Perdu dans mes souvenirs.
Quel était le nom de cette entreprise du Creusot dans laquelle j'avais passé mon premier entretien d'embauche, en Aout 2000 ? A l'époque, je lisais Patricia Cornwell dans le train, j'avais une joli cravate, des kilos en moins, des illusions et des espoirs en plus. Et une mémoire, que je n'ai pas ce soir. Ou plus.
Les souvenirs que j'ai de cette gare du Creusot, au milieu de rien ? Ils sont légers et bien peu importants, sinon que j'ai toujours une pensée quand le Paris - Avignon passe, à grande vitesse, dans cet endroit.
Mais je garde un souvenir attendri de cette rencontre dans cette entreprise mécanique de "machines spéciales". Avec un bureau d'étude pleins de mécaniciens et projeteurs pleins d'imagination et de talents. Sans doute passionné par leur métier. Je suis un ingénieur Arts et Métiers qui n'aime pas la technique, et qui frissonne devant un dessin industriel plein d'engrenages et traits pointillés, je n'aurais pas été très à l'aise là bas... Mais à 22 ans à peine, avais je le recul ?
Bah, je n'ai pas été pris par cette entreprise. Je n'aurais sans doute pas accepter. Quitter mon Gard Rhodanien pour le Creusot ? L'idée me parait aujourd'hui inconcevable. A l'époque, elle m'était difficile.
La raison de ce billet ? Simplement car en ce moment, je passe du temps avec des jeunes stagiaires ou nouveaux embauchés dans les entreprises qui travaillent pour moi. Et j'avoue être terriblement attendri devant leur regard, leur application brouillonne, leur illusion aussi. Leur faute également, de jeunesse, j'en ai fait tellement. Mais j'aime ça, je n'ai que 30 ans, mais déjà une expérience professionnelle (et extra professionnelle) qui me vieillit à leurs yeux, aux miens aussi, et me donne ce plaisir de n'être pas qu'un simple client exigeant.
L'autre raison est plus amusante. Je cherchais hier sur le web des images que je n'ai pas trouvé. Nous parlions à la cantine du "Géant Moussa et de ses copains Pablo, Ho et Roméo". Je ne mets aucun lien : je n'ai rien trouvé sur cette parade des géants de la cérémonie d'ouverture de la coupe du monde en France de 98'. Qui m'a donné aussi un immense plaisir, partagé par beaucoup. Un 12 Juillet agréable, celui là.
Si vous me trouvez des photos et des archives de Moussa et de ses copains, c'est volontiers.
Et donc dans cette entreprise du Creusot, c'est la tête de Pablo l'Amérindien, grandeur nature, la vraie, qui vous accueille. Car cette entreprise du Creusot, dont j'ai oublié le nom, était celle qui avait fabriqué les géants de cette parade dont le kitch m'est émouvant.
On a tous une histoire personnelle remplie d'évènements insignifiants. Dans la mienne d'histoire, il y aura une aprés-midi au Creusot. Enfin, dans une Zone d'Activité du Creusot.
Je ne suis pas sur qu'un jour, il y ait une autre ballade dans cette ville sans doute charmante... Mais savoir qu'il y a la tête de Pablo là bas m'amusera toujours, et réveillera en moi l'enfant qui sortait de l'école avec un diplôme d'ingénieur à ne pas savoir qu'en faire.
Rester un enfant, c'est bien des fois...
Quel était le nom de cette entreprise du Creusot dans laquelle j'avais passé mon premier entretien d'embauche, en Aout 2000 ? A l'époque, je lisais Patricia Cornwell dans le train, j'avais une joli cravate, des kilos en moins, des illusions et des espoirs en plus. Et une mémoire, que je n'ai pas ce soir. Ou plus.
Les souvenirs que j'ai de cette gare du Creusot, au milieu de rien ? Ils sont légers et bien peu importants, sinon que j'ai toujours une pensée quand le Paris - Avignon passe, à grande vitesse, dans cet endroit.
Mais je garde un souvenir attendri de cette rencontre dans cette entreprise mécanique de "machines spéciales". Avec un bureau d'étude pleins de mécaniciens et projeteurs pleins d'imagination et de talents. Sans doute passionné par leur métier. Je suis un ingénieur Arts et Métiers qui n'aime pas la technique, et qui frissonne devant un dessin industriel plein d'engrenages et traits pointillés, je n'aurais pas été très à l'aise là bas... Mais à 22 ans à peine, avais je le recul ?
Bah, je n'ai pas été pris par cette entreprise. Je n'aurais sans doute pas accepter. Quitter mon Gard Rhodanien pour le Creusot ? L'idée me parait aujourd'hui inconcevable. A l'époque, elle m'était difficile.
La raison de ce billet ? Simplement car en ce moment, je passe du temps avec des jeunes stagiaires ou nouveaux embauchés dans les entreprises qui travaillent pour moi. Et j'avoue être terriblement attendri devant leur regard, leur application brouillonne, leur illusion aussi. Leur faute également, de jeunesse, j'en ai fait tellement. Mais j'aime ça, je n'ai que 30 ans, mais déjà une expérience professionnelle (et extra professionnelle) qui me vieillit à leurs yeux, aux miens aussi, et me donne ce plaisir de n'être pas qu'un simple client exigeant.
L'autre raison est plus amusante. Je cherchais hier sur le web des images que je n'ai pas trouvé. Nous parlions à la cantine du "Géant Moussa et de ses copains Pablo, Ho et Roméo". Je ne mets aucun lien : je n'ai rien trouvé sur cette parade des géants de la cérémonie d'ouverture de la coupe du monde en France de 98'. Qui m'a donné aussi un immense plaisir, partagé par beaucoup. Un 12 Juillet agréable, celui là.
Si vous me trouvez des photos et des archives de Moussa et de ses copains, c'est volontiers.
Et donc dans cette entreprise du Creusot, c'est la tête de Pablo l'Amérindien, grandeur nature, la vraie, qui vous accueille. Car cette entreprise du Creusot, dont j'ai oublié le nom, était celle qui avait fabriqué les géants de cette parade dont le kitch m'est émouvant.
On a tous une histoire personnelle remplie d'évènements insignifiants. Dans la mienne d'histoire, il y aura une aprés-midi au Creusot. Enfin, dans une Zone d'Activité du Creusot.
Je ne suis pas sur qu'un jour, il y ait une autre ballade dans cette ville sans doute charmante... Mais savoir qu'il y a la tête de Pablo là bas m'amusera toujours, et réveillera en moi l'enfant qui sortait de l'école avec un diplôme d'ingénieur à ne pas savoir qu'en faire.
Rester un enfant, c'est bien des fois...