dimanche 11 novembre 2007

Dernier 11 Novembre d'une époque

Il y avait un peu de nostalgie (encore) chez moi ce matin. Mon dernier 11 Novembre, ma dernière cérémonie, en tant qu'élu municipal dans mon village d'enfance. L'année prochaine, je ne serai pas candidat, donc pas reconduit. J'y retournerai, à ces cérémonies, mais en tant que simple citoyen.

Je n'ai pas toujours été présent dans les festivités municipales. Les fêtes d'association, repas du troisième age, je préfère laisser ça à d'autres. Je n'aime pas ça, sourire à des gens qui vous crachent dessus une fois le dos tourné. Je n'ai loupé qu'une élection, le deuxieme tour des législatives de 2007 pour cause de mariage. Et je n'ai pas été présent à beaucoup de derniers conseils muncipals.
Par contre, je n'ai jamais été absent d'aucune cérémonie commémoratives. 8 Mai et 11 Novembre, il était important pour moi de toujours en être. Pour mes grands parents, et pour mon pays aussi. Peut être est ce idiot ? Mais tant pis. J'y serai encore l'année prochaine.
Je confesse apprécier ces moments où résonne, dans mon petit village, la Marseillaise. Oh, il m'est difficile de m'enlever les images du Stade de France le 12 juillet 1998 (pas 2002) ou il y a un mois, lors de france Angleterre de Rugby... Mais qu'importe le ridicule ou les polémiques : mon sang bouillonera toujours à l'écoute de ces notes.

Il y avait donc, ce matin, une drole d'odeur de mélancolie, qui s'ajoutait sur un coeur bien essoré en ce moment. Je n'ai pas voulu aller à l'apéritif offert juste aprés. Un peu trop pour un seul homme.
Peut être que l'an prochain, je serai toujours élu, dans un village à coté. Mais j'espère, si les heures de cérémonie ne coincident pas, venir au Monument aux morts de mon village. Si l'intercommunalité est vraiment le sujet qui me plait, sans doute est ce que vraiment, je suis attaché et j'aime mon village. Même si celui ci n'a pas toujours été bien aimant avec moi, mais le méritais je ? Bien sur que non.

Sur le plan politique, quelque chose qui m'a tout de même marqué. Durant 5 ans, j'ai entendu M. le Maire (qui nous a invité hier Falconette et moi manger à Nimes... C'était une divine soirée... J'espère qu'il y en aura d'autre, beaucoup d'affection sincére pour lui...) réciter le message de M. Hamloui Mékachéra, secretaire aux anciens combattants (beaucoup de réserves sur la raison d'exister de ce ministère, mais soit). C'était toujours des lettres au ton gaullien, parlant de la France, de ses valeurs, de ses hommes qui ont su l'aimer, la défendre. C'était des messages qui, je l'avoue, me touchaient particulièrement. De la part d'un bon secrétaire d'état.
Alain Marleix est le nouveau secretaire d'etat aux anciens combattants. Responsable des élections et des circonscriptions au sein de l'UMP. Un politique. Un politicien. Sa lettre était creuse, sans vie, sans ame. Oh, techniquement, c'était bien écrit. Mais comme dirait Alain Manoukian de la Nouvelle Star, ça sentait plus le savon qu'autre chose... Un vin Parkerisé, sans ce coté terroir qui me plait et me fait apprécier le breuvage.
Bref, chiant.

Politique aussi. Grosse partie sur l'amérique qui est venu entre 14 et 18, à qui on doit beaucoup. Grosse partie, insistante. Politique l'homme, vraiment. Le discours l'était, fatalement.
J'aime les Etats-Unis, donc je ne m'associerai pas à cette facile cabale antiUS, que je trouve à la limite d'un certains racisme par moment, que l'on peut entendre ici et là. Que Sarkozy aime les EtatsUnis, c'est tout à son honneur.
Par contre, la validation exclusive de la politique américaine du moment, le retour dans l'OTAN, l'alignement de notre politique étrangère sur celle outre-atlantique, ça me gène. Je suis gaulliste : pour l'indépendance de la France, mais également de l'Europe. Pas comme Churchill : entre la terre et le grand large, je choisirai toujours la Terre, pour reprendre une de ses phrases célèbres.
Discours d'Alain Marleix trés politique donc. Atlantiste. En plus d'être chiant. Le Maire de mon village l'a bien ressenti également. Une nouvelle ère s'ouvre en France.

Pour moi aussi. Mais je sais où sont mes racines : je ne les oublierai jamais.

vendredi 9 novembre 2007

Couleurs d'automne (II)

Weekend. Semaine longue et difficile. Finie, enfin. Mais le vent, froid, bruyant, fort, souffle fort. Trop fort. La cheminée n'est pas mise : nous mangeons dehors ce soir. Mais il fait froid. En tous cas, j'ai froid.

J'ai été pénible et pleurnichard cette semaine. Sans talent, j'ai essayé de me lacher un peu sur mon blog. Je crois qu'il vaut mieux, des fois, garder certaines choses. Cela évite de rendre triste les gens autour de soit. Cela évite de lasser et d'écrire n'importe quoi.

Plutot que de se laisser aller à une malsaine mélancolie (celle qui m'étreint en ce moment n'est pas bonne...), ou à des idées noires, allons nous promener dans les jaunes couleurs de cet automne sans pluie.

Nous sommes toujours autour de la Ceze. Nous avons traversé la rivière, passant sur la rive droite. Ici, pas de XVIeme arrondissement, mais le village de Gourdargue, que l'on voit sur les premiers et derniers clichés. Goudargue, c'est une petite Venise, il en existe plein de petites Venise. C'est un cliché, ces "petites Venises". Si la provencale est Martigues, la gardoise s'appelle Goudargues. Une autre Venise, mais je l'aime bien celle là.

Aprés, je ne me souviens plus trop vers où nous sommes allés. Déjà une semaine, et ma mémoire est vraiment cruelle en ce moment avec moi. Sinon que nous avons traversé à vélo une petite Foret.

Foret, Forrest... C'est le titre de cette chanson que j'écoute continuellement en ce moment sans me lasser. Tiré, là encore, d'un album japonais, d'un groupe appelé Fictionjunction Yuuka. Se ballader dans l'automne gardois en écoutant des chansons japonaises (même si cette dernière est chantée en anglais), c'est pas banal. Vous n'en trouverez sans doute pas beaucoup dans le département, dans la Région, j'ose dire dans le pays.

Forrest, tirée du dessin animé El Cazador. Nouvel animé d'un studio qui a fait des animés cultes pour moi : Noir, Madlax, Mai Hime... Et Yuki Kajiura aux musiques. Donc j'écoute les musiques en boucle, sans pour autant avoir vu l'animé. Idiot sans doute, mais j'aime ces chants, ces musiques. Et Forrest, le titre de cette piste, est complétement dans le ton de mon état d'esprit actuel. Rien à jeter...

