samedi 19 septembre 2009

Peut on aimer quelqu'un qui ne pense comme nous ? (la chaine du conjoint)

Durant mes vacances d’été, j’ai eu la chance d’être taggué par l’ami Mathieu. Une chaine très belle, et qui évoque beaucoup de choses personnelles pour moi. Je ne voulais pas y répondre d’une chambre d’hotel, rapidement entre deux visites. Parce que le sujet compte trop pour moi, il est sensible. Très sensible.
Cette chaine nous invite donc, très simplement, à réfléchir sur « les relations amoureuses entre personnes n'ayant pas les mêmes opinions politiques ». En gros, le Privilégié me demande si j'aurais pu entretenir une relation amoureuse de longue durée avec quelqu’un qui ne penserait pas comme moi, qui ne voterait pas comme moi…

D’abord, difficile de commencer l’exercice sans mettre en avant la relation présidentielle entre Nicolas Sarkozy et Carla Bruni. Oui, c’est people. Oui, c'est cliché. Oui, c'est con...
Mais bon, avant qu’ils soient ensemble, nous pouvions caricaturer Carla comme égérie d’une gauche bobo caviar, et Nicolas comme le président d’une droite atlantiste, dure, ultra libérale. Et pourtant ils se sont mariés. Si j’en parle en préambule, c’est que j’y reviendrai, à cette relation qui m’a touché plus que politiquement parlant…

C’est une question difficile, car on ne peut pas y répondre sans mettre son cœur sur la table

En ce qui me concerne, le postulat de base est clair. Je suis de droite, ingénieur avec formation scientifique et industrielle. Une culture artistique proche de zéro. Je suis un provincial de Provence, je regarde le foot en buvant des bières et je mate des dessins animés sur ma PlayStation 3. Est-ce que j’aurais pu (j’utilise le passé car la question ne se pose plus aujourd’hui) tomber amoureux d’une fille de gauche, cultureuse littéraire n’y connaissant rien en foot ? La réponse est oui. Parce que mon histoire personnelle me le prouve...

Il y a un premier point sur ce billet, c’est la théorie. Je trouve que dicter ses sentiments en fonction de son bulletin de vote, c’est dommage. C'est con aussi, mais je ne jugerais pas : certains ne peuvent concevoir de fréquenter des gens ne votant et ne pensant pas comme eux. Moi, quelque part, je serais désespéré de n’être qu’avec des mêmes gens que moi.
Mes amis et relations, sur le web mais aussi la vraie vie, votent pour un peu tout le monde. Ils ont des idées que je juge parfois d’une bêtise absolue, et j’imagine que la réciproque est vraie aussi. Pourtant, ceux sont des gens que j’aime. Qui m’enrichissent, me réconfortent, m’apprécient aussi je crois, et qui me permettent d’être heureux et, je crois, équilibré. Ils ne votent pas toujours comme moi et ne sont pas forcément fan de l’Olympique de Marseille ? Qu’importe…
Imaginer un monde où je ne serais qu’avec des clones de moi, qui acquiesceraient à toutes mes paroles pas forcément saines ? Non, je ne supporterais pas… Et idem dans une relation amoureuse, être avec mon double, mon miroir, je trouve que ça serait affreux. Aussi car je me connais un peu, et je crois que je ne m’apprécierais pas forcément si je me rencontrais dans la rue…

Ensuite, la question sur les relations amoureuses. J’ai parlé au départ de Sarkozy, car quelque part je lui ai longtemps ressemblé sur un point. La fascination d’une certaine gauche : celle de la mitterandie, de la culture, de l’intelligence. Caviar ? Peut être aussi.

Il y a un épisode de ma vie qui m’a marqué. Un secret pour personne parmi mes proches. Décembre 2001, quelques jours entre Noel et le Jour de l’An. J’étais à Bruxelles voir ses amis que j’aime tellement, à l’invitation d’un que je n’oublierais jamais. La journée est belle, et le soir je me retrouve seul avec une amie que j’aime vraiment. Tout mon contraire, sur bien des choses. Une professeur de français latin grec histoire etc… Pas de math ou de sciences non. Avec un talent artistique réel (je ne sais dessiner que la tête à Toto). Une fille de gauche, élevée dans la Mitterandie. Un père ancien député socialiste, grand élu local. Proche de Laurent Fabius, et voisin de Jack Lang. Et cette fille, c’est une de mes meilleures et plus proches amies.
Je parle de la fascination de cette culture, que je place forcément de gauche (en me trompant peut être ?)… Le dimanche, elle m’amène au musée d’art Royal de Bruxelles. Et moi, le con, l’inculte, je passe un moment extraordinaire avec cette amoureuse de l’art flamand et du Nord de l’Europe. Bosch, Bruegel… Elle m’explique tout. Le style de peinture de l’époque, l’art de la nature morte, ces représentations de la bible dans les plaines d’outre Quiévrain… et moi, je suis bercé, franchement bercé. Et franchement conscient aussi que mes limites culturelles et intellectuelles ne sont décidément pas bien loin...

