Quand on écrit un billet, souvent une phrase éclipse le reste. La différence entre un "bon billet" et un billet qui "tire à côté".
Je pense au billet que j'avais écrit sur Machiavel ("On a tous quelque chose en nous de Machiavel"). Et sur l'égo, qui reste peut être quelque part une sorte d'hubris chez moi. J'étais content de ce billet, travaillé. Et la phrase "tu n'as jamais été un canon" en parlant d'une amie d'enfance a pollué le reste. Dommage. Je me rattraperai et je referai un billet sur ce maitre du PCM florentin.
J'ai relu mon billet d'hier soir. Je parlais du passage devant le Sénat où le chef de la droite italienne est venu embrasser bébé 2 et son maillot de l'AS Roma. De la Place St Pierre et de pleins d'endroits qui en 2008 étaient ouverts, maintenant super sécurisés. Et j'ai l'impression que seul le passage sur Sarkozy en prison a été relevé. Bon, après le titre (du Colisée à la Santé, j'étais hier d'avoir un titre à la Jegoun) a forcément eu un impact.
Souvent, quand on écrit un billet, on veut montrer la lune, mais la seule chose qui est vu est l'ongle sale et mal taillé au bout du doigt. Personne n'est sage ou imbécile. C'est aussi ça la force de l'écrit. On souhaite transmettre un message... Mais on part sur un autre sujet, intéressant par ailleurs.
C'est la force de nos blogs. Dès qu'on clique sur "publier", notre texte de nous appartient plus et à chacun de s'en emparer.
Cela montre une chose qui est sympa. J'ai repris plaisir à écrire en voyant que cela génère des discussions sympas. Et que ça a donné à Juliette de se remettre à écrire (un trés beau texte justement sur Sarkozy en prison, avec une vision différente), et que ça nous donne envie de retourner sur des blogs. Par exemple chez Captain Haka.
Continuons.
Et espérons que l'OM et St Etienne terminerons le weekend en tête de leurs ligues.

Coupable d'avoir vu le doigt et pas la Lune dans to billet sur Machiavel! Mais parfois, il suffit d'un détail dans le vécu du lecteur pour qu'une petite phrase attire l'attention. Ce n'est pas de la faute du rédacteur du billet, ni du lecteur non plus. La fille d'une amie était cible de harcèlement sur son physique au moment où j'ai lu ton billet...la phrase "t'es pas un canon" m'a renvoyée à sa souffrance et je n'ai plus vu que cette petite phrase et sa cruauté.
RépondreSupprimerC'est une anecdote sympa, ce politicien qui est venu faire la bise à ton bébé.