Aprés, que dire de plus ? Je crains de manquer de talents et de mots pour continuer à décrire ces paysages et ce que je ressens quand je quitte Marcoule et je contemple l'automnale jaune rougeur des vignes de Chusclan et Codolet. J'adore ces paysages de flamme et de terre. Mais j'aime ces tableaux de feu et de sang, j'adore cet automne qui me brule l'intérieur et mélancolise mon ame à cette période de l'année.

A ce moment là de la ballade, nous rentrons. Nous ne parlons pas de politique, ni d'élections municipales. Je suis hors-jeu.
Demain soir, le Maire de mon actuel village m'invite à manger. Je ne sais pas de quoi nous parlerons. Peut être devrons nous nous opposer plus tard, d'une rive et d'autres de la colline de Gargantua. Fidélité entre mes deux pères en politique. Les deux m'ont souvent fait de la peine, du mal, mais sans doute n'ais je jamais mérité plus. Sans doute.

En tous cas, ceux sont des amis. Que je ne trahirai pas, quand bien même cela m'en coute. Mes ambitions politiques sont, au matin de mes 30 ans, en train de mourrir dans le caniveau de mes anciens rèves d'enfant. Je les croyais mort aprés mon douloureux été 2002, mais visiblement ils bougeaient encore un peu, ces coquins. Je crois que là, le coup de grace, qui m'aura été autant éprouvant que l'été 2002, a été donné. On ne les reverra plus.
J'essaierai de me trouver d'autres objectifs. Déjà un : savoir profiter de ce qui est beau autour de moi. De la gentillesse et de la fidélité des quelques proches qui me restent. A la maison, à Marseille et ailleurs.

C'est un bel objectif : apprendre à être heureux. C'est un bel objectif.

jeudi 8 novembre 2007

Faites nous aimer l'Europe. Par exemple en ne nous la confisquant pas...

On reparle d’Europe…La dernière fois que j’en avais parlé ici, c’était y a longtemps. Après une belle campagne référendaire, belle dans le sens où l’Europe était le centre du débat, et où les électeurs se sont montrés intéressés par la question européenne. Après, plus rien…

A l’époque, nous discutions beaucoup, sur le net et ailleurs. D’une manière générale, mon avis n’était pas aussi tranché que certains. J’ai exprimé les craintes qui m’ont fait ne pas valider ce traité (je n’accepte pas l’indépendance de la BCE, de la cour de justice européenne, et de la commission, sans légitimité populaire). Et mon énervement devant l’arrogance de certains défenseurs du « oui », et devant le ras de marée médiatique. Cela m’avait fait sourire d’entendre des « médias sont sarkozystes ! » en 2007, avec le souvenir de l’uniformité médiatique durant le référendum.

Je ne veux pas parler du fond du Traité de Lisbonne. Mais sur cette question d’une ratification par un parlement, qui aurait voté « oui » à 85 % en 2005, contredisant de manière caricaturale la voix du peuple. Nicolas Sarkozy avait affirmé qu’un nouveau traité ne serait pas soumis à référendum. A défaut de tenir ses engagements pour le pouvoir d’achat, la promesse sur le non référendum est tenue…
Evidemment, beaucoup de personnalité défendant le non de 2005 se répandent dans la presse et les médias. Enfin, « répandent »… Il faut quand même chercher car le Figaro ou le Monde ne se presse pas pour les mettre à la une.
Mais plus intéressante me semble être la position de l’européen convaincu qu’est François Bayrou. Je ne partage pas sa sensibilité très (trop ?) européenne, mais c’est le seul qui me semble avoir une vraie vision de l’Europe (que l’on peut partager ou pas), mais surtout un réel amour de l’Europe. Et cet amour l’ammène à penser que court-circuiter le peuple pour ratifier le traité ravinera davantage le fossé entre l’Europe et les Peuples. Comment ne pas voir en effet dans la stratégie élyséenne une volonté de désintéressé le peuple de la question européenne ? Allez jouer sur le prix de l’essence petit peuple, nous les « grands » intelligents qu’avons fait des études réfléchirons pour vous…

Français Bayrou, dans une envolée gaullienne, eut clamé que « seul le peuple peut refaire ce qu’il a défait ». C’est beau, c’est juste.
Ce n’est pas la faute des peuples français et néerlandais que l’Europe est en panne. C’est la faute des « défenseurs du oui » qui n’ont su être pertinent, et qui n’ont su faire adhérer les électeurs à leur position. Je trouve choquant et scandaleux ces « le peuple est con ! », sans prendre le temps de l’analyse critique de ses propres erreurs. Si les Chirac, les Hollande, les Sarkozy, les Giscard, les éditorialistes, et tous ces autres donneurs de leçons, avaient été convaincants, avaient fait leur travail de politique sans faire celui du juge suprême inquisiteur à la pensée supérieurement omnisciente, peut être le oui l’aurait emporté. C’est évident que ne pas passer devant les peuples évite de faire ce travail pour faire aimer l’Europe et pour faire adhérer le plus grand nombre au projet.
J’ajouterai qu’il est quand même fort de café de clamer « la France bloque l’Europe, alors que les autres peuples ont voté oui ». Combien de peuples ont réellement été consultés par référendum ? Et en Espagne, le vote oui a tout de même eu moins de suffrage que le vote « je m’en fous » des abstentionnistes ou blancs…
Le peuple peut avoir tort. Mais je préfère un peuple souverain qui a tort à quelques pseudos intelligents pensant avoir raison…

Je termine par la perle de mon amie Elizabeth Guigou que j’adore. Comme indiqué dans un commentaire chez Zgur, et sur le site de l’Humanité (merci de louer mon ouverture, soupir...), Guigou « a qualifié hier « d’erreur » la demande d’un référendum en rappelant que la ratification parlementaire figurait parmi les promesses du candidat Sarkozy ».
Mme Guigou, dont j’aime la moralité politique qui consiste à se faire battre à Avignon pour finalement quitter ses amis militants vauclusiens et rebondir en circonscription « facile » à Bondy, théorise sur le rôle de l’opposition. Qui doit donc « fermer sa gueule », ne rien faire, ne rien dire. Faire de l’opposition « serait une erreur », car on s’opposerait à un gouvernement élu démocratiquement, qui a fait ses promesses. Donc on se tait. Donc on ne dit rien. La ligne du PS actuel donc : on ne dit rien, puisque Sarkozy applique son programme. Bon… Donc l’opposition n’a pas lieu d’être : merci Mme Guigou. On vous rappellera…

Mais même si j’ai voté Sarkozy au deuxième tour, je me permets d’exprimer mon désaccord avec cette manière de faire de la politique. Peut être est ce dérisoire, mais je signe les pétitions pour demander un référendum. Une d’un collectif de gauche, l’autre de mon cher Nicolas Dupont-Aignan. Ca fera ce que ça fera…

Et je termine par ce lien : un billet pertinent sur Agoravox intitulé « démocratie de l’inconséquence ». Parce que je suis convaincu que ce genre de politique qui consiste à ne pas respecter le vote d’un peuple, à l’injurier en le méprisant de la sorte et en jouant de cette arrogance dont on fait preuve certains tenant du « oui » (pas tous, voyez encore Bayrou (ou même la Royal de campagne, pas celle d'aprés...) dont je loue l’amour de l’Europe et le respect du peuple sur ce coup), c’est de l’inconscience. Le 21 Avril 2002 a vraiment été oublié, c’est évident.
Il ne faudra pas pleurer si les fascisants d’extrême gauche ou d’extrême droite reprennent du poil de la bête avec les invitations à pédaler pour contrer la hausse de l’essence, les augmentations présidentielles ou les non-référendum sur l’avenir de la nation. Il ne faudra pas s’étonner.

