samedi 18 février 2012
vendredi 17 février 2012
Le festival du menteur à Moncrabeau
Ce n'était apparament pas vraiment au concours du menteur de Moncrabeau, mais plutôt en campagne électorale à Annecy. Et Nicolas Sarkozy, qui ne devait surtout pas parler de ses adversaires, s'est lâché devant François Hollande :
J'ai toujours considéré, en politique, que parler de son adversaire en se rabaissant au niveau de l'insulte et du caniveau était une faute. Une erreur. Les électeurs n'aiment pas ceux qui passent leur temps à baver sur l'autre.
C'est une des raisons pour lesquelles j'ai profondément déploré la campagne à la salaud de l'UMP depuis l'automne. C'est une des raisons aussi qui me ferait penser que Sarkozy n'a pas forcément perdu, vue la jouissance d'une certaine gauche à se rependre sur la droite, d'une manière qui ne fait honneur à personne.
Nicolas Sarkozy a traité François Hollande de "menteur". C'est moyen. C'est même moyenasse...
Il y avait un débat y a quelque temps, où l'Hérétique m'avait demandé "François Hollande, fou ou menteur". Je lui avais répondu d'une part que les termes étaient moyenasses (déjà). Et j'avais répondu "ni l'un ni l'autre". Il fait de la politique. Il arrange peut être la réalité et les chiffres pour les faire coller à son argumentaire, et a peut être une lecture des évènements partiales et sujettes à discussion.
Mais menteur, sûrement pas plus que Nicolas Sarkozy, François Bayrou, ou avant lui Lionel Jospin, Ségolène Royal, Jacques Chirac, et consort...
Si Nicolas Sarkozy veut refaire son retard en utilisant les ficelles de Nadine Morano ou Bernard Accoyer, je comprends le relatif optimisme des militants socialistes en ce moment. Il ne remontera jamais la pente comme ça.
Après, que ses équipes démontent les arguments et attaques d'Hollande qu'ils jugent être des arrangements avec la réalité, qu'ils le fassent. C'est la politique. Mais qu'ils le fassent avec respect, avec méthode, sans pratiquer cette insulte et cette arrogance méprisante qui gonfle les citoyens...
Je crains qu'au concours du menteur de Moncrabeau, il y ait beaucoup de candidats dans notre classe politique... Alors restons humble et digne...
J'ai toujours considéré, en politique, que parler de son adversaire en se rabaissant au niveau de l'insulte et du caniveau était une faute. Une erreur. Les électeurs n'aiment pas ceux qui passent leur temps à baver sur l'autre.
C'est une des raisons pour lesquelles j'ai profondément déploré la campagne à la salaud de l'UMP depuis l'automne. C'est une des raisons aussi qui me ferait penser que Sarkozy n'a pas forcément perdu, vue la jouissance d'une certaine gauche à se rependre sur la droite, d'une manière qui ne fait honneur à personne.
Nicolas Sarkozy a traité François Hollande de "menteur". C'est moyen. C'est même moyenasse...
Il y avait un débat y a quelque temps, où l'Hérétique m'avait demandé "François Hollande, fou ou menteur". Je lui avais répondu d'une part que les termes étaient moyenasses (déjà). Et j'avais répondu "ni l'un ni l'autre". Il fait de la politique. Il arrange peut être la réalité et les chiffres pour les faire coller à son argumentaire, et a peut être une lecture des évènements partiales et sujettes à discussion.
Mais menteur, sûrement pas plus que Nicolas Sarkozy, François Bayrou, ou avant lui Lionel Jospin, Ségolène Royal, Jacques Chirac, et consort...
Si Nicolas Sarkozy veut refaire son retard en utilisant les ficelles de Nadine Morano ou Bernard Accoyer, je comprends le relatif optimisme des militants socialistes en ce moment. Il ne remontera jamais la pente comme ça.
Après, que ses équipes démontent les arguments et attaques d'Hollande qu'ils jugent être des arrangements avec la réalité, qu'ils le fassent. C'est la politique. Mais qu'ils le fassent avec respect, avec méthode, sans pratiquer cette insulte et cette arrogance méprisante qui gonfle les citoyens...
Je crains qu'au concours du menteur de Moncrabeau, il y ait beaucoup de candidats dans notre classe politique... Alors restons humble et digne...
jeudi 16 février 2012
Vraiment rien à dire... (sinon me perdre sur le Lac)
C'était mon ami Homer qui avait fait, il y a quelque temps, un billet pour dire que décidément non. Il n'avait rien à dire... Un billet sur le vide... C'est d'ailleurs un peu ça aussi le problème des blogueurs. Quand on a rien à dire, on écrit un billet pour dire qu'on a rien à dire... Je ne sais pas si ça se soigne...
Hier soir, j'ai regardé Nicolas Sarkozy sur TF1. J'aurais aimé m'enthousiasmer, ou me révolter. J'aurais aimé être comme la pravdasphère, et me lâcher en moqueries, en bêtes méchancetés, ou en caricatural militantisme. J'aurais aimé être comme le militant UMP convaincu, et sortir ébahi et ragaillardi de cette prestation télévisuelle.
J'aurais aimé avoir eu une réaction. Positive, négative, qu'importe. Tout mais pas l'indifférence comme disait le chanteur des Restos.
Et en fait non. Rien. Avant, j'avais un peu regardé le meeting de Hollande sur les chaines infos. Pareil, pas grand chose. Un peu d'agacement par moment, mais guère plus. Et ensuite, sur TF1, rien. Rien qui m'a énervé, rien qui m'a affligé, rien non plus qui m'ait donné envie...
