mardi 26 mars 2019

Ces stagiaires qui ont pris le pouvoir

J’aime beaucoup la une du Point, qui met en avant ce que je pense de ce pouvoir depuis cette élection de 2017 que je considère moyennement juste. Des stagiaires. Des parvenus, des opportunistes qui ont profité d’un concours de circonstance terrifiant. Des stagiaires qui nous gouvernent...


Des stagiaires. Qui ont piqué le pouvoir, où plutôt l'ont ramassé suite à un concours de circonstances mortifère. 
Hollande a été plombé par une bande de frondeurs qui aujourd’hui ne représentent plus rien (quelle déchéance Hamon & co...). La droite a mis en place une primaire en élisant le plus « à droite », qui était moins vertueux que ce qu’il prétendait. Dommage que Pénélope et les costumes soient sorties après les primaires. Quand au FN, forcément c’est le diable.

Donc une bande d’opportunistes et d’arrivistes se sont mis derrière Dieu Macron. Et aujourd’hui, nous voyons l’incompétence et l’indigence de ces gens.

Autheuil a écrit un billet qui met en avant la médiocrité à l’Assemblée Nationale. Mon député, sous influence CFDT et sans aucune compétence ni courage, est un joli exemple de ce vide qui est maintenant « député ». A la télé, on voit des Claire Opetit insulter ceux qui critiquent Dieu Macron, et des Aurore Berger ou autres députés anonymes et interchangeables dont on oublie le nom déblatérer les éléments de langages.

Et on voit des jeunes aux dents longues qui donnent des leçons. Castaner est un bel exemple d’incompétence grave. Griveaux ou Majhoubi, qui vont réussir l’exploit d’offrir une nouvelle victoire à Hidalgo à Paris, sont d’autres exemples.

Je pense que ce pouvoir ne finira pas. Je suis légaliste. Mais je pense que 2017 était une blague.

Le problème est que la bande a Macron offre deux opposants principaux. le Pen, ou pire Melenchon et la France Insoumise (Le deuxième est pire que le premier). Et malheureusement ce pouvoir offrira le pouvoir à un de ces deux. Ça fait peur. 

Au secours...

vendredi 22 mars 2019

Mes deux chapelles à Montfaucon

Un billet de rien mais qui m’est cher. Il y a quelques années, à l’époque où ce blog est né (en réponse à celui de mon ancienne merveilleuse amie Elaurys, ou Eurydice), il s’appelait « le Mont du Faucon ». Un écho à mon village, celui où je suis né.

Un village qui a changé. Qui n’a plus de médecin. Qui a une municipalité qui, comme chez moi, a ruiné le village en peu d’année. Mais qui reste mon village.

Il y a deux chapelles dans mon village. Dans des endroits secrets. Pas sûr des chemins de balades. La première, celle de Saint Martin, est à côté de mon école d’enfance. Elle était en ruine. Elle s’est vue reconstruite. C’est une superbe chapelle.



La deuxième c’est un de mes coins préférés. Saint Maur. Au dessus du Rhône. C’est ici que mon papy m’amenait marcher. C’est ici que j’ai pris des photos de mon mariage avec Falconette. 
C’est ici aussi que j’ai amené souvent ma première petite amie, qui est aujourd’hui ma meilleure amie. 

C’est le coin de la chanson « Somewhere only we know »





C’est mon village, malgré tout. Sans doute ici où je serai enterré quand arrivera la fin de ma vie. 

mercredi 20 mars 2019

Le cerisier

Tous les ans c’est beau. Cet arbre qui doit avoir le double de mon âge est fascinant



dimanche 17 mars 2019

Réflexions sous un cerisier

Tous les ans mon cerisier centenaire se colore. C’est beau. Aujourd’hui c’était carnaval à Roquemaure (ce village garde des côtes sympas...). Grand bébé Faucon a voulu se déguiser comme l’aurait rêvé son papa.


Pleins de choses le gonflent. Dans ma vie mais c’est personnel. Et de toutes manières plus personnes ni ne lit ni ne commente.
J’ai eu un accrochage sur Twitter avec des membres de la secte LAREM, qui ne supportent pas l’humour quand on touche à Dieu Macron. LAREM c’est terrifiant : cette confiscation de la République par cette bande d’opportuniste est effrayante. Et voir que la France Insoumise de tarés qui ressortirait volontiers la guillotine si tu émets une réserve sur leurs positions et leurs idées (parfois insupportable) est une autre frayeur. 