En conclusion, je rappelle simplement que j’aime la France profondément. Et c’est aussi pour ça que j’aime l’Europe, car je pense que la France ne pourra survivre longtemps sans s’inscrire dans une Europe forte et démocratique. Mais je veux une Europe des peuples. Je veux une Europe qui respecte son histoire, l’histoire de chacune de ses composantes et de ses peuples, et une Europe qui soit aimée et appréciée de ses peuples.
L’Europe est une idée trop importante et trop belle pour la laisser aux simples politiques. Choquant donc que ces derniers se croient trop intelligents pour la rendre aux peuples…

PS : Photos prises sur le site Hebus.com. La commission européenne, Luxembourg; Bruxelles. Et puis Paris, ça c'est moi y a deux ans. Noir et blanc ? Oui, je jouais au photographe talentueux... Soupir PS bis : j'avais dit que je parlerai franchise médicale, ben plus tard... Mal au coeur encore, pas bien parler santé quand on est malade.

mercredi 7 novembre 2007

J'aime les chiens

Pas de cauchemars cette nuit... Du moins pas que je me souvienne. Pas une nuit plus reposante, mais avec moins de questionnements au levée du jour. Mais cette même lassitude réelle, grognements sourds, au réveil. La douche est chaude, le shampoing sent bon, la tartine chocolatée est préparée avec un amour qui donnerait du courage à tous les chevaliers du zodiaque de la planète. Mais non. Le vent reste froid quand on ouvre la porte de sa maison.

Un simple billet pour ne pas dire plus au final. Poster une photo de chien qui va assez bien avec mon moral, ma forme, mon envie actuelle. Filou (c'est le nom du chien) est las. Il dormait dans son panier quand on est arrivé dans sa maison de weekend avec ses Maitres, il a supporté mes prises de photos gentiment taquines, mais pas la grande forme Filou. Un peu comme moi.
Oh, j'essais de donner le change, et de 'paraitre'. Le propre du chien est qu'il n'a pas forcément besoin de paraitre... Il a envie de se vautrer dans son panier ou de s'avachir, oeil triste, sur le carrelage, il en a le droit. Et il le prend.

En ce moment en plus où je sens que le vent n'est pas la seule source de fraicheur sur mon moral, mettre un chien à la une me refait penser qu'il faut vite que nous en prenions un à la maison...
J'ai l'impression d'avoir plus que jamais besoin de cet amour gratuit et sans arrière pensée que peut donner le chien. De cette fidélité, de cette sincérité, de cette affection, qui fait que j'adore ces boules de poil bourrées d'amour vrai. Je suis un bisounours peut être... Un bisounours à qui il manque la présence, en ce moment, de gens qui lui sont précieux. Je n'aime pas que les chiens... Bisounours peut être, mais je n'ai pas envie de me battre, en ce moment, pour être un tueur, soit dans le virtuel par des passes d'arme agressives sur blogs ou forum, soit dans ma vie.
Où je dois bêtement accepter mes limites, plus proches que j'espérais, et ma situation. Professionnelle, et personnelle aussi. J'essaierai de retrouver la force d'aller de l'avant un peu plus tard, promis.

Ce soir, spectacle comique d'un humoriste soutien de Nicolas Sarkozy en 2007 qui se gratte souvent les couilles sur scène. Je ne dis pas son nom. Je ne passerai pas aux Bons Enfants ce soir, je ne serai sur Marseille que pour la durée du spectacle, et de mon cadeau d'anniversaire. Mais tu auras une pensée amicale et affectueuse de la part de ce pauvre Faucon qui bloggue des cauchemars et des chiens.

Promis, demain je parle de la sécurité sociale et des franchises médicales !

mardi 6 novembre 2007

Cauchemars d'automne

Cela fait peut être 6 mois que Sarkozy est élu. Cela fait en tous cas plus longtemps que je n'ai pas été dans cet état de soupir perpétuel, toute une journée durant. Mauvaise nuit, avant ça mauvais début de semaine ? Lecture qui fait faire des cauchemars ? Dessin animé qui devient de moins en moins drole ? Période où il fait au moins aussi froid dedans que dehors ? Je ne sais pas.
Ce que je sais est ce que je vois. Une mauvaise nuit. Des cauchemars. Ou insomnie. Et une journée partant d'un pied mauvais. Et le reste qui se passe...

Pénibles reves, pénible nuit. Entrecoupée d'un passage de balais dans la couloir. A 2h10 du matin, la vache en céramique qui servait de porte papier-toilette a volé en éclat. Parce que pas réveillé, parce que maladroit, parce que quand ça veut pas ça veut pas. Et cette nuit ça ne voulait pas.
Avant ça, un songe un peu trop classique en ce moment. Présence d'une personne que j'ai bien connu, dans un reve qui n'était pas idyllique. Discussion que je n'ai jamais eu, que j'aimerais avoir un jour.
Où étais je dans ce rève ? Je ne sais plus, mais est ce important ? Je ne me rappelle que de cette personne... Je sais, ça serait bien, pour moi surtout, de passer à autre chose. Mais le rève, on ne le contrôle pas. Visiblement dedans, dans ma conscience et dans mon coeur, tout n'est pas si clair... Moins raisonnables que ma raison ne l'est. Pas tout dit, alors je l'exprime en rève. Tu m'étonnes que je dorme mal aprés ça et que je casse des vaches en céramique...

Aprés le ménage nocture, la nuit n'a pas été meilleure... Un rève où j'étais seul. Avec une personne de ma proche famille. Trés proche famille. Qui me tend un couteau de boucher et m'invite simplement à "en finir". Bizarre ce rève. Je me souviens de larmes glissants sur la lame, de mal à la gorge. Et surtout cette sensation de douloureuse solitude, voyant les gens que j'aime me quitter les uns aprés les autres. Et tous de m'inviter, oralement ou du regard, à suivre le conseil de cette proche personne de famille.
Le pire, dans cette situation de réelle solitude, dans ce rève, c'est que je ne voulais pas "en finir". Non hurlais je, je devais pouvoir continuer, je devais pouvoir remonter la pente, corriger mes erreurs, être meilleurs. Je lui disais que tout pouvait changer, qu'il ne pouvait pas me demander ça. Mais le verbe "pouvoir", bien qu'abusé dans mes dernières phrases, était hors de propos. C'était la fin... Seul.