Je me souviens surtout du retour en train. Bruxelles Avignon avec un arrêt à Lilles (utile pour poster une carte postale à... soupir...). Et de l’immense tristesse que j’ai ressentie à ce moment là. Pour deux raisons. La première est probablement d’ordre purement personnel, et un peu sentimental. Peut être qu’à ce moment là, mon cœur à battu d’une manière différente, et que le départ et mon impossibilité de dire ce que je ressentais me rendait triste. Mais je crois que c’est surtout ce constat d’infériorité qui m’a profondément blessé. Je me rendais compte ce que je savais déjà : j’étais un inculte, un idiot. Parce que ma formation, parce que mon histoire… A l’époque, j’aurais pu lui parler sans doute de l’histoire de l’OM, des différents cépages employés dans le Bordeaux ou le Côte du Rhône. Par contre, j’aurais été incapable de lui parler peinture, de lui raconter l’œuvre de Dante. Dante, c’était pour moi Hadès des chevaliers du Zodiaque... Loupé mon con, c’était un poète aussi…
Non, lors de ce retour, j’avais mal au ventre, mal au cœur… Mal de me savoir nul. J’étais vraiment, mais vraiment, pas bien… et pourtant, ça reste aujourd’hui un de mes plus beaux souvenirs.

Oui, j’ai toujours été fasciné par ce monde que je ne connais pas, dont je ne suis pas. Je fais des amalgames probablement, en accolant monde de la culture et de la littérature, et monde de gauche. Mais c’est vrai que j’ai longtemps été fasciné, je répète ce verbe mais je n’en ai pas d’autre, par ce monde là. Tout en étant heureux de faire parti du monde qui est le mien, même si quand je n’ai pas le moral les soupirs s'envolent…

Amoureusement parlant, j’ai une histoire qui est aussi plate que la Picardie. Pourtant, parmi les filles qui ont bien voulu de moi, je constate que ce furent essentiellement des scientifiques au début. De droite ? Peut être, je ne leur ai jamais demandé leur bulletin de vote. Puis j’ai l’histoire qui m’a marqué, avec une littéraire. Celle de la carte postale de Lilles tiens... Celle sans qui ce blog n'existerait pas.
Elle m’a marqué, c’est vrai. Dans tous les sens du terme… Est-ce que si l’histoire avait continué, ça aurait pu marcher ? Je ne sais pas. Mais factuellement, je ne pense pas. Parce que différence d'age (plus jeune que moi), parce que pleins de choses qui, je pense, n'ont finalement que peu de choses à voir avec la question. Notre monde n'était pas le même, notre bulletin de vote non plus, mais je pense que l'on partageait beaucoup de valeurs communes. Enfin, je pensais...
Mais je crois quand même que s’il n’y avait pas eu d’autres choses en tous cas, nous serions restés de très bons amis. Mais non…

Pour revenir à la question de base, non ça ne m’aurait pas dérangé d’avoir une petite amie qui ne pense pas comme moi, qui ne vote pas comme moi. Aussi parce que je crois que si on a des valeurs communes (et certaines sont communes à la gauche et la droite, je n’ai jamais cru que la justice, la morale, le respect et l’humanisme étaient des valeurs uniquement de gauche), qu’importe le bulletin de vote. Par contre, je pense que je n’aurais pas pu être avec une personne sectaire et intolérante, ayant la prétention de tout savoir ce qui est bon. Même si elle pense la même chose moi d’ailleurs…

Aujourd’hui, la question ne se pose plus. C’est pour ça que j’emploie le passé dans ce billet. La question ne se pose plus. Ce qui est amusant, c’est que Falconette sort d’études littéraires, même si son métier est plus en relation avec les chiffres et les entreprises. Sa culture n’a rien à envier à personne. Et sa sensibilité non plus. Elle n’est pas politique, ni politisée, ce qui ne l'empêche pas d'avoir des avis et des analyses très pertinentes. Elle vote parfois comme moi, parfois pas comme moi. Et des fois on est d’accord, des fois pas. Je supporte l’OM, elle supporte les Verts, en plus de me supporter moi. Et rien que pour ce dernier point, elle mérite énormément de respect et de remerciements
Et des choses que je ne dirais pas sur ce blog.

En conclusion, et pour être cliché jusqu’au bout, ce n’est pas le bulletin de vote qui doit guider les relations entre les gens, c’est juste le cœur. C’est con, c’est cucu la praline, mais c’est comme ça.
Et je me dis que merde, c'est la conclusion du billet, de la question... Et je me trouve bien bête de ne pas savoir faire mieux pour conclure. Matthieu, excuse moi... (^_^)

Il parait qu’il faut toujours continuer à tagguer quand on a fini le sien. Ca fait du bien à la perle en plus, de continuer le tag… Je ne sais pas trop qui inviter, tellement on déjà répondu…
Je ne vois pas mes copines non politique Chibi et Alayia, je les taggue. Je ne vois non plus le copain marseillais de Mulhouse ou l’Oréade centriste. Je les embarque aussi dans ce délire. Et tiens, si Nicolas Dupont Aignan ou Alain Juppé répondaient à cette question, ça rendrait honneur à notre professeur d’histoire préféré.
Merci Mathieu, tu as lancé un beau tag.

PS : les dessins sont d'un peu tout le monde. Ceux sont des dessins d'animé, dont un dessiné par une amie que j'aime beaucoup. De dessin animé japonais, sauf le dernier...

Pour ceux qui demandaient des nouvelles de Vanille

(si si, y en a...). Elle va très bien...
(mais un peu toujours flemme quand même... et gourmande avec ça)
(je veux être un chien moi aussi...)

vendredi 18 septembre 2009

Ligue des Champions, l'hymne sous titré... (mwarff)

Je suis tombé sur cette vidéo hier soir, j'adore...