J’aimais bien l’alternance PS - UMP. Des raisonnables, pas toujours efficaces. Mais au moins...

jeudi 14 mars 2019

L’homme blanc en a un peu marre d’être une cible

Ce tweet a été commis par le maire de Grenoble, un progressiste (du camp du bien, la gauche) 


Imaginons un maire de droite (donc forcément nauséabond) s’exprimer que sa ville accélère la transition pour passer de la cité de l’homme noir paresseux en métro à une ville faite pour tous. 

Je suis un mâle blanc de 41 ans. J’ai une voiture, obligatoire pour moi pour aller travailler et m’occuper de mes gosses. Et je paie une part énorme d’impôt. 
Et j’en ai marre de ce racisme et ce sexisme contre l’homme blanc. Et d’être visé parce que j’ai une voiture. 

J’espère que ce type d’élu racialiste, qui drague des électorats qui se considèrent plus comme une minorité que comme appartenant à une république, sera dégagé aux prochaines élections. Grenoble mérite mieux que ça.

dimanche 10 mars 2019

Plante des arbres

Weekend d’élagage d’oliviers et d’arbres hauts (j’ai plus peur de monter sur mon échelle de trois mètres). Et après avoir arraché des arbres morts à la force de mes bras, j’en plante d’autres.


A part ça rien. On a un nouvel arbre dans le jardin. Et je n’arrive plus à bloguer. Pas le temps. Pas le cœur non plus.


Mais j’aime m’occuper du jardin...

samedi 2 mars 2019

Se perdre dans l'écrit et dans les chemins

J'ai beaucoup aimé le billet "côtoyer les étoiles et toucher la lune" de la très délicateuse blogueuse Pêche églantine. Nous sommes très loin du blog politique, bistrot ou collègue que je fréquente régulièrement. Mais plus une blogueuse "santé fitness", mais surtout quelque part une blogueuse assez intime et personnelle, qui écrit des billets qui arrivent à me toucher mon petit cœur entouré d'une barrière de pierre de Tavel.

Le billet que j'ai mis en lien commence par ces mots : "J’écris cet article sur un coup de tête, prise par l’amour des mots, le besoin de garder une trace de ce moment magique et l’envie folle de partager les sensations étranges que je ressens. Il est 5 heure du matin et je suis actuellement en état de surexcitation intense, sans explication..."

Chacun ressentira ce qu'il voudra, ce qu'il pourra aussi. Mais ce truc "je commence à écrire quelque chose dont j'ignore où il m'amènera", j'aime vraiment. Cela m'a toujours touché. Cela me rappelle des billets de blog que j'ai écrit lors des belles périodes de la blogosphère, où j'alternais photos et écriture. Sans forcément savoir où j'irais. Sans autre but juste d'écrire, écrire, écrire.

C'est ce que je fais ce matin à 7 heures, avec le café et quelques briochettes à coté de ma souris.


Partir sans savoir où on arrive.

Quand je pars marcher, c'est un peu ce que je recherche. J'ai pris ma fin de semaine pour aller marcher (et accessoirement faire mes oliviers et couper mes arbres, c'est des douleurs dans les omoplates c'est terrible).
Ces photos ont été prises hier matin. Je suis parti marcher à 8h30, pour 20 km de marche entre les villages gardois de Saint Laurent des Arbres, Saint Victor la Coste, le célèbre Lirac. Tavel est un peu plus loin. En plus des pierres, il y a des galets à Tavel...

Cet endroit de marche est parfait pour "se perdre". Dans des endroits où le réseau téléphonique ne marche pas. En 2014, je me suis fait une entorse de la cheville au milieu de rien, dans un endroit qui s'appelle joliment "l'homme mort". C'est à la fois flippant, douloureux, mais quelque part jouissif.
Hier, quand je savais que pour retrouver ma voiture, il me faudrait parcourir encore au minimum 10 km, et que je sais être au milieu de rien, c'est génial.

Hier, j'ai marché plus de 20 km. Petit froid au matin. Mais après 11 heures, transpiration, chaleur. Et odeur d'une nature qui se réveille...