Je ne me souviens plus de la conclusion de ce cauchemar. Sinon que j'ai entendu un cri du genre "c'est 7 heures moins dix !". Et que j'avais mal à la main, comme si je m'étais entaillé la paume avec un gros couteau. J'avais la gorge nouée, comme si j'avais beaucoup pleuré. Et j'étais vaseux. Mal dormi, mauvaise nuit.
La douche, brulante. Le petit bisou pour souhaiter la bonne journée. Un vélo dans le coffre, pour suivre l'invitation Largardienne si le vent le permettait. Une tranche Nutellée dans le sac pour avec le café. Mais un moral dans les chaussettes, qui ne passerait pas en posant ma veste sur la chaise et ma brioche chocolatée sur mon bureau, vers 7 h 40 (50 minutes aprés le debout, efficace isn't il ?)...

Aujourd'hui, je déambulais dans les couloirs en me répondant en soupir quand personne n'était dans mon champ de vision. Assis, j'ai du refouler, quelques fois, des moments de reflux de tristesse. J'avais l'impression d'être plus d'un an en arrière, dans cette société où les choses n'étaient pas roses pour moi. Mais aujourd'hui, qu'importe la situation, c'est moi qui était noir, sombre. Dehors, il ne faisait pas chaud. Mais dedans, au niveau du ventre, c'était une glaciale torsion. Mal, trés mal. Je ne parle pas du crane. Et de la gorge qui semblait abriter un essaim d'abeille en manque de miel.

Pourquoi ce billet sur mon blog ? Alors que finalement je sais que je ne suis qu'un enfant gaté avec des soucis de riche "qui ne sait pas apprécier son bonheur". Et que mon écriture est loin d'égaler celle de mon ami Félure ou d'autres. Pourquoi écrire, alors que je ne suis pas seul : j'ai, "à la maison", la meilleure des écoutes et des oreilles. Et j'ai des amis. Si, dans la vraie vie, ils ne sont pas tous partis comme dans mon rève.
Alors pourquoi ? Peut être parce que ce rève n'est finalement qu'un rève, ou plutot un cauchemar. Qu'il ne faut rien y voir de plus. Même si en ce moment, le prisme que j'ai devant les yeux est d'une bien sombre couleur. Sans doute cela trouble la réalité, ma réalité. Et qu'écrire cela ne met qu'en valeur la bétise de ces cauchemars, et la bétise de mes pensées.

Tout cela est bête et insignifiant. L'automne se passera, et les choses iront mieux aprés une nuit de sommeil. Demain soir, je serai absent du conseil municipal de mon village, encore une fois. La dernière fois, il eut lieu le jour de mon anniversaire, que mes parents m'eurent feté. Je n'allais pas louper ça, la seule fois (soupir immense qui remet ma douleur stomacale en route...). Et demain soir, mon cadeau d'anniversaire... Je vais en profiter, de mon cadeau d'anniversaire...
Même s'il doit mettre tristement en contraste tout ces rèves brisés les uns aprés les autres. Les renoncements. Que j'ai du faire, que je fais. Et ceux, nombreux, dont je suis l'objet.

Allez, une nuit. Et ça ira mieux demain... (non, je parle pas de Porto - Marseille, trop mal au ventre ce soir...)

PS : photo d'Avignon et du Puy. En Noir et blanc ou sépia, selon les filtres appliquées avec les appareils photos. Tout ceci n'est qu'un rève... La musique, oui... Le dessin animé MaiHime...
PS Bis : je signe ce soir deux pétitions. Une à gauche, la deuxième à droite (salut Nicolas). Pour demander que le traité européen de Lisbonne soit (ou non) ratifié par le peuple, aprés référendum. Dangereux de laisser le peuple de coté et de ne pas respecter sa volonté... Dangeureux, et plus cauchemardesque qu'un modeste cauchemar du Faucon...

lundi 5 novembre 2007

Une grève qui m'est sympathique : les marins pécheurs

J'aime le poisson (et le vin blanc qui va avec). Mais ça ne fait pas tout.

Je trouve insupportable les grèves à répétitions de certains syndicats qui s'amusent à bloquer le pays, profitant et abusant d'un monopole qui n'a rien de "service public" à mes yeux. Tout en admettant que tout un chacun a le droit de défendre ses acquis, ses convictions, ce qu'il pense être bon pour lui. Je l'admets. Mais je considère aussi que tout le monde n'est pas obligé forcément d'acquiesser et de soutenir, ou d'avoir de la sympathie, pour ces mouvements.

La grève des marins pécheurs me semble différente. Et j'ai pour elle une vraie empathie. Ces gens là se battent pour vivre. Pas pour partir plus tôt à la retraite : tels des artisans, celle ci sera obtenues aprés de longues années de labeur sera loin d'une retraite dorée. Et actuellement, avec le prix terrifiant du pétrole, c'est leur outil de travail qu'ils défendent. Et leur pain quoitidien, pour reprendre des poncifs germinaliens qui, sur le coup, va à propos.

Aprés ça, sans doute peut on revenir sur l'arrogance suffisante et inutile du ministre de l'Economie Christine Lagarde. Mais Christophe Carignano a tout dit sur son blog, à propos de la phrase du Ministre de l'économie. "Le pétrole augmente ? prenez le vélo... (connards)".
Je n'oublie pas que les professionnels bénéficient d'un carburant fortement détaxé. Je suis aussi professionnel. Mais seulement salarié. Par conséquent, je paie mon carburant plein pot, avant de devoir en plus remettre la main à la poche pour sauver la planète et bénéficier de mon écovignette qui fera jolie sur mon pare-brise.
Et un léitomotiv de ma part, un. Pourquoi les salariés ne sont ils pas considérés comme "professionnels" ? Ma voiture, ce n'est ni un camion, ni un bateau, mais si je ne l'ai pas... Je pourrais prendre mon vélo comme me le propose Madame le Ministre, mais bon, sans doute d'autres amis bossant à 40 bornes de leurs lieux de travail auront plus de difficulté. Remarquez, cela proposera des beaux mollets.

Je ne reviens quand même pas sur la blague de Madame la Ministre, qui propose de "convoquer les pétroliers" pour que quand même ils ne déconnent pas trop... J'arêtte le mauvais esprit : je demanderai simplement 'combien de pourcentage de taxes sur le litre de gasoil ?', et j'oublierai deux choses. Que la France est endetté à un niveau terrifiant (ce qui n'est pas que la faute des salariés automobilistes...), et que de toutes manières, Lagarde ne fait pas mieux que Fabius, le sémillant Breton, ou Jean Arthuis.

Donc deux photos de ports. Deux souvenirs de vacances. Antalya, la Turquie, en premiere photo. Et Marseille, au bout du bout des Goudes, pour la deuxième. Des pécheurs sans doute du dimanche, du plaisir. Mais ces photos m'évoquent des belles choses. Et une ville qui bien que 18eme de Ligue 1 en foot, restera longtemps dans mon vilain coeur.
A défaut de montrer une jolie actualité, autant que cela soit de sympathiques photos... Non ? (pessimiste et regard noir en ce moment ? oui, mais l'actualité n'est pas responsable à 100 %. Donc vive les jolies photos qui donnent du beaume au coeur)

dimanche 4 novembre 2007

Augmentation de salaire du président : pour en finir

La phrase de Nicolas Domenach, sur ITélévision ("n'ayons pas peur des mots"), avec le trés bon Zémour), résume bien ce que je pense au final.