Un peu le problème de cette campagne présidentielle. Je disais hier que ça serait passionnant cette période. Et aujourd'hui déjà, moins de 24 heures plus tard, je dis l'inverse. Je soupire mon pessimisme devant une situation qui, je le pressens, ne s'améliorera pas.
Nous discutions ce matin, devant la machine à café. Avec un copain bien de gauche, qui porte fièrement les couleurs de son syndicat pas libéral pour un sou, et un autre à coté plutôt centre mou et modéré. Et on faisait ce même constat : qui que se soit qui gagne, demain promet d'être plus difficile qu'aujourd'hui.
Et le soucis est là. La pravdasphère est persuadé que demain avec Hollande, ça sera le bonheur sur la terre. Quelque part je les jalouse un peu : ils croient en quelques choses. Et c'est chouette.
Non, je n'ai vraiment rien à dire sur le départ en campagne de Sarkozy. Je ne souhaite pas sa victoire, je n'ai pas aimé son mandat. Je ne souhaite pas non plus sa défaite.
En fait aujourd'hui, je m'en fous...
Mais bon, je sais qu'il est à Annecy aujourd'hui. Alors je fais un coucou à Shaya, et je poste une photo de cette ville magnifique...
Hier soir, j'ai regardé Nicolas Sarkozy sur TF1. J'aurais aimé m'enthousiasmer, ou me révolter. J'aurais aimé être comme la pravdasphère, et me lâcher en moqueries, en bêtes méchancetés, ou en caricatural militantisme. J'aurais aimé être comme le militant UMP convaincu, et sortir ébahi et ragaillardi de cette prestation télévisuelle.
J'aurais aimé avoir eu une réaction. Positive, négative, qu'importe. Tout mais pas l'indifférence comme disait le chanteur des Restos.
Et en fait non. Rien. Avant, j'avais un peu regardé le meeting de Hollande sur les chaines infos. Pareil, pas grand chose. Un peu d'agacement par moment, mais guère plus. Et ensuite, sur TF1, rien. Rien qui m'a énervé, rien qui m'a affligé, rien non plus qui m'ait donné envie...
Un peu le problème de cette campagne présidentielle. Je disais hier que ça serait passionnant cette période. Et aujourd'hui déjà, moins de 24 heures plus tard, je dis l'inverse. Je soupire mon pessimisme devant une situation qui, je le pressens, ne s'améliorera pas.
Nous discutions ce matin, devant la machine à café. Avec un copain bien de gauche, qui porte fièrement les couleurs de son syndicat pas libéral pour un sou, et un autre à coté plutôt centre mou et modéré. Et on faisait ce même constat : qui que se soit qui gagne, demain promet d'être plus difficile qu'aujourd'hui.
Et le soucis est là. La pravdasphère est persuadé que demain avec Hollande, ça sera le bonheur sur la terre. Quelque part je les jalouse un peu : ils croient en quelques choses. Et c'est chouette.
Non, je n'ai vraiment rien à dire sur le départ en campagne de Sarkozy. Je ne souhaite pas sa victoire, je n'ai pas aimé son mandat. Je ne souhaite pas non plus sa défaite.
En fait aujourd'hui, je m'en fous...
Mais bon, je sais qu'il est à Annecy aujourd'hui. Alors je fais un coucou à Shaya, et je poste une photo de cette ville magnifique...
mercredi 15 février 2012
Le jour où Chirac se déclara, sur le Pont d'Avignon...
J’ai en mémoire la déclaration de candidature de Jacques Chirac en 2002. C’était chez moi, dans la ville où je suis né. Avignon.
L’image était belle, il me semble qu’on voyait, au fond, le fort Saint André et la Tour Philippe le Bel. Outre le lieu, je garde le souvenir d’une belle déclaration. Simple. Une question d’une Marie-José Roig toute fofolle. Une réponse simple, un « oui »…
J’en garde un beau souvenir. Une belle période de ma vie. 2002, mon début de carrière. J’étais à Marseille, il faisait beau ce 11 Février. Il fait toujours beau à Marseille. Et puis j’étais jeune…
2002 reste une année particulière pour moi… Au début, j’étais Orphée et je jouais de la lyre, entre Vieux Port, Pont d’Avignon et Lac Léman. Le tout sous la protection d’Athéna… Et puis comme Orphée, je suis tombé en enfer, avant de revenir au paradis à la fin de l’année… Belle et riche année que celle de 2002.
Revenons à la déclaration de Jacques Chirac. A la fin de son premier septennat, je faisais parti de ceux qui, dans son camp, étaient très critiques vis-à-vis de lui, de son bilan, de ses choix politiques. J’avais été opposé à son référendum sur le quinquennat. Et en 1999, j’avais voté pour la liste Pasqua contre l’officielle liste Sarkozy aux élections européennes. Il ne faut jamais oublier qu’en 2002, Chirac ne fait pas l’unanimité dans camp, comme Sarkozy aujourd’hui. En témoignent aussi les candidatures (ou projets de candidature) de Pasqua, Bayrou, Madelin, et déjà de Christine Boutin (sans risible bombe atomique à la sauce tomate).
En ce qui me concerne, le 11 Février 2002, j’accueille la déclaration de candidature de Chirac comme un évènement de l’histoire politique. De la même manière que la déclaration consternante de Balladur, ou l’annonce de non candidature de Delors, pour l’élection de 1995. De la même manière que la Voix du Nord de Chirac en 1994, le « oui » de Mitterrand en 88, ou le fax de Jospin en 2002. Un moment d’histoire.