Je me fais en plus très mal : je suis amoureux de cet hymne de la Ligue des Champion's Et oui, j'avais 15 ans la première fois que je l'ai entendu : Voller, Boksic, Barthez, Sauzée et Deschamps grimpaient au sommet de l'Europe !
Tiens, je vous fais un aveu beauf : c'est ma sonnerie de portable, la musique de la Ligue des Champions :)

Amusez vous bien ^__^


(non les copains, ça ne va pas sur Une Deux ce genre de conneries : c'est sérieux Une Deux. Je fais des liens pour faire grimper au Wikio notre blog de foot... ? Nonnnnnn)

jeudi 17 septembre 2009

Il faut bourrer les urnes ! (pas avec du Gamay)

J'ai passé une drôle de journée... D'abord j'ai appris, par Jean-Michel Aphatie, que le Parti Socialiste avait truqué son vote interne y compris dans le bureau de vote de mon village ! Bouh, bouh, et rebouh !
Je reprends cet extrait du rapport de Jean-Pierre Mignard, qui consigne les fraudes au sein du PS (la photo à coté est une photo de mon village, parce que c'est gratuit, ça fait plaisir...)
Dans la section Roquemaure (Gard), la centralisation des résultats de cette section, au niveau fédéral, fait apparaître les résultats suivants pour le vote du vendredi 21 novembre :
  • Inscrits : 108
  • Votants : 80
  • Exprimés : 80
  • Martine Aubry : 76
  • Ségolène Royal : 4.
Or, il apparaît que lors du scrutin du vendredi 21 novembre, 7 camarades de la section de Roquemaure certifient avoir déposé dans l'urne un bulletin de vote « Ségolène Royal » !
Ne me demandez qui sont ces 7 ségolistes, je ne le sais pas (quoique...), et je m'en moque un peu. Mais quand même, ils ont même bourré les urnes chez moi... J'en pleure... De rire aussi, c'est vrai.
Comme je ne veux pas que le désespoir s'empare de moi, jouons nous aussi à bourrer les urnes avec Martine et Ségolène. Ah, il va y en avoir des jeux et des parodies ! On se marre bien.

Quoique c'eut été plus sympathique de bourrer les urnes avec du Gamay (mon produit de beauté)

Et puis quand on a bien rigolé quand même, on soupire un peu. Parce que parmi les militants, même s'il y a à droite et à gauche des personnes profondément sectaires, magouilleuses, et franchement détestables, il y a une majorité de gens biens. Qui croient que la politique peut changer les choses, et que démocratie et république ne sont pas que des mots en l'air. Savoir que les mêmes qui truquent les élections internes du PS ou du RPR tiennent ensuite le bureau de vote pour le maire ou le conseiller général, cela m'écœure profondément.

Les billets de Marc Vasseur, qui annonce qu'il ne reprendra pas sa carte au PS, ou de Hypos, profondément dégoutée, me touchent particulièrement. J'ai déjà ressenti ce genre de sentiment, qui m'ont donné envie de tout laisser tomber. La politique, l'engagement citoyen tout ça... Si je n'ai plus repris de carte politique depuis mes 24 ans, depuis 2002, c'est aussi parce que j'ai pu ressentir ce qu'on ressenti mes deux collègues de ouèbe, et pleins d'autres...

On se marre de savoir que les socialistes ont triché. Aussi parce qu'ils adorent nous donner, à nous méchants de droite, des leçons de morale. On se marre, mais ça ne me fait pas rire et ça me rend triste... Parce que c'est pas mieux ailleurs dans d'autres partis. Et parce qu'il faudrait vraiment que ça change...
Pourquoi tout le monde oublie le 21 Avril 2002... ?


Les promesses de Frêche à Loulou Nicollin

Lu sur l'Equipe.fr ce matin. Louis Nicollin a annoncé que si le Montpellier «faisait un résultat à Marseille (samedi), un pote à (lui) a dit qu'il (lui) paierait un grand attaquant au mercato». Le pote à Loulou Nicollin, c'est Georges Frêche. J'ignorais qu'il avait tout plein de sousous en poche pour jouer les mécènes.
Etant un bon républicain, je n'ose espérer que cela ne sera pas ma Région Languedoc Roussillon qui paiera un grand attaquant au club de foot de Montpellier. Que j'aime bien par ailleurs, mais bon...

Notre bon Président de Région aurait également fait, dixit le canard sportif, deux autres promesses. Augmentation substantielle de la subvention de l'agglo au club de foot montpellierain (ça ne va pas plaire à copine Polluxe ça), et baisse de 30 % du loyer du stade de la Mosson.

Ces informations m'amènent deux commentaires.
  • Pour la bonne santé des finances publiques de ma région, et parce que j'en ai marre que depuis le début de la présidence Frêche, chaque année soit occasion d'un bon de mes impôts locaux (oui, la décentralisation, tout ça... merveilleux argument bateau et malheureusement pas très juste...), je souhaite vivement une victoire de mes pauvres marseillais ! (il faudrait qu'ils cadrent leurs frappes quand même...)
  • Je suis supporter du Nîmes Olympique. Qu'a prévu de faire Georges Frêches pour mon club ? Rien. Serait parce que le maire nimois est UMP ? je n'ose pas imaginer une once de sectarisme chez ce président de région socialiste... D'accord, la conclusion s'impose à moi, logique. Je voterais pour le candidat UMP aux prochaines élections régionales ! (bon, y a aussi que j'ai très envie que Georges Frêche ne soit plus mon président de région, et que la majorité qui l'a soutenu perde aussi...)
On parle football et on termine politique, c'est fou quand même... Donc on concluera que ce weekend, Ségolène Royal vient à Montpellier pour sa fête de la fraternité (amen). Et elle offre le premier rang à son grand ami Georges Frêche. Tout va bien.