"C'est trés difficile de réformer dans un climat d'inéquité".

Trés difficile. Et c'est ça au final qui me navre le plus dans ces + 140% d'augmentation.

Que le président de la République gagne plus que moi, simple cadre dans le secteur nucléaire d'état, ça ne me choque pas. 6000 € net par mois, c'est moins de trois fois ce que je gagne : le Directeur Général de ma dernière société gagnait plus, en salaire "officiel", que le Président de mon pays. Peut être de quoi être choqué, différement. Il y a les à cotés, mais le travail que j'ai founi à, entre autre, permis de belles fins d'année à mon ancien DG. Je pense donc que bon... Entre un grand patron, ou un fifrelin de grand patron bien gentillet avec les actionnaires à défaut d'être efficace, et un politique de haut niveau, la différence sera toujours en défaveur du deuxième.
Quand je milite pour un statut réel de l'élu, c'est peut être aussi pour redonner le pouvoir à l'élu. Je veux que ce soit celui pour qui je vote qui ait le pouvoir, pas celui qui a eu la chance d'être le fils ou le gendre de quelqu'un qui a réussi. Pas forcément celui qui m'emploie (sauf si c'est "l'Etat", et encore que je veux que le "diplomé" soit toujours au dessous de l'élu...)

Revenons à ces +140%, plus choquant pour moi que le salaire officiel du président. Ce qui m'emmerde, c'est, encore une fois, le "timing". Et ce sentiment que la raison et le bon sens sont définitivement absents des arcanes du pouvoir.
J'ai envie de faire une contregrève ce jour de Novembre où les syndicats de la SNCF et d'ailleurs feront acte de bravoure pour sauvegarder le parfois indecent. J'ai envie d'être du coté de mes amis de blog Rose Noire et JMJ, pour ne citer qu'eux. Mais bon, la greve, ça me parait être suffisament important pour ne pas la ressortir n'importe quand (cf Air France ou SNCF, avant même de commencer à négocier... pauvres "usagers", ces clients qui ont un choix trés limité pour se ballader sur le territoire français). Je crois aussi que les "contres greves", même si elles ont un sens et une signification à laquelle j'adhère sur le fond, sur la forme...
Mais bon, le 13 novembre, de toute manière, je travaillerai. Et je serais heureux de travailler ce jour là.

Pour en revenir à Nicolas Sarkozy... Et à ces mesures fiscales estivales, son augmentation de salaire, et la dernière sortie de sa ministre des Finances Christine Lagarde disant que non, le pétrole augmentent mais les taxes ne baisseront pas, tout cet ensemble me donne un sentiment trés bizarre, désagréable.
Et ça m'énerve. Je suis favorable à des réformes importante, pour sauver la sécu, mon pays, mes retraites. Mais je veux que tout le monde fasse des efforts. Et je ne veux pas que les "à la tête de mon pays", par des actes irresponsables et indecents, foutent tout ça en l'air.
Plus que le salaire et les prochaines vacances du Président, c'est de l'avenir de mon pays qu'il s'agit.

Et j'en ai marre que "la raison et le bon sens" soient absent de la politique de mon pays. J'en ai vraiment marre que les élites ignorent le sens de ces mots.
Peut être est ce moi l'idiot : autant aller se coucher alors. Mais avec un sale gout dans la bouche : dommage...

samedi 3 novembre 2007

Inventaire de nuit...

Normalement la nuit je dors et je ne disserte pas sur ce qu'il y a sur ma table de nuit... ou alors c'est trés rare... Mais voilà : je suis sympa, et je vais donc suivre le piège de Krissolo et sa chaine. En disant donc quoi qu'il y a sur ma table de nuit (à droite du lit, ben oui même la nuit...)

Alors y a quoi ? Ben du classique : une lampe (utile), une bouteille d'eau (non pas de Côtes du Rhone, désolé de briser des rèves...), des livres. Celui d'en ce moment, l'Oeil de Caine (j'accroche pas), et le prochain : un Henning Mankell, les chiens de Riga (miam). Des revues : une obscure d'informatique, et dessous y a l'Animeland du mois d'Octobre. Pas de France Foot : je le lis dans mon fauteuil devant la télé. Pas non plus de revue d'actualité ou politique : je sature j'ai déjà dit y a longtemps, et la saturation perdure (c'est grave Docteur DousteBlazy ?)

Y a aussi de l'Aerius. Pour quand je vais caresser des chats de gens, et que mes allergies sont insupportables. Et pi une bande et de la pommade antiinflammatoire : une douleur au poignet gauche inexpliquée mais pénible depuis mardi. Non, je suis droitier si c'est à quoi certains esprits "hentai" pensent (soupir).
Enfin y a ma montre... bon... voilà quoi...

Sinon ? Ben pas plus. Je vais prendre l'apéritif, soit devant Nancy - Bordeaux en foot, soit devant Clermont - Montpellier en Top 14 de Rugby (vive Rugby +). Soit devant les deux (et les autres matchs de rugby), vive la zapette à chaine. Ou alors prendre un bain chaud avec de la mousse. Ou alors tout à la fois, mais je n'ai pas la télé dans la salle de bain. Soupir de l'enfant capricieux et qui mérite des baffes des fois.
La chaine ? Ben je n'invite à la fois personne en particulier, et tous mes amis du web, à faire ce petit exercice de voir à coté du lit de la chambre à coucher. Et puis faire du rangement aussi, le cas échéant. Mais là, je vais boire un Balantine. Avant les lasagnes d'Aubergine de Falconette (elle n'aime pas que je l'appelle comme ça, je suis un monstre taquin). Bon weekend

vendredi 2 novembre 2007

Couleurs d'automne gardois (I)

Simple ballade en vélo, cet aprésmidi, dans la Vallée de la Cèze. Avec un ami. Un ami à qui je souhaite de conquérir la Mairie de mon village, mais ça reste anecdotique, je ne suis qu'un compagnon de vélo cette aprésmidi.

La première photo serait idéalement à comparer avec celle ci. Un billet posté au début de l'été, quand le grand fils de cet ami se mariait, église de Saint André de Roquepertuis.
Aujourd'hui, les couleurs automnales me plaisaient. Pour le copain Lomig, j'ai pu mettre en application l'applicatif 16/9eme du TZ3 Panasonic. Ben je ne déteste pas, même si ça fait beaucoup de ko sur mon petit disque dur...

