samedi 23 juillet 2005

Le football, c'est reparti !

J'ai l'impression que cet été n'a jamais commencé. Certes, il fait chaud, mais il y a toujours un moment où sportivement, je me fais chier... Entre la fin du tour de France et le début du championnat de France de foot, époque où l'Equipe ne fait que 6 pages...

Et cette saison, le championnat ne s'est presque pas terminé que déjà, StEtienne reprend la saison le 1er Juillet (!!!) en coupe d'europe Intertoto, contre Neuchatel Xamax. Un match que je suis en direct sur Internet, car soyons honnête... Je suis un petit peu StEtienne. Et deux semaines aprés, c'est mon club qui reprend en COupe d'Europe. Et ce matin, en lisant l'Equipe, je me rend compte que la semaine prochaine, hop, on reprend. C'est fou, j'ai l'impression qu'il n'y a pas eu de treves...

Entre temps, le Tour de France (qui fait étape dans mon 'troisieme chez-moi", à StEtienne) m'aura vraiment enthousiasmé cette année encore. Et ce soir, le M6, Marseille jouera contre Berne...

C'est idiot, mais c'est chouette. Quoique je me demande si l'été n'est pas déjà fini, ou si il a commencé (en plus ce weekend j'ai froid).

Je parlerai dans la semaine de ce que je pense et de ce que j'espere pour Marseille cette saison (le post sera court, étant donné que je n'espere rien... J'ai cessé de croire aux miracles depuis un petit moment à vrai dire... c'est l'age, sans doute...)

Des attentats en Egypte, entendu sur TF1..

Nous allons manger. Mais quelle ne fut pas ma stupeur lorsque Claire Chazal lança son journal par cette nouvelle terrible : "Attentats en Egypte, à (petite station balnéaire connue impossible à écrire pour moi)" !

A ce moment là, une crainte m'envahie. J'ai peur et demande à mon amie qui trie la salade... "mais combien doit il y a voir de victimes françaises ? j'ai peur...". Et là, Claire Chazal, qui me fixe pendant que je bade de terreur et d'angoisse sur ma biere Lorraine, me répond :


"pas de français ont été identifiés".

Ouf... Quel soulagement... Je vais pouvoir manger en paix.

Quoique... Deuxième source d'angoisse qui m'envahie... Que va t'on faire des victimes survivantes ? Je n'ai pas entendu de cellule psychochologique. Je suis inquiet pour eux...

Enfin, je me rassure en me disant qu'en cas de victimes françaises, le quai d'Orcay, à présent dirigé par le brillant talent de République Douste-Blazy (j'ai mal au ventre) aurait mis en place, à Roissy, cette fameuse cellule psychochologique...

Quoiqu'il en soit, je vais manger ma quiche à l'oignon et ma salade. Ca me rempliera le ventre à défaut de me rassurer sur la tenue de cette cellule chochologique... Bonne aprésmidi

PS : c'est une quinzieme degré ce message... Mais j'adore la manière dont les médias traite ce genre d'affaire. Y a t'il des français ? Y a t'il une cellule kokologique ? Aprés, le reste, nous verrons aprés la page sport...

Prof de math !

Hier soir, une bonne nouvelle. UNe de plus dans cette semaine folle pour moi... Mon meilleurs ami d'enfance, Roquemaurois, a enfin réussi à avoir son CAPES. SOn frere m'a appelé et j'entendais derrière lui des bouteilles de bières qui s'ouvraient.

C'est con, mais ce matin encore quand j'y pense, je suis heureux pour lui, je suis heureux pour toi. Alors encore bravo, félicitation. Mais juste un truc s'il te plait... L'Angleterre, c'est déjà loin... Alors évite de te faire muter pour un premier poste à Rouen ou à Dijon... (j'ai pris une maison à 20 minutes de chez toi pour l'apéro, alors merde...)

Enfin, bravo et merci. Ca aura fait une chouette semaine. (maintenant, faut passer l'agreg ^____^)

jeudi 21 juillet 2005

Romantique ? Penses tu...


Romantique ? Penses tu...
Originally uploaded by falconhill.
Un hommage à qui ? A Claire Keim et à la saga de l'été passée ? (Zodiaque en plus, si ce n'est pas, pour moi, un message du coeur ?). A Franck Dubosc, et à son spectacle qui nous a fait mourrir ce weekend (entre ça et le chti du Nord, non pas toi ami de la Direction technique, mais le chti Boon) ? Ou à quelqu'un d'autre qui se reconnaitra... (et à qui j'ai signé un cheque de la moitié d'un bail, merci bien, grrr ^______^).

Bref... Je n'ai pas encore mis de paroles de chansons. Donc bon, pourquoi pas aprés tout ? Surtout que Winamp vient de me la passer... A 23 heures passées, aprés deux bouteilles de rosés Côtes du Ventoux (Beaumont, une cave merveilleuse) et quelques Beamish (biere irlandaise qui va trés bien avec l'environnement Dieppois).

J'ai beau savoir
Ne plus y
croire
Je ne veux qu'elle
Je ne veux qu'elle

J'ai beau chercher
D'autres à rêver
Je ne veux qu'il
Je ne veux qu'il

Et même
si
Nos raisons nous séparent
Même si l'on vit cet amour comme un art
Même si parfois on fait semblant d'y croire
Autant le vivre même un peu

Et même si
On garde nos manteaux
Même si la fin arrive un peu
trop tôt
J'aurais vécu d'avoir voulu ta peau
On aura aimé pour de beau

J'ai beau me dire
Q'il faut partir
Je ne veux qu'il
Je ne
veux qu'il

J'ai beau chercher
D'autres à rêver
Je ne veux
qu'elle
Je ne veux qu'elle

Et même si
Nos raisons nous séparent
Même si l'on vit cet amour comme un art
Même si parfois on fait semblant
d'y croire
Autant le vivre même un peu

Et même si
On garde nos
manteaux
Même si la fin arrive un peu trop tôt
J'aurais vécu d'avoir
voulu ta peau
On aura aimé pour de beau

Et même si
J'ai beau
savoir
Nos raisons nous séparent
Même si l'on vit
Ne plus y croire
Cet amour comme un art
Même si parfois
Je fais semblant d'y croire
Je ne veux qu'elle
Autant le vivre même un peu
Je ne veux
qu'elle


Bonne soirée (nuit) à tous.

Chirac, Sarko, le Tour et la France

Une petite phrase amusante relevée dans le Canard Enchainé de cette semaine... Phrase prétée à Jacques Chirac, au soir de son - affligeante - interview rituelle du 14 Juillet. Petite phrase d'époque, sur son ami préféré Nicolas Sarkozy.


"Sarkozy, qui aime le cycliste, devrait savoir à qui il s'attaque. J'ai gagné
deux tours de France, et lui pas encore une seule étape".


C'est vrai ce que dit Jacques Chirac. Mais lors de sa dernière victoire sur le tour, Greg Lemond (que j'adorais et qui était mon idole) ne gagnait jamais une étape, par contre il gagnait le tour. Ce qui est le cas cette année de Lance Amstrong, qui demeure un champion exceptionnel pour lequel j'ai une réelle admiration.

Enfin, ne commentons pas l'incommentable. Cette phrase m'a fait sourire. Ce qui est suffisant pour que je la mette à l'honneur sur mon petit blog...

mercredi 20 juillet 2005

Fraiche Normandie

Un rapide mot pour dire que je suis arrivé à Dieppe... Dans le même hotel que lors de ma première venue, en Janvier 2003. Je m'en souviens trés bien, je venais de récupérer mon permis de conduire, il faisait nuit et froid. Aujourd'hui, il ne fait pas nuit. Mais il fait froid.

Le même hotel, peut être la même chambre ? Vue directe sur une mer qui me parait bien déchainée. Et des enfants qui jouent au cerf-volant... Je mettrai une photo sur mon blog de la vue assez magnifique de cette chambre...

Et là, je lis mes mails de la journée. Je me suis ouvert une 1664' qui était lassive et offerte dans le mini-bar de l'hotel. Et j'irai manger un morceau de poisson au port. Rapide repas, j'ai tellement envie d'aller dormir. Demain, j'aurais une trés dure journée... La réunion que j'aurais à faire sur le site Normand sera nucléaire apparement... Enfin, j'ai peut être mal à la tête, mais je ne compte pas mourrir sans me battre, et sans envoyer quelques coups de griffes bien senties.

Allez... Je finis mon verre, je mets un pull (un pull.. ce matin, il faisait 30° à Avignon quand je suis parti...), et je vais marcher un peu. En tous cas, il fait froid... Bon...

Larme Ultime... un bon petit animé

Je suis en ce moment, dans le TGV (qui s'arêtte d'ailleurs au milieu de rien), en train d'écouter le générique de fin du dessin animé Larme Ultime. Dessin animé que j'avais regardé en fin Novembre 2004, à une époque où il faisait trés froid. On rentre dans l'hiver... Et c'est un dessin animé 'd'époque'.

Pourquoi est ce que je parle aujourd'hui de ce dessin animé de 13 épisodes ? Pourquoi pas, c'est bien de parler aussi des dessins animés qui m'ont marqué. Celui là m'a marqué.

L'histoire est cucu au possible, au premier abord. Et le générique, parsemé de phrase en français, donne le ton. "Je t'aime", "je suis ta petite copine"... On y est en plein dedans. Ce dessin animé parle en premier lieu d'un amour de collège. Entre un garçon et une petite fille qui connait visiblement son premier amour. Elle a pleins de copines beaucoup plus "matures" qu'elle question garçon, mais elle semble tellement empruntée, et pourtant si mignone. C'est collégien, c'est mignon, ca parle du premier amour. Et en cette période, pour moi, de profonde nostalgie aigue (j'en ai souvent, mais là c'est du 100 à l'heure), peut être est ce pour ça que ce dessin animé ressort avec force.

Pourtant, derrière cet aspect cucu au possible, ce dessin animé est trés dur. Derrière le collège, c'est la guerre. Entre qui et qui, personne ne le sait. Et honnêtement, est ce important ? Et par le hasard d'un bombardement, un ami de classe va mourrir.

Quel est le role de cette petite fille ? Elle est "l'arme Ultime", une fille cybernétisée qui possède le pouvoir de faire basculer la guerre. Elle est l'ange de la mort. Et son petit copain s'en rend vite compte...

Derrière une merveilleuse histoire d'amour cucu au possible se trame donc la guerre, avec tout ce qui s'en suit. Des morts en pagaille, et un amour qui n'est pas si possible que ça. Puis je faire l'amour avec une machine ? Puis je l'aimer, mon petit copain, sachant que j'ai la mort entre mes mains ? Et pourtant, ils s'aiment...

Ce n'est pas le genre de dessin animé à regarder lorsque l'on a pas le moral. Car rien n'est gratuit dans cet animé. La guerre est montrée cruement, mais les sentiments sont vraiment là. Ce n'est pas du larmoyant simple, et c'est même trés délicat. Pourtant, le malaise, la tristesse, est là. Une fin adorable, l'épisode 9... Qui donne d'ailleurs le ton à la fin. "Si vous voulez une belle fin, ne regardez pas la suite".

Larme Ultime est un beau dessin animé. Avec de merveilleuses musiques, des génériques envoutant (qui montre que le français est peut être bien la langue de l'amour...), et pourtant qui peut rendre heureux ou triste selon l'épisode que l'on regarde. Et le tout merveillesement réalisé.

Le genre de dessin animé qui montre que l'animation japonaise propose parfois (et souvent) de superbes produits. et des choses qui marquent sincérement, et bellement. Comme SaintSeiya par exemple (mais est ce vraiment, pour moi, un simple dessin animé ?)

