Sinon d’avoir le Wifi dans le TGV et d’avoir pu récupérer, à 1 minutes près, le TGV de 17h37. Des taxis sont parfois formidables, celui que j’ai eu l’a été.
A part ça rien. Tgv Avignon Paris Avignon pour deux heures et demi d’une réunion dont j’aurais pu me passer. L’humanité n’aurait pas hurlé contre mon absence.
Des soucis et des inquiétudes. Pour des gens que j’aime.
Et ce soir un ras le bol général. Apaisé par le fait d’être au bout du bout de ce train. Et d’être bientôt chez moi. Je verrai les enfants avant qu’ils se couchent, et c’est chouette.
Quand justement j'avais 20 ans et que j'arrivais en train à Lyon le dimanche soir, j'aimais écouter un concert de Charles Aznavour sur mon walkman (à K7...) en marchant dans les rues de Lyon. Aznavour, pour moi c'est Lyon : j'ai découvert son répertoire pendant que je faisais mes études, et je trouvais que la ville était à l'image du chanteur.
J'ai reçu la nouvelle par un push sur l'iPhone tout à l'heure, qui m'annonçait que ce chanteur était mort à 94 ans. Je l'aimais beaucoup. Je ne l'ai jamais vu en concert, je ne le verrai jamais.
Il avait un répertoire formidable, et l'amoureux de la chanson française, des textes et des voix, en a plein en tête de ces chansons. "Hier encore" est une de ses plus connus.
Il avait fait un duo merveilleux avec Elton Jonh sur cette chanson, en français et en anglais. Dans un album de duo, je me souviens d'un "il faut savoir" avec Johnny Hallyday, qui était formidable.
C'est drôle, mais Aznavour que l'écoute souvent que je suis triste. Il a écrit une une série de chanson de rupture comme personne... Le "on ne veut plus de nous ici" quand il parle à son chien est magnifique.
Une autre chanson est magnifique. C'est "non je n'ai rien oublié". Pour un malade de la mélancolie comme moi, cette chanson m'évoquait mon premier amour (il me l'évoque toujours). Elle est belle cette chanson.
Puis "Paris au mois d'Aout" m'évoque la Comète. Et le "nous nous reverrons un jour ou l'autre" avec Thierry Le Luron me fait toujours frissoner.
En écrivant ce billet je me rends compte qu'en fait je suis triste. J'ai lu la nouvelle avec une sorte de fatalisme. Parce que le boulot. Parce que pas la pêche déjà.
Je n'écouterai pas du Aznavour ce soir si déjà j'ai pas la forme. Je lui rend le truc à Charles...
L’enquête publique dans mon village me rappelle que si le nouveau PLU de mon village passe, je ne verrai plus le soleil se lever entre deux pins. Il faudra que je termine ma lettre à l’enquêteur public, même si son avis reste consultatif. Et que mon opinion restera personnelle...
Sinon Montpellier vient de mettre le 3ème but dans le derby contre mon Nîmes. Je souffre mais la bière (une costaude) m’aide à tenir.
Sur BFM les frères Bogdanov sont interviewés, mais même s’ils font peur aux enfants et qu’ils font rire, ils le passionnent. J’adore la science, les maths et l’espace, et ces gens me fascinent.
A part côté blog, si le Wikio existait toujours j’accepterai de sombrer dans le classement. J’ai rien bloggué ce mois ci, sinon des billets de rien. Mais c’est ce que j’ai envie de faire.
Dire que ma mairie est nulle, que leur politique fiscale mérite des réactions pas très humanistes, et que ce gouvernement Macron qui va continuer à nous massacrer fiscalement et à tuer des familles et notre économie est facile. Je le ferai plus tard.
Ce soir je bois sur ma terrasse. Et le derby est interrompu à cause de bordel en tribune. J’aime pas
Les vacances sont déjà loins. L’été parti depuis le début de la semaine. Pourtant je suis toujours sur ma terrasse, avec une bière (double) et un iPad qui diffuse C dans l’air.
Je revois mes photos d’été. Oui j’aime le faire du mal.
Ma fin août a été gardoise. Le Grau du Roi, Aigues-morte et Port Camargue ont été mes maisons secondaires. Et j’ai un docteur et ami qui a un bateau et aimerait apprendre la voile à mes enfants. C’est super.
Je me demandais si j’allais écrire un billet sur les impôts. Ma mairie (vraie droite) qui a soutenu Lemaire aux primaires de la droite (!!!), a explosé le taux d’imposition.
Ordures ménagères + 10%, pour un service plus deguelasse que quand j’étais en charge de ce service. Et la taxe d’habitation +15%. Explication ? On anticipe la fin de la taxe foncière...
Après Darmanin Le Maire Macron et mon député (la star des selfies) nous parlent pouvoir d’achat et bonne gestion. En rappelant que dans 3 mois le gazole va encore exploser.
Mais tout va bien, En Marche c’est le nouveau monde. Jamais la classe moyenne n’a été aussi frappée et prise pour des cons. Mais comment se battre ?
J’écris ces commentaires en voyant ces photos de bateaux. Le salaire de notre famille ne nous permettra pas de s’en acheter. Mais on paie tout plein pot, sans aide ni considération.
Et j’ai un député qui me parle hausse du pouvoir d’achat alors qu’entre gazole, fiche de paie, impôt locaux et d7r le revenu, je me suis fais défoncé cette année.
Allons bon... je regarde les bateaux, cet endroit divin du Gard. Le reste... personne n’est dupe.
Un début d’automne. Une Grimbergen (enfin 2). Un bébé qui a 7 ans maintenant, et qui veut être avec son papa pendant son apéritif du samedi soir. Je crois qu’il faisait un temple run.
C’est un morceau de vie, ou un « billet de rien », dans le sens où je l’entend. Pas péjoratif, car ceux sont les billets que je préfère écrire, ceux ou je partage des morceaux et moments de bonheur.
J’aurais pu envoyer une photo de bébé 2 en kimono qui prépare une saison de judo. J’aurais pu envoyer une photo de nous devant une partie de Dragon Ball Z sur PS4. Mais ça je le garde pour les proches.
Je me dis que je posterai plus tard des billets pour parler de l’augmentation des impôts locaux chez moi, par une mairie délirante. Je posterai combien la politique fiscale de ce gouvernement m’aura sanctionné de manière injuste. Juste le gazole. C’est insupportable.
Je parlerai aussi des positions (si on peut utiliser ce terme) de mon député et d’élus locaux chez moi, et qui auront un impact désastreux et mortel sur mon territoire. Et au delà.
Mais ce soir, j’écris un billet de rien, de chez moi. Je le fais en buvant un Lirac blanc qui va me faire mal à la tête. Je me reposerai demain.
Carte postale de Nevers encore. En prenant la photo je savais que j’en ferais un billet. D’abord parce que « Saint Génies » est un saint qui a donné le nom d’un village qui a vu naître mon papa, des amis, et des jolis petits enfants.
Ensuite car c’est un moment d’histoire. Les plus belles choses peuvent aussi naître de délires collectifs. Et la révolution française a donné des choses merveilleuses mais y a aussi des moments particuliers.
J’ai toujours eu une affection pour les églises et les endroits où l’homme et le divin se sont rencontrés. Les croix au milieu de rien me fascinent.
Pour autant j’adore l’idée d’une église transformée en brasserie. Elle m’est sympathique.
Qu’une église se transforme ne me choque pas. Qu’elle devienne un hôtel, un musée, même une boîte de nuit ou un office de tourisme ne me choque pas tant que ce patrimoine qui a vu passer des hommes et des âmes reste ce qu’elle est.