Cette première photo n'est que le village de Saint André de Roquepertuis. Bagnols Sur Ceze, vous prenez la route direction Barjac. Et avant les Gorges de la Cèze, c'est là. Un village typique. Le maire est un corse : Serval et Cuicui en seraient ravis ^__^


Cette dernière photo me touchera toujours. Prise depuis un pont où en Septembre 2002, la Cèze l'ensevelie. Des innondations qui furent pour moi ma première réelle douleur depuis un mois de Juillet où j'avais vraiment su ce que c'était d'avoir mal à l'intérieur. Et un moment où j'ai su ce que c'était d'être un élu local. Quand on va voir des gens en barques qui n'ont plus grand chose, on devient petit. Trés petit.
Et on apprécie les messages que l'on entend quelques heures aprés que les réseaux soient remis en place, sur notre répondeur. Des messages d'une réelle gentillesse : celle qui eut fait mal deux mois avant n'était pas là, mais les amies des Bons Enfants, de Romorantin, de la Lorraine, elles, elles étaient là. Je ne les oublierai pas de sitot.

Quelques modestes couleurs d'automne. En attendant d'autres, différentes. Brive et Biarrits jouent leurs deuxieme match du Top14 de Rugby : j'y retourne. Du Merlot d'Orsan m'attend

Il fait trop beau pour une Toussaint

J'avais pris ces photos en début de mois d'Octobre. Le lendemain de mon anniversaire, moral loin en dessous de zéro. Pour pleins de raisons (absences qui me font toujours de la peine, évenements personnels pas marrants, et sentiments qui demeure d'une solitude assez pernicieuse et désagréable...). Et quand pas le moral, je prend mon vélo et je roule. Accessoirement, je vais chez maman politique, une ancienne conseillère régionale avec d'anciennes hautes responsabilités nationales au RPR d'Alain Juppé. Et qui a toujours été plus qu'une simple conseillère politique pour moi. Une deuxième maman, celle en tous cas je n'ai pas eu peur de parler quand ça n'allait pas.
Ce jour là du 5 Octobre, ça n'allait pas du tout. Et rentrant le soir chez moi, sur mon même petit vélo vieux de deux mois, ça allait mieux. Efficace, non ?

L'objet de ce billet n'est pas tant de parler de mes états d'ame qui demeurent, même si j'ai vraiment tout pour être heureux. Notamment hier soir un chouette repas au restaurant avec Falconette. Et juste avant rencontre du bébé de celle qui la première aura fait battre ce petit coeur d'orichalque, et qui me fait penser que toutes mes anciennes histoires de coeur n'auront pas été toute faite d'une triste amertume. Dont le gout perdure douloureusement quelques années plus tard...
Non, juste faire un billet écolotriste. Il fait chaud. Il fait un grand soleil. Et j'aime les Toussaints gris et pluvieuses, où on regarde "Ghost Hunt" dans le canapé alors que dehors il fait trés froid et trés gris. Hier, le soleil était brillant. Esteban, fils du soleil, avait trop bien fait son travail : il devrait être en congé la semaine de Toussaint.

Si j'avais roulé sur les hauteurs du village de Sauveterre, j'aurais eu la même image sans doute. Ces vignes jaunes et orangées sous le soleil bleu et chaud. 20°C, ça fait quand même beaucoup pour un 1er Novembre...
Billet avant d'aller rouler en vallée de Cèze. Chez mon papa politique tiens. On reste "en famille", même si des fois elle nous fait de la peine et nous oblige à aller pleurer dans les jupons de maman politique.
Mais il fait beau. C'est le plus important ? Ou le plus triste, c'est selon si on est soit nostalgique, soit écologiste préoccupé par le réchauffement climatique de la Toussaint.
Bonne journée à tous, qu'il fasse un temps de Toussaint, ou pas.

mercredi 31 octobre 2007

Salaire du Président : augmentation indecente ?

Il est difficile de ne pas céder à des tentations "populistes" lorsqu'on entend que l'assamblée vote une augmentation de 140 % du salaire du président de la République, sans parler du budget élyséen. Difficile... C'est idiot, mais ça reste difficile.
Personnellement, j'ai du mal à éviter...

Sur le fond, je ne suis pas forcément choqué que le Président de la République ait un salaire conséquent. Il ne me semblait pas que Mitterand ou Chirac, par le passé, se soient trouvé dans le besoin et se plaignaient de leurs pouvoirs d'achat, mais soit...
Je milite depuis longtemps pour un vrai statut de l'élu. Pour que le Maire d'une commune modeste ait un vrai salaire. Ce qui permettrait de ne pas voir uniquement des professions libérales, des fonctionnaires, ou des salariés, occuper le poste de Maire. Donc que le poste de président de la République soit "correctement" rémunéré, cela ne me choque pas.
Ce qui me choque, ce n'est pas le salaire. C'est l'augmentation de salaire. Et la forme...

Cela tombe mal. Actuellement, la tendance est à l'alignement 'vers le bas'. La tendance est à la rigueur. Cela ne me choque pas : le pays est exangue, les finances publique à sec. Tout le monde fait des efforts. Pour sauver la planète, pour sauver la sécurité sociale, on demande des efforts, légitimes et que je veux bien comprendre, à tout le monde.
Or, que voit on ? On demande aux fonctionnaires de voir leurs régimes de retraite alignées sur le plus défavorable, et le Président de la République devrait voir son salaire aligné sur celui du premier ministre, ce qui est un des arguments pour justifier cette hausse ? Le message de la majorité, pour laquelle j'ai voté, lorsqu'il va falloir demander au plus grand nombre des efforts, sera brouillée... Difficile d'aligner une majorité de gens vers le bas, et quelques uns qui n'étaient pas les plus à plaindre et qui en plus sont rémunérés via l'argent public (on parlait de dette publique), vers le haut.

Cela tombe mal quand le prix du gasoil dépasse les 1,15 euros, alors qu'il était au dessous de 80 centimes il y a à peine 3 ans. Cela tombe mal quand arrivent des avis d'impots locaux qui ont conséquement augmenté depuis l'an passé. Cela tombe mal quand on demande au citoyen de sauver la planète via des écotaxes et autres taxes carbones, quand on demande à ce même citoyen de sauver la sécu via les franchises médicales.

En bref, cela tombe mal quand on a fait campagne sur le pouvoir d'achat, et que l'hiver arrivant ce dernier se trouve mal en point, parce que taxes supplémentaites, parce que hausse des produits de base, parce que pas de hausse de salaire générale...

Enfin, sur la forme toujours, grand bravo à l'Assemblée Nationale. Une majorité qui se couche, tel le chien que je rève d'avoir, et dont je me demande s'il serait aussi obéissant qu'un député UMP de base.
Je ne parle pas de l'opposition. On entend la gauche hurler et faire du bruit comme les élèves à la cantine quand un verre tombe par terre. Et puis lors du moment du vote solennel, ils sont absents... Lire les dépeches apprend cette nouvelle qui me rend la gauche de mon pays aussi crédible qu'une sélection de Raymond Domenech. Cela me semble assez grave...