Ajoutant qu’au moment de l’annonce, je suis plus attiré par d’autres possibles candidatures. Celle de Charles Pasqua, qui plait au RPR que je suis. Celle de François Bayrou aussi, déjà. Son passage à l’éducation nationale ne m’a pas laissé un souvenir impérissable (loin de là…), mais j’ai apprécié ses prises de position en tant que président de l’UDF (notamment les régionales de 1998), et son début de fronde devant la création de la gargantuesque UMP (UEM à l’époque).
Le final, c’est le 21 Avril 2002. Je tiens le bureau de vote de mon village. Je me balade dans le canton. Et je vote, à 17h30, pour Jacques Chirac. Parce que j’ai peur d’un deuxième tour Jospin – Le Pen. Et c’est derrière un mandat décevant pour Jacques Chirac. Son dernier. Avant l’arrivée de Nicolas Sarkozy…
Pourquoi cette promenade à Avignon ? Pourquoi écrire ce billet, le jour où normalement Nicolas Sarkozy doit se déclarer ? Parce que j’ai envie, et parce que j’y pensais à ce moment, tout à l’heure, alors que j’allais courir le long d’une Cèze en dégel, entre midi et deux. Parce qu’un moment de balade dans les méandres de mes souvenirs politiques. Parce que c’était finalement une belle époque.
A cette époque là, je me souviens que beaucoup d’électeurs de droite espéraient presque une victoire de Jospin. Pour « nettoyer la droite » et passer à quelque chose de neuf. Toute ressemblance avec une période actuelle… Au final ? Chirac a été réélu. Beaucoup ont finalement voté pour lui dès le premier tour. Sans joie, sans envie.
Je ne suis pas convaincu que l’histoire recommencera. Je suis persuadé qu’il n’y a aucune leçon à tirer, et que l’histoire de 2012 ne sera pas celle des élections d’avant. Nicolas Sarkozy n’est pas Jacques Chirac. La droite d'aujourd'hui n'est pas la même que celle d'hier. Et à coté François Hollande n’est pas Lionel Jospin, même si lui aussi (ainsi que son entourage et ses soutiens) sont persuadés d’une victoire, et que cela se voit un peu trop.
Je ne sais pas comment sera la déclaration de candidature de Sarkozy ce soir. Elle sera moquée par une certaine partie de la pravdasphère. L’UMP officielle se pâmera de bonheur. Et bon, on verra ce que l’on devra voir.
Par contre, il est évident qu’il se déclare tôt. De la même manière qu’un Chirac en 2002, il voit que la situation est moche pour lui. Aujourd’hui, je ne vois pas comment il pourra gagner, Nicolas Sarkozy. Encore plus s’il choisi de faire une campagne très à droite.
On verra la suite. Mais même si ça sera long 10 semaines, ça sera passionnant…
L’image était belle, il me semble qu’on voyait, au fond, le fort Saint André et la Tour Philippe le Bel. Outre le lieu, je garde le souvenir d’une belle déclaration. Simple. Une question d’une Marie-José Roig toute fofolle. Une réponse simple, un « oui »…
J’en garde un beau souvenir. Une belle période de ma vie. 2002, mon début de carrière. J’étais à Marseille, il faisait beau ce 11 Février. Il fait toujours beau à Marseille. Et puis j’étais jeune…
2002 reste une année particulière pour moi… Au début, j’étais Orphée et je jouais de la lyre, entre Vieux Port, Pont d’Avignon et Lac Léman. Le tout sous la protection d’Athéna… Et puis comme Orphée, je suis tombé en enfer, avant de revenir au paradis à la fin de l’année… Belle et riche année que celle de 2002.
Revenons à la déclaration de Jacques Chirac. A la fin de son premier septennat, je faisais parti de ceux qui, dans son camp, étaient très critiques vis-à-vis de lui, de son bilan, de ses choix politiques. J’avais été opposé à son référendum sur le quinquennat. Et en 1999, j’avais voté pour la liste Pasqua contre l’officielle liste Sarkozy aux élections européennes. Il ne faut jamais oublier qu’en 2002, Chirac ne fait pas l’unanimité dans camp, comme Sarkozy aujourd’hui. En témoignent aussi les candidatures (ou projets de candidature) de Pasqua, Bayrou, Madelin, et déjà de Christine Boutin (sans risible bombe atomique à la sauce tomate).
En ce qui me concerne, le 11 Février 2002, j’accueille la déclaration de candidature de Chirac comme un évènement de l’histoire politique. De la même manière que la déclaration consternante de Balladur, ou l’annonce de non candidature de Delors, pour l’élection de 1995. De la même manière que la Voix du Nord de Chirac en 1994, le « oui » de Mitterrand en 88, ou le fax de Jospin en 2002. Un moment d’histoire.
Ajoutant qu’au moment de l’annonce, je suis plus attiré par d’autres possibles candidatures. Celle de Charles Pasqua, qui plait au RPR que je suis. Celle de François Bayrou aussi, déjà. Son passage à l’éducation nationale ne m’a pas laissé un souvenir impérissable (loin de là…), mais j’ai apprécié ses prises de position en tant que président de l’UDF (notamment les régionales de 1998), et son début de fronde devant la création de la gargantuesque UMP (UEM à l’époque).
Le final, c’est le 21 Avril 2002. Je tiens le bureau de vote de mon village. Je me balade dans le canton. Et je vote, à 17h30, pour Jacques Chirac. Parce que j’ai peur d’un deuxième tour Jospin – Le Pen. Et c’est derrière un mandat décevant pour Jacques Chirac. Son dernier. Avant l’arrivée de Nicolas Sarkozy…
Pourquoi cette promenade à Avignon ? Pourquoi écrire ce billet, le jour où normalement Nicolas Sarkozy doit se déclarer ? Parce que j’ai envie, et parce que j’y pensais à ce moment, tout à l’heure, alors que j’allais courir le long d’une Cèze en dégel, entre midi et deux. Parce qu’un moment de balade dans les méandres de mes souvenirs politiques. Parce que c’était finalement une belle époque.