(Est ce que son site Internet à 41 000 euros reprend l'info ? je voudrais bien voir, mais depuis cette drole d'aventure, desirdavenir.org est inaccessible...)

mercredi 16 septembre 2009

Tribune de Jérôme Bourreau à propos d'Internet...

A lire ici, sur Numérama, la tribune de Jérome Bourreau (ex TF1). Pour beaucoup, il est le premier martyre d'HADOPI : il est surtout la victime du délit d'opinion, et d'une certaine collusion entre le premier média télévisuel et certains organes du pouvoir en place.
Je trouve que c'est une belle tribune...

Sinon, à part ici, et , je trouve qu'on a bien peu parlé de la fin du dernier épisode d'HADOPI. Bon, on se doutait de qui sortirait gagnant de cet épisode...

Renegade

J'avais 13 ans hier. Inzaghi en avait 36 ans, mais il a anéanti le petit enfant que j'étais le temps d'une soirée.
Pourtant, aujourd'hui, on est mercredi. Et j'ai encore envie d'avoir 13 ans. Et de mettre une grosse disquette 3 pouce 1/2 dans mon lecteur de mon Amstrad.

La grosse disquette... Je n'avais pas connu la 5"1/4 du Goupil, ce gros truc tout souple. Mais à 10 ans, je passais de la cassette à cette petite disquette noire et dure. Avec l'étiquette qu'on collait dessus, pour mettre le nom du jeu qu'on avait copié dessus.
Et aujourd'hui, j'ai envie d'être un rebelle. Et jouer à Renégade.


Renégade, que c'était chouette ! Sorti en 1988 en France, ce jeu est un pur jeu de baston ! Ca cogne, et putain que c'est bon. On est dans une banlieue américaine caricaturale, et ça grouille de loubard. Et on avance, en castagnant tout ce qui bouge, dans un magnifique et large décor.
On peut ramasser des armes : des bâtons, des battes de baseball, des chaines. Et on frappe, on se défoule, putain c'est violent mais c'est bon !

Et dans ce jeu, il y a le grand classique de l'époque : le Boss de fin de niveau ! Ahhh, le super vilain pas beau, le méchant. Y a des géants tout tatoué et tout laid. Y a le gars armé d'un flingue. Et j'en oublie...
Ce que je n'oublie pas, c'est les vilains qui vous attaquent en moto aussi ! Pour les terrasser, rien ne vaut le coup de pied aérien. Ce qui est extra dans ce jeu aussi, c'est la palette de coups dont est doté le perso. Des poings, des pieds, et des coups en sautant ou en arrière. C'est géant.



Et puis comme on aime trop ça, un an plus tard sort Target Renegade. Et là, c'est encore plus beau. Graphisme plus léchés. Et une animation toujours délicieuse.

J'avais oublié le scénario. Et oui y en a un. Dans le premier, il faut sauver sa petite amie. Dans le deuxième, c'est son frère qui s'est fait assassiner... Et il faut le venger. Bon, on est loin de la richesse scénaristique d'un Final Fantasy XII, mais bon, pour un jeu qui va simplement permettre de casser tout ce qui bouge, pas forcément la peine de faire appel à Lelouche...

Y a un truc par contre qui est magique dans ce jeu, c'est la possibilité de jouer à deux, avec un collègue. L'Amstrad est doté de deux ports pour la manette... Ou alors un de deux fait du clavier. J'aimais pas le clavier... Mais souvent j'avais des manettes cassées, donc...

Et oui, c'est vrai que c'est violent. L'image d'Epinal de "jeux vidéos" = "violence" est là, on y est en plein dedans. Malgré les délicieux Bubble Bobble ou Bomb Jack, la caricature perdure. Et c'est vrai que Renegade est caricatural dans cette violence (jusque dans le scénario).
Personnellement je m'en fous. J'ai toujours été équilibré, et m'éclater sur Target Renégade ou devant Ken le Survivant n'a pas fait de moi un délinquant. Et j'ai toujours trouvé cette "excuse" (il a joué à un jeu vidéo violent, il est violent, donc c'est pas sa faute) abjecte et lâche.

Ouais, j'en ai passé des mercredis après midi sur les Renegade. J'ai le souvenir de jeux qui se finissaient assez vite. Mais quel plaisir ! Target Renégade est un grand nom de l'Amstrad.

(à noter, un site sur la trilogie Renégade, très bon)

mardi 15 septembre 2009

Marseille - Milan AC, en 1991... J'avais 13 ans...

Et je dois me souvenir de ce que je ressentais ce soir là, quand Waddle a marqué, quand le projecteur s'est éteint...

Paul Amar dit "il y a des soirs où on aimerait être Marseillais", il a raison... Regardez le 19/20 du 21 Mars 1993...

Il y a des soirs où on est heureux de faire parti de ce peuple marseillais...

J'espère être heureux ce soir. Mais quand la musique de la League des Champions retentira, au moment où ILS rentreront sur la pelouse, sans doute redeviendrais je cet enfant de 13 ans... Les soucis, les trahisons, les moment de faiblesse, tout s'évanouira. Je redeviendrai cet enfant qui regardait le match sur Canal +, chez son papy. Comme chez lui, ça sentira le tabac froid. Et j'aurais le droit de me coucher plus tard ce soir.

