Une discussion de blog est toujours intéressante, déjà lors que l'on respecte quelques règles. Par ma faute, j'en ai mis une côté et ça a emmerdé mon ami Nicolas, dont j'ai cité le bon billet "
Nous n'avons pas besoin des écolos français pour sortir du réchauffement climatique !" qui est du Jegoun : des idées écrits avec une verve particulière.
Si je devais donner deux règles dans l'échange politique dans les blogs, elles seraient 1:/ critiquer les idées et les écrits et pas le blogueur. Cette première règle, j'essaie de me l'appliquer. Certains aiment te rappeler ce que tu as écrit le 13 février 2017. Mais j'avoue, je suis contradiction, je suis humain. Je peux évoluer, même me tromper.
2eme règle : le commentaire du blog se fait dans les blogs. Et de préférence chez celui qui a produit le billet. Encore faudrait il que l'interface Blogger soit un peu moins conne (obligé de commenter en anonyme chez soi quand on commente sur son blog depuis un iPad ou un iPhone est d'un pénible...). Mais surtout pas sur Twitter, où le 140 caractères ne permet pas de mettre les nuances à ses réactions. "Nuances" ne signifie pas forcément "smiley", mais le débat, ce n'est pas tuer l'autre avec sa plume. Ca c'est autre chose, mais c'est un sport que je ne pratique.
J'ai fait l'erreur de laisser partir une discussion sur le billet de mon copain sur Twitter. J'en ai bien dormi, y avait pas mort de chiens. Mais c'est con.
Au risque de me faire reprendre par mes copains écolo, que je respecte, je dirais sur le fond que l'écologie est une chose trop sérieuse pour la laisser aux mains des seuls écolos. C'est une formule facile, mais j'ai souvent écrit ce que je pensais des actions de cette bande de "gosses immatures" que sont EELV pour dire que j'aurais la trouille de leur laisser ma planète. J'avais écrit qu'il était sympathique de faire de l'agit-prop en emmerdant l'automobiliste qui entre du boulot en se ridiculisant en s'asseyant sur la route en se tenant par les coudes, pendant que Yann Arthus-Bertrand explique à l'automobiliste excédé par sa journée de boulot et par ces jeunes cons qui l'empêche de rentrer chez lui qu'il est un meurtrier.
Il est une cible plus facile, notre automobiliste qui finit de travailler, qu'aller voir des semi démocratie pays en voie de développement se développer à coups de CO2 et en tuant leurs forets et leurs rivières. Bolsonaro qui brule l'Amazonie, les Chinois, les russes, ne disont rien... Emmerdont celui qui a une piscine.
J'avais écrit durant l'été un billet avec des propositions. Il y en a d'autres.
Et puis si je voulais aller plus loin dans la provocation, je leur dirai aux écolos : "bon, puisque vous êtes écologistes, ne parlez qu'écologie : vous n'êtes pas crébibles sur les autres sujets !". C'est vrai que la déconstruction de l'homme voulu par Sandrine Rousseau, à part un côté malaisant dans sa sélectivité (un homme de base est un salaud sauf s'il est de gauche), je ne sais pas qu'elle a d'écolo (et ce qu'elle apportera aux femmes).
Donc puisque vous vous voulez seulement écolo, ne parlez pas industrie, finance, sécurité, politique extérieure, éducation. Surtout pas éducation, vu qu'il est important que notre école républicaine forme des citoyens avec les armes intellectuelles pour comprendre la complexité du monde, et pas des "slogans" obcurantistes qui leur tendrai à dire que les garçons et les filles ça n'existe pas. Une éducation qui mériterait de voir muscler son enseignement scientifique et technique : cela permettrait à l'écolier d'avoir une compréhension de la science et d'être éclairé par la raison.
Et de se dire qu'il est peut être dommage d'avoir, par idéologie, tuer Super Phenix et la filière nucléaire y a 30 ans, et se retrouver en 2022 avec un parc vieillissant parce que la "doxa" voulait "pas de nucléaire". Nous avons perdu 40 ans, la planète a perdu 40 ans.
Après je veux bien me contredire. Tout est un et un est tout. L'écologie est dans tout et tout est écologie. L'écologie est dans l'industrie, la politique extérieure, les mouvements démographique, la sécurité, la finance... Et chacun est dans tout.
C'est pour ça que la phrase provocatrice "nous n'avons pas besoin des écolos français...", je ne peux pas me mettre contre. Je pense que malgré des erreurs, Jacques Chirac avec plus de conscience de l'importance d'une vraie écologie en lui pour sauver la planète que les verts qui préfèrent les universités d'été non racisé.é.s. Même si parfois certains actes ne sont pas allés au bout.
Pour autant, bloguons, discutons. Mais respectons nous. La critique de l'écologie politique par ceux qui s'en réclament n'est pas une attaque contre les personnes.
Et surtout, je n'ai écris nulle part que j'ai forcément raison. La vérité est un peu dans tout... Comme l'écologie...
(photo qui vient du musée de la Romanité de Nîmes... Qui nous montre que nous ne sommes décidemment que peu de choses sur Terre...)