On touche le fond. Mercredi est sorti un « rapport
sénatorial contre les « jouets sexistes » ». Le féminisme le
plus con qui revient à pleine charge, à fond les ballons, au sein de la très
haute institution de la République qu’est le Sénat. Affligeant, effrayant
aussi.
Ce qui m’effraie d’autant plus est que l’initiative ne
provient pas de gauchiste sectaire style Sandrine Mazetier, qui impose une
présidence sectaire de l’assemblée nationale (salut
Julien Aubert) qui veut débaptiser
les écoles « maternelles », parce que sexiste.
Non, elle vient de la centriste Chantal Jouanno, pour qui j’ai (j’avais) un apriori
favorable.
Donc le rapport propose la création « d’un site
internet «qui recenserait les fabricants de jouets les plus sexistes. Ce serait
aux parents de venir signaler les plus mauvais élèves. Le site devrait
s'appeler "Name and Shame"». ». Le nom de la honte. On tombe par
terre devant autant de bêtises…
Les autres propositions sont du même acabit idéologique…
Je me souviens des féministes extrémistes qui luttaient contre
des publicités et qui voulaient changer le dictionnaire pour
démasculiniser des expressions courantes (« il fait beau », c’est
sexiste qu’elles disent…). C’est délirant, c’est très inquiétant.
Sinon, pour Noël, mes petits garçons auront des jouets de
garçons. Parce que c’est comme ça, parce que mon grand de 3 ans et demi n’apprécie
pas forcément de jouer avec des poupées et qu’il aime les voitures. Et parce
que de toutes manières je ne mettrais pas des robes à mon deuxième (qui marche
depuis hier !) pour faire plaisir à des extrémistes dangereuses qui, au
final, dont énormément de mal à la cause
féministe…