Parce que Marseille, mon Marseille, notre Marseille, écrira une page de son histoire. De notre histoire. La mienne en tous cas.
Ce soir, je suis un enfant...

Soupir de Septembre (Trinity Blood - Requiem Inori)

Je suis tombé sur cet AMV (Anime Music Video) sur Youtube... Le dessin animé s'appelle Trinity Blood. Il est très bien. La chanson est une de mes préférés dans les animés. Elle est connu sous le nom de Requiem Inori. Vous allez rire : cela va à ravir avec ma pêche de cette semaine...

Pourquoi ce vague à l'âme ? Le pire est que je n'en ai aucune idée... Si St Etienne nous fait de la peine, Marseille a pris trois bons points au Mans ce weekend. Et ce soir, le match contre le Milan AC sera un régal de nostalgie. En plus l'été ne se finit pas dans le Gard, même s'il faisait un peu plus froid ce matin. Non, tout pour être heureux. Tout... Ou presque.
Pourtant non. Aujourd'hui, y a pleins de choses qui appellent aux soupirs. Mais ces choses là, je ne sais pas les désigner, dire ce que c'est... Elles sont là, mais je ne les vois pas. Et pourtant, je soupire...

Le 11 Septembre est une date qui aura changé le monde. Il faut croire que je ne suis pas bien différent du monde dans lequel je vis, puisque cette date, pas forcément la même année, aura changé ma vie...
Cette année encore, cette période est pleine de joie et de bonheur pour moi... Des instants qui me donnent envie de me terrer milles lieux sous terre. C'est drôle comme les choses ne changent jamais... 2004, 2005, 2007, 2009 aussi... L'arrivée d'Octobre n'amène pas le froid uniquement sur les vignes de ma région...

Ce matin, les nouvelles merveilleuses emplissaient en plus l'habitacle de ma voiture... Venir au travail en entendant que le monde, décidément, continue à tourner n'importe comment, ce n'est pas nouveau. En temps normal, on écoute passivement. Pas de réaction, la misère humaine c'est comme le mistral dans le Gard : au final on s'y habitue. Et puis des fois, quand on est un peu moins bien, ça donne ce mal de tête et cette fatigue qui ne donne plus envie de rien. Même pas de pleurer, trop épuisé pour ça...

Ce matin, j'étais dans cet état quand j'attendais ici le premier mort "en bonne santé" de la grippe A. C'est à Saint Etienne en plus. Il a raison Nicolas, ils écrivent parfois n'importe quoi nos amis journalistes... "Mort en bonne santé". Peut être est ce pour ça que cela m'a touché...
Au moins autant qu'entendre que dimanche, le match de football vauclusien Entraigues - Bollène s'est soldé par un blessé par balle... Entraigues, c'est à quelques kilomètres de chez moi, le long de la divine Sorgues... Et c'est à coté du Pontet, ce village qui a vu un mort par bagarre la semaine dernière... Après, je me plains que mon village est parfois peu sur ? J'en soupire encore...
Autant que quand je lis chez Rimbus qu'en catimini, il passe une modification de loi qui sauve purement et simplement la scientologie. Le pire est que cela parait normal. Cela m'effraie...

Je pourrais continuer à faire la liste de cette actualité détestable. France Télécom qui représente la pire image de ce management par la terreur qu'il faut combattre. Alors lire que le MRAP décide de continuer à se faire de la pub sur l'affaire Hortefeux, cela me désole...

Finalement, le vote cette aprés-midi d'HADOPI à l'Assemblée m'indiffère. Là encore je sais que c'est perdu. Le débat a été puant. Mais là encore, ça n'étonne personne. Quelque part, ces marques d'intolérance que l'on voit de plus en plus violente ne sont pas surprenantes. Je mets toujours en avant les salves d'insultes balancées durant la campagne référendaire européenne de 2005. Comment s'étonner, après se faire insulter par des élites de mal voter, de mal penser, que certains se tournent vers Le Pen ou Besancenot ? Plus que la loi elle même, ça aura été le débat d'HADOPI qui aura été scandaleux...

Je n'aime pas les mois de Septembre, les mois d'Octobre. Je n'aime pas ces périodes où je me sens et je me sais responsable de pas mal de choses négatives. Périodes de départ. Plus ou moins définitifs. Périodes de trahison, de déception, de faiblesse. Comme toujours d'ailleurs, je ne suis pas une exception, je ne suis qu'un parmi tant d'autre. Je sais que la déprime de la rentrée est quelque chose de courant. L'été s'en va, le soleil et la chaleur aussi. Ca va passer donc, ça va passer...

Le blog sert aussi à soupirer, à se plaindre. Aujourd'hui, c'est passage "soupir". Demain, on racontera des blagues de fesses, c'est promis... Aujourd'hui, j'ai simplement envie de soupirer. Simplement envie de soupirer...

Et de penser très sincèrement à des copains de blogs qui passent de tristes moments en ce moment... Bon courage Poireau d'outre quiévrain...

Edit : finalement Rimbus sera content. Michelle Alliot Marie supprime la modif de loi qui sauve la scientologie. Youpi... (soupir)

lundi 14 septembre 2009

Exigeons des responsables politiques irréprochables

Nicolas Sarkozy soutient son ami Brice Hortefeux dans cette affaire à la con (vraiment à la con !). Mais surtout il déplore "son excès de décontraction". Et il a totalement raison : un Ministre, un député, un élu de haut niveau, doit être irréprochable en tous instants, tous moments. Nicolas Sarkozy n'est pas content que son ministre et le président du groupe UMP "fassent le malin devant les militants". En terme de citoyen, je ne suis pas content non plus.
Pour autant, je ne participe pas à cette curée bourrée d'arrière pensée politique, et ne demande pas la démission du ministre.

