ces paysages. Et j'aime le vélo.

La 100eme édition sera magique.

Départ en Corse. Puis la Provence, qui sera deux fois à l'honneur durant les trois semaines.
Avec ce point culminant du 14 Juillet : délicieuse ascension du délicieux Mont Ventoux ! Ça sera chouette.

D'autres grands moments en perspective. Le contre-la-montre autour du Lac de Serre Ponçon, mon lieu de vacances d'enfance. Juste avant la route de ces mêmes vacances, entre Vaison-la-Romaine et Gap. 

Et les étapes de Montagnes. Les Pyrénées seront assez peu à l'honneur, mais les 8 et 9eme étapes vaudront le déplacement. Et les étapes alpines seront merveilleuses. Gap - Alpes d'Huez sera magique. Mais que dire de l'étape chez Shaya autour d'Annecy, avec l'ascension de Semnoz.

Ca sera un beau Tour. Comme tous les Tours. Tant pis si on ne connaitra pas le vrai vainqueur au soir de l'étape des Champs Elysées (qui se déroulera en soirée), mais plus tard dans les laboratoires médicaux.

1re étape : Porto-Vecchio - Bastia
2e étape : Bastia - Ajaccio
3e étape : Ajaccio - Calvi
4e étape : Nice - Nice (contre-la-montre par équipes)
5e étape : Cagnes-sur-Mer - Marseille
6e étape : Aix-en-Provence - Montpellier
7e étape : Montpellier - Albi
8e étape : Castres - Ax-3 domaines
9e étape : Saint-Girons - Bagnères-de-Bigorre
Repos autour de Saint-Nazaire
10e étape : Saint-Gildas-des-Bois - Saint-Malo
11e étape : Avranches - Mont-Saint-Michel (contre-la-montre individuel)
12e étape : Fougères - Tours
13e étape : Tours - Saint-Amand-Montrond
14e étape : Saint-Pourçain-sur-Sioule - Lyon
15e étape : Givors - Mont-Ventoux
Repos autour d'Avignon
16e étape : Vaison-la-Romaine - Gap
17e étape : Embrun - Chorges (contre-la-montre individuel)
18e étape : Gap - Alpe d'Huez
19e étape : Bourg d'Oisans - Le Grand Bornand
20e étape : Annecy - Annecy (Semnoz)
21e étape : Versailles - Paris

mardi 23 octobre 2012

lundi 22 octobre 2012

Même Hamon est affligé par Montebourg

Benoit Hamon affligé par le clown "ministre" Montebourg...
Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo
L'opportuniste disait "parlez de moi en bien, en mal, qu'importe... Mais parlez de moi". On parle de Montebourg. Il a réussi son coup. Il est affligeant, mais il a réussi son coup.
Pas encore à "redressement productivement" l'économie française (mais est ce le plus important ?) 

(source : blog de Renaud Revel)

samedi 20 octobre 2012

Les vaches ont droit à la culture

Pour ceux qui aiment les vaches, un moment magnifique où culture, jazz et meuh-meuh se rencontrent. Dans un même amour...

Jazz for cow ça s'appelle. J'aime beaucoup...

jeudi 18 octobre 2012

Ridicule et indécent

Nous avons un ministre du "redressement productif" affligeant.

Les salariés des entreprises en grande difficulté qui se posent des questions sur leur avenir, les chômeurs (récents ou non), et les autres, apprécieront. 

Je trouve ça affligeant. Du niveau de ce ministre que sa femme espère le premier parmi les siens. Qui ne devrait pas tarder à nous faire regretter Eric Besson (si ce n'est déjà fait)...

Affligeant et indécent.

mardi 16 octobre 2012

Cheminée et soupirs d'automne...

Il ne fait pas si froid que ça. Mais suffisamment pour être heureux de mon premier feu de cheminée de l'année. Une semaine déjà difficile, épuisante. 
Entre un bébé malade, un papa pas en forme du tout... Et moi, dans tout ça...
Je ne parlerai pas de blog ce soir. Ni de politique. Parce que pas envie de politique. Parce que ambiance toujours nauséabonde. Pour combattre l'autre, au mieux on le moque, au pire on l'outrage. A d'autres moments. 
Ce soir, non...

Ce soir, je resterai devant la cheminée. Bébé n'est pas en forme, mais il est rigolo. 
Il a vu les espoirs en foot pas loin d'être ridicules en Norvège. Le football français va mal. J'espère presque que tout à l'heure l'Espagne mette une branlée à ces Benzema, Ribery et Evra qui feront que je regarderai autre chose. Peut être rien...

L'automne arrive. Le froid aussi. L'été est déjà loin. Le 27 Aout davantage. Mais à cause de beaucoup de gens. Sans doute moi y compris.

J'en prend acte. Je ferai autre chose. 

Ou je bloguerai comme en 2004. La nymphe qui courrait dans les bois court ailleurs (et personnellement je m'en moque maintenant)
Il y avait une époque sympa dans les blogs, mais que le pire aspect du militantisme politique (de droite et de gauche) qui consiste à s'insulter pour avoir ceux que l'on aime au pouvoir a fait beaucoup de mal. Comme tout n'est que question de personnes, elle reviendra sans doute. Ce soir j'en doute...

Mais peut être la fièvre qui commence à m'étreindre dissipe tout optimisme. Peut être que demain, ça ira mieux. Peut être que demain...
Enfin, on verra demain. Ou pas...