A cette époque là, je me souviens que beaucoup d’électeurs de droite espéraient presque une victoire de Jospin. Pour « nettoyer la droite » et passer à quelque chose de neuf. Toute ressemblance avec une période actuelle… Au final ? Chirac a été réélu. Beaucoup ont finalement voté pour lui dès le premier tour. Sans joie, sans envie.
Je ne suis pas convaincu que l’histoire recommencera. Je suis persuadé qu’il n’y a aucune leçon à tirer, et que l’histoire de 2012 ne sera pas celle des élections d’avant. Nicolas Sarkozy n’est pas Jacques Chirac. La droite d'aujourd'hui n'est pas la même que celle d'hier. Et à coté François Hollande n’est pas Lionel Jospin, même si lui aussi (ainsi que son entourage et ses soutiens) sont persuadés d’une victoire, et que cela se voit un peu trop.
Je ne sais pas comment sera la déclaration de candidature de Sarkozy ce soir. Elle sera moquée par une certaine partie de la pravdasphère. L’UMP officielle se pâmera de bonheur. Et bon, on verra ce que l’on devra voir.
Par contre, il est évident qu’il se déclare tôt. De la même manière qu’un Chirac en 2002, il voit que la situation est moche pour lui. Aujourd’hui, je ne vois pas comment il pourra gagner, Nicolas Sarkozy. Encore plus s’il choisi de faire une campagne très à droite.
On verra la suite. Mais même si ça sera long 10 semaines, ça sera passionnant…
mardi 14 février 2012
Ras le Front du sectarisme...
Petite histoire du sectarisme ordinaire du Front de Gauche et de la gauche de la gauche…
Hier soir, manifestation devant l’ambassade grecque à Paris. Bon… Pas d’avis très positif là-dessus, mais bon… Bien sur présent la gauche de la gauche, Front de Gauche & Co, qui appelle toutes les cinq minutes à la résistance. Pendant qu’ils gueulent, ils ne collent pas n’importe où dans nos campagnes, c’est très bien.
Et donc hier soir devant l’ambassade grecque, Nicolas Dupont-Aignan est aussi allé manifester. C’est son droit… Les grands tolérants de la gauche de la gauche n’ont pas été content… Nicolas Dupont Aignan « a été chahuté par plusieurs manifestants, selon lui "furieux de sa présence", qui l'ont sommé de partir. » (sur le site de RTL, un des rares à en parler). En ayant été traité de « sale raciste » et de fasciste... C'est toujours savoureux de se faire traiter de fasciste par ces gens là... (le munster qui parle de l'odeur du brie...)
Jean-Luc Mélenchon parlait de Marine le Pen, en critiquant « son "odieuse présence" fait selon lui l'objet d'un traitement trop positif par la classe politique. ».. Il a raison, Jean-Luc Mélenchon, de soupirer devant la complaisance de certains devant « l’odieuse présence » de certains…
Constater que cette sectaire et intolérante gauche de la gauche aura trois candidats à l’élection présidentielle est, en effet, quelque chose de terrifiant. Et imaginer que le chef de file de ces manifestants fanatiques et extrémistes pourrait être ministre l’est tout autant.
Enfin bon, Nicolas Dupont-Aignan avait peut être mieux à faire hier soir que d’aller se donner en spectacle devant une ambassade étrangère. En plus d’instrumentaliser la douleur d’un pays, et de son peuple qui souffre… Ce qui se passe en Grèce est bien plus grave que les agissements de certains extrémistes de gauche...
Hier soir, manifestation devant l’ambassade grecque à Paris. Bon… Pas d’avis très positif là-dessus, mais bon… Bien sur présent la gauche de la gauche, Front de Gauche & Co, qui appelle toutes les cinq minutes à la résistance. Pendant qu’ils gueulent, ils ne collent pas n’importe où dans nos campagnes, c’est très bien.
Et donc hier soir devant l’ambassade grecque, Nicolas Dupont-Aignan est aussi allé manifester. C’est son droit… Les grands tolérants de la gauche de la gauche n’ont pas été content… Nicolas Dupont Aignan « a été chahuté par plusieurs manifestants, selon lui "furieux de sa présence", qui l'ont sommé de partir. » (sur le site de RTL, un des rares à en parler). En ayant été traité de « sale raciste » et de fasciste... C'est toujours savoureux de se faire traiter de fasciste par ces gens là... (le munster qui parle de l'odeur du brie...)
Jean-Luc Mélenchon parlait de Marine le Pen, en critiquant « son "odieuse présence" fait selon lui l'objet d'un traitement trop positif par la classe politique. ».. Il a raison, Jean-Luc Mélenchon, de soupirer devant la complaisance de certains devant « l’odieuse présence » de certains…
Constater que cette sectaire et intolérante gauche de la gauche aura trois candidats à l’élection présidentielle est, en effet, quelque chose de terrifiant. Et imaginer que le chef de file de ces manifestants fanatiques et extrémistes pourrait être ministre l’est tout autant.
Enfin bon, Nicolas Dupont-Aignan avait peut être mieux à faire hier soir que d’aller se donner en spectacle devant une ambassade étrangère. En plus d’instrumentaliser la douleur d’un pays, et de son peuple qui souffre… Ce qui se passe en Grèce est bien plus grave que les agissements de certains extrémistes de gauche...
lundi 13 février 2012
Le Gard en vert
Jolie carte de Météo France... Alors que la vague de froid doit nous dire au revoir cette semaine, nous voyons une petite tache de vert au niveau du Gard. Normalement, il fera chaud (autour de 8 10°C) cette après-midi. Ca fait plaisir...
J'ai une pensée pour mes gogues et ma machine à laver, gelées pendant toute la semaine. J'ai une pensée pour ces blancs paysages et ses étangs et contre-canaux du Rhône glacés. Source de jolies photos... Et je pense à ces nombreuses coupures de courants qui ont émaillé la semaine...
Je constate enfin qu'avec mes amis bretons et varois, nous sommes les seuls en vert aujourd'hui. Pensée pour les autres.
Allez, demain il refait des températures positives chez moi. Je retournerai courir. Content...
Je me contente de savourer la chaleur qui va revenir dans peu de temps chez nous... On parlera politique et entrée en campagne de Sarkozy un peu plus tard...
J'ai une pensée pour mes gogues et ma machine à laver, gelées pendant toute la semaine. J'ai une pensée pour ces blancs paysages et ses étangs et contre-canaux du Rhône glacés. Source de jolies photos... Et je pense à ces nombreuses coupures de courants qui ont émaillé la semaine...
Je constate enfin qu'avec mes amis bretons et varois, nous sommes les seuls en vert aujourd'hui. Pensée pour les autres.
Allez, demain il refait des températures positives chez moi. Je retournerai courir. Content...
Je me contente de savourer la chaleur qui va revenir dans peu de temps chez nous... On parlera politique et entrée en campagne de Sarkozy un peu plus tard...
dimanche 12 février 2012
samedi 11 février 2012
Neige ligérienne
vendredi 10 février 2012
Un référendum qui arrive bien trop tard...
Le sujet du jour est la nouvelle fièvre référendaire de Nicolas Sarkozy. Chacun (dans la blogosphère qui ne soutient pas le président) y va de son idée de référendum farfelu. Pourquoi pas…
J’aurais aussi une idée de référendum. Mais je ne la considère pas moqueuse ou fantaisiste. Il arriverait trop tard, ce référendum. Mais en pleine crise européenne, il pourrait vite revenir à l’ordre du jour.
Pour moi, c’est en 2008 que Nicolas Sarkozy aurait du sortir le référendum. Pour faire valider par le peuple français le traité européen de Lisbonne. Parce ce même peuple avait dit non, trois ans plus tôt, au projet de constitution européenne.
Je pense que la validation par le peuple de ce genre de texte me parait plus autre légitime qu’une question sur le chômage, l’immigration, ou toute autre question qui peut être traitée par un parlement dont c’est la fonction.
Je le dis d’autant plus facilement que j’aurais eu tendance, si on me demandait mon avis, à dire oui au traité de Lisbonne. Alors que j’avais dit non en 2005…
En allant plus loin, j’ai l’impression que cette ratification en loucedé du traité de Lisbonne, en faisant un doigt au peuple français qui avait dit non 3 ans plus tôt, aura été une des fautes majeures de Nicolas Sarkozy. Qui lui aura fait perdre la base qui l’avait porté au pouvoir en 2007.
L’adoption du traité de Lisbonne, l’épisode de Jean Sarkozy à l’EPAD, et la réforme des collectivités territoriales, voilà pour moi les trois grosses erreurs du mandat. Plus que la période bling-bling Fouquets (qui était finalement anecdotique), plus que le bouclier fiscal (qui était un choix politique approuvé par ses électeurs en 2007).
Quelques part, que Nicolas Sarkozy ressorte l’idée du référendum aujourd’hui ne me parait pas anodin…
Aujourd’hui (enfin hier), François Hollande disait, avec grandiloquence, que le prochain référendum, c’était l’élection présidentielle. Il a raison. Mais les résultats sembleraient montrer qu’il s’agit plus d’un rejet que d’une adhésion à quelqu’un ou à un projet : ça devrait amener à un peu plus d’humilité…
Mais bon, que ça soit l’un qui gagne ou l’autre qui perde, seule la victoire est jolie parait il…
J’aurais aussi une idée de référendum. Mais je ne la considère pas moqueuse ou fantaisiste. Il arriverait trop tard, ce référendum. Mais en pleine crise européenne, il pourrait vite revenir à l’ordre du jour.
Pour moi, c’est en 2008 que Nicolas Sarkozy aurait du sortir le référendum. Pour faire valider par le peuple français le traité européen de Lisbonne. Parce ce même peuple avait dit non, trois ans plus tôt, au projet de constitution européenne.
Je pense que la validation par le peuple de ce genre de texte me parait plus autre légitime qu’une question sur le chômage, l’immigration, ou toute autre question qui peut être traitée par un parlement dont c’est la fonction.
Je le dis d’autant plus facilement que j’aurais eu tendance, si on me demandait mon avis, à dire oui au traité de Lisbonne. Alors que j’avais dit non en 2005…
En allant plus loin, j’ai l’impression que cette ratification en loucedé du traité de Lisbonne, en faisant un doigt au peuple français qui avait dit non 3 ans plus tôt, aura été une des fautes majeures de Nicolas Sarkozy. Qui lui aura fait perdre la base qui l’avait porté au pouvoir en 2007.
L’adoption du traité de Lisbonne, l’épisode de Jean Sarkozy à l’EPAD, et la réforme des collectivités territoriales, voilà pour moi les trois grosses erreurs du mandat. Plus que la période bling-bling Fouquets (qui était finalement anecdotique), plus que le bouclier fiscal (qui était un choix politique approuvé par ses électeurs en 2007).
Quelques part, que Nicolas Sarkozy ressorte l’idée du référendum aujourd’hui ne me parait pas anodin…
Aujourd’hui (enfin hier), François Hollande disait, avec grandiloquence, que le prochain référendum, c’était l’élection présidentielle. Il a raison. Mais les résultats sembleraient montrer qu’il s’agit plus d’un rejet que d’une adhésion à quelqu’un ou à un projet : ça devrait amener à un peu plus d’humilité…
Mais bon, que ça soit l’un qui gagne ou l’autre qui perde, seule la victoire est jolie parait il…
jeudi 9 février 2012
Froid en Provence, toujours...
Il fait froid de partout en France... L'Alsace, la Savoie, la Loire...
Et chez moi, c'est le Rhône qui se fait fouetter d'un glacial vent du Nord, qui rendrait le Mistral inoffensif...Et les contres canaux du Rhône de se trouver prisonnier d'une délicieuse couche de glace marbrée...
Les photos ont été difficiles à prendre... Peur de lâcher l'iPhone, de mes doigts gelés... Mais quelque part, et même si mon stock de bois est en train de prendre un tir, je me dis qu'on s'en souviendra un moment, de cet hiver 2012...
Entre le jogging en TShirt de Janvier, et les icebergs ventés du mois d'après, il n'y aura guère eu de place pour la nuance...
Enfin, il n'y a pas qu'au niveau du thermomètre où elle est absente, la nuance...
Et chez moi, c'est le Rhône qui se fait fouetter d'un glacial vent du Nord, qui rendrait le Mistral inoffensif...Et les contres canaux du Rhône de se trouver prisonnier d'une délicieuse couche de glace marbrée...
Les photos ont été difficiles à prendre... Peur de lâcher l'iPhone, de mes doigts gelés... Mais quelque part, et même si mon stock de bois est en train de prendre un tir, je me dis qu'on s'en souviendra un moment, de cet hiver 2012...
Entre le jogging en TShirt de Janvier, et les icebergs ventés du mois d'après, il n'y aura guère eu de place pour la nuance...
Enfin, il n'y a pas qu'au niveau du thermomètre où elle est absente, la nuance...
Quota tout faux ?
Je me souviens de l’affaire des « quotas » à la Fédération Française de Football... Sans revenir sur le fond de l’affaire, il y avait ma position. Non, Laurent Blanc n’est évidemment pas raciste, et il n’était coupable de rien. Mais de même non, j’étais opposé au quota dans le sport. J’avais écrit :
Parce que plus haut, cette histoire de quota dans les sélections nationales qui a fait scandale chez les beaux esprits. Aujourd’hui des quotas de femmes, pourquoi pas ? Demain, des quotas de « minorités visibles » (on en entend souvent parler, même si la définition n'est pas forcément évidente...) dans les assemblées électives, dans les médias… Et après demain ? Des quotas de blonds dans les équipes de sport ? Des quotas de plus de 85 kilos dans les colonies de vacances ? Des quotas de moches dans les maisons closes ? Des quotas de con à l’apéro ?
Et puis je vais plus loin. Je suis homme, blanc, trentenaire, en pas trop mauvaise santé, un physique pas génial mais banal, un indice de masse corporelle pas trop déconnant (quoique dernièrement j’ai forci), des revenus moyens. Je rentre dans quel type de quota ? Aucun ? J’espère qu’il n’y a pas de discrimination par indifférence à mon égard quand même (sinon j’irai me plaindre)…
Évidemment que je ne suis pas opposé à la lutte contre les discriminations négatives qu’il peut y avoir ici ou là. Mais je me méfie toujours : la fin, aussi légitime soit elle, ne justifie pas tous les moyens.
Et les quotas ne me semblent pas être une solution acceptable à long terme…
Les sélectionneurs et le DTN auraient émis l’hypothèse de « quotas » ? En ce qui me concerne, je suis profondément opposé aux revendications de certains de vouloir voir, dans les médias ou à la télé, un « quota de personne issus des minorités visibles » (sic). Je suis donc profondément opposé à tous quotas imposant un nombre de noir, de blanc ou de bleus dans les équipes de sports nationales. Par contre oui, je demande un quota de joueurs performants, intelligents, et moralement respectable. Cela exclurait des Evra ou Ribery, mais ceci est un autre débat.C’est donc dans le même esprit que je trouve que cette loi votée par l’Assemblée Nationale, qui instaure des quotas de femmes de 40% dans la haute fonction publique me dérange. Et que je trouve que c’est une très mauvaise idée.
Parce que plus haut, cette histoire de quota dans les sélections nationales qui a fait scandale chez les beaux esprits. Aujourd’hui des quotas de femmes, pourquoi pas ? Demain, des quotas de « minorités visibles » (on en entend souvent parler, même si la définition n'est pas forcément évidente...) dans les assemblées électives, dans les médias… Et après demain ? Des quotas de blonds dans les équipes de sport ? Des quotas de plus de 85 kilos dans les colonies de vacances ? Des quotas de moches dans les maisons closes ? Des quotas de con à l’apéro ?
Et puis je vais plus loin. Je suis homme, blanc, trentenaire, en pas trop mauvaise santé, un physique pas génial mais banal, un indice de masse corporelle pas trop déconnant (quoique dernièrement j’ai forci), des revenus moyens. Je rentre dans quel type de quota ? Aucun ? J’espère qu’il n’y a pas de discrimination par indifférence à mon égard quand même (sinon j’irai me plaindre)…
Évidemment que je ne suis pas opposé à la lutte contre les discriminations négatives qu’il peut y avoir ici ou là. Mais je me méfie toujours : la fin, aussi légitime soit elle, ne justifie pas tous les moyens.
Et les quotas ne me semblent pas être une solution acceptable à long terme…
mercredi 8 février 2012
Le fond du caniveaux...
Je n’avais pas d'électricité hier. C’est bien. Je n’ai pas eu que tard la connaissance de la polémique des déclarations de ce député socialiste de Martinique à l’Assemblée Nationale…
Ce weekend, au moment des réactions outrées et indignées à gauche suite aux déclarations de Claude Guéant, j’avais bien aimé la réaction de Nicolas. Il disait, en résumé : « La gauche doit arrêter de répondre. Elle doit lancer les discussions autour des thèmes sociaux et économiques. La seule réponse possible est la moquerie, de type "bah ! Les clowns ! Ils n'ont plus que ça". Il faut arrêter de leur faire de la pub.».
J’aimerais faire ce même conseil à la droite, qui surjoue aujourd’hui l’indignation, d’une manière au moins aussi risible et ridicule que ne l’a faite une certaine gauche ce weekend.
Pour autant, éviter de se vautrer dans la condamnation outrée ne signifie pas accepter ces déclarations insultantes de ce député de gauche. Qui rejoint une certaine gauche qui pense que tout ce qui est un peu plus à droite qu’elle est forcément fasciste, illégitime, anti-républicaine, etc, etc…
Hier, un cran supplémentaire de la bêtise à sauter : procès en nazisme. Bravo, merci, et fermez la porte derrière vous, parce que là on fera difficilement pire…
Il n’y a pas à demander des excuses à François Hollande, qui n’est pas responsable des bassesses dites par certains de ses collègues ou soutiens. Ce député de gauche a dit des propos abjects et indignes, ce n’est malheureusement pas le premier et ne sera pas le dernier de ces gens à gauche pour qui toute personne à droite est forcément coupable, méprisable et condamnable. Je me suis senti insulté hier soir, mais ce n'est pas la première fois que cette gauche m'insulte et insulte tous ceux qui ne pensent pas comme elle. C'est une manière de faire de la politique après tout...
Et force est de constater que, malheureusement, ces propos insultants font écho à d’autre propos tout aussi insultants et misérables qui viennent de la droite. J’avais dit, à l’époque, mon sentiment sur ces paroles…
La campagne électorale risque d’être à ce niveau. Certaines réactions que j’ai lu ce matin sur le net, qui applaudissent les insultes proférées par ce député, me confirment cet état de fait. Elle me confirme également que si je n’ai pas trop envie que cette droite là reste au pouvoir, j’ai encore moins le désir que cette gauche là y arrive…
Et qui que ce soit qui arrive, je me demande s'il sera possible de gouverner sans diviser encore plus les français, et en faisant vivre ensemble des gens qui décidément ne pensent pas la même chose, et en plus montrent tous les jours qu'ils ne s'aiment pas... (mais là, je suis exigeant et bisounours...)
Ce weekend, au moment des réactions outrées et indignées à gauche suite aux déclarations de Claude Guéant, j’avais bien aimé la réaction de Nicolas. Il disait, en résumé : « La gauche doit arrêter de répondre. Elle doit lancer les discussions autour des thèmes sociaux et économiques. La seule réponse possible est la moquerie, de type "bah ! Les clowns ! Ils n'ont plus que ça". Il faut arrêter de leur faire de la pub.».
J’aimerais faire ce même conseil à la droite, qui surjoue aujourd’hui l’indignation, d’une manière au moins aussi risible et ridicule que ne l’a faite une certaine gauche ce weekend.
Pour autant, éviter de se vautrer dans la condamnation outrée ne signifie pas accepter ces déclarations insultantes de ce député de gauche. Qui rejoint une certaine gauche qui pense que tout ce qui est un peu plus à droite qu’elle est forcément fasciste, illégitime, anti-républicaine, etc, etc…
Hier, un cran supplémentaire de la bêtise à sauter : procès en nazisme. Bravo, merci, et fermez la porte derrière vous, parce que là on fera difficilement pire…
Il n’y a pas à demander des excuses à François Hollande, qui n’est pas responsable des bassesses dites par certains de ses collègues ou soutiens. Ce député de gauche a dit des propos abjects et indignes, ce n’est malheureusement pas le premier et ne sera pas le dernier de ces gens à gauche pour qui toute personne à droite est forcément coupable, méprisable et condamnable. Je me suis senti insulté hier soir, mais ce n'est pas la première fois que cette gauche m'insulte et insulte tous ceux qui ne pensent pas comme elle. C'est une manière de faire de la politique après tout...
Et force est de constater que, malheureusement, ces propos insultants font écho à d’autre propos tout aussi insultants et misérables qui viennent de la droite. J’avais dit, à l’époque, mon sentiment sur ces paroles…
La campagne électorale risque d’être à ce niveau. Certaines réactions que j’ai lu ce matin sur le net, qui applaudissent les insultes proférées par ce député, me confirment cet état de fait. Elle me confirme également que si je n’ai pas trop envie que cette droite là reste au pouvoir, j’ai encore moins le désir que cette gauche là y arrive…
Et qui que ce soit qui arrive, je me demande s'il sera possible de gouverner sans diviser encore plus les français, et en faisant vivre ensemble des gens qui décidément ne pensent pas la même chose, et en plus montrent tous les jours qu'ils ne s'aiment pas... (mais là, je suis exigeant et bisounours...)
mardi 7 février 2012
Commentaire sur les commentaires... (de blog)
Mon ami Homer avait écrit, fin de Janvier, un billet pertinent dont le titre voulait tout dire : « Trop de billets tue le commentaire ». Il parlait de production de billets, élevée en ce moment. Et parallèlement, de la baisse du nombre de commentaires chez lui.
Chez moi, c’est un peu le phénomène inverse qui se passe. Des billets, j’en ponds de moins en moins. Il y a un an, je tournais à une soixantaine de billets par mois. Aujourd’hui, je ne dépasse pas les 30. La qualité étant proportionnelle à la motivation du taulier derrière, et à son envie d’écrire, elle s’en ressent… Forcément, cela joue sur pleins de paramètres. ClassementWikio Ebuzzing, nombre de visites. Et donc fatalement sur le nombre de commentaires…
La copie d’écran de ma page de billets Blogger est éloquente. Outre ma fierté de maitriser élégamment l’ellipse bleue (quand d’autres excellent sur la flèche rouge), on peut voir le faible nombre de commentaires. Pour le blogueur que je suis, évidemment, je n’en suis pas ravi. Pour un billet qui m’aura offert fin 2011 une cinquantaine de commentaires, le reste est très morne plaine. Mais là encore, la qualité et l’intérêt du billet y est sans doute pour beaucoup…
Le très bon Eric Mainville a écrit un billet (qui a eu lui beaucoup de commentaires : normal vu sa pertinence) : « 10 raison de ne pas commenter un blog ». Un billet indispensable.
Pas vraiment d’explications sur cette période. Mais c’est vrai que nous sommes peut être, en cette période de démarrage de la campagne présidentielle, à un moment où nous avons peut être moins envie d’échanger sur les blogs. Avant on discutait, on déconnait. Aujourd’hui, peut être l’ambiance est elle plus à la campagne pure et dure. Dans les blogs politiques ou politisés. Peut être que l’échange et la bonne ambiance passe après l’objectif de contribuer à gagner une élection, à faire gagner un camp et à battre l’autre.
Peut être que cela y joue… Et sans doute y a-t-il bien d’autres causes qui ne sont pas évoquées dans ce billet... (si quelques collègues veulent me donner leurs avis en commentaires...)
Chez moi, c’est un peu le phénomène inverse qui se passe. Des billets, j’en ponds de moins en moins. Il y a un an, je tournais à une soixantaine de billets par mois. Aujourd’hui, je ne dépasse pas les 30. La qualité étant proportionnelle à la motivation du taulier derrière, et à son envie d’écrire, elle s’en ressent… Forcément, cela joue sur pleins de paramètres. Classement
La copie d’écran de ma page de billets Blogger est éloquente. Outre ma fierté de maitriser élégamment l’ellipse bleue (quand d’autres excellent sur la flèche rouge), on peut voir le faible nombre de commentaires. Pour le blogueur que je suis, évidemment, je n’en suis pas ravi. Pour un billet qui m’aura offert fin 2011 une cinquantaine de commentaires, le reste est très morne plaine. Mais là encore, la qualité et l’intérêt du billet y est sans doute pour beaucoup…
Le très bon Eric Mainville a écrit un billet (qui a eu lui beaucoup de commentaires : normal vu sa pertinence) : « 10 raison de ne pas commenter un blog ». Un billet indispensable.
- Ce que vous écrivez est si complet que je ne sais pas quoi dire d’autre que bravo ! Il y en a des billets comme ça…
- Vous m’avez appris quelque chose et j’ai besoin d’y réfléchir avant de poser une question. le problème du blog, c'est que si on part réfléchir, on risque de ne pas revenir...
- J’étais sur le point de noter un commentaire, mais j’ai remarqué que seuls vos amis vous répondent et échangent des blagues entre eux. Ca y fait sans doute beaucoup, et ce n’est pas anormal d’apprécier discuter et déconner avec copines et copains.
- Les personnes qui commentent chez vous aiment argumenter et pas moi. Pas faux. Et même des fois le taulier a moyen envie d’argumenter à l’infini sur le pourquoi et le comment de la vie…
- Vous répondez rarement aux commentaires. Je pense y répondre toujours. Parfois un peu tard, mais on ne passe pas sa vie sur PC.
- Votre blog est très branché technologie et pas moi. Je ne suis pas concerné par cet item.
- J’aime bien votre blog et votre billet, mais je suis trop fatigué, pressé ou autre. En ce qui me concerne, en ce moment, quand je suis fatigué je ne vais pas sur les blogs...
- Vous terminez votre billet par une question générale comme “que pensez-vous de la théorie du big bang » ? J’attends toujours la réponse à cette question d’ailleurs…
- Vous placez une barrière en mettant un code pour ceux qui commentent. Si cela pouvait éviter les spams d’ « horoscopes mon cul », « voyance mes ronfles », qui aime beaucoup ce que j’écris… Sinon j’ai arrêté ce système de code. Je commente aussi des fois avec l’iPhone, et c’est vrai que c’est chiant.
- Votre billet n’était pas original, il n’y avait aucune marque que c’était vous personnellement qui écriviez, et je me dis « j’ai déjà lu ça dix fois ». En plus en ce moment en période électorale, où on va lire 100 fois la propagande d’un tel ou d’un tel, c’est sur que ça peut être lassant de commenter…
Pas vraiment d’explications sur cette période. Mais c’est vrai que nous sommes peut être, en cette période de démarrage de la campagne présidentielle, à un moment où nous avons peut être moins envie d’échanger sur les blogs. Avant on discutait, on déconnait. Aujourd’hui, peut être l’ambiance est elle plus à la campagne pure et dure. Dans les blogs politiques ou politisés. Peut être que l’échange et la bonne ambiance passe après l’objectif de contribuer à gagner une élection, à faire gagner un camp et à battre l’autre.
Peut être que cela y joue… Et sans doute y a-t-il bien d’autres causes qui ne sont pas évoquées dans ce billet... (si quelques collègues veulent me donner leurs avis en commentaires...)
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