Lyon... Encore en train

Même question que celle posée précédement, lors d'une descente en TGV de Paris... Je viens à l'instant de traverser le Rhone à Grande Vitesse. J'ai entrapperçu, au loin, Lyon, ou plutot sa banlieu Est. Et pareillement a y a d'habitude, mon ventre se noue.

Pourtant, que me reste t'il à Lyon. Deux couples d'amis, dont un va bientot déménager pour aller plus dans l'Ain. Mais il n'y a plus personnes sinon... Plus personne que je serai succeptible de croiser au détour d'une rue, sinon des souvenirs, toujours les souvenirs. C'est drole comme cette période est propice aux souvenirs...

J'ai retrouvé des gens chers. J'ai retrouvé certains objectifs et presque un certain optimisme quant au futur. J'ai revu hier soir ma meilleure amie gardoise, celle qui m'a accompagné pendant toute mon enfance, et que je voyais moins depuis trois, quatre ans... Mais hier soir, elle s'est confiée à moi comme je me confiais à elle il y a dix ans. Et je passe par Lyon, et je vois que malgré le chemin et le temps qui passe, certaines pensées, certains sentiments demeurent.

Ce dernier paragraphe est un peu à l'image de mon esprit en ce moment. Embrouillé. Embrouillé à cause de la fatigue physique d'abord. Je suis dans le train, j'aurais du travailler, mais à part essayer de fermer les yeux, mon crane douloureux m'empeche tout autre effort. Et puis bizarrement, alors que je suis vraiment en ce moment le plus heureux des gardois du Gard, j'ai une boule énorme dans l'estomac, en plus de mon crane. Est ce la proximité de Lyon (qui est derrière moi maintenant) ? Est ce le fait de longer la Saone en ce moment, que je voyais du haut de mon appartement Lyonnais, et qui s'écoule depuis cette belle Bourgogne ? Est ce finalement, simplement, la fatigue qui ne passe pas ?

Dans ce genre de situation, autant laisser passer le temps et les souvenirs. Fermer les yeux et écouter quelques musiques, c'est le mieux à faire. En ce moment, le générique "ouvrage de veine" du dessin animé "Ayashi no Ceres" est en train de passer sur Winamp. Pourquoi pas...

Et ce soir, je serai à Dieppe. Je pourrais parler d'autre chose...

mardi 19 juillet 2005

Soupirs au pied du Ventoux et de mon bureau

La journée de hier a vraiment été bizarre, et ce matin encore je suis un peu dans les vaps de la veille... Le fait aussi d'avoir été trés tot ce matin à la gare pour être encore plus tot ce matin au travail provoque en moi une sorte de somnolence bizarre et presque fatiguante encore...

C'est vrai que ce matin je me suis levé tôt. C'est vrai que hier la journée a vraiment été physiquement (on a quand même courru le soir avec mon amie, et à un rythme élevé j'ai trouvé) et émotionnellement rude. C'est vrai que nous nous sommes couchés tard (et quelle fin à Dolmen, un peu déçu quand même...). C'est vrai qu'enfin, mes soucis de tête qui cogne et de ventre qui fait mal ne passent pas. Pourtant, ce matin, je suis vraiment dans un drole d'état. Je ne sais pas trop quoi penser, sinon que j'ai du travail à faire. Et j'ai pas la peche, tout simplement... Est ce les "évenements" de hier, qui me restent encore en tête ? Est ce futur proche de l'autre coté du Rhone qui m'excite autant qu'il m'angoisse ? Est ce autre chose ?

J'ai l'impression d'être, en ce moment, entre deux mondes. Et c'est bizarre cette impression où tout peut basculer d'un moment à l'autre. C'est comme un 3 jeu partout au 5 sets en finale de Rolland-Garros. Tout peut se jour à ce moment là...

Maintenant, je ne suis pas seul à penser à ça. Il y a d'abord celle qui va non pas franchir un fleuve mais au moins deux (trois en rajoutant la Seine...). Et ce n'est pas anormal d'être angoissé. D'autres amis et amies aussi vont voir leurs vies évoluer. Et c'est normal, c'est dans la logique des choses. Et est ce choquant ? Bien sur que non... Cela peut faire peur.

Pourtant, j'ai pu me rendre compte hier comment finalement la vie et le bonheur sont des choses simples. Je parle du bonheur personnel, et là chacun peut avoir sa propre interprétation des choses. Mais dans ce que j'appelle mon "bonheur", il y a la possibilité d'avoir pret de moi les gens qui me sont chers. Hier, j'ai retrouvé deux personnes très chères à mon coeur et à mon souvenir. Hier, j'étais avec une personne - la personne - qui m'est le plus important. Elle est partie ce matin, mais dans un mois elle ne partira plus. Il y a quelques semaines, c'est une autre personne importante pour moi qui m'a redonné un signe amical de vie. Et j'ai mes amis, mes proches, pas loin. Et le mail est si rapide. Et le téléphone est si simple.

Finalement, je suis tout bizarre aujourd'hui, alors que j'ai - presque - tout pour être heureux, je me trouve tout mou. Encore fatigué. Peut est ce qu'il est encore trés - trop - tôt.

Enfin, il n'empeche, je vais aller travailler. Il est encore tôt, il fait frais, et j'ai eu, par ce début de journée clair, ce Mont Ventoux pour m'accompagner sur la route d'Avignon à mon lieu de travail. Ce Ventoux sous lequel je continuerai d'habiter. Toujours plus près de lui, lui qui est si grand. Au moins, je suis sur que lui, il ne partira pas. Ca reste une valeur sure, et c'est important...

Bonne journée

C'est fini, on connait le coupable...

Et ce n'est pas du tout celui que je pensais... Je suis triste, c'est le Commissaire Moulin le coupable, et le Juge Cordier aura finalement été plus fort...

Enfin, mine de rien et comme me l'a fait remarqué ma tendre compagne, oui, je suis un bon public. Qualité ou défaut ? Je réfléchirai à ça un peu plus tard... Là, il est tot, et mine de rien, ça fait déjà un moment que je suis au boulot (soupir...). J'écrirai ce soir je pense (tellement de choses en tête là...).

lundi 18 juillet 2005

Sacrée journée

J'ai la maladie des dates... Cela n'est pas une nouveauté, et ce n'est pas ce blog qui m'aura guéri ce maux. Mais aujourd'hui, quelle journée... folle. Toute folle. J'ai l'impression, alors que je vais bientot aller me coucher, qu'il y aura eu un avant et aprés 18 Juillet 2005...

Retour vers le passé d'abord. Et quel retour. Mon premier véritable amour qui revient à la surface de cette mer de souvenir, par le biais de ce merveilleux outil qu'est Internet et le mail. Je pense que je suis vraiment un irrémédiable et incorrigible mélancolique, mais lorsque la mélancolie devient - ou redevient - presque réalité, c'est magiquement magique... Finalement, 11 ans se sont écoulés, comme elle me l'a dit... Je pourrais en parler des heures et des lignes de cette personne, et des souvenirs qui y sont attachés. Souvent souvenirs d'aprés rupture, c'est peut être ça le plus marrant. Et l'objet de ce post sera en plus un hommage appuyé au chevalier du Verseau. Enfin, c'est chouette...

Quelques minutes aprés m'être remis de la réception de ce mail reçu aux aurores de cette drole de journée, je reçois un autre message. Ma meilleure amie d'enfance vient de me trouver sur le site divin copainsdavants.com, et veut me mettre dans sa liste d'amis... Mais je viens à pied dans ta liste d'amis ;_____; Je venais de rever d'elle en plus la nuit qui venait de s'écouler, et pouf... Je ne m'y attendais pas, ça faisait plus de 8 ans qu'elle était partie de mon petit village, et pouf. Retour divin.

Là, franchement, ça fait passer une journée sur un nuage rose. Certes, les maux de tête ont été violents encore par moment, et le retour au travail pas forcément agréable. La journée avait mal commencé, en me trompant de sacoche informatique... Mais la suite fut... magique...

Et puis aprés le passé, le futur. Une maison trouvée, en pays provencal, au pied du MontVentoux. Dans les vignes... Un futur qui se prépare tout aussi sympa. Un nouveau départ.

Non, il y a des journées chouettes. Qui rendent le passé tout doux et le futur apétissant. Des journées qui font plaisir à vivre. Une chouette journée...

Je n'oserai pas terminer en disant qu'en plus, ce soir, c'est la fin de Dolmen (brrrr, qui c'est le tueur ? Je suis sur que c'est le mari disparu...). Non, franchement, chouette journée :)

dimanche 17 juillet 2005

Coup de barre

Les courreurs du Tour de France vont cet aprésmidi grimper les grands cols des Pyrénées. Je vais quant à moi fermer tous les volets, m'enfermer dans ma chambre, et dormir devant l'effort de ces géants de la montagne. Cette semaine se termine comme elle a commencé : par une grosse fatigue. Est ce les 35°C à l'ombre de la terrasse de mes parents ? Est ce la proximité d'un retour au travail demain qui met déjà en branle mon estomac ? Où est ce, tout simplement, cette "grosse fatigue" qui ne s'atténue pas ?

J'ai passé une calme semaine. De part une présence fort agréable à mes cotés, de part une semaine de repos forcée mais pas désagréable, j'ai pu calmer un peu la machine. Mes maux de têtes sont moins fréquents et moins violents. Par contre, aujourd'hui, je suis épuisé...

C'est qu'il fait chaud... Cela doit être l'explication. Donc à cela, il y a deux possibilités. La première, expérimentée par ma tendre amie, qui est de plouffer dans une piscine à 30°C. Et l'autre, la mienne, qui est de m'allonger sur une couette à somnoler devant un Tour des Pyrénées, volets fermés.

Je vais opter pour la deuxieme proposition. Bonne aprésmidi à tous...

jeudi 14 juillet 2005

Vive la France ^____^


Vive la France ^____^
Un grand homme (Clemenceau) pour un grand pays
Aujourd'hui, le 14 Juillet 2005... C'est l'anniversaire de la République, l'anniversaire de la Nation, l'anniversaire de la France. Aujourd'hui, résonne la Marseillaise pendant que la grandeur militaire française défile sur les Champs Elysée et sur TF1. Aujourd'hui, la France se dresse devant le monde entier pour dire combien elle est belle, pour dire combien elle est fiere de ses valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité, pour dire combien elle est fière d'être la France. Et pourtant, aujourd'hui, la France n'a pas le moral, pour pleins de raisons déjà exprimées sur ce blog, et d'autres exprimées (bien mieux que moi) ailleurs.

J'ai décidé aujourd'hui de mettre une photo de la statue de Clémenceau pour illustrer le 14 Juillet. Elle date d'une visite cette année à Paris, un weekend d'Avril où il faisait superbement beau et chaud, et où nous avons été merveilleusement par des amies adorables. Je vais tout de même citer le Général de Gaulle (je trouverai bien une occasion de mettre sa photo, hi hi hi) parlant de Clémenceau et des Elites en général :
" En France, les élites préfereront toujours mettre à leurs têtes un Deschanel qu'un Clémenceau..."


Clémenceau a représenté merveilleusement la France en gagnant la guerre 14-18, et était un Homme d'Etat. Deschanel ? Un illustre président inconnu dont son seul fait d'arme aura été de mourrir dans son lit, perdant une connaissance qui venait de partir par la porte de derrière à moitié nue...

C'est tout le paradoxe de la France. Le peuple - la Nation - a besoin à sa tête d'un grand homme d'Etat. De Gaulle, Pompidou, Mitterand... C'était d'ailleurs l'objet du référendum de 62 : que le chef de l'Etat soit élu au suffrage universel. Ainsi, il devient l'Homme du peuple, l'Homme de la Nation, légitime et fort. Et non pas l'Homme de quelques élus et élites siégeant dans des Hautes Assemblées qui ne représentent plus qu'elles même...