J'ai quand même l'impression que c'était la fête du slip, cette université d'été de l'UMP. On voit un peu plus loin Eric Besson qui s'amuse à faire un doigt aux journalistes. C'est d'un classe absolu. Lui aussi est ministre...
J'attends maintenant avec peur une vidéo où l'un des ministres lâche une grosse caisse devant des jeunes militants hilares, et ou l'autre montre son cul devant le sigle de l'UMP pendant que son collègue vomi sur les pompes d'un député. Soyons fou...

Non, je suis attéré. CC a raison d'exiger du respect et de la dignité de nos responsables politiques. Et Nicolas Sarkozy a raison d'exiger de la retenue de la part de ces ministres.
Ces leçons de tenues en public dispensée par le Président en font rire certains. J'ose espérer que Nicolas Sarkozy a tout simplement retenu la leçon de ses propres erreurs... Et si c'est le cas, tout le monde en sortira grandi...

dimanche 13 septembre 2009

Fête de l'Huma... Des images que je trouve insupportables...

Je ne supporte pas cette intolérance. Tu es de droite ? Tu te feras siffler et insulter par la gauche. On te jettera des pots de yaourts dessus. Par ceux là même qui se drapent dans les beaux habits de la tolérance en demandant la démission d'Hortefeux...

Je n'en dirais pas plus : à droite personne n'est mieux. Et j'imagine que si les "jeunes pop' " organisaient quelque chose de similaire, Strauss Kahn, Royal, Aubry ou Cohn-Bendit en prendraient les dents...

J'ai toujours détesté les leçons de morale. Et ce qui se considèrent les as de la tolérance en parole, avec des actes d'un sectarisme insupportable. Je crois que je déteste encore plus cette vision sectaire et dangereuse de la politique. Je ne suis pas fan de la politique menée par Sarkozy. Mais je crois que je la préfère encore à ces démonstrations hautement intolérantes et non républicaines que les médias ont montré de la fête de l'Huma.
Tout en sachant que je ne suis pas dupe : c'était mieux de montrer un pot de yaourts et des sifflets que de montrer les débats et échanges d'idées. C'est dommage, c'était peut être ce que je voulais voir...

Pas la pêche ce soir. Ces images de deux France qui s'affrontent et se combattent m'afflige encore plus. Ce n'est pas de parti de combats dont je rêve, mais de rassembleurs. Nous ne les avons pas... C'est dommage...

Une carte postale pour dimanche...

Il y a des chaines délicieuses. Celle du privilégié sur l'amour et la politique l'est. Je mettrai dans la semaine ma réponse en ligne, je ne veux pas aller trop vite, sans relire. Le sujet me plait trop pour bâcler le truc...
Et le tag du petit écureuil de Touraine, sur les cartes postales, est charmant...
Heureux de rentrer de ces deux semaines de vacances, fin Août, et d'avoir reçu ces cartes postales. Attention qui me touche toujours... Et en plus, on a des surprises... Jouons au jeu de l'écureuil. C'est un jeu qui m'est finalement très doux...

Carte postale du Mont Saint Michel (en haut à gauche) : la sœur de Falconette. Gentille, la belle soeur.

Carte postale du Bohuslan (haut à gauche) : franchement la surprise de ces vacances... Je garde avec mon premier supérieur hiérarchique, le Directeur Technique de la grosse boite dans laquelle j'ai commencé ma carrière, une relation magnifique. C'est mon mentor, on peut dire ça comme ça. Et c'est un Monsieur dans son domaine : taper son nom sur Google donne lieu à une multitude de liens, de publications, de références dans son domaine scientifique. Un grand Monsieur, vraiment... Et maintenant un ami.
J'ai eu vraiment une immense joie de recevoir sa carte postale, de lui et sa petite famille.

Et le Bohuslan, c'est quoi me direz vous ? Sur la carte postale, il commence son mot par "le Bohuslan est un patchwork de mer et de terres, un socle granitique raboté et lissé par d'anciens glaciers, avec une végétation parfois composée de bruyères éparses, parfois de forêts foisonnantes". Bref, très beau. C'est un Suède si je ne l'ai pas dit plus haut.

Et apparemment, le jambon aux framboises est un met délicieux !

Carte postale de Corse (en bas à gauche) : avant de s'occuper de la grippe A (5 cas dans mon village d'enfance), mon médecin généraliste - maire (du village où y a le Mont du Faucon) est parti en bateau en Corse. Une carte postale. Comme c'est un toubib et qu'il écrit comme un pied, c'est son ami qui a écrit la carte.
Il parait que l'ile d'Elbe est magnifique. Par contre, l'Ile de Monte Christo est à ne pas y mettre les pieds (un endroit bourré de vipères, merci bien !).

Carte postale de Baltchik, Bulgarie (en bas au milieu).
J'ai des amis qui aiment les coins improbables. Là, c'est une amie que j'ai vu quelques jours avant de recevoir sa carte. A Paris. Une amie chère à mon cœur... Il me semble que son pseudo, quand je l'ai connu, était Andromède. Elle avait 16 ans, et était une fille d'une intelligence remarquable. A ses écrits je croyais qu'elle avait au moins mon age (25 ans à l'époque). Elle a eu, depuis, son bac avec mention très bien. Et bon, c'est une fille autant sympathique que brillante, une fille que j'aime vraiment. Son attention à mon égard m'a profondément touché là encore...
Balade en train dans les pays de l'Est. Jolies vacances, originales en tous cas. Avec des paysages pleins les yeux... Et le Baltckik doit être une région ou une ville bulgare sans doute... (sans club de foot apparemment, sinon je connaitrais sans doute...)

