Celui du fond est radieux. Pas celui de devant. La moitié est morte : bourgeons et branches grises a l'intérieur. Une autre est verte dedans. Mais amorphe, la sève a cessé de monter.
Le cœur du cerisier a dû cesser de battre à un moment. Quand ? Je ne sais pas.
Le cœur du cerisier a dû cesser de battre à un moment. Quand ? Je ne sais pas.
J'ai pris la décision de le couper sous dizaine. Il sera remplacer par un autre arbre à ombre, un peu plus loin. Je suis triste, c'est symboliquement triste de couper un arbre. J'en ai déjà coupé beaucoup dans le jardin.
Sinon a part ca rien. L'actualité est aussi déprimante que le temps. Mais je dirais tout le mal que je pense de ces Nuits Debouts et de la proposition d'un RSA des 18 ans un autre jour, un autre soir. Sinon qu'à force d'insulter ceux qui travaillent et vont payer l'impôt sur le revenu dans quelques jours (par Internet cette fois qu'on m'oblige), ces dangereux vont finir par tuer toutes idées de solidarité.
Parce qu'en ce qui me concerne, ca m'emmerde que mon boulot et mes impôts servent à financer un chef d'un syndicat étudiant de 28 ans, et des oisifs qui me disent ouvertement qu’ils ne veulent pas travailler.
Nuit debout je ne peux pas le faire : je bosse le matin pour payer des impôts qui vont servir à faire vivre ces zadistes qui occupent la Place de la République et de autres endroits. Ça me gonfle. Il faudra faire cesser ça. Vite.
Pour l'instant il faut que je m'occupe de mon cerisier mort.