Au final, cette nouvelle plus la minipolémique la semaine passé sur le finance du Nouveau Centre me fait craindre une chose. La gauche n'a aucune crédibilité : à part crier, elle ne propose rien. Et lorsqu'il faut voter contre, elle est aux abonnés absents. L'UMP quant à elle me semble toujours plus crédible que ce triste PS dont je souhaite, en tant que citoyen, une renaissance rapide qui se fait attendre depuis 2002. Mais la politique actuelle du pouvoir en place me parait contestable et discutable.

J'avais dit sur ce blog et ailleurs, au soir du 7 Mai, que je n'étais pas triste de l'élection de Sarkozy. J'ai voté pour lui au deuxième tour. Pas un chèque en blanc, juste le vote d'un citoyen qui le pensait plus crédible et moins dangereux que son adversaire du soir (qui est où au fait ?). Mais qui demeurait libre de son vote, de ses opinions, de ses coups de coeur, et comme ce soir de ces craintes, voire colères.
La campagne de Sarkoy s'est faite, en majeure partie, sur la défense du pouvoir d'achat. Cela lui a valu beaucoup de suffrages venant d'un électorat de gauche qui n'avait aucune confiance en un tandem Hollande - Royal qui jouait une coupable comédie. J'avais dit ici que si Sarkozy trahissait cet électorat, et les 53% qui avaient voté pour lui, la déception serait à la hauteur de la colère qui s'abattrait dans les urnes.
Je pense aujourd'hui que les extrèmes prennent un plaisir à lire les journaux le matin. Et je pense que les LePen et les Besancenot, peut être pas aux municipales (trop tot), feront trés mal dans les urnes.
Parce que Nicolas Sarkozy est en train, peu de temps aprés son élection, d'oublier à qui il la devait. Parce que la gauche reste dans une posture purement négative et caricaturale d'opposition stérile et frontale.

J'espère sincérement me tromper... Ou alors j'espère que la majorité actuelle, qui possède en son rang des gens censés et intelligents, remettront vite le gouvernement sur des rails plus républicains. Et que les personnes responsables et adultes du PS feront de même dans leur opposition.
Sinon, l'accident de train risque de faire des victimes, en premier lieu notre République.

PS : Quelques blogs qui parlent du sujet, avec des arguments ou des positions parfois en adéquation avec les miennes, parfois différentes. Pierre Catalan, le Boulognais du Québec, ou le trés bon blog dont j'ai parlé ici de Lomig, Expression Libre. Duex positions opposés, mais complémentaires. Il y a pleins d'autres blogs qui doivent parler de ce sujet, mais bon...
PS bis : non, la photo n'a rien à voir avec le sujet. Mais la campagne Auvergnate est tellement belle : nous sommes là au dessus du Puy en Velay, et je trouve les paysages magnifiques...

mardi 30 octobre 2007

Football des campagnes

Valprivas - Chapelle d'Aurec. Le score final est de 7 à 2 pour les locaux.


Plus important que le score et le match lui même, c'est cet instant. Le vrai football des campagnes. Un stade avec les montagnes du Velay en fond de scène. Des gars qui reprendront le travail, leur travail, le lendemain.
Et autour du terrain, des enfants qui joue sur la touche avec un ballon et des blousons. Des femmes, des parents, des vieux, anciens footballeurs, collègues, qui viennent voir. Des chiens aussi. Un teckel, et un gros poilu. Et au fond, des vaches ruminent, impassibles, insensibles aux vivas de la foule, et au bruit du cuir et du sifflet.

Je ne peux pas ne pas parler de Sochaux - Marseille samedi soir... Mais j'en ai presque honte, tant je passe du foot rural à celui rutillant d'une Ligue 1 qui n'en finit pas de décevoir, de me décevoir. Je passe sur le match de mon équipe, qui rate un pénalty et encaisse deux "csc". Malchance, maladresse, nullité absolue, je ne sais pas. Triste, abattu, oui, ça je le suis.
Je ne parle pas non plus, quand les responsables de Valprivas s'occupent de la buvette, de cette minable guère des gangs au sein de l'OM. Qui sont ces ElGlaoui et De Labrosse qui veulent le firmament de la célébrité ? Qui sont ils, sinon ceux qui peuvent, si "on" les laisse faire, tuer l'OM pour leur seules gloires ?

Ce soir, Marseille Metz en Coupe de la Ligue. Dimanche prochain, où jouera Valprivas ? Je ne sais pas. Peut être je m'en moquerais, et pourtant, c'est là bas, le vrai football...

samedi 27 octobre 2007

Automne, entre deux saisons

L'automne reste une saison étonnante... Aujourd'hui, la photo d'en haut à droite. Toujours mon coin préféré pour courrir. Les jardins de l'ile, à Roquemaure. Grand soleil. Soleil froid, sans nuage. Avec autour de moi les couleurs de l'automne avancée. Ces vignes qui ont été vendangés il y a peu, au début de la coupe du monde de rugby... ou fin de l'été, selon son référentiel temporel.

Aujourd'hui d'ailleurs, c'était agréable de courrir sous ce ciel sans vent. Trés agréable, même si j'aime aussi à me promener sous le ciel d'hier.
Et celle dessous à gauche, c'est hier soir. Le ciel, tel Yorito, le héros du trés beau dessin animé "Sola", j'ai pris en photo le ciel. C'est con, mais je trouvais l'image jolie. L'olivier provencal contraste un peu avec le ciel trés sombre.

La suite ? Pour moi, c'est demain départ à Saint Hilaire Cusson la Valmitte, la maison d'enfance de Falconette. Le haut Forez, à la limite entre Loire, Haute Loire et Puy de Dome. La cheminé est une obligation, dans ce village de 300 ames (et autant de vache).
Cet été, nous avions fait du vélo. Les images de dessous sont des prises de vue dans les chemins. C'était déjà trés vert en Aout. Aujourd'hui, les couleurs doivent être magnifiques : je me languis d'essayer le Lumix TZ3 que j'ai entre les mains... Peut être pas à vélo : les chemins doivent être trés glissant...

(Intermède pour Lomig, auteur du magnifique blog "Expression libre" : le TZ3 est plus difficile d'accés que mon ancien Kodak Easyshare. Notamment pour l'acquisition automatique des images par Windows. Je suis un peu déçu de ne pouvoir tirer le plein parti de l'utilitaire Windows qui est performant : cet appareil photo est reconnu comme une cléf USB, dommage.
Sinon, bien qu'il soit plus lourd, et plus compliqué, j'adore l'utiliser... Je trouve qu'il prend des beaux clichés, et les photos de nuit sont vraiment pas mal du tout... Viens ici, tu verras ce que ça donnes ^__^)

Intermède passé, revenons à nos vaches du Forez, départ demain donc. Et ce soir ? Pas de Sochaux - Marseille, à mon grand désarroi. Triste de louper un match de mon équipe préférée. Non, un repas avec ma maman politique, qui m'a bien remonté le moral y 3 semaines... J'en avais besoin. Et des anciens compagnons, amis maintenant, mais plus vu depuis longtemps. Y aura de l'émotion dans l'évocation d'anciennes cantonales ou le référendum de 2000 sur le quinquennat (je me souviens de mes arguments du non, heureux d'avoir eu raison à l'époque...).
Oh, je sais qu'il y a aura des moments difficiles pour moi. Les élections locales de Mars 2008 seront inévitablement évoqués. Ainsi que mon role. Celui que j'aimerais avoir, et celui que différentes personnes aimeraient me donner... Encore faudrait il qu'elles s'accordent entre elles pour avoir la même vision de moi... Et puis me demander un petit peu mon avis aussi. Que je donnerai. Mais pas ce soir : j'ai envie de passer une bonne soirée...