Carte postale Jokulsarlon, Islande (en bas à droite)
Mon ami d'enfance et sa copine sont les derniers à aller dans des coins spéciaux. Pendant qu'avec Falconette, on est d'un classicisme à mourir à aller à la dune du Pyla ou l'Ile de Ré, mes potes vont en Islande, en Suède, en Bulgarie... Remarquez, aucun n'est allé à la Comète : ils ont bien tort.
Voilà donc, une balade de 15 jours en Islande. On loue un 4 x 4 en arrivant à Rejkavick, et c'est parti... L'information que je retiens est que la capitale Islandaise est une petite ville...

Voilà... Travail effectué. Non sans la nostalgie des vacances. Et un regret, de n'avoir envoyé suffisamment de cartes postales. Quand je vois le plaisir que j'ai eu à en recevoir, j'imagine, avec espoir, que j'aurais pu donner un peu de ce bonheur en montrant aux gens que j'aime que je pense un peu à eux, en mangeant des moules sur le Port de la Rochelle...

Si Alaiya quand elle rentrera de Corse, Oaz, Cyber Mamie, Tinou, Polluxe, Noisette ou Nathalie voulaient jouer à ce jeu, cela ferait grand bien à notre belle blogosphère...

samedi 12 septembre 2009

Soupirs de septembre... Hortefeux et blogs censurés mais pas vraiment.

Je n'aime pas les jours qui suivent le 11 Septembre... Je n'aime pas cette date. Pas grand à chose à voir avec 2001 et les deux tours jumelles : d'autres choses peuvent s'écrouler à cette date... On en fait rarement des films et documentaires...
Toujours est il que je n'aime pas le 11 Septembre. Je n'aime la fin de Septembre. Les souvenirs. Les jours qui raccourcissent. Et je n'aime pas, non plus, ce que je ressens. Mais ça, ce n'est pas l'objet de ce billet.

La blogosphère, la mienne en tous cas, s'est emparée de deux sujets hier. Hier, je n'avais pas envie d'être sur le web. Pas envie... Je vais essayer d'y répondre aujourd'hui.

La vidéo d'Hortefeux.
C'est difficile pour moi de réagir, car j'avoue ne pas savoir quoi penser. Envie quand même de dire plusieurs choses à ce sujet.

La forme d'abord. Merde, tout le monde sait que tout est filmé. Est ce que Hortefeux avait un coup dans le nez à Seignosse pour se lâcher de la sorte ? Youtube est omniprésent, un homme politique de premier plan doit savoir ça, et être toujours sur la défensive. Même si l'ambiance est bonne enfant. Même si c'est l'université d'été des jeunes. Même si on se marre. Je suis stupéfait, en premier lieu, par cet amateurisme réel de la part d'Hortefeux. Et j'en comprends mieux l'amateurisme du gouvernement sur plein d'autres sujets.

Ensuite la défense. Elle est nulle. Je ne parle pas des arabes, je parle des auvergnats. Mais qui prend on pour des cons ? S'il a fait une plaisanterie, ben qu'il assume, et qu'il passe à autre chose. Là, c'est ridicule en plus d'être profondément con. Ça me stupéfait d'autant plus.

Pour autant, certains s'amusent à faire ce buzz : cela sert leur intérêt politique, et tout ce qui peut atteindre le gouvernement Sarkozy est un bon point pour leur camp. C'est le jeu politique, rien à dire là dessus. Tant pis si eux même sont conscients que ces attaques ne reposent sur pas grand chose. Tant pis si la crédibilité du ministre de l'intérieur, fusse t'il pas de leur camp, soit entamée. Ils défendent leur intérêt politique.

Enfin, n'en déplaise à certains, j'estime qu'on a le droit de faire des blagues et des plaisanteries, et sur tout. Peut on rire sur tout demandait le philosophe, ma réponse est oui. J'ai envie, sans me voir mis un flingue sur la tempe, de continuer à raconter des blagues sur les belges, sur les arabes, sur les homos, sur les hétéros, sur les noirs, sur les jaunes, sur les marseillais, sur les parisiens, sur les beauf français, sur les femmes, sur les ingénieurs, etc...

Mais tout le monde n'a pas le droit de rire de tout. Un ministre, entre autre, doit savoir se tenir. Un président de région doit savoir se tenir. Avec une différence quand même : quand Frêche traite les harkis de sous homme, il y a moins d'humour qu'une haine violente dans ses propos. Ils me choquent plus que ceux d'Hortefeux.
Mais quand même : un ministre doit savoir tenir sa langue, même quand l'ambiance est bonne.

Chirac avait son bruit et ses odeurs, Hortefeux aura son Seignosse. Je ne lui prédis pas le même futur.
Mais quand même, je trouve que l'emballement est un peu fort. Au départ j'entends, et en laissant de coté les postures et intérêts politiciens. Pour autant, le mode de défense justifie, à mon sens, un grand coup de pied au cul à l'ensemble du gouvernement. Qui décidément a un mode de communication affligeant.

Mais quand même... Je trouve que la réaction a été excessive. Et au final pas franchement efficace.