Ecrire sans savoir où l'on va s'arrêter. C'est difficile à explique cette adrénaline qui prend quand on commence à écrire un texte. J'ai essayé de l'expliquer chez moi, aussi pour me défendre d'écrits qui sont tombés dans des yeux pour lesquels ils n'étaient pas destinés. Difficile d'expliquer et de décrire l'endorphine qui émane de l'écriture. Difficile à contrôle aussi, malheureusement.

Là, j'écris un billet. Qui sera lu, ou pas. Des fois on écrit pas pour être lu, mais juste pour écrire. Parce que ça fait du bien. Parce que c'est chouette.

Je parle souvent de "l'ancienne blogosphère". C'était avant, avant le tweet de 240 caractères où le seul but est de clasher, parfois de faire mal. On écrivait des billets pas forcément "de fond" (soyons modestes nous n'avons rien révolutionné et nous n'étions pas Voltaire et Diderot), mais des billets où on se laissait le temps d'écrire. Où on prenait le temps d'écrire.
Ces derniers étaient écrits avec un clavier. Parfois avec un Word avant. Cela permet de se poser davantage qu'avec une tablette ou un iPhone, où forcément la capture d'écran accompagnée d'un message lapidaire.

Aujourd'hui, on écrit moins.


Ecrire pour soi, sans forcément rechercher à être lu. C'est surprenant mais c'est vrai. Avant, nous avions le "journal intime". En MathSup et Mathspé, je passais une heure le soir à écrire avec le stylo plume. J'ai, caché dans mon tiroir du bas à côté de mon bureau, plusieurs cahiers A4 rempli de textes. Pas forcément bien écrit.
J'ai montré un de ces cahiers y a quelques temps à ma première petite amie, qui aujourd'hui est une de mes meilleures amies. Car elle a été une des "stars" de ces cahiers. Qui ne seront jamais lu. Ni relu par moi. Mais je les garderai.

Un jour peut être quelqu'un les trouvera. Un de mes enfants y tombera dessus. Peut être qu'ils voudront les lire. Peut être qu'ils tomberont sur mon blog, où j'ai des billets écrits en 2014. Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin étaient à la tête du pays. Eurydice (ou Eulaurys) était encore présente dans mon cœur, puisqu'elle a été à l'origine de la création de mon blog.
Que j'avais ouvert chez Falconette quand elle habitait en Picardie. Je m'en souviens comme si c'était hier. Mais c'était y a 15 ans...

Depuis de l'eau a coulé sous le pont de Montfaucon. Et deux enfants sont arrivés. J'ignore où est Eurydice Eulauris. Elle ne doit plus me lire. Si elle me lit, elle saura que je vais bien et que ça me ferait un jour d'y reparler, même de manière épistolaire.



Ecrire... J'ai retrouvé cet été l'envie d'écrire. Beaucoup de mails. Avec le danger que ça comporte. Ecrire un mail sans savoir où on va aller. Ecrire un mail sans s'arrêter. Ecrire un mail non plus avec ses doigts mais avec ses tripes...
J'ai beaucoup écrit. Trop. Mais j'ai pu écrire des mots qui m'étaient important. Ils ont failli me coûter cher ces mails. Très cher.

Surtout ces mails qui sont longs, qu'on ne relit pas, et qu'on envoie quand même. Avec le risque qu'ils soient mal interprétés, mal compris. Sans compter que les écrits restent. C'est ça qui est beau avec l'écrit. Mais c'est ça qui est aussi dangereux.



Ecrire et marcher. Ecrire sans savoir où on va s'arrêter. Comme cette marche qui nous amène on ne sait où.

Ca fait longtemps que je n'ai pas écrit un billet comme ça. Qui n'a même pas vocation à être lu. Mais qui fait du bien à écrire.

vendredi 1 mars 2019

J'ai grandi (photo de moi)

Une photo de moi prise ce matin lors d'une très jolie marche au milieu de rien, entre Saint Laurent des Arbres, Saint Victor la Coste et Tavel.
Oui ça affine ma silhouette la marche. Mais j'ai maigri, je suis passé dessous les 84 kg. En IMC je suis dans le vert.


Il fait beau. J'ai pris deux jours pour finir la semaine avec de la marche (beaucoup) et de la taille d'arbres et d'olivier. C'est agréable.

mercredi 27 février 2019

lundi 25 février 2019

Buvons du vin et merde aux hygiénistes et progressistes

On calcule un volume de vin par rapport au nombres de personne, pour une fête, afin d’estimer le nombre de bouteilles de Brice Beaumont (buvez en avec ou sans modération) ou de BIB.

Et le push arrive la. Et on doute. A acheter plutôt du lait fermenté bio ou de l’eau infusée dans du thé Souchong.



On achètera plutôt du vin...

Oui on mourra, sans doute. On aura bu du vin de mes vignerons dont je suis le parrain de la fille d’un, et dont un autre fut mon témoin de mariage. Je n’ai pas vu des envies de me tuer. 

J’en ai marre de cet hygiénisme progressisme qui tue notre société.

samedi 23 février 2019

Grand débat à Lirac (enfin presque) et whisky #Gard

Notre grand président Emmanuel Macron l'a décidé. Nous devons débattre. Autour bien sur de sa statue, de ces ministres, de son mouvement En Marche qui est le seul vrai et grand parti politique qui va sauver la République. Alors débattons. 
En plus, ça permet d'avoir pleins de temps de parole pour notre Président et sa majorité. La nouvelle politique rappelle un peu l'URSS et le parti unique avec le guide suprême qui passe en boucle à la télé (encore aujourd'hui au salon de l'agriculture). Mais comme c'est pour sauver la République et que le progrès et le camp du bien, ça passe. Et même c'est normal. Le critiquer nous place dans les extrêmes, chez les fachos. 


Donc nous avons débattu. Nous avons dit du bien de notre député en Marche. Un jeune dont les actions font du mal à notre territoire et à son industrie, mais il sourie tellement bien dans le journal. Et il est jeune. Il est Macron, il est en Marche. Et c'est le seul rempart contre la croquemitaine de la France Insoumise que le Midi Libre nous désigne comme la seule opposition locale (c'est vrai qu'elle fait peur). 
Alors notre député qui sourit bien sur les photo  est forcément le meilleur. Et il est En Marche, donc c'est le bien.



Hier soir nous avons donc décidé d'organiser un grand débat à la gloire de notre Président et de sa Majorité. 


Bon, j'avoue on a finalement assez peu parlé fiscalité, citoyenneté, transition écologique et progressisme permettant un vivre-ensemble en respectant les minorités et les différences. 


C'est vrai qu'un écossais est arrivé avec ses whiskys. On s'est régalé... 


On a fait des découvertes dans mon temple du Lirac et du Tavel. Antépénultième  bouteille au nom imprononçable, que j'appelle le BounaSarr, est tourbé mais pas trop. J'adore la Sophia Arran en deuxième, très printanière. 

D'ailleurs le printemps est arrivé. Il sera républicain. Pas forcément Macron (car je trouve qu'il fait et qu'ils font vraiment à notre République), mais le terrible est que sa liste risque d'arriver en tête aux élections européennes. 
Il n'empêche. La manière dont il a mis les médias dans sa poche, l'habileté avec laquelle il a étouffé tout débat et toute opposition en se mettant en seul rempart contre les ennemis de la république, c'est fascinant. Un peu effrayant aussi, mais c'est fort. 

Par contre jamais le panier de course n'a été aussi cher. Merci les lois anti-consomamteurs de nos amis d'En Marche (c'est pour notre bien).



Bah, buvons un peu de whisky écossais. C'est un beau peuple les écossais... (et en plus ils ont permis au rugby français d'avoir une victoire)...

jeudi 21 février 2019

LREM et le pouvoir Macron ne va pas suffisamment loin

Je suis surpris des prises de positions du pouvoir exécutif devant cet excellent rapport d’enquête du Sénat sur l’affaire Benalla. Très beau et digne travail du Sénat qui rend encore plus ridicule l’assemblée nationale qui s’est comportée en véritable carpette devant leur tout puissant Macron, et risibles ces députés En Marche (dont le mien).

Par contre c’est gênant. Gênant pour la morale, la république, et l’idée qu’on se fait des institutions.

Je pense que LREM ne va pas assez loin. Macron ne va pas assez loin. 
Ils devraient interdire et supprimer toute critique, toute opposition. Éventuellement qu’ils demandent conseil à leurs amis de la France Insoumise, qui leur expliquera comment font Chavez Maduro & co. 

Le gaulliste que je suis se félicite qu’il y ait un Sénat. Avec des vrais responsables et élus politiques, autres que ces opportunistes qui à part sourire en selfie ne font pas grand chose. Sinon faire du mal à notre République et à la France.

2017 aura été une sale année pour la Republique...

mercredi 20 février 2019

Élan de tendresse


Ça fait du bien un peu d’amour et d’affection...

(Bon les cornes c’est toujours particulier et ça évoque la célèbre table des cocus où la légende dit qu’il y a toujours un couvert dressé au cas où...)

J’ai bien aimé cette bêtise. 

dimanche 17 février 2019

Saint Valentin dans mon village (et gilets jaunes) #Gard

Un jour de février dans mon village. Dont l'église accueille une relique de Saint Valentin. Tous les deux ans, mon village de Roquemaure fête Saint Valentin.
Avant c'était une fois par an. Mais une telle manifestation coûte cher, financièrement et en énergie. Il est arrivé que le froid hivernal et glacial, ou la neige et le vent de la Reine des Neiges, viennent à faire annuler la manifestation.

Aujourd'hui, c'était un début de printemps. 


J'étais avec des amis. Le parrain de bébé Faucon. Mon témoin de mariage, tellement important pour moi à la fin de l'année dernière.
J'ai rencontré pleins de gens de mon village, de mes villages. Certains m'ont rappelé que quelque part qui j'étais, ou j'ai pu être. Mais aujourd'hui, bizarrement, je me suis senti bien. En tous cas chez moi.



Elle est belle cette manifestation. Mon village qui a vu fermer ses commerces pour les voir remplacer par une boucherie hallal et des épiceries où il n'y pas de saucissons (désolé mais c'est la vérité) s'offre une belle image provençale ce jour là. Il rappelle que Roquemaure est le berceau des Côtes du Rhône, et de la chanson de Noel "Minuit Chrétien".

C'est important. Vital.


Mes enfants et ceux de mes amis ont été heureux. Ils ont mangé. Beaucoup.

Après le soir mes dernières bouteilles de Goudale de Noel ont été englouties, avec un peu de Tavel de mon ami Brice qui était avec moi.



Et après que soit arrivée la garde républicaine et le drapeau français est arrivé...



... le pape Clément. Qui nous a béni. Comme à chaque fois. Dans un moment sympathique, convivial, fraternel.



C'est une belle cérémonie la Saint Valentin de Roquemaure. 

Après j'ai écouté Pierre Perret sur BFM TV. Un autre moment de bonheur et de paix intérieure. Puis Alain Finkelkraut est venu témoigner sur cette même chaîne. 
J'aime beaucoup l'homme et apprécie son intelligence acérée. Mais ce qui m'a dérangé, c'est qu'il m'a rappelé (ce n'est pas sa faute) que mon pays aujourd'hui était rongée par une haine intérieure mortelle. Dont la France Insoumise (davantage que l'ex FN) est une représentation politique qui s'est insérée dans les mouvements citoyens, qui le 17 Novembre étaient sympathiques et républicains. 

Il m'a rappelé aujourd'hui que les messages de paix, de tolérance, d'appel à la réflexion et au débat qui m'ont toujours été inculqué dans mon éducation étaient aujourd'hui ravagé par cette peste verte rouge qui vire au brun. 
Je conclue ce billet tristement. Mais je me considère tellement plus fort, plus haut et plus légitime que ce salopard barbu qui a insulté Finkelkraut. Tellement plus humain et républicain que ceux qui hier huaient Valls quand il a quitté l'Assemblée Nationale, et aujourd'hui tagguent l'image de Simone Weil et légitiment l'antisémitisme sous des faux prétextes.

Surtout en utilisant une colère lancée le 17 Novembre par des gens sincères, que j'ai retrouvé aujourd'hui dans les rues. Et qui sont bien loins des messages de violences et de haines proférées hier et aujourd'hui par ces gilets au jaune bien élimé...

samedi 16 février 2019

Parent 1, parent 2 3 4...

J’adore ce tweet de l’immense Bernard Pivot sur le progressisme en Marche de la semaine.




Et arrêtons nos délires. Cela n’est pas un stigmate insupportable de nos côtés chrétiens réactionnaires que de trouver que ces propositions sont une régression pour notre société. Cela ne résous rien, surtout pas les souffrances d’enfants de familles monoparentales ou homosexuelles que d’effacer père et mère symboliquement de formulaire. La novlangue et cette bêtise qui amène à supprimer la fête des pères ou des mères pour « ne pas stigmatiser » fait reculer notre société.

En tous une nouvelle fois ces pseudos progressