lundi 1 juin 2020

Joyeux lundi de Pentecôte

J’en voudrais toujours à Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin d’avoir supprimé ce jour férié.

Joyeuse Pentecôte à ceux qui croient. 



Et bon courage à ceux qui reprennent en presentiel demain. Moi je ne sais pas. J’ai un boulot de dingue en télétravail, avec des toxiques autour. Le boulot m’aura rendu malade même en confinement.
Et j’entends que certains me proposent de baisser mon salaire ? Qu’ils aillent se faire honorer par Sodome...

dimanche 31 mai 2020

Carte postale de Gigondas

Le rayon des 100 km est gentil avec moi. Mais quelque part, même si 2020 est une année de merde sans précédent, j’ai bien vécu le confinement. Un peu grossi, sans doute les analyses de sang seront catastrophiques. Mais j’ai échappé à l’enfer de mon boulot, et j’ai profité de mon jardin.

Et hier nous avions de faire un peu de route. Pique niquer par loin. 100 km c’est bien. Et à droite en regardant le Nord, le Ventoux où repose le papa de mon ami regorge de villages fantastiques. Gigondas est l’un d’eux. 



On connaît les vins. Mais les villages perchés autour des dentelles de Montmirail sont des écrins de bonheur. Hier matin il faisait beau. Peu de monde. Séguret d’abord. Sablet ensuite. Puis Gigondas. Sainte trinité ?
Dans le secteur Vaison la Romaine, Rasteau, Beaume de Venise, Roiax. Que des jolis villages. 

Les vins sont bons. Mais ce n’est pas l’essentiel.

Je reste dans les villages de provence. Nyons et Buis-les-Barronies sont peu loin. Tellement beau,


A ce moment là du billet j’ai envie d’être vulgaire. Envoyer se faire enculer (je ne le ferai jamais moi même car mon niveau est trop haut) les trolls style le Benco - Enrico aujourd’hui Kaka Ouette avant demain de changer d’identité sur Twitter pour « ne pas se faire prendre ». Un ninja qui défend son club de Lyon en insultant les gens. Une merde. Qui a joué avec moi. 
Et à franchi une ligne blanche jaune vert caca d’oie.

Quand tu balances un début d'identité sur Twitter, c'est moyen non ?

Le spam régulier que je me prend sur mon blog me gonfle aussi. Je demanderai si Nicolas se prend cette attaque

Et revenir sur un billet intéressant de ce même Nicolas. Le net c’est comme la vie de tous les jours. Serions nous cons dans la vraie vie en imposant notre présence dans des discussions et un avis tranché ? Avec plusieurs verres oui on peut dépasser des limites. Mais à part avoir des comportements limités, on ne le fait pas.

Mais je reviens sur le bonheur du net. Une merde qui parle, de son compte qu’il supprimera demain pour en créer un autre, de mettre trois doigts dans ta génitrice... en vrai même si tu es pas un violent tu fais quoi dans la vrai vie ?


Après pleins d'emmerdes. Une commande chez Rakuten qui me facture une "assurance livre". C'est nouveau. J'aime me faire enculer mais là... Bravo ancien Priceminister. 

Les "irritants" appellent ça les conseils ou psy. Ca chiffre pas loin, mais c'est minable. 

Alors oui le bobo me dira 'va dans une librairie'. Oui bobo qui pourrie le canal Saint Martin et votera demain écolo, tu as raison. 
Pour certains "premiers livres", je n'ai aucune autre solution. Je fais comment ? Amazon est pas mal finalement...

D'ailleurs Ces bobos gauchos... Je n'ai plus de marchands de journaux dans mon canton. Je vais voir Bolloré ou le syndicat du livre CGT ?



Gigondas est super. Demain je n'ai pas envie d'aller bosser mais c'est Pentecôte. Sans la Féria de Nîmes (oui, j'aime les corridas et les fêtes de cette période).



2020 est une année de merde. Mais nos villages sont formidables. 

mercredi 27 mai 2020

Ceux qui se servent... Abjecte politique municipale

En 2008, j'étais vice président de la communauté de Communes. Nous avions mis en place un système d'appel téléphonique d'urgence en cas de problèmes importants. Inondations, neige, coupure, etc...

En 2014, la liste dans laquelle j'étais a été battue. 

Cette année, la liste que je soutenais fermement contre une majorité qui a été abjecte de bout en bout (le PLU où des terrains étaient spoliés et les hausses d’impôts "indolores" auront été des épisodes) a gagné. Gagné, que dis-je : un ras de marée. 54% des voix en triangulaire. La liste sortante balayée.



Pourtant le COVID les a maintenu 2 mois de plus. 

Ce soir, ce système d'appel téléphonique d'urgence a été utilisé pour un "message posthume" du maire sortant et défait. Aucun profil bas, de la polémique, encore une fois le service des services municipaux pour sa propre gloire.
C'est abject.

Je passe certains épisodes durant ces deux mois "de rab" pour cette municipalité...

Hier un homme que j'aimais a été célébré et incinéré. Aujourd'hui, je vois la médiocrité de cette classe municipale qui aura fait honte à Roquemaure.

Il est heureux que l'hôtel de ville soit repris par des gens bien. 

dimanche 24 mai 2020

Le père de mon ami est parti... :(

Vendredi vers 12h40, je commençais ma sieste. Le téléphone sonnait, une sonnerie d'un ami proche (j'ai plusieurs sonneries pour les gens). Je pensais que cet ami du collège voulait nous inviter à manger ce weekend. J'ai continué la sieste. 13h30, j'ai vu qu'il avait laissé un message, mais je n'ai pas écouté et l'ai appelé. 
Là, il avait la voix tremblante. Je restais "son petit Fafa", mais derrière, quand je lui ai dit ça ne va pas, il s'est effondré pour me dire "non, mon papa vient de mourir ce matin...".

Son père, un menhir, un modèle, que j'avais vu y a 15 jours à la boulangerie avec toujours son sourire amical et ses yeux coquins, qui me demandait les petits et tout, venait de mourir. Subitement...
Nous avions, au collège, un groupe magnifique et soudé. De cette 4eme et 3eme de notre groupe, il y a une personne que je ne vois plus. Mais que je refuserai de voir. Par contre les autres sont toujours mes amis. On se voit toujours. Je suis revenu habité à Roquemaure. Là où j'ai fait mon collège. Cet ami qui a perdu son papa est prof de math justement au collège de Roquemaure, notre collège.
Il habitait en face du collège. C'est dire que son père je le connaissais par coeur, puisque quand nous n'avions pas cours, c'est là bas qu'on allait. 

Puis nous avons continué à nous voir. Faire du vélo ensemble. Le Mont Ventoux... Non, jamais en montée, mais mon ami, son frère et son papa m'ont initié au VTT. Le Ventoux, je l'ai descendu avec un VTT de compétition, je me souviens de pointes de vitesse dont le chiffre écrit sur le compteur me rend malade après coup. Nous mangions ensuite aux demoiselles coiffées. Les cousines de mon ami était jeune. Je me souviens d'une qui me mettait du sable sur le ventre, j'avais 10 ans de plus qu'elle mais était une enfant. Ses nièces à mon ami, elles ont passé leurs enfances chez moi. 
A un moment, la belle soeur de mon ami a été sur une liste municipale en face. Mais ça n'a rien changé. C'était le mandat où nous avions explosé les compteurs. 

Il y a une chanson de Michel Sardou qui s'appelle "parce que c'était moi parce que c'était lui" et qui parle d'une amitié de deux personnes qui n'ont rien à voir. Le père de mon ami était membre éminent du parti communiste, et chef de file pendant un moment de la CGT locale. Et pourtant, il n'a jamais été avare de conseils et d'amitiés pour moi. 

C'était un homme drôle. Un souvenir. J'avais peur un soir de rencontre "parents - prof " au collège, un prof m'impressionnait (pourtant j'étais bon élève). Il m'a pris, le père de mon ami, et il m'a dit "Ecoute Fafa, quand quelqu'un t'impressionne, imagine le en train de caguer". Une leçon de vie...
Pour ses 50 ans de mariage, j'avais, avec les copains, prévu un sketch con. C'était la CGT Corse. On avait éteint les lumières de la salle et j'ai pris le micro en faisant l'accent et en disant qu'on était pas content et que c'était une revendication. Quand la lumière s'est rallumé, nous étions en cagoule (enfin, chaussette, tout ça...). Et pour cet homme, pour la seule fois de ma vie, j'ai chanté l’Internationale. Enfin, nous l'avons fait en polyphonie corse, c'est particulier. C'est con.

Il m'a avoué que "les ballons rouges" était une de ses chansons préférées. Tu m'étonnes, Serge Lama. Je ne lui ai pas chanté mais je l'ai récité, comme on récite un poème. Les chansons de Lama sont des poèmes. 

Des souvenirs j'en ai à la pelle. 

J'aimais cet homme. Je sais qu'il m'a aimé aussi. 

Je pense à son fils, à mon ami. A pleins de gens. Je suis malheureux. Aussi car je ne pourrais lui rendre ce dernier hommage, putain de règles de confinement à la con...
Il veillera sur nous. Il nous disait souvent qu'il voulait que ses cendres fassent parties du Mont Ventoux. Je le regarderai avec amour mon géant de Provence.

Nous t'aimions...

2020 est décidément une année de merde...

jeudi 21 mai 2020

Le délinquant nouveau qui court... #confinement #covid-19

Sur mon Facebook, mon Twitter, une chose me navre. Pour ne pas dire plus. C'est ces philosophes à deux balles, toujours à juger l'autre sans se rendre compte de leur attitude de merde, qui jugent les autres.

"Depuis le 11 Mai on voit moins de joggueurs". Pauvres connards. Et vous, pendant le confinement, vous avez été parfait ?
Parce moi j'avais mon attestation. Et en plus j'ai bossé comme un malade en télétravail. 

Cette période de confinement a montré des facettes de la France. 
Celle qui aidait ceux qui bossent ou les plus faibles (les soignants, moi ma famille proche en allant faire leurs courses). Ceux qui bossaient, parfois en télétravail, et qui sont considérés aujourd'hui comme de la merde (Falconette, on lui demande de poser un mois de congés car bon... D'autres ne foutaient rien, mais...).
Et y avait les pétainistes. Ceux qui appelaient la police quand il voyait une personne promener son chien, qui voyaient une plaque de voiture région parisienne en Province, ou qui voyait quelqu'un courir. Vichy n'est pas loin. 
Une chanson de Michel Sardou s'appelle "qu'est ce que j'aurais fait moi ?". Je n'ai aujourd'hui aucun doute... "Signaler" ou "dénoncer" sont des mots qui me sont abjects.

J'adore Lyon pour sa double identité. Une ville profondément républicaine, humaine, adorable. Mais qui a un club de foot de merde avec une secte dégueulasse, à l'image de ceux qui ont dénoncé Jean Moulin en haut de Croix Rousse. 

Ce matin, j'ai fait 25 km en jogging intense. Roquemaure Tavel Roquemaure. J'ai toujours couru pendant le confinement. Avec un papier dans la poche. Je faisais moins loin, du fractionné. 
En 2010 j'avais un objectif : faire un semi marathon. Et je me suis pété sur l'épisode de neige la cheville. Mon maire (ami proche) et mon papy on péri peu de temps après...

Entre 2018 et aujourd'hui j'ai perdu 10 kilos. Et je refais les 20 bornes tranquille. En plus j'ai fait de la musculation, pour éviter que la cheville pète ou d'autres conneries.

Et des connards viennent me dire "on ne voit plus des gens courir ?". Eh oh. Dans des banlieues parisiennes ou lyonnaises, j'ai des exemples où c'était pas le joggeur ou celui qui promenait son chien le problème. 

La France est un pays particulier. 
En tous cas piscine en route. Et si je perds encore deux kilos ça sera top. Mais j'ai une cave trop grande et j'aime boire...

mercredi 20 mai 2020

Fuir le confinement (chat fait du bien)

Vacance ça matin. 25 km de courses. Et une photo. Pleine de symbole. Ce chat qui veut être libre. 



Je n’arrive plus à écrire. Tellement marre...

dimanche 10 mai 2020

Le soir avant le jour d’après

J’allais déprimer ce soir. Whisky. Pluie. Déconfinement. Je ne suis pas sûr que le jour d’après est vraiment mieux.

Et j’ai trouvé ce tweet de l’excellent Jerome Godefroy. Et j’adore. Ça me fait rire


Charles Pasqua est une personne qui me manque toujours. Comme mon ami Guy, comme mon grand père. Charles Pasqua était une personne d’une grande gentillesse et d’une finesse politique remarquable. J’ai eu de la chance de le côtoyer, modestement. C’était formidable. 

La coiffure de Sarkozy me fait sur que les coiffeurs auraient du boulot.

Sinon le RPR et le PS c’est tellement mieux que cette république en Marche qui a été lamentable. 

samedi 9 mai 2020

J'ai peur que le monde redevienne comme avant

Zappant en buvant mon verre de Ballantines (pendant que mon ami Jegoun animait un KDB toujours sympa, j'ai loupé... Certains connards ne savent pas que le net est un endroit de partage, d'amitié, d'affection, pas le repaire d'une quelconque Gestapo...), je suis tombé sur cette phrase du psycholoque Serge Hefez.

J'ai peur que le monde redevienne comme avant.

Je suis pareil. J'ai eu la chance d'un confinement heureux. Socialement et familialement riche, rien à voir avec l'an passé. Professionnellement dur. Politiquement heureux.
Des rencontres sur le net qui m'ont fait frémir : c'est la première fois que l'on tente d'outer mon identité (depuis 20 ans... Comme quoi les jeunes trous du cul sont jeunes et méritent des baffes).


J'ai peur que le monde redevienne comme avant. Cette phrase m'a été dite par pleins de collègues. Et pourtant, aurons nous le courage de dire "non" ?
Je vois des petits jeunes qui menacent de te hacker tes comptes et tes blogs et de te outer, en te menaçant. Je vois, dans la vraie vie, un exécutif, le monde d'aprés, qui est obscurantiste au possible. Et qui aura une une gestion de crise que l'on aura le droit de critiquer.

Mais la prise de pouvoir par "hasard" en 2017 aura offert des belles choses... Une porte parole du gouvernement indigne, un président pire que les deux précédents, je ne parle pas de l'intérieur et de l'éducation. La santé était partie en disant "je mens, autant que j'aille couvrir la piche de mon ancien candidat".
Rendez nous Chirac et Jospin, merci.

Le 11 Mai ne m'attire pas. Pas dans ces conditions où l'école et l'entreprise seront des prisons.

J'espère que Jegoun et les copains copines se seront bien amusés. Je les aime à eux. Même si je penche à droite. J'ai envie d'avoir cette gauche là.

lundi 4 mai 2020

Sangoku nous enseigne les gestes barrières #DBZ #Confinement




Demain nous verrons comment garder une distance suffisante avec le FC Lyon. Sanitairement indispensable tant la secte pue.

dimanche 3 mai 2020

Tellement rien à dire...

Alors fermer sa gueule. Et mettre des photos de son village vide.



Et féliciter mon copain Jegoun d’animer un collectif sympa. Hier soir c’était bien de passer quelques minutes à écouter des copains bloggueurs échanger et débattre. Ce qui n’existe plus aujourd’hui. 


En vrac quand même à dire...
- scandaleux cette manière de reprendre l’école, qui deviendra au mieux une garderie au pire une prison pour nos enfants,
- il faut une droite et une gauche. Ce truc mou en Marche qui interdit tout débat et impose ce qu’on vit sans discussion est un danger sans nom
- meme en télétravail pas envie de reprendre demain...


jeudi 30 avril 2020

Football français en miette...

Je relaie l'excellent billet de Daniel Riolo, excellent éditorialiste à RMC. Les décisions d'arrêter les championnats est sans doute un détail. Mais il importe pour beaucoup. 

Le football français est en lambeau. Comme la société...

C’est curieux la tendance qui est en train de se dessiner. Pendant des semaines, on a principalement entendu le refrain des partisans de l’arrêt de la L1. La précaution et le sanitaire ont pris le dessus sur le reste. Pourquoi pas. J’aurais préféré que jusqu’au bout on essaya de trouver un compromis, une solution pour éviter cette binarité, mais il n’en a pas été ainsi. Ce qui m’embête le plus c’est que des considérations annexes aient interférées. En résumé un truc qui tourne autour de: "Ce n’est que du foot!" Santé ou économie? Sujet pour le bac philo, vous avez quatre heures! 
La tendance évoquée plus haut est en train de laisser place au doute. Et si on était allé trop vite? Pourquoi on n’a pas dit à quel point c’était important de reprendre, d’attendre avant de décider, de tenter quelque chose. 
Pendant un mois, le foot français a préparé la reprise, élaboré un scénario de retour au terrain tout en affichant un visage différent. Au final et au moment de décider, l’Etat s’est retrouvé face à des gens qui n’ont jamais réellement dit de façon forte et unanime : On est prêt. 
Au lieu de ça, on a eu la querelle des présidents. La défaillance de la gouvernance. Les difficiles voire impossibles négociations autour des salaires et un syndicat, UNFP, qui a clairement dit ne pas vouloir reprendre. D’habitude Sylvain Kastendeuch et ses amis ne servent quasiment à rien et on ne sait pas qui ils représentent vraiment, mais là on a bien comprissqu’ils ont bien participé à flinguer la L1.
Je ne sais pas si c’est drôle ou grave, mais au dernier moment, le président Macron a appelé Deschamps. Donc, comme il n’avait pas d’interlocuteurs assez forts pour proposer quelque chose, un avis, une méthode ou je ne sais quoi, il appelle le sélectionneur star pour avoir son avis! Avouez que c’est complètement fou. Et qu’a dit Deschamps? Rien. "Faites au mieux président." Merci, au revoir. 
En fait entendons nous bien. Je ne sais rien des risques, de la science, je n’ai pas cette prétention. J’imagine facilement qu’une reprise eût présenté de grandes difficultés d’organisation. 
Alors je regarde juste ce milieu du foot incapable de s’exprimer, de se défendre, d’avoir une opinion. Un milieu qui coule et se tire une balle dans le pied en permanence.
En Italie ou la tendance a été de suivre la France, le président de la Fédé a déclaré: "Si vous voulez faire perdre 500 millions aux clubs, faites-le, moi je ne signe pas." Savoir s’il a raison ou pas importe peu. Il cherche à avancer, à trouver une solution et affiche sa volonté de jouer. L’Etat, le foot: Chacun sa responsabilité.
En Espagne, Rakitic, un joueur important du Barça déclare: "J’assume le risque de jouer. Ce sera la même chose que pour chaque travailleur."
Dans ces deux pays, l’émotion provoquée par le virus a été au moins aussi forte qu’ici. Mais les réactions ont été totalement différentes. Ça ne reprendra peut-être pas, mais au moins, ils ont essayé de sauver leur foot, de se sauver! On me dit: "Mais il se serait passé quoi si une fois la reprise, un ou deux cas auraient été signalés?" Et bien, de façon pragmatique, on aurait avisé et peut-être acté de l’impossibilité d’aller plus loin. Mais on aurait essayé. Ça sera la même chose dans tous les secteurs d’activités, partout et pour pas mal de temps encore malheureusement. Je dis un truc horrible? Si c’est le cas, pardon. 
Qui est le chef du foot français ? Il paraît que Le Graët reste le grand boss. Lui aussi a été appelé au dernier moment par le Président. Comme souvent le Breton a d’abord pensé à ses intérêts. Tant qu’il peut caser sa finale de Coupe de France et ses trois matches des Bleus en septembre, tout va bien. Ses caisses sont saines. Là aussi le coup de fil n’a servi à rien. 
Le foot pro sortira donc de cette crise en miettes et sans s’être battu. Sans même avoir tenté de repousser la décision pour voir si la situation pouvait s’améliorer. Il a accepté sans rien dire. 
Et évidemment il a encore donné une image catastrophique. Les joueurs ne lâchent rien si ce n’est quelques dons par ci par là et un accord UNFP auquel personne n’a rien compris. Aucun joueur du PSG n’est à l’UNFP. Le premier de nos clubs n’est donc pas représenté. Ça laisse perplexe non? Vous me direz que le PSG n’a besoin de personne pour donner une sale image. D’ailleurs on attend encore les baisses de salaires et les gestes forts et positifs dans la crise.
Ceci dit, que va-t-il se passer maintenant?
Les clubs vont se déchirer sur le classement. La formule retenue devrait être celle du quotient post 28e journée, mais sera-t-elle accepté par tous sans recours? Ensuite, on ira demander des sous à Mediapro. On n’a pas voulu mettre l’économie (cet horrible gros mot) en centre des débats, mais bon, à un moment il va quand même falloir affronter la réalité. Mediapro voudra-t-il avancer l’oseille? Le pourra-t-il? Parce que ça, c’est l’autre facette du problème qui pourrait bien éclater bientôt. Mediapro qui n’existe pas encore sera-t-il assez solide, rentable et en phase avec ses promesses? 
Et puis ça se terminera avec la gouvernance. Cette crise provoquera-t-elle un changement à la tête de la LFP? La recherche d’un pouvoir fort ou la poursuite des divisions? En résumé, jamais notre foot n’a semblé aussi fragile et faible.  

mardi 28 avril 2020

Finement con...

J’aurais pu titrer « finement des cons ». Mais c’est insultant et je n’ai personne à insulter. Nous sommes tous cons. Ça aurait fait un jeu de mot amusant. 

Des déclarations d’Édouard Philippe, j’ai compris que sur les écoles ce qui a été dit hier n’est plus à l’ordre du jour. En fait je n’ai rien compris. 
J’ai compris qu’on était en pilotage à vue. J’ai compris que si on n’est pas gentil, le 7 mai on sera puni encore. 

J’ai compris que pas plus de 100 km. Y aura des départements rouges et des verts. Je suis entre 5 départements : je vais m’amuser en traversant le Rhône. 

J’ai compris que les maires, y compris ceux qui le sont toujours bien qu’ayant été balayés par les urnes le 16 Mars (le mien qui gère une crise sans aucune légitimité !) doivent gérer, eux aussi à vue. 

Dans mon boulot, c’est pareil. 

J’en ai ras le bol. L’ambiance est à chier. J’ai eu un CSE audio ce matin, tout le monde est à cran et ça pilote à vue. 

J’ai pas de fièvre. Mais que j’en ai marre... heureusement que j’ai des enfants et une femme fantastique.

Et la ligue 1 est terminée... quid de Nîmes qui est 18ème... ? Non j’en ai




dimanche 26 avril 2020

Saint Seiya & Avengers

Y a un an avec Falconette nous voyons Avenger End Game.

Y a plus longtemps, en 2002, je vivais un des jours les plus importants, fondateurs, de ma vie. Sans ce jour, anniversaire de Tchernobyl, je ne serai pas celui que je suis.
Sans Saint Seiya, les chevaliers du Zodiaque, je ne serai rien...

J'ai envie de claquer des doigts. Mais comme Mustang dans FullMetal. Mais en tous cas... FChaff et Eurydice ont évolué, comme des Pokémons. Mais je crois que le papa que je suis devenu, et l'institutrice et femme qu'elle est devenue, donnent raison à Seiya, Shun et toute la bande.

La vie est belle. La mienne est formidable. Sincèrement... (si Mumuse passe par là, je l'embrasse à toi aussi).

samedi 25 avril 2020

Bière et samedi soir

Fin de 15 jours de vacances imposées. Je n’ai rien fait côté boulot sinon croiser hier mes deux directeurs adjoints dans mon village. Je ne rentrerai pas de suite.

15 jours à faire du sport, j’ai maigri. A travailler mon jardin, à réparer plusieurs fois la piscine. A lire, refaire les Uncharted version PS4. 

Pas envie de reprendre lundi. Pas envie de reprendre des relations toxiques avec des gens toxiques. Mais on verra. 

Demain je profiterai du dimanche. Si ma dernière réparation de piscine a marché... 


mercredi 22 avril 2020

Les banlieues m’emmerdent

Aujourd’hui c’est le thème du jour dans les médias : les banlieues sont elles en train de craquer ? Soit dit en passant, les délinquants qui peuplent ces quartiers ne sont ils pas en train de nous casser les couilles ?

Bien sûr je suis politiquement correct donc je précise : non les banlieues ne sont pas fait que que delinquants. Mais il y a beaucoup de délinquants aussi dans les banlieues, ces quartiers où les forces de l’ordre sont invités à ne pas faire trop de zèle, et à plutôt mettre des radars au sortie des usines et à emmerder les gens qui travaillent, ou ceux qui font du jogging ou promènent leur chien. 

Je reviens au médias. Se sont-ils posés avant une autre question ? Les gens honnêtes, ceux qui teletravaillent en essayant de s’occuper et d’éduquer leur enfants, ne sont ils pas en train de craquer aussi

Le petit jeune qui se branle de l’école et vit des impôts que je paie parce que je me fais chier à me rendre malade au malade, je m’en fous qu’il craque. 

Dans les villages, dans le monde rural, il y aura des drames, et qui ne viennent pas du covid-19. Pour voir ma grand mère, je suis un délinquant. Juste lui dire « bonjour ». 

Et on se demande si les banlieues craquent ? Ils toucheront leur « salaire » à la fin du mois. Et je paierai mes impôts.