L’idée très violente et conquérante d’un Dalil Boubakeur qui, dans une indifférence (complaisance ?) évoquait que des églises pouvaient servir au culte musulman m’est beaucoup plus choquante.
Encore une carte postale de vacances, alors qu’elles sont loin.
Morceau de vie de parents. La rentrée a donné du travail aux coiffeurs et à la maman. Malgré la rigueur dans notre hygiène et dans ce qu’on inculque à nos enfants, force est de constater que toutes les famillles n’ont pas ces exigences.
Force est de constater que ce matin des poux ont été vu sur la tête de bébé 2. Falconette a tous retourné la maison, qui sentait bon javel et produits ménagers. Ce soir je dormirai dans des draps propres. Et les bébés auront des doudous propres.
A part ça l’élection à la tête de l’assemblée nationale de Richard Ferrand est gênante. Elle me donne un drôle de sentiment. Il a été visiblement très sympathique avec sa famille quand il était député, et il finit 4ème personnage de la république.
Quand je vois que fait ce nouveau monde politique, je regrette que la présidentielle ait été pourrie par les révélations du canard enchaîné en février. L’électeur aux primaires de la droite aurait été informé trois mois plus tôt, le résultat aurait été différent, et nous aurions autre chose qu’un Al Pacino a l’Élysée, et un clan aux pratiques assez gênantes.
Mais bon, ma priorité c’est les poux. C’est le projet de PLU qui va permettre de construire des HLM en face de chez moi. C’est l’augmentation de 25% de mes taxes locales votée par ma municipalité pourtant qui se veut de droite (mais qui fait n’importe quoi d’une manière générale). C’est un tissu industriel local qui malgré les selfies de mon députés avec des ministres se délite et des proches qui se retrouvent au chômage.
Pensées à mon ami vigneron de Lirac qui vendange en ce moment. Au sens propre comme au figuré. La cuvée 2018 promet, après 9 mois de maturation, d’être sympa aussi.
A quelques kilomètres de Tours, une surprise. Un village charmant, surprenant. Et comme partout dans le coin, un château.
Remonter la Loire. On a vu le panneau « Langeais ». On avait un peu de temps devant nous. On s’est arrêté quelques instants. Jolie surprise, du genre que tu trouves quand tu prends le temps des vacances. Celui de flâner, de rouler, de s’arrêter n’importe où.
Nous n’avons pas visité le château. Mais il ne faut pas abuser des châteaux, la journée fut riche.
Billet de rien, un autre de plus. En regardant l’horloge tournée, qui le rappellent que les vacances sont bientôt finies. Cette après-midi, avec une amie proche et nos enfants, nous irons dans un parc aquatique. Et demain soir...
Bon je déprimerai demain soir. Pour l’instant profitons de ce petit village dont je ne connaissais pas le nom y a deux semaines.
Un vendredi soir de fin de vacances, où je continue à trier les photos de vacances. Trois belles semaines, riches. En bord de mer beaucoup. Et au début en bord de Loire.
Carte postale d’un passage à Tours, lors de ma visite de quelques châteaux.
Y a des villes qui m’ont donné des coups de cœur. Je ne vais pas cacher que Tours n’en fait pas forcément parti. Ça fait la deuxième fois que je suis passé dans cette ville, mais je n’ai pas réussi à trouver ce petit truc qui fait que j’ai envie d’y revenir. Où même que je me vois y vivre.
J’aime les bords de Loire. La première photo je l’aime beaucoup. Ils sont beaux ces deux jeunes amoureux. J’aime la place de l’hôtel de ville (sans y mettre la photo, elle ira dans mes grenier).
J’ai adoré cette cathédrale qui se découvre de manière surprenante. J’adore les églises. Celle là est belle.
J’ai trouvé surprenante cette longue avenue qui part de l’hôtel de ville vers je ne sais où. Cette longue rue est jolie. Elle mérite d’être mise en valeur.
Puis y a le vieux Tours. Je n’ai accroché. Mais je pense qu’il faut que je refasse, un soir de préférence. Pour boire une bière. Quimper et Rennes m’ont laissé des souvenirs aussi parce que j’y ai passé ce moment d’apéritif.
Je me suis souvenu qu’en début de carrière on m’avait proposé un poste à Chambray les Tours.
Je reviendrai à Tours. Il faut que je revienne à Chinon de toute manière. Peut être un de mes vins préférés, souvenirs de Comète et de début de carrière.
Je reviendrai à Tours. Mais pas de suite. Je reprends le boulot lundi.
Une autre carte postale de vacances. Ou billet de rien. Ou les deux.
Toujours à Amboise. Cette fois dans le château de Clos Lucé, qui fut le dernier coin de vie de Léonard de Vinci. Le château est charmant. Le jardin est un enchantement.
Le château de Clos Lucé est à quelques dizaines de mètre à pied que le « grand » château d’Amboise. La vraie dernière demeure de Léonard de Vinci, puisque La Chapelle Saint Hubert lui offre une jolie vue sur la Loire.
Avant il a fini sa vie dans ce château adorable l’ami Léonard.
Les quelques photos sont prises dans le château, puis après dans le jardin.
Le lit de Léonard. Un bureau. Des endroits chargés d’histoire. J’avoue j’ai été touché. Comme j’ai dit dans un autre billet Da Vinci est dans mon top 3 des grands qui ont peuplé notre planète.
Je mettrais sur mon grenier du faucon l’intégrale des photos que j’ai gardé sur mon iPhone. Il y en aura eu un paquet de photos prises... j’ai d’ailleurs changé mon forfait iCloud et passé en familial.
A part ça rien. Il paraît que Royal pourrait revenir au gouvernement. Si ça doit être ça la politique de maintenant, celle de Lemaire Castaner, Bergé et mon député souriant, bien soit. Tuons par le pire des vaccins cette imposture en marche.
Si YouTube ou Deezer est dans le coin, cherchez le titre « les chevaliers de Sangreal » de Hans Zimmer. C’est le thème principal du Da Vinci Code. La musique est fascinante. Le film (le livre de Dan Brown avant aussi) je l’ai trouvé aussi très bon.
Sans spolier, quand je me promène à Paris dans le Louvre, j’ai aussi cette musique à fond dans la tête, et je m’agenouillerais presque devant la pyramide. D’ailleurs le chrétien républicain mi croix mi lumière a adoré la thèse des Dan Brown...
Enfin tout ça pour introduire cette carte postale très Léonard de Vinci. Il paraît que la chapelle Saint Hubert dans le château d’Amboise est la dernière demeure de Léonard de Vinci. Sur la Loire.
L’ingénieur qui a fait les Arts et Métiers catholique s’est senti petit devant cette pierre tombale. De manière totalement prétentieuse et immodeste, Léonard de Vinci est un peu une sorte de père idéologique. C’est un des personnages qui est dans mon panthéon personnel, facilement dans le top 5, voire dans le top 3 (qui pourrait surprendre : vous connaissez un autre sur ceux qui me suivent depuis longtemps).
Cette visite s’est déroulée un samedi matin d’août au petit matin. Lumière fabuleuse, qui lançait une journée très belle.
La France, pas encore la république, a offert à cet homme immense un lieu final fantastique. A la hauteur de ce que cet homme a offert à l’humanité. Peu ont fait autant que lui.
La promenade se poursuivra à Amboise au château de Clos Lucé, et le jardin Da Vinci.
C’est une carte postale. Un billet de rien. Un billet de partage. J’ai passé cette visite en pensant à pleins de gens, des gens que j’aime, certains qui m’ont obsédé (dans le sens littéral du terme) pendant ces vacances. Mais quand on a des gens qu’on aime, c’est la moindre de mes choses.
Le faire dans un endroit qui honore un homme aussi grand, j’ai trouvé ça bien 10 jours plus tard.