Peut etre je blogguerai demain. J'avais envie d'écrire sur les franchises de santée... Oh, je maitrise mal le sujet. Mais pareillement à ma colère suite à cette blague du Grenelle de l'Environnement, il me semble, une fois de plus, que les deux items "raison" et "bon sens" (nom de la liste municipale avec laquelle je fus élu...) sont deux mamelles sur lesquelles ils seraient bon parfois de venir se ressourcer... Et j'ai l'impression que cette énième réforme du système de financement de la sécurité sociale en manque énormément, de raison et de bon sens...

Enfin, j'en parlerai demain. Ou au retour de mes vacances. Là, je vais manger.

PS : La musique est une chanson que j'ai eu au moment de la dernière montée cette aprésmidi... Une chanson tirée du dessin animé Blood+, qui reste un des meilleurs de ma fin 2006. Le genre de musique qui, quand tu as un coup de mou, te refait partir la machine trés vite, trés bien... C'est bien de courrir en musique.

vendredi 26 octobre 2007

Grenelle environnement : une juste cause permet elle n'importe quoi ?

En Septembre 2003, le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin augmente le gasoil de 3 centimes d’euros le litre. Après avoir mis un terme à la TIPP flottante, cette bouée d’oxygène pour le portefeuille du pékin moyen, Raffarin décida d’augmenter le gasoil « pour raisons écologiques ». Toutes les recettes supplémentaires devaient permettre de développer de ferroutage et les véhicules propres.
Octobre 2007, à quoi ont servi ces 3 centimes d’euros le litre supplémentaires ? Des véhicules propres ? A part la Prius de Toyota, au prix bien peu écologique pour le porte-monnaie, très peu. Ne parlons pas du ferroutage. Mais voilà, les taxes eurent augmenté à l’époque. Et comme c’était pour la bonne cause écologique, chut ne disons rien : protéger la planète demande privations et sacrifices…

Le Grenelle de l’Environnement accouche donc de cette idée révolutionnaire : faire payer, une fois de plus, l’automobiliste. L'enemi désigné de la planète. Notamment via une vignette écologique, et la taxe carbone chère aux Nicolas Hulot et Sarkozy (augmentant le carburant de 10 centimes le litre). Des éco-taxes dont personne ne devra se plaindre : politiquement incorrect malheureux ! Toi, automobiliste moyen, français moyen, tu paieras pour sauver la planète ! Les transporteurs et autres professionnels de la route continueront à payer l’essence moins chère, les entreprises continueront de se voir exonérer de taxes sur les carburants, mais nous, toi, moi, nous, non. C’est nous qui allons sauver la planète… (aux armes citoyens comme dit la chanson…)
Le pompom de la pomponette, c'est que, d’après les informations ce matin, ces éco-taxes financeront des "baisses de charges pour les entreprises"… Encore une fois, c’est toi et moi, couillons moyens, qui sommes les pollueurs à abattre et qui devont sauver le monde par notre porte-monnaie...

J’en ai marre que ces « bons sentiments » permettent d’aller, une nouvelle fois, ponctionner le français moyen. Le ferroutage, qui peut s’y opposer dans l’idée ? Ca coûte 3 centimes de plus par litre au gars qui va bosser… 5 ans après néanmoins, on peut se demander l’efficacité d’une telle mesure, mais ce serait presque politiquement incorrect. Là, on nous demande un nouvel effort, pour « sauver la planète »… Qui oserait être contre, sous peine d’être taxé d’égoïste ?

Allons plus loin dans mon raisonnement, dans ma colère du jour. La canicule fait un carnage sanitaire en 2003. Parce que les pouvoirs publics étaient absents et totalement dépassé. Résultat ? Pour « la solidarité entre les générations », vous, salariés, travaillerez un jour de plus gratuitement. Pour vos aînés. C’est beau comme du Brassens… Dans le même genre d’idée, le cancer et Alzheimer sont des fléaux. Mais peut on quand même contester cette idée de franchise sur les dépenses de santé qui, une nouvelle fois, frappera le français moyen ? Même si est mis en avant une cause oh combien légitime, et qui personnellement me tient à cœur ?

Une cause qui mettra tout le monde d’accord, et derrière des mesures franchement contestables, je n’aime pas cette politique. Trop de mort sur les routes ne valident pas, à mon sens, cette frénésie policière quand les gens rentrent du travail sur des "zones pièges". La défense des droits d’auteur et de la création n’autorise pas ces nouvelles taxes sur les supports numériques, mettant les prix en France largement au dessus des moyennes européennes. Et la sauvegarde de la planète n’implique pas forcément cette culpabilisation du quidam moyen par cette demande nouvelle de sacrifice.
Surtout que pendant que la vignette sera mise en place en France, les voitures étrangères continueront de polluer. La Prius ne verra pas son prix baisser. Et les entreprises américaines et chinoises continueront de fumer.
Mais le français moyen aura fait sa pénitence : le monde est sauvé. Pour combien de temps ?

PS : j’aime bien la photo de mon ancienne voiture… Ma ZX d’époque, acheté en 98’, pendant la coupe du Monde. J’en ai fait et connu, des choses avec elle… Dans l’ensemble, des belles choses. Dans le coffre, le chargeur CD qui ne jouait pas encore du Kajiura… Et à coté, l’ancienne voiture de mon papy, qui mourra un jour d’hiver 2003’ sur le parking de l’usine à mon papa… Quand le Rhône déborde, il ne fait pas dans le sentiment. J’ai eu un peu de peine quand même…

jeudi 25 octobre 2007

Première photo, devant la cheminée

Je parlerai demain du Grenelle de l'Environnement... (sérieux, des choses m'ont bien échauffé...). Mais ce soir, première photo prise avec mon nouvel appareil photo.
Pour l'instant, je trouve le Panasonic TZ3 moins ergonomique que le Kodak... Mais aprés 5 ans avec une marque, il faut un temps d'adaptation : normal.

Photo de votre cher serviteur devant sa cheminée, un verre de Lirac (Domaine Beaumont) à la main. Et France Football de la semaine dernière. Oui, c'est une pose que j'ai prise : mon salon n'est pas comme ça. Et oui, demain j'irai dehors jouer avec l'appareil photo, mais ce soir il pleuvait.
La pluie qui donnait plus de force au plaisir de boire du vin devant la cheminée...

(maintenant, comment avoir une connection PC optimale ? on verra demain...)