Pourtant, Jacques Chirac, qui va parler, est élu du peuple. A 82 % même... Et pourtant, il parait de jour en jour plus "usé, vieilli, fatigué" que jamais... J'irai plus loin que l'ancien tristounet candidat socialiste aux cheveux blancs : il parait pathétique... Il fut élu comme l'homme du peuple, gagnant contre Balladur et Jospin, tous deux "favoris des médias et des élites". Il régna finalement comme un monarque déconnecté de tout. Que restera t'il dans l'histoire des 12 ans de Jacques Chirac ? Nous verrons ça dans quelques années, l'histoire jugera. Si j'ai toujours mon blog, nous en reparlerons.

Je parle d'autant plus facilement de Jacques Chirac comme cela qu'en 95', le petit garçon de 17 ans que j'étais collais ses affiches ("La France pour tous" avec le pommier, vous vous souvenez ?) et qu'en 2002, craigant un deuxieme tour LePen - Jospin, j'ai voté ce que je croyais 'utile'... Si je me sens un peu floué ? Bien sur... Floué car malheureusement, sous son "regne", la politique a été dévoyé et les 21 Avril et 29 Mai ne sont que des résultantes de ce décrochages entre le peuple et le haut. Finalement entre la Nation et ses enfants. Une Nation représentée par des assemblées qui ne sont plus représentatives de rien (elles auraient votés à 95% oui au traité), qui ne gouverne plus rien, qui ne maitrise plus rien. Et pire, la France en devient moquée à l'étranger... A Bruxelles, à Singapour, en Ecosse, même combat...

Pourtant, comme j'ai dis hier, nous ne pouvons tomber plus bas. Et la France demeure la France. J'écouterai (aprés l'apéritif municipal ^__^) le Président de la République. Mais nous savons qu'il ne peut plus rien faire. Il s'agit maintenant de faire surgir une génération d'Homme d'Etat. Peut être ne connaissons nous pas le vainqueur de 2007 qui sait... Qui connaissait Blair deux mois avant sa premiere élection ? Mais surtout, prendre conscience que la politique ne peut pas tout, et que c'est aux gens à se prendre en main. Pour leur avenir, mais aussi pour l'avenir de leurs pays.

En tous cas, je refuse d'être de ceux stigmatisant à longueur de journée "la France qui tombe". Je préfere célébrer celle qui est capable de se retrousser les manches. Celle qui est fratenerlle et porteuse d'espoir et d'ideaux. Et cet aprésmidi, je trouverai bien un moment pour siffloter la Marseillaise au bord de la piscine :)

mercredi 13 juillet 2005

Repos forcé

Une photo de la piscine de chez mes parents pour illustrer ce petit article de 13 Juillet, veille de pont Républicain.

Je ne suis pas sur que cette photo illustre vraiment bien mon propos. Elle a par contre un avantage, c'est que je ne la trouve pas trop raté, je l'aime bien. Et puis comme il fait - refait - chaud dans le Gard, une piscine est une belle image. Même si je ne fréquente pas trop la piscine parentale (et les piscines d'une manière générale), et même si surtout mon état de santé m'impose de rester davantage au frais, dans le noir, à l'intérieur.

Arret maladie. Le mot qui fait peur et qui fait mal. Le libéral républicain que je suis est géné de cette situation, car franchement je n'aime pas ça. Mais y a des moments où il est préférable de faire un arrêt. La semaine prochaine, je reprends les déplacements (Dieppe, oui je mettrai des photos Normandes, de vaches et de mers), donc il est préférable de faire un arrêt. Pour me reposer d'abord (car la fatigue est une grosse composante de mon état pas folichon), et me soigner aussi (et savoir, entre autre, ce que j'ai qui fait que j'ai la tête qui tourne alors que je n'ai même pas bu un verre de vin...).

Avantage d'être pas en forme et malade en Juillet : le Tour de France. En plus, j'ai de la chance, c'est les Alpes. Bon, hier, c'est vrai que l'ami Lance a fait trés mal à tout le monde (pas à moi, mais au reste du peloton), mais quelle belle étape. Quels beaux paysages alpins, ces montagnes... Nous avons vu dimanche les Vosges, et aujourd'hui les Alpes. C'est bizarre, mais je suis trés attaché au Rhône, mais aussi aux Alpes. Le mix des deux étant le Mont Ventoux, cela explique sans doute cet amour pour ce Mont.

En tous cas, je profiterai aujourd'hui de ce dernier jour d'arrêt maladie. Je vais me reposer, je serai serein, et tout ira bien la semaine prochaine. Ce soir, je ne serai pas seul. Le Pont Républicain sera sympa, et tout ira bien. Mais là, pouf, re-au lit. En plus il fait chaud, bouh...

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L'esprit Olympique pour la France ?

Cela fait maintenant une semaine que nous savons que Paris ne sera pas ville Olympique en 2012. Pourtant, tout était fait pour que cela soit bon. Bertrand Delanoé, avec ses multiples festivités et ses 50 000 personnes sur les Champs Elysées olympiques, était un grand maire pour ce si beau projet.Et nous avions toutes les infrastructures, le Stade de France - Paris 2012 ne demandait qu'à vibrer aux exploits des athlètes. Et le projet était si bien ficelé. D'ailleurs, c'était clair, il n'y en avait qu'un, de projet. London 2012 ? Madrid 2012 ? Quoi, Moscou aussi était dans la course ?

Bref, c'était "l'union nationale".

Aujourd'hui, comme le titre le Marianne de cette semaine, nous avons même perdu les jeux olympiques. Et le moral des français, déjà trés bas, est encore plus morne. Et demain, Jacques Chirac parle à nous, pauvres petits français qui sommes si nuls, si mauvais, si rien du tout. Alors qu'avant nous étions si grand, avec un si beau projet. Preuve de notre petitesse : nous avons dit non à l'Europe...

Enfin, c'est ce que l'on veut nous faire croire. Néanmoins, cet esprit olympique largement mis en avant, avec la coalition "sportif - politique - hommes d'affaire", est en train de sérieusement se cramoisir. Aujourd'hui, JeanMarc Thibault, de la CGT, promet un automne social pluvieux. Tous les ans en Juillet ces promesses sont identiques, mais là il y a toutes les raisons de le croire. Aujourd'hui, les membres de Paris 2012 commencent à se dire les vérités en face, par télévisions interposés. Et même en plus de ça, la peur du terrorisme vient s'en meler, avec les attentats de Londres.

C'est drôle comment le mercredi matin 6 Juillet, nous étions les plus beaux, et à 14 heures nous sommes détestables et à pleurer. Les Jeux Olympique, c'est fini. Même la candidature d'Annecy, pour 2014 (nous voilà repartis...) prend du plomb dans l'aile avant même d'être présentée... Le Ministère commence apparament à se lasser de ces genres de ballades de deux ans qui se terminent en eau de boudin et en désespoir général. Bref, la débandande.

Pourtant, le Marianne de cette semaine termine ce morne constat de désespoir global par une note positive. Nous ne pouvons tomber plus bas. Demain, Jacques Chirac parlera, et tout le monde s'en fout. Bientot il ne sera plus là. Bientot, sans doute, les hommes politiques que nous avons laisserons leur places à des hommes d'Etat. Des vrais. A cette veille du 14 Juillet 2005, j'ai encore envie de croire en la France et en les Français.

Un jour, en étant plus jeune, j'avais fait un oral sur "impossible n'est pas français". C'est difficile, mais pas impossible. En tous cas, Paris 2012, c'est fini, n'en parlons plus. Et passons à la suite.

mardi 12 juillet 2005

le 12 Juillet à 22 heures


le 12 Juillet à 22 heures (comme ils étaient jeunes)
Originally uploaded by falconhill.
A quoi servirait ce blog si je n'en parlais pas, de ce 12 Juillet ? Je suis un malade des dates, et il faut croire que je suis né avec un calendrier dans le berceau. Pourtant, c'est vrai, les dates, c'est un peu ma manie à moi. Je n'ai pas beaucoup de lubie, sinon les dates. Et les souvenirs qui vont avec.

Je vais être clair. Je n'ai pas envie de parler de la Coupe du Monde 2002. Cette année là, la France n'a pas été brillante et a été éliminée dés le premier tour. Le Sénégal et le Danemark avaient été supérieurs aux "Champions du Monde". De plus, cet été, d'une manière générale, avait été de ceux que l'on peut qualifier de "pourri". Il avait mal commencé avec une Coupe du Monde loupé. Puis le 12 Juillet avait été pour moi douloureux, et je n'avais pas le coeur ni la capacité d'écouter Jacques Chirac le 14 (débiter les mêmes absurdités que depuis... pourtant, en 2002, l'esprit de Mai et tout le tintouin... enfin...). La fin de l'été fut pour mon village, mon canton, mon département, un apocalypse. Tout ce qui commence mal se finit mal, et cet été se termina sous les eaux du Gardon et du Rhone. La pluie innondant une grande partie de mon village, et de mon département.

Pour autant, le printemps fut radieux, ainsi que l'automne. Donc tout ne fut pas si terrible en 2002. Et au final, cela restera une trés bonne année (avec une troisieme place pour mon club de football, hi hi hi)

Par contre, en 1998, sur le place Bellecour de Lyon, ce fut grandiose. J'étais avec mes amis. Les mêmes que samedi soir, les mêmes qu'à chaque mariage, les mêmes qu'à chaque grands et beaux moments que je passe. Et la marée humaine était énorme. Et tout le monde était heureux, simplement heureux. Sur deux coups de têtes en premiere mitemps, et une percée en fin de deuxieme, tout était magique. La Marseillaise ne m'avait jamais autant fait vibrer, que de voir tout le peuple lyonnais rassemblé autour de cet écran géant la clamer haut et fort. Le bonheur et la fierté d'être français.

C'est triste, mais où est il cet esprit de 98' ? Paris vient de perdre les jeux Olympiques. La France est dans un état de desespoir et d'angoisse profond. Même l'équipe de France semble en panne. En panne d'inspiration, en panne de jeu. Comme la France d'une manière générale, en panne de confiance. Entre temps, un non cinglant au référendum témoigne de beaucoup de choses. Entre temps, il y a eu le 21 Avril. Entre temps finalement, la France a plongé dans une dépression réelle.

C'est idiot, mais ce bonheur, finalement, il est si simple. Un match de foot, ce n'est pas que des bagarres dans les tribunes. C'est aussi des grands moments de joie. Avant ce 12 Juillet, il y avait eu pour moi un 29 Mai à Bari. Un tir au but loupé d'Amoros m'avait fait sombré dans la peine. Puis deux ans plus tard, un 25 Mai m'avait donné un bonheur personnel immense. Basile Boli jouant le Zidane quelques années plus tot. Mais la même rage dans la tête donnant la même joie à tout un peuple méditéranéen.

Mon histoire personnelle est ce qu'elle est. Certe, un 12 Juillet j'aurais pleuré, car j'étais vraiment triste. Mais auparavant, ces larmes étaient de joie. De ma chambre où je me repose (en entendant les premiers cols alpins... ^^), je repense à cette soirée en terre lyonnaise. J'espère un jour revivre un tel bonheur. Finalement, le 12 Juillet est un beau prologue au 14 Juillet. Une fête nationale avant l'heure. Ce n'était pas une révolution sanglante. Non, c'était une joie pure et simple. Le bonheur quoi...

Aujourd'hui, c'est à ça que je pense. C'est chouette d'être heureux.

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L'amour du maillot


L'année dernière, Fabrice Fiorèse avait 'surpris' tout son monde en déclarant que "l'OM était le club de son coeur". C'était la même phrase qui sortait de la bouche de Benoit Pedretti d'ailleurs... Un an auparavant, Fabrice Fiorèse n'avait dans ce même coeur que le Paris Saint Germain et les supporters parisiens. Aujourd'hui ? Benoit Pedretti part à Lyon avec des mots trés dur vis à vis du "club de son coeur". Qui aime bien chatie bien dit le proverbe...

Aujourd'hui, sur l'Equipe, Mickael Essien, figure lyonnaise, révélé par l'Olympique Lyonnais sur la scène internationalle, déclare, sans honte apparement, les mots suivants :
Je veux partir, explique ainsi le Ghanéen. J'ai longuement réfléchi pendant les vacances (...). Il est temps pour moi de partir. Et je ne changerai pas d'avis. Pour moi Lyon, c'est fini.
C'est dans mon intérêt et celui de Lyon que je parte. J'espère désormais que le président (Jean-Michel Aulas) ne m'empêchera pas de saisir cette opportunité.
Je veux jouer en Angleterre et à Chelsea. Dans ma tête, je suis d'ailleurs un peu beaucoup à Chelsea. Je veux y aller sinon je le regretterai toute ma vie
Dés fois, il faut mieux rire que pleurer. Les détracteurs de l'Olympique Lyonnais diront que avec Diarra, Pedretti, Junhino et bientot Toulalan, l'espoir au milieu de terrain en France, la relève est assurée et qu'il faut pas non plus faire sa pleureuse. L'amoureux du foot que je suis, mais surtout l'amoureux du "maillot" (et n'importe quel maillot) et l'amoureux de la fidélité d'une manière générale (ça doit faire rire, le terme fidélité, mais c'est une valeur à laquelle moi le pauvre petit gardois pas trés intelligent je suis trés attaché...) ne peut qu'être triste en face de ce type de phrase. Essien était Lyon. Essien a été révélé par Lyon et a confirmé à Lyon. Et à deux semaines de la reprise, alléché par la monnaie sonnante et trébuchante du club oligolondonnien, Essien veut partir et Essien n'a plus la tête à Lyon ?

L'ambition est une chose, mais Essien ne nous prendrait il pas un peu pour une bille ?

Je ne supporte pas ce type de joueur. L'ambition n'est pas condomnable, elle est même louable et encourageable. Mais il faut être clair. Paul Le Guen a été clair. Essien ne l'est pas, pas plus que ne l'a été Pedretti à Marseille ou Fiorese à Paris d'ailleurs. Et cela est bien dommage. Pour le club de Lyon, pour ses merveilleux supporters, et pour l'amour du maillot et le football d'une manière général.

Je suis peut être vieux jeu, mais ça m'a mis en rogne ce matin cette nouvelle sur l'Equipe.

Sinon, quand même, petite annonce personnelle... Je suis toujours à la recherche d'un milieu de terrain défensif et d'un arriere latéral gauche pour mon équipe de foot. Si vous avez ça, prière de contacter José ou Papé au 04.91... aprés je sais plus mais ça commence par ça.

jeudi 7 juillet 2005

Drole de journée

Je n'étais pas en RTT aujourd'hui. Pourtant, je me suis levé à 8h30, avant une prise de sang et un redodo jusqu'à 12h30... Hier, j'ai eu un gros coup de fatigue au travail. Et ce qui devait arriver arriva. A force de trop tirer physiquement et moralement sur la corde, elle lache. Je pense que j'ai eu raison d'arêtter aujourd'hui. Je fais mes examens, et puis on avisera. En tous cas, j'ai pu, dans mon lit, dessous ce ciel gris de Juillet (?), observer combien ces deux derniers jours ont été bizarres...

D'abord pour moi. Bizarre de ne pas aller travailler et de rester dans son lit. Des remords de celui ci qui vit, pour une journée, "aux crochets de la société" ? Non, même pas... J'ai juste envie de vite reprendre la peche, la santée, pour redevenir celui que j'aime être quand je suis en forme. Mais journée (ou plutot double journées) bizarre pour nous, pauvres français.

Nous espérions voir Paris star de la semaine. Nous avons eu Londres. Hier d'abord, lorsque Jack Rogues a prononcé, de son accent prononcé et fort, le nom de "London". Comme tous les français, j'ai ressenti un abbatement soudain plus qu'une surprise. Ne soyons pas fine bouche, j'aurais aimé ces jeux. J'ai vibré comme jamais je n'ai vibré en 98', avec mes amis, dans les rues de Lyon. Toute la France était heureuse, qu'elle aime le foot ou pas. Ce même élan d'optimiste, de fierté, tout simplement de joie, nous l'aurions eu en 2012. Oui, les esprits chagrins diront "cela coute cher". Mais combien coute le bonheur, le simple bonheur tout bête d'être ensemble et de voir les gens qu'on aime gagner ensemble ? Ca ne coute rien, et c'est si simple d'être heureux.

Nous n'aurons pas les jeux. A qui la faute ? Je trouve surprenant de voir que la seule faute devrait revenir au "manque de fair-play" des anglais. De la "tricherie" a même dit, sans le prouver, la première adjointe à la Mairie de Paris. Et David Douillet, dans son intervention au 20 heures hier, n'a pas caché ces soupçons de complot contre Paris. MAnque de pouvoir de "lobbying" d'aprés d'autres personnes. Et si, tout simplement, Londres avait été meilleurs que Paris ? Si, tout simplement, nous n'étions pas si beau et si grand que nous l'imaginions ? Si, tout simplement, la campagne de publicité franco-française à laquelle nous avons tous été soumis (de bonne grace pour ma part) n'avait pas masqué le fait qu'il n'y avait pas que Paris comme ville candidate ? Mais aussi Londres et Madrid notamment... Et si, tout simplement, nous ne nous étions pas fait, tous seuls comme des grands, des films, en pensant que c'était gagné d'avance.

Il n'empeche, mes mots cachent mal ma sincère tristesse. Il faut se faire à l'idée que la France n'est que la France, ni plus, ni moins. Cessons de penser que nous sommes les seuls, les plus beaux et les plus forts. Londres a été meilleure que Paris, c'est ce que l'histoire retiendra. Bien sur, j'ai entendu les commentateurs politiques mettre en avant le coté pathétique de jacques Chirac face au dynanisme vainqueur de Tony Blair. Bien sur, nous avons entendu ci et là que Londres est une conséquence du vote non à la Constitution. Et l'opération de la prostate de mon cousin ce weekend (qui m'a drolement inquiété, mais qui va bien, merci pour lui), c'est aussi une des causes de la préférence de Londres par rapport à Paris ? On en entend des conneries, mais des fois il y en a des moins droles que d'autres...

Londres, le Centre actuel du monde. Aujourd'hui, c'était une réplique du 11 Mars à Madrid qui s'est passé à Londres. Tout de suite, j'ai appelé mon meilleur ami chez ses beaux parents anglais. Le 7 Juillet conséquence directe du 6 ? Pour l'instant on ne le sait pas. J'ai quelque peu lu les actualités et dépèches tombant les unes aprés les autres... IRA ? Ben Laden ? Le Comité de soutien Paris 2012 ? En tous cas, nous sommes quasi sur que cela n'est ni les Corses, ni l'ETA. Ni les viticulteurs français je pense...

Enfin, derrière mon humour trés noir (et pas drole je l'admet), une réalité. Aprés la joie terrible et légitime des Londoniens, les voilà dans la peine et dans la terreur, devant cet adversaire sans visage et sans nom. Si finalement la morale de ces deux jours était celle ci. Il y a au final des choses tellement plus graves et plus importantes qu'une simple quinzaine de jeux olympiques, aussi importante soit elle...

Il n'empeche. un drole de début de mois de Juillet 2005 je trouve...

Il y a 50 ans, on parlait déjà d'Europe...

Souvenez vous. Il y a plus d'un mois, nous étions en plein débat sur l'Europe (si si, je vous jure...). J'ai trouvé (retrouvé), dans mon aprésmidi à dormir et à lire, une phrase que l'on a prété au Général de Gaulle, qui retrace assez bien ma "vision" (modeste) sur l'Europe :

"On ne fera pas l'Europe si on ne la fait pas avec les peuples et en les y assoçiant. Or, la voie que l'on suit est complétement différente...
On s'enferme dans des comités. On élabore des techniques. On se réunit dans des conseils entre augures intéressés. Mais les peuples n'y sont pas...
".

Il ne parlait pas, à l'époque, de Giscard d'Estaing et de son comité de rédaction... Néanmoins, cette Général soulève chez moi, 50 ans aprés, une question (peut être idiote). Si par hasard le vote non était un vote rétroactif. Un non au traité d'Amsterdam et surtout à l'affreux traité de Nice, deux traités sur lequel les peuples ne s'étaient pas vu interrogés ? Je ne sais pas, je pose simplement la question.

Lorsque l'on a vu l'engouement "populaire" lors de Maastricht (je n'avais que 15 ans mais avait été passionné par le débat), et lors du débat sur la constitution, peut être est il possible d'envisager associer davantage les peuples. C'est une simple idée, sans doute peu réaliste je l'admet. Mais bon, pourquoi pas...

samedi 2 juillet 2005

Le jour du Kurumada


Le jour du Kurumada
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Ils sont sortis... Le numéro 4 du manga "Saint Seiya G" (qui aurait du sortir la semaine derniere, mais bon...) et surtout le jeu "SAINT SEIYA", sur PlayStation 2.

C'est assez rare que j'achète des jeux (et que je joue) sur PS2. J'ai tous les ans ma crise Pro Evolution Soccer, et puis c'est à peu pres tout. Mais Saint Seiya, les chevaliers du zodiaque, pour moi c'est un peu plus quand même...

Je parlerai peut être de ce que je pense de ce jeu. Mais, en fan que je suis, je l'ai acheté. Je ne pense pas être ce que les spécialistes appelent un "Otaku", je n'irai pas à la Nouvelle Star chanter "Pegasus Fantasy". Mais j'aime SaintSeiya profondément.

Enfin, j'aime SaintSeiya. Est ce l'animé et le manga que j'aime, ou tout ce que j'ai vécu ensuite grace à SaintSeiya ? Tous ceux que j'ai rencontré grace à SaintSeiya, et qui me sont, maintenant, indispensables ?

Je me souviendrai qu'un jour, alors que j'étais à l'ECAM, le lendemain de la sortie du tome 19 du manga (partie Hades), j'ai tapé "Saint Seiya Hades" sur Yahoo. Je suis tombé sur Cyber Namida. Ensuite les SaintSeiya.com, les newsgroups, les forums IRC, les amis, les déchirures, les joies, les peines, et ce blog aussi en quelque sorte. Une vie, bientot 6 ans de vie. Et dire qu'au début, ce n'était qu'un simple dessin animé que je regardais en 6eme... Je ne suis pas le seul qui a vu sa vie considérablement changé grace (ou à cause) de SaintSeiya, des Chevaliers du Zodiaque. Ceux là me comprendront je le sais.

Pour finir, il y a dans cette photo trois choses qui ont rapport avec SaintSeiya. Le jeu et le manga bien sur. Mais aussi Hippo l'hipopotamme. Aurais je connu la whisky-glace-chips bolognaises des Bons Enfants sans SaintSeiya ? Je ne crois pas, et j'aurais loupé quelque chose ;-)

Bon, je vais jouer maintenant.

vendredi 1 juillet 2005

Le rôle de l'élu, par JMA

Quelques phrases tirés de l'excellent blog de Jean-Michel Apathie (http://blog.rtl.fr/rtl-aphatie), intervieweur politique émérite (mon préféré !) sur RTL.

Cet extrait est tiré de son commentaire quant à son interview du Maire Communiste de la Courneuve, le 28 Juin 2005. Cette rencontre fait suite aux évenements tragiques s'étant déroulés dans cette citée (la mort d'un enfant), et aux déclarations (commentées) de Nicolas Sarkozy, Ministre de l'intérieur.

Sur la dernière partie de son commentaire quotidien, Jean-Michel Apathie fait part de ses impressions sur la fonction de maire, et d'une manière générale sur la fonction de "l'élu" dans notre République et démocratie actuelle. Ou tout du moins sur la manière dont cette fonction (cet honneur) devrait être exercé.

"le maire de La Courneuve ne fait que ça, être maire, et il a confié au micro que ses journées étaient bien courtes pour remplir correctement sa fonction. La France est la seule démocratie occidentale où cette pratique pénible, mensongère, négative, du cumul des mandats perdure. Elle entraîne la concentration des pouvoirs dans les mains d'un seul homme et en même temps sa dilution au profit d'une technocratie souvent réduite au directeur de cabinet. Elle empêche le renouvellement des élus par l'assèchement des vocations dans un bassin de population donné. Elle favorise la longévité des carrières car un député battu demeure maire et ne rêve que de prendre sa revanche aux législatives suivantes.

Interdire radicalement le cumul des mandats, les limiter dans le temps, interdire toute candidature au delà de soixante-dix ans, c'est à dire introduire l'idée de la retraite en politique comme elle existe dans tous les autres secteurs de la société, en profiter pour diminuer le nombre d'élus en regroupant les communes dans des agglomérations aux pouvoirs étendus, supprimer l'échelon départemental obsolète, diminuer aussi le nombre d'élus au Parlement pour obliger chaque député ou chaque sénateur à un travail effectif et non pas à la médiocre figuration à laquelle ils se livrent trop souvent, compléter ce dispositif par un véritable statut de l'élu qui oterait aux fonctionnaires le privilège émollient de pouvoir retourner dans son administration d'origine en cas de défaite et accompagnerait tout battu dans sa reconversion, ce qui ferait éclore des vocations dans le secteur privé: voilà les pistes simples, accessibles, faciles, pour une véritable rénovation de la politique française.

"J'ai entendu et compris votre message pour que la politique change", avait dit Jacques Chirac au soir de sa réélection, le 5 mai 2002.

Au boulot!"

Je me demande si il est bien la peine que je fasse la sacrilège de commenter ce texte. La pensée de Jean-Michel Apathie s'exprime de manière claire et limpide, et il écrit ce que j'aurais aimé être capable d'écrire si j'avais le peu de talent d'écriture qu'a ce dernier.

Etre élu de la Nation, c'est servir la Nation et non pas se servir de la Nation avait dit je ne sais plus qui... Terminons simplement sur cette phrase.

jeudi 30 juin 2005

J'aime les chiens...

J'avais parlé du chien de mon amie qui est parti dans un vieux post. Ce soir, je pense à lui... Je pense à ces chiens rencontrés dans ce chenil à SaintChamond, chiens abandonnés et dont les yeux transpiraient d'amour et de détresse. Je ne suis pas quelqu'un d'émotif et j'ai pas un coeur trop développé, mais là j'étais liquide et franchement pas bien. J'avais envie de tous les prendre dans mes bras... Mais ils sont petits mes bras.

J'ai passé un bon weekend. J'étais avec la personne que j'aime. Il faisait beau. Les enfants présents jouaient, courraient, étaient heureux, et semblaient m'apprécier. Et j'ai vu des chiens. Le petit chien de mon ami, le "remplacant", qui est foufou mais gentil. Mais jeune, et je ne crois pas que chez lui "l'amour" et la fidélité soient encore trop développé. J'ai vu aussi la soeur jumelle de ce chien que j'adorais. La même, en plus mémere. Mais aussi gentille. Je l'ai prise dans mes bras, et elle venait dans les miens. Une grosse boule pleine d'amour.

Parallèlement à ça, il y a les êtres humains. Et l'être humain a plein de qualités. Mais certains de ses défauts (que je partage car je suis un être humain) m'affligent et me blessent terriblement en ce moment. Alors je pense à ce chien qui n'est plus là. Si il était là, il serait venu se coucher sous mes pieds, et m'aurait regardé avec ses yeux qui voulaient dire :
"mais pourquoi tu te biles ? je t'aime moi...et elle t'aime aussi celle qui est avec toi... alors pourquoi tu te biles... Caresse moi mon gros ventre".

Je ne sais pas si il y a un paradis pour les chiens. Je ne sais même pas si il y a un paradis pour les gens biens et adorables. Mais tu vois, mon bon gros chien que j'aimais, je pense que si ça existe, ce paradis où les hommes et les chiens vivent ensemble, peut être trouveras tu deux mains belges qui te carresseront. Car il y a aussi des êtres humains supers... Certains ne sont plus là.

Maintenant, je concluerai simplement ce post trés idiot en le relisant (idiot car l'amertume dans ma gorge me fait mal écrire...) par une question extrêmement bête et sans interet : pourquoi les êtres humains peuvent ils être aussi petits, aussi minables, aussi cons, par rapport aux chiens ?

Je ne le laisserai sans doute pas tel quel ce message. Je l'effacerai peut être. Mais ce soir, j'ai mal à la gorge, je suis vraiment triste de savoir que ce soir, ni chien ni amie forézienne ne m'attendront à la maison. J'achéterais vite un chien en tous cas, car peut être retrouverais je ces mêmes yeux qui me diront ces phrases dites plus hauts. Car on a tous besoin d'être aimé...

mercredi 29 juin 2005

Pourquoi ?


Photo de Lyon, prise en Janvier 2004, sur les hauts de Fourvieres

Pourquoi, à chaque fois que le train me descendant de Paris passe par les environs de Lyon, j'ai le coeur qui se serre comme ça ? Pourquoi cela me fait cette drole d'impression là ?

Actuellement, le train passe à la limite de l'Ain et du Rhône. Je connais ces environs. A ma droite, Bugey et sa Centrale. Avec tous les souvenirs de début de carrière que j'en ai là bas. Plus à droite encore, j'approcherai des Alpes, du Jura, de la frontière. A ma gauche, l'agglomération lyonnaise. Avec toutes ses rues que j'aime tant. Même la plus insignifiante.

Pourquoi, à chaque fois que le train longe le Rhône aux alentours de Lyon, j'ai ce même gout bizarre dans la bouche ? Pourquoi, chaque fois que le train longe le Parc de la Tête d'Or avant d'arriver en gare de PartDieu, je ne me sens pas bien ? Pourquoi cette nostalgie qui rend triste ? Pourquoi cette mélancolie ?

J'aime Lyon peut être, tout simplement... Pour ces cinq années d'études. Pour aprés ces cinq années d'étude. Pour des moments longs. Pour d'autres plus brefs.

Enfin, en tous cas... En tous cas mon coeur ce soir est au moins aussi gros que les nuages qui s'amoncellent sur Lyon. Au moins, la canicule s'appaisera un peu... Aprés la chaleur suffocante, la pluie violente... Serait il possible d'avoir un peu de clémence ?

Il y a un mois...

Il y a exactement un mois, il y avait un référendum sur l'Europe. C'est drole comme je m'en fous, et comme tout le monde semble s'en foutre.

Il y a un mois, la France s'est mobilisée pour voter. Et de cette mobilisation en est ressorti un NON aussi violent qu'innatendu au prime abord. 3 millions de voies de différence.

Depuis ? La polliticaillerie a repris le dessus. François Hollande refuse l'invitation du premier ministre... Ce n'est même pas de l'anti-fascisme, c'est de la connerie. Mais il a fait parler du parti socialiste (pauvres amis socialistes que j'ai... avoir de telles tares à leur tête...). En face, Jean-Louis Debré recommence à jouer les tanceurs publics de Nicolas Sarkozy. Dominique de Villepin et le gouvernement se jour de la "représentation nationale" (là encore, quelle blague... quel est la représentativité d'une assemblée désavouée par l'ensemble des français ?) par ordonnance. Les centristes d'offusquent avec leur molesse habituelle.

Et tout le monde semble trouver cette médiocratie ambiante normale...

Finalement, c'est Christian Blanc, député apparenté UDF, qui a trouvé la formule qui résume le mieux ma pensée un peu beaucoup embrouillée. "on est parti pour un second tour José Bové - Marine Le Pen". Ben pourquoi pas... Tant qu'on y est, allons y jusqu'au bout. Le fond de l'abyme, c'est encore loin ?

mardi 28 juin 2005

La forme et le fond, la démonstration par Nicolas S

Le fond et la forme sont deux notions qui ont toujours été pour moi à la fois distinctes et complémentaires. Pour comprendre et analyser une situation, il faut savoir séparer (et distinguer) l'un et l'autre tout en les regroupant et les scindant. Le fond sans la forme ne porte pas plus loin qu'un feu de croisement dans le brouillard. La forme sans le fond n'est rien d'autre que du fard sur du laid, que de l'apparence sur le vide.

Nicolas Sarkozy (puisque c'est de ça que je veux parler) parle de faire "payer les juges". Nicolas Sarkozy parle de "nettoyer la délinquance au karsher". Nicolas Sarkozy parle beaucoup. Première constation : cela va faire trois semaines que nous avons eu un changement de gouvernement. Connaissez vous le premier ministre ? Non, ce n'est plus raffarin... Non, ce n'est pas Nicolas Sarkozy... Deuxième constatation rapide : vous rappelez ce qu'il s'est passé le 29 Mai ?

Sur la forme, Nicolas Sarkozy est violent et communicateur. Populiste dirons certains ? Soit. Le terme ne semble pas innaproprié... Ce que j'en pense ? C'est à la fois une erreur et une bonne chose. Bonne chose, car les termes alambiqués, les phrases longues qui ne veulent rien dire, on ne les comprend pas. Puisque les français sont des enfants ne comprenant rien, parlons leur comme à des enfants. Des phrases chocs. Pourquoi pas ? Ce que je constate (et ce sera le point développé plus loin), c'est qu'il y a chez Nicolas Sarkozy du fond derrière la forme. Si la deuxieme est criticable, il est peut être plus opportun de raisonner et d'argumenter sur le premier point.

Une bonne chose, mais une erreur aussi. Erreur politique en tous cas... UNe personne qui a une grande partie du camps Chiraquien contre lui n'a plus que peu de marge de manoeuvre. Nicolas Sarkozy a choisi l'affrontement frontal, de l'intérieur du gouvernement, de l'intérieur de la maison Chiraquienne. Bien sur, à ce moment là, il n'est plus question de l'avenir de la France, mais de l'avenir de la "droite" française. Et chaque fois que Nicolas Sarkozy ouvrira la bouche, la forme prendra le pas sur le fond. il faudra l'attaquer, le critiquer. Sur la forme... Populiste, démago, que n'a t'on entendu ? Par contre, sur le fond ?

Sur le fond, y a t'il vraiment tant à crier au loup et à la mort ? Les juges, la magistrature d'une maniere générale, est le seul corps à ne devoir aucun compte à personne, sinon au nom du peuple, au nom de qui il rend justice.

Si un policier ou un gendarme fait une erreur (une bavure), il paiera. Souvent de manière violente. Si un ingénieur (j'en fais parti) fait une erreur mineure, il devra rendre de ses actes. Si son erreur cause la mort, il sera devant les juges. Si un médecin, si un chirurgien, si un homme politique, un avocat, si n'importe qui commet une faute, il devra rendre compte de ses actes. Il devra, le cas échéant, "payer" comme le dit durement Nicolas Sarkozy.

Et les juges et autres magistrats seraient donc la seule caste d'intouchable ? Mais comment qualifier, sinon de bassement corporatiste, la réaction du syndicat de la magistrature s'indignant des propos Sarkozyste ? Un homme, appliquant (ou interprétant, car beaucoup est dans l'interprétation dans le domaine judiciaire) la loi de la République, a relaché une personne. La résultante d cette action est la mort d'une personne supplémentaire. Cela parait quand même suffisament grave pour avoir une réaction un peu haute et digne. Non, nous avons de la part de cette caste de magistrat une réaction corporatiste et indigne de la question qui est posée là. La justice peut elle être remise en question ? Peut elle briser la vie de dizaine de personne (voire la détruire) sans devoir rendre des actes ?

Et peut être l'erreur de Sarkozy a été de personnaliser la question. Le juge n'est finalement peut être lui même qu'une autre victime d'un système qui serait à revoir. Un système qui l'a ammené à remettre un loup en liberté, avec pour résultat tragique la mort d'une personne.

Le fond face à la forme. La forme masquant le fond... Finalement, c'est de la politique de savoir manier les deux. L'un ne peut exister sans l'autre. Mais si l'autre domine, l'un n'existe plus. Pas simple du tout...

lundi 27 juin 2005

Le TGV Lyon - Paris, un matin à 7h...

UN TGV Lyon - Massy TGV à 7 heure du matin est toujours pleins de gens endormis. Je n'en suis pas, car le Saint Chamond - Lyon de 5h25 est au moins pire que ça. et je suis parvenu à terminer ma nuit dans ce train là. Pourtant, là, je suis encore endormi, épuisé. J'ai mon PC portable qui me joue le générique des guerre de Lodoss en instrumental. En premiere classe, si ce n'est pas merveilleux...

C'est agréable, et presque, amusant, de regarder l'ensemble de ce wagon. La personne à coté de moi, une charmante blonde bouclée qui sent bon le parfum de 18 ans, vient de partir. Où ? Je ne sais pas et je m'en fout. Ce que je sais, c'est que comme une quasi totalité du wagon, elle vient de se réveiller. Nous venons de passer le Creusot, et le début du voyage n'a guère été violent. Comme tout le monde, elle a dormi...

Tout le monde, enfin non. Qu'ais je fait depuis le début de ce voyage ? J'ai lu l'Equipe piqué au salon grand voyageur de Part Dieu qui ouvre à 5h45. Jonh Carew, grand attaquant Norvégien, a signé à Lyon. A Marseille, c'est toujours morne plaine, tout le monde continue à partir (Olembé étant le suivant). Pas de nouvelles ni de Nimes, ni de Romorantin. J'ai lu Courrier Cadre et vu que le marché de l'emploi se porte bien, merci pour lui. Et j'ai regardé l'épisode 12 de Last Exile. Tout à l'heure, je terminerai "Baton Rouge" grace à toi. Merci.

finalement, dans ce wagon, tout le monde est dans le même état que moi. Sommeillant, essayant de commencer la journée. Mais dormir dans un journal, devant un PC, ou contre la fenêtre, c'est du pareil au même... Mais la journée (la semaine) commence.

Je parlerai de ce que m'évoque la polémique sur la justice lancée par Nicolas Sarokzy plus tard... Là, je pense que je vais soit dormir en écoutant de la musique, soit... Non, je vais dormir.

PS : le SaintSeiya G n°4 n'était pas sorti ce weekend...

vendredi 24 juin 2005

Le train Corail... en retard

La demi heure de retard du train de ce soir ne me permettra probablement pas de savoir si le SaintSeiya G numéro 4 est sorti ou non ce soir. Qu'importe finalement ? J'arriverai en gare de Part Dieu sur les coups de 19h30, et j'irai directement recharger la batterie de mon PC dans l'espace Grand Voyageur. Je me mettrai dans un de ces sieges confortables, regarderait sans doute un épisode de Last Exile, écrirai un mail à quelqu'un peut être, et attendrais l'arrivée du train de 20h45 en provenance de Bruxelles.

Actuellement, il est 18h30. Le soleil innonde les vignes de Tain l'Hermitage. Il y a bientot 8 ans, j'étais en train de faire des fiches de révision en mathématique à ce moment là du voyage. C'était bientot la fin de l'année, et les oraux de MathSups, les travaux de synthèses comme je crois ils s'appelaient, avaient un coefficient qui avait de quoi faire peur. En plus, nous étions en plein championnat d'Europe Anglais de football, dur de travailler en de telles conditions...

Aujourd'hui, les choses sont singuliérement différentes. J'ai un PC portable, et j'écris ce qui me passe par la tête. Parfois je lis l'Equipe, parfois je regarde un animé. Des fois aussi, j'écris un mail à envoyer ultérieurement. Là, d'ailleurs, j'ai quelques mails à envoyer...

J'avais écrit, il y a quelques mois, sur ce temps qui passe. Sur ce train Corail qui m'ammenait d'Orange à Lyon, et qui m'ammene aujourd'hui de Pierrelatte à SaintChamond, en prenant en grande partie le même chemin. Et je me demandais quel était le chemin parcouru ? Ces derniers jours, un de mes plus proches amis de MathSup (et ensuite d'école d'ingénieur) est devenu père. Une amie post-école d'ingénieur, de l'époque que je qualifierai "du net", est revenue. Et mon amie à moi que j'ai m'a offert une mutation en Drome Provencale, pour un automne qui s'annonce pleins de promesses excitantes. Pour une nouvelle vie, ma prochaine vie.

Finalement, ce train me montre une chose toute simple. J'ai grandi, j'ai vieilli. Je ne fais plus, avec mes amis, les conneries de potache qui est de se balancer de l'eau ou des mandarines pourries à la gueule. Non, ça c'était les conneries de 18 ans de veille de devoir surveillé de physique. Aujourd'hui, on vit notre vie d'adulte. Avec nos enfants, notre mari ou notre femme, nos idées et parfois nos illusions. Avec des nouvelles contraintes, professionnelles, maritales ou familiale. UN enfant apporte d'autre perspectives qu'un oral d'algèbre. Une femme qui nous attends d'autre impératifs qu'une soirée au ski qui doit se préparer.

Et les amis s'écrement. Il y en a moins que lors des moments où tout n'est que joie, fête, et finalement insolente et insouciante jeunesse. Les amis qui restent ont connu avec nous, avec moi, des moments de joie trés forte, mais aussi des grandes peines. Actuellement, nous sommes à l'époque des mariages, et des baptemes. Aussi parfois des enterrements, des démissions ou des licenciements professionnels. Mes amis sont ceux de mes réussites, mes aussi de mes échecs. Ceux sont ceux de mes joies, et aussi de mes peines. Ces deux mamelles de la vie, ces deux faces du masque des Gémeaux, le bonheur et le malheur, je les partage avec eux. Qu'ils soient de Roquemaure, d'Aix, de Romorantin, de Grenoble, de Marseille ou d'ailleurs, ils sont là. Les gens que j'aime. Il y en a. Il en reste.

Finalement, je ne sais pas si je vais trouver ce soir le SaintSeiya G n°4, mais j'aurais discuté un peu de moi... C'est drole, mais ca me fait une boule au ventre d'écrire ce genre de connerie. Ca ne veut dire pas grand chose, et ça fait trés vide de sens. Une série de phrases toutes faites, et finalement trés clichés. Mais je pense à tant de choses bien concretes que fiou...

La fatigue, alliée à la chaleur et la pas trés bonne nuit que j'ai passé (oui, j'ai mal dormi finalement), et à quelques petits trucs auxquels je pense et qui m'ennuient, font que finalement je ne suis pas trés en forme. Je vais peut être dormir jusqu'à la fin du voyage peut être... Bonne idée tiens donc.

Et pour le SaintSeiya G, on verra bien... (je vous tiendrai au courant)

jeudi 23 juin 2005

J'allais me coucher...

... et je n'arrivais pas à dormir. Fatigué pourtant j'étais. Je venais de m'endormir devant un épisode du pourtant excellent dessin animé "last Exile". Et je me suis relevé... Il fait une chaleur dans cette chambre.

Je pense que je retournerai bientot dans mon lit tout vide mais tout chaud. Non sans passer un dernier coup de fil. Mais c'est bizarre quand même... Je me rends compte qu'il n'est que 22 heures, et je suis épuisé. Epuisé, et je n'arrive pas à dormir. Est ce la chaleur ? Cette "canicule" qu'on nous reprétend ? Est ce autre chose ? Le stress d'une prochaine semaine en déplacement ? Est ce tout simplement que la fatigue physique et morale est trop forte pour me permettre de dormir ? Non, ce doit être la chaleur, tout simplement la chaleur.

Est c'est vrai qu'il fait chaud. Etouffant même... j'en viens à avoir peur de ce weekend à l'intérieur des terres du Forez, je me dis que là haut, la chaleur doit être pire. Et pourtant, il y a un autre type de chaleur qui m'attend, au pied du Pilat. Chaleur tellement plus supportable. Chaleur indispensable. Heureusement qu'elle est là, cette chaleur. Celle là n'est pas caniculaire, et n'enlevera pas un jour férié supplémentaire à la France qui travaille, ça non. Elle me rajoutera à moi 365 jours fériés (ou presque) par an, et rien que ça ça vaut un grand merci.

Il n'empeche que la problématique du soir reste la même. Il fait chaud, je suis crevé, j'ai mal à la tête (je l'avais oublié ça, j'ai mal à la tête ce soir...), et j'arrive pas à dormir. Que vais je faire donc ? Un plouf plouf supplémentaire dans la piscine ? Je risque de couler tellement je suis fatigué (et un peu lourd au niveau du ventre). Lire un peu ? Le roman que je suis en train de lire est déjà dans la valise. Commencer l'épisode 10 de Last Exile ? Surement, pour fermer les yeux aux premières notes du générique et me réveiller au milieu de l'épisode 13, c'est une chouette idée ça...

Non, je vais retourner dans mon lit. Peut être une douche froide avant... Mais de toute façon, je suis tellement crevé que j'arriverai bien à dormir... et puis la soirée a été bonne en plus. Des mails qui font plaisir - trés plaisir -, des nouvelles pas trop mauvaises, un peu de course à pied où je me suis senti bien, un peu de piscine, des légumes et des abricots frais, Nicolas Sarkozy qui n'a pas dit de conneries de la soirée, non la soirée fut plutot bonne et agréable. Donc en théorie je devrais bien dormir.

Et bien tiens, je vais faire ça. Prendre une douche froide, ouvrir la fenêtre, passer le dernier coup de fil de la journée, penser à prendre demain des actions "Orange Télécom", me mettre sous un fin drap et fermer les yeux. Aprés ? Et bien aprés il y aura toujours mon blog pour vous raconter les reves que j'aurais fait... (la nuit dernière, j'ai révé que Raffarin était premier ministre... dingue comme rève, franchement...).

Bonne nuit...

Futile impatience (mais impatience quand même)

Petit message court.

Animeland m'a dit que le mois de Juin verrait la sortie du Volume 4 de "Saint Seiya G". C'est l'histoire des chevaliers d'or revue et visitée par un jeune mangaka qui a pondu 3 premiers volumes qui me font attendre avec impatience le 4eme... et hier encore, le gentil marchand de mangas d'Avignon m'a dit "Fin du mois de Juin".

Demain, on est le 24 Juin. Demain, je suis à la Gare Lyon Part Dieu à 18 heures. Demain, la FNAC d'à coté ferme à 19h30. Et Demain, si y a pas le volume 4 de Saint Seiya G, je ferai gueule (oui, je ferai la gueule...) dans l'espace Grand Voyageur en attendant le TER Lyon - Saint Chamond de 21h15 !

Voilà, c'était mon coup de rebellion de cette fin de semaine (j'ai une envie de révolution et de hurler ma colère face à cette société injuste ce soir, c'est fou). La prochaine fois, une photo de mon oreiller... (trés bel oreiller avec une taie bleue et blanche... maintenant que je sais mettre des photos autant en mettre)

mercredi 22 juin 2005

Chaude citée phocéenne

Aujourd'hui, je suis retuornée à Marseille. Pour le travail, et c'était une chaude journée. J'y suis arrivé à 10 heures, et repartie à 11 heures... Juste le temps de voir les plages de la Corniche remplies de monde, juste le temps, une fois de plus, de regretter ce bon - trés bon - temps passé dans cette formidable citée.

Cette photo (j'ai compris pour les photos, alors j'en abuse...) fut prise dans l'appartement de mon ancien Directeur, lors de mes débuts à Marseille. J'aime bien cette photo, malgré la barre d'immeuble dessous, car on voit tout Marseille. Cette colline dominée par Notre Dame de La Garde. Cette mer qui ne souffre à peine de la pollution qu'on entrapperçoit au loin (et qui oblige à rouler à 100 à l'heure sur l'Autoroute...). Bref, on voit du beau Marseille.

On a beau dire, on a beau faire, Marseille est une belle ville. J'ai fait une fete de la musique à Marseille. La personne que j'ai vu aujourd'hui -néo marseillaise- m'a dit, avec des lumières dans les yeux : "hier soir, Marseille, c'était une petite Barcelonne"... Marseille, c'est Naples ou Génoa pour mon patron Italien. Marseille, c'est Barcelonne donc pour cette personne rencontrée aujourd'hui. Marseille, c'est pour moi deux ans et demi de ma vie. Marseille, c'est pour moi Marseille.

J'ai beau aimé Lyon, j'ai beau adoré mon village et mon canton, je retournerai un jour vivre, peut être pas longtemps, à Marseille. J'en profiterai pour terminer cette bouteille de whisky de la Rue des Bons Enfants qui me manque au moins autant (sinon un peu moins quand même) que sa propriétaire :)

Il n'empeche. A Marseille ou dans le Gard, il fait chaud... Trés chaud....

lundi 20 juin 2005

Essai d'envoi de photo



C'est la premiere fois que j'utiise le mail et flickr pour poster une photo,donc nous allons bien voir ce que cela va donner.

Pour ce post de test, je vais vous poster une image retravaillée (aucun mérite, photoshop fait ça tout seul) de la Corniche à Marseille. Une petite image qui me fait penser que les deux étés passés à Marseille ont été vraiment merveilleux. J'en garde tellement de bons souvenirs... Enfin, c'est fini tout ça, y aura pleins d'autres choses sympas qui se feront aussi.

Bon, ben on va voir maintenant si ça marche... (et ça à l'air de marcher... et bien j'enverrai des photos de moi caché derrière des arbres, ça sera joli).

La Biafine

Remarque assez idiote sur le fond. C'est l'été demain soir. Et j'entends tout le monde s'exclamer, comme une fatalité de cette nature et de ce monde qui va à volo : "il fait chaud". De la même manière que j'entendais, en Février et Mars, ces mêmes gens se plaindre de ce froid hivernal et somme toute logique.

La réalité est là. Il fait chaud, trés chaud. Hier aprésmidi, le thermomètre dépassait, au bord de ma piscine, les 35°. La résultante d'un manga (Eiji n°21, trés bonne cuvée), d'un Journal du Dimanche toujours aussi pertinent, d'une bonne biere Corse à la chataigne bien fraiche et comme il faut, le tout accompagné de quelques amis gambadant gaiment dans cette charmante piscine parentale, est celle là. Aujourd'hui, jour de non-travail pour moi (c'est mon "plan canicule" à moi, je prends un jour de RTT supplémentaire), je suis en train de voir le cours de l'action "Biafine", qui semble augmenter au moins aussi vite que le cours du pétrole. Je suis brulé de partout, et j'ai passé une nuit infernale.

Maintenant, j'admets que je suis un idiot. Je n'avais personne (tu m'as manqué...) pour s'occuper de mon petit corps blanc comme le maillot de l'OM, et donc j'ai du passer une fois de la creme solaire. Puis la lecture du JDD (avec un commentaire pertinent sur la baisse de popularité de JC et sur la crise à l'UDF (tiens donc, un nouveau parti en crise ?)) accompagné d'un cruel mais magnifique soleil gardois ont fait le reste. Aujourd'hui, j'hurle à chaque mouvement que je fais, et d'une blancheur immaculé je suis passé à un rouge bien flamboyant. Me manque que le bleu et je ferai un beau patriote moi...

Enfin, ça cela sera l'objet de mon prochain message : la célébration du 18 Juin qui s'est passée la veille dans mon canton. Mais quand même : il fait chaud. Trés chaud. Et j'ai un peu mal. Voire trés mal :) Enfin, j'espere que je ne croiserai pas mon député : il serait capable de demander à Villepin de supprimer un jour férié supplémentaire pour lutter contre les coups de soleil des peaux blanches inconscientes qui dorment sous un soleil gardois en simple casquette et slip de bain...

vendredi 17 juin 2005

Weekend tout seul ? Bouh

Quelque chose de trés bizarre, cette sensation de se dite : "je vais passer un weekend tout seul". Bien sur, je verrai quelques amis. Je serai présent aux célébrations du 18 Juin. Le 18 Juin est important pour moi, c'est un jour qui compte. J'eu des 18 Juin douloureux, mais dans l'ensemble, le 18 Juin, c'est pour moi le 18 Juin...

Certes, il y aura ce soir un petit jogging sympa avec mon plus proche ami gardois. Certes, il y aura aprés une soirée à regarder les derniers épisodes de Mezzo DSA en buvant un verre de lait fraise. Certes, il y aura des choses à faire, des gens à voir. Mais je serai seul, et j'ai forcément l'habitude.

Il n'empeche. Ce sera un weekend, donc je ne serai pas au travail. Et rien que ça, cela vaut le coup.

vendredi 10 juin 2005

Match nul, vraiment nul...

A ma droite, un attelage surprenant. Composé d'apparatchiks de bureau connus du seul Roy de la cour. D'un cerbère dont le seul objectif du Maître est d'éviter que les deux têtes ne s'entredéchiquent. Ou peut être que toutes deux s'entretuent... A ma gauche, c'est un mélange subtil entre OK Coral et le Guerre des Mondes. Entre réglements de comptes et comptes d'apothicaires, personne ne sait vraiment où il va, où ils vont.

Au centre, il y a nous.

J'ai reçu hier soir, en rentrant de déplacement, une lettre de l'UMP. Mieux, une lettre de Nicolas Sarkozy. Ce dernier (enfin, le secrétaire qui a écrit la lettre "type") se trouvait surpris que je n'ai renouvelé mon adhésion à l'UMP. Là, une première surprise : j'étais adhérent à l'UMP ? Diantre, je ne le savais pas... Mais bon, sans doute mon nom était dans un fichier, soit... Avec cette lettre, un questionnaire sur mon opinion sur l'action de l'UMP, l'action du gouvernement, de ces personnalités... Bref, mon avis sur l'UMP.

Franchement, que dire... ? Je cherchais la croix donnant sur "affligé" quant à mon sentiment en face de tout ce cirque, et ce choix n'existait pas. C'est dommage.

Tout cela pour dire, et terminer ce mail assez court, que je suis personnellement affligé par tout ce cirque. J'avais l'impression naïve que le 29 Mai était une claque au moins aussi brutale que le 21 Avril. Que ce n'était plus une "inquiétude" qui était exprimée, mais un malaise et un mal être profond. Face à une construction européenne technocratique et chaotique, face aussi à un problème franco-français. C'était du moins l'analyse, rapide et personnelle, que je faisais de ces 3 millions de voix de différence en faveur du non.

Je vois avec éffarement que le 29 Mai accouche du même cirque que le 21 Avril. Je ne suis pas prophète, je ne suis pas quelqu'un de pessimiste de nature, mais je sens trés mal tout ça. Si le seul objectif de Jacques Chirac est de contrer Nicolas Sarkozy en le neutralisant, si le seul objectif de ce même Nicolas est de programmer la crise du gouvernement en 2006, si le seul objectif de la Direction du PS est de bruler les tenants du non, comment peut on se considérer nous, simple citoyen français moyen ?

Non, je ne prendrais pas ma carte d'adhérent à l'UMP. Pas plus qu'à l'UDF (position hilarante si elle n'était pas consternante du "ni-ni") au ou PS (faut quand même pas déconner ^___^). Je continuerai à exprimer mes modestes idées à mon conseil municipal. Et sur mon blog, où j'y rajouterai mes biens insignifiants sentiments.

A propos, on ne parlait pas d'Europe il y a un peu plus d'une semaine ?

jeudi 9 juin 2005

Bonheur et ras le bol

Bonheur d'abord, ceux sont les premières bonnes nouvelles qui m'arrivent depuis bien longtemps. Je ne parle pas là de football, de politique, d'actualité, de boulot professionnel, non... Là, c'est le statut-co. Je parle de ma simple vie personnelle à moi que j'ai. Des bonnes nouvelles, des trés bonnes nouvelles même. Qui me redonne une pèche que j'avais perdu depuis un petit moment.

Je suis en ce moment à Dieppe, et ca ressemble à la Côte Normande finalement, la vie. Lorsque le brouillard se lève, l'horizon est visible. Et l'horizon est magnifique en Normandie, c'est beau la vue du dessus de ces falaises. C'est merveilleux, et ça met le redonne du souffle bonificateur dans les poumons. Pour moi aussi, l'horizon s'éclaire, et de nouveaux objectifs reviennent. Donc si vous me demandez de mes nouvelles : merci, je vais bien.

A part ça, je suis épuisé en ce moment. Trés fatigué, j'ai passé le weekend çà dormir. Devant un film, devant Rolland Garros, devant un animé, je m'endormais. Et même devant Riposte, devant la lecture du JDD, je m'endormais. Est ce une depression "post électorale", aprés un débat ou finalement je n'ai pas pris part ? Est ce un ras le bol de dépit face à ce spectacle affligeant donné par la classe politique dirigeante ? Est ce autre chose ?

Il n'empeche, je cumule à la fois un réel bonheur, simple et optimistement joyeux, et une lassitude physique et morale. Docteur, c'est grave ? Enfin, grave ou pas, comme je suis épuisé, je vais bientot me coucher moi... Mais je vais me coucher heureux. Donc c'est pas si grave finalement...

jeudi 2 juin 2005

Mon "référendum"

Je n'ai pas encore écrit de choses bien sérieuses sur le scrutin de dimanche. Peut être car je n'ai pas tant d'analyse bien personnelles de plus pertinentes ou originales que celles que l'on peut entendre ou lire en longueur de presse et d'éditoriaux. Je ne suis pas un analyste politique, juste un jeune garçon de 27 ans, qui aime la politique, qui aime sa société, son département, ses amis, et qui donne ses quelques modestes - mais sincères - impresssions et sentiments. Néanmoins, j'ai vécu cette journée de référendum d'une manière particulière et personnelle. Je m'en vais vous conter mon histoire de la journée de référendum. Mon référendum, en quelque sorte...

J'étais la veille dans le Beaujolais féter le mariage de deux amis que j'adore. Le marié était au moins aussi beau et joyeux que la mariée était resplendissante, devant ces grands vignoble du sud de la Bourgogne qui s'étendaient à pertes de vues. Seuls quelques villages de pierre semblaient troubler ces larges langues vertes. C'était magnifique, le mariage était magnifique, j'ai revu d'anciens compagnons de promotion, j'ai vu mes amis bien chers, et que j'aime sincérement. En plus, le Champagne (qui n'est pas une boisson que je rafole) était, à mon avis, sublime. C'était un chouette mariage. Sauf peut être trois petites choses qui m'ont ennuyé...
* Marseille... Cf post du dessous (pour 2 buts au goal average...) ;
* La perspective de trois heures de route le lendemain, en plein soleil, pour un scrutin se terminant à 22 heures. J'y pensais des fois, et cette anxiété me faisait un peu mal au ventre. Le Côte du Rhone Village (un vin d'Uchaux bien puissant comme je les aime) me détendait alors prodigieusement ;
* les innombrables "alors Président, il faut voter quoi demain ?", avec la tape amicale qui va dans le dos... Je ne supporte pas de me faire traiter de "politicien" (car je trouve ce terme injurieux, et je n'en suis surement pas un !), mais c'est la règle du jeu, et je l'accepte... Mais savaient t'ils, pour la plupart, mes doutes réels sur ce vote ? Pour certains, je suis un souverainiste gaulliste convaincu du non, pour d'autre un libéral de droite adepte du oui. Je ne suis ni l'un, ni l'autre.

Ensuite la journée du dimanche. Sur la route StEtienne - Orange, France Info distillait les premièrs taux de participation. Il est 13 heures, et la climatisation de ma Clio marche à fond tant la bouteille de Contrex m'accompagnant sur le siege passager à tendance à chauffer sous l'effet de ce soleil rieur. Le taux de participation est énorme. Et nous attendons ici le commentaire d'une huile qui nous explique que c'est la mobilisation du "vote utile", pour le oui donc. Avant de se faire contredire par le "spécialiste de politique référendaire du Pas de Calais", qui explique sans rire que mobilisation = vote sanction. A ce moment là, comme disait Coluche "quand on a pas plus à dire que ça, il vaut mieux fermer sa gueule", et j'ai donc appuyé sur le bouton "source" de mon autoradio Sony. C'est beau un CD qui chante.

Une petite douche, une sieste rapide de 30 minutes devant la défaite de PHM devant un argentin à Rolland Garros, une chemise bleue propre et un coup de "sent-bon", et voilà le conseiller municipal qui vient tenir son bureau de vote. D'abord je prends les deux bulletins, fait mon choix dans l'isoloir (un pile ou face avec une piece de 50 centimes allemandes), et je vote avant de prendre place derrière l'urne. Mon prédecesseur a eu la bonne idée d'empiler des chaises, ce qui fait que je peux tenir l'urne assis. Quelle bonne idée ! Encore faut il ne pas s'endormir dessus, cela ne fait pas trés républicain devant nos citoyens venant faire leur devoir civique...

Je regarde le taux de participation de mon village et le compare aux élections cantonnales de l'an passé (élection à fort taux de participation). + 5 % (!!!). Mes concitoyens se déplacent en masse, et le flot continue ne cesse... Je vois des gens que je ne vois que pour les élections, on se serre la main, on discute, on papote. Du "relationnel" diront certains. Ils n'ont pas tort. Et le taux de participation ne cesse de grimper. Il atteindra à 20 heures 79 %.

Pendant cette journée chaude et estivale, les discussions vont bon train. Le Maire de mon village parie sur un non franc et massif. Quant à moi, j'échaffaude un scénario Floridien en buvant un Perrier bien frais (qui me rend ma voix... j'étais presque aphone...). Si le non passe, ce soir, à 50,2 % par exemple ? Un score à la Maastricht ? Pourquoi ne pas garder les résultats incertains, recompter les bulletins ? Et le tout jusqu'à mercredi, jour de vote des hollandais ? Je vois en face de mon histoire politiquofictionnesque quelques sourires. Ni admiratif, ni moqueurs. Mais pourquoi pas ?

Quelques informations me viennent des villages avoisinnant. La participation est aussi forte que le soleil est brillant. Je me demande pourquoi je ne suis pas avec mon amie au bord d'une piscine à lire un Umberto Eco... Mon maire pense peut être à son bateau en Méditérannée, qui sait ? Et je donne sans discontinué le nom et le numéro de carte du votant, attendant l'approbation du teneur du registre. Je tire le levier, en soufflotant un "a voté" pénible... Je n'ai plus de voix, alors que je n'ai pas crié la veille ? Cigarette (une seule...) fumée en discutant avec un couple d'amis dehors ? Climatisation ? Fatigue ? Enfin, est ce bien important de savoir ?

Puis vient le dépouillement. Je passe les quelques railleries de certains élus (non, je n'étais pas à l'ouverture du bureau le matin, mais dans un lit à StChamond car je m'étais couché deux heures plus tôt, et je vous dit zut), pour arriver au moment du vidage de l'urne. On trie les bulletins par paquets de 10, puis on les mets dans des enveloppes par 100. Silence se fait. Je me mets à coté de la secrétaire de mairie qui se prépare à comptabiliser les blancs et nuls (là encore, y aurait à dire sur le système des blancs et nuls, autant ne pas voter puisqu'ils ne sont pas comptabilisés au final), et je commence à séparer l'envellope du bulletin, pour le donner au Maire, qui le transmet au "lecteur". Derrière, deux scructateurs ajoutent des barres dans les lignes "oui" et "non". La première centaine se termine par un 59 à 40 pour le non (un bulletin nul).

Ce qui est étonnant, c'est qu'il est statisquement et empiriquement prouvé que le "rythme de croisière" se révèle toujours le même. Nous avons sensiblement la même proportion de oui et de non dans chacune des enveloppes. Et mes doigts ne cessent de séparer des "oui" et des "non" de ces petites enveloppes. Ils s'emmeleraient presque. Je vois beaucoup de non passer entre mes mains. Beaucoup... Quelques oui, beaucoup de non. Et les "oui", "oui", "non", "non", "non", "non", "oui, "non" s'égrennent intemrinablement par les voix barytonnesques des lecteurs. En souriant, je dis à notre adorable secrétaire de Mairie qu'une voix plus charmante et féminine serait peut être un peu plus agréable (pour ne pas dire autre chose)...

Et le final est sans appel. Dans mon village, le "non" est à 65 %, le oui à 35%. Au même instant, je reçois un sms d'un de mes plus proches amis habitant à coté de Grenobles. A Bernis, petit village au Nord de Grenoble, le oui est à 60 %. Je l'annonce, et dans l'hilarité générale devant cette impossible conclusion à tirer, on se laisse à penser que le scrutin va être trés serré. Je serai plus tard dans la soirée, à la mairie principale du canton, que le score du non dans mon village est parmis les plus faibles du canton, avec une pointe à 70 % chez le conseiller général socialiste du canton, qui a reçu Jack Lang en début de mois de Mai. Dans le Gard, le NON fera 65 %.

La suite, ensuite, je la partage avec la France, et ma petite histoire de "mon" référendum s'arrete là. Je vais chez mes amis politiques, on regarde le score ensemble, et on voit le non triompher à 55 %. Je suis abassourdi par la claque. Mes amis, sensibles au non, esquissent un sourire satisfait. Leur petite fille que j'adore se lève pour voir le résultat. Et je rentre à la maison, écoutant JeanMichel Apathie sur RTL commenter le séisme. Je croise mes parents. Mon père a voté oui. Il n'est même pas en colère, mais a cette phrase qui, je trouve, résume mon état d'esprit et le résultat : "ils l'ont bien cherché... maintenant on verra la suite. Je vais me coucher" (le lendemain, mes parents partent en voyage en Crète...).

La suite, nous la vivons partiellement en ce moment. Un nouveau premier ministre, une "nouvelle impulsion", un attelage surprenant, une bouillabaisse politicienne (celle là même qui semblait en partie avoir été dénoncée par les électeurs, mais bon...). Par contre, ce n'est pas un "malaise" (pour reprendre le terme du Président) qui a l'air de se tramer dans la population, mais incroyablement plus. Je rentre ensuite peut être dans une analyse plus personnelle, que je livrerai plus tard.

Pour terminer, mon état d'esprit ? A chaud, il était indifférent, presque détaché. La fatigue je pense. Et puis un peu la tristesse du débat qui se finit. J'aime les campagnes électorales, que la victoire ou la défaite soit au bout. Sur ce scrutin, je n'ai ni gagné ni perdu. Le oui aurait passé cela aurait été pareil. Mais le spectateur que j'ai été s'est passionné pour ce débat.

Par contre, depuis 4 jours on ne parle plus d'Europe... C'est fou comme un soufflet retombe vite.

mercredi 1 juin 2005

L'Europe, un autre point de vue

Retour sur les évènements de ce weekend...

Un gachis. Comment parler autrement de ce qui vient de se dérouler ce weekend ? UN gachis réel. Mauvaise stratégie, querelles intestines, et voilà l'Europe qui s'en va par la petite porte. Un espoir ? Bien sur qu'il en reste de l'espoir, mais alors qu'une voie royale s'offrait à nous, nous serons obligés de passer par un long chemin de croix.

Le pire est qu'il ne manquait pas grand chose... Au début de la campagne, tout se passait plutot pas mal et il y a avait de quoi être optimiste. Retour sur le mois de Février : les voyants étaient largement au vert, avec 6 points d'avance sur les opposants direct. Et au final, aprés une fin de parcours raté, une succession d'erreurs tactiques et stratégiques, tout s'effondre. Tout s'effondre...

Qu'a t'il manqué pour l'Europe ? Juste 2 petits buts... Se faire souffler la place en coupe de l'UEFA pour un goal average de +2, c'est tout de même ralant... Alors parlons d'Europe ! En Italie, c'est le goal average particulier qui compte. Et là, l'Olympique de Marseille serait passé devant Rennes. Alors l'harmonisation, l'harmonisation, parlons en de l'harmonisation !

Enfin, les Marseillais passeront pas la coupe Intertoto, et verrons vraiment ce qu'est l'Europe, les pays et leurs peuples. Hongrie, Lettonie, Azerbaidjan... (oui, j'ai vu des clubs d'Azerbaidjan). Mais c'est dommage... Un gachis.

Sinon, en ce qui concerne le référendum européen (le vrai)... J'aurais pu faire une analyse à chaud, mais non. Laissez moi encore quelques temps pour la digestion. D'autant plus qu'avec tous les évènements politiques en cours, il y a tellement de choses à dire... Mais d'une manière générale, parler de tsunami comme mon bon député de circonscription me semble un terme assez juste. Et là encore, du résultat je ne suis ravi, ni triste. Mais j'observe ça avec la même attitude spectatrice et finalement peu impliquée et partisane que lors de toute la campagne.

La suite au prochain épisode (je crois que Pape Diouf sera nommé ministre des sports de Villepin...)

jeudi 26 mai 2005

Petite phrase de campagne...

Petit extrait d'une dépèche AFP :

"Le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker a exclu mercredi toute renégociation du traité constitutionnel européen si la France rejette le texte lors du référendum de dimanche. "Il faudra attendre la fin du processus de ratification dans l'UE. Si à la fin de ce processus, on n'arrive pas à résoudre les problèmes, les pays qui auront dit non devront se reposer la question", a-t-il estimé."

Commentaire, par exemple, d'Henri Emmanuelli : "mais pour qui se prennent ils ?". Le commentaire de moi même (plus modeste), est de vous proposer de revoir l'article "Constitution européenne, 1ere", posté le 18 Février de cette année, à cette adresse là : http://falconhill.blogspot.com/2005/02/la-constitution-europenne-1ere_18.html

Je dis, à cette adresse, que quitte à ce qu'on nous repose la question, autant voter non. Cela nous donnera plus de temps pour réfléchir, puisque nous sommes des buses. Enfin, comme quoi je ne dis pas QUE des conneries... Et aprés VGE, voilà le premier ministre luxembourgeois qui confirme cette hypothèse.

D'où une autre question, posé sur mon message de ce matin : dites, ça sert à quoi de voter et de donner son avis ?