Sarkofrance menacé ?
C'était le buzz de hier. Le blog SarkoFrance, est un des meilleurs blog politique de la blogosphère. Engagé c'est vrai, et pas pour le pouvoir en place. Pourtant, il ne manie pas qu'une simple dénonciation primaire. Il est force de proposition. Je n'adhère pas à toutes loin de là, mais avec son ton libre et agréable à lire, il fait avancer le débat. Non, c'est un excellent blog.
En plus Juan est un bloggueur sympa. Ce qui ne gate rien, bien au contraire.

Hier, Juan reçoit un message de la plateforme blogger. Quelqu'un lui a signalé que le contenu de son blog était abusif. Et que se fermeture était envisagée. Je pense qu'à vivre, ça doit mettre des frissons dans le dos...

De là, il y a eu une marque de sympathie hautement légitime de la part de la blogosphère. A laquelle je m'associe fortement : il faut que ce blog perdure. Aussi, de ce point là, je soutiens totalement, et amicalement, Juan.
Mais il faut peut être ne pas sauter à pieds joints dans la caricaturale caricature... Quand on lit ici et là des appels à se battre contre la censure sarkozyste, contre la dictature rempante qui empêche la liberté d'expression, et ci et mi et ça, ça va un peu loin.

Là encore, certains sont dans leurs rôles. Tout ce qui peut écorner l'image du pouvoir en place est bon pour eux. Même s'ils savent qu'ils affabulent, ou du moins exagèrent fortement. Le jeu politique, tout simplement...
Puis y en a d'autres qui sont raisonnables, raisonnés. Nicolas the one est de ceux là. Némo aussi. Pour eux, il y a eu clic abusif de la part d'internautes un peu zélés (à ces jeunes populaires). Et tout rentrera vite dans l'ordre. Parce que à la fin, c'est quand même toujours les gentils qui gagnent.
D'ailleurs Juan calme lui même le jeu dans un billet plein de bon sens.

Nicolas résume un peu ma pensée d'ailleurs, dans ce paragraphe là.
Je pense néanmoins que, aujourd'hui, la blogosphère a surréagi. Comme d'ailleurs pour l'affaire Hortefeux : les blogueurs de gauche ont tendance à oublier qu'ils ne sont lus que par des blogueurs de gauche... Moi le premier, d'ailleurs. Néanmoins, à ma grande honte, j'avoue que j'ai fait un billet à cause de la position que j'occupe dans la blogosphère, pas nécessairement parce que j'étais scandalisé par des propos tenus devant une caméra mais dans un cadre privé, par une personne que l'on critique régulièrement depuis deux ou trois ans...
Avec quand même une remarque. Il n'y pas que des blogueurs de gauche qui lisent les blogs de gauche. Je suis plutôt à droite, et je vous lis aussi. Avec beaucoup d'intérêt. Pour ça aussi que je pense qu'il y a eu un peu d'excès, pour ne pas dire de n'importe quoi, dans la sur-réaction sur ces deux sujets.

Pour finir, c'est quand c'est cette information qui m'a le plus touché ces dernières 24 heures. Oui, on reste dans le sinistre. Mais je crois que je ne serai pas capable de mieux en ce moment...


Edit de bon matin : tout est bien qui fini bien pour SarkoFrance.

vendredi 11 septembre 2009

Aiolos... Une pensée pour toi

La vidéo s'appelle "au plus brave des chevaliers"... Elle porte bien son nom aujourd'hui.

Pour toi. Pour vous deux...

jeudi 10 septembre 2009

HADOPI revient, les injures aussi...

Pour ceux qui l'ignorent, HADOPI revient le 15 Septembre à l'Assemblée. Le débat reprend doucement. Et les insultes reviennent sur le devant de la scène. Il est difficile d'exprimer des réserves sur HADOPI sans se faire non pas contredire, mais carrément injurier. La belle et noble politique...

Donc aujourd'hui, nous avons :
  • L'industrie du disque. Pour elle, ceux qui sont opposés à HADOPI ne sont rien d'autres que "des voleurs à la petite semaine" (leMonde). Fermez le bas ;
  • Christophe Lameignère, PDG de Sony Music et Président du SNEP. Pour cet homme très objectif et n'ayant aucun intêret personnel dans le débat : "Ces gens-là (les contre HADOPI), ils auraient vendu du beurre aux allemands pendant la guerre !" (Numérama).
Je trouve ces insultes, car ceux sont des insultes, profondément outrageantes et inacceptables. N'oublions jamais, comme le fait remarquer Numérama, que le conseil constitutionnel a déjà sévèrement rappelé que la fin n'autorisait pas tous les moyens. Sont ils des collabos en puissance ?

A ceux qui pensent que je fais une fixette sur HADOPI, ce n'est pas tant la loi que le débat l'accompagnant qui m'intéresse, ou m'intrigue. Une loi refusée une fois par le Parlement, revotée de force, censurée en grande partie par le conseil constitutionnel. Mais non, ça continue. Et les outrances injurieuses volent contre ceux contre HADOPI...

J'en ai marre de cette démocratie de l'injure et du crachat contre celui qui ne pense pas "ce qu'il faut penser". J'ai le souvenir du référendum européen de Mai 2005 par exemple... Insulter n'a jamais prouvé qu'on avait raison. Mais bon...
Donc voilà chers amis. Ce soir, nous sommes des voleurs à la petite semaine, et nous aurions vendu du beurre aux allemands. Ca ne me fait pas rire du tout...