Il y a exactement un mois, il y avait un référendum sur l'Europe. C'est drole comme je m'en fous, et comme tout le monde semble s'en foutre.
Il y a un mois, la France s'est mobilisée pour voter. Et de cette mobilisation en est ressorti un NON aussi violent qu'innatendu au prime abord. 3 millions de voies de différence.
Depuis ? La polliticaillerie a repris le dessus. François Hollande refuse l'invitation du premier ministre... Ce n'est même pas de l'anti-fascisme, c'est de la connerie. Mais il a fait parler du parti socialiste (pauvres amis socialistes que j'ai... avoir de telles tares à leur tête...). En face, Jean-Louis Debré recommence à jouer les tanceurs publics de Nicolas Sarkozy. Dominique de Villepin et le gouvernement se jour de la "représentation nationale" (là encore, quelle blague... quel est la représentativité d'une assemblée désavouée par l'ensemble des français ?) par ordonnance. Les centristes d'offusquent avec leur molesse habituelle.
Et tout le monde semble trouver cette médiocratie ambiante normale...
Finalement, c'est Christian Blanc, député apparenté UDF, qui a trouvé la formule qui résume le mieux ma pensée un peu beaucoup embrouillée. "on est parti pour un second tour José Bové - Marine Le Pen". Ben pourquoi pas... Tant qu'on y est, allons y jusqu'au bout. Le fond de l'abyme, c'est encore loin ?
mercredi 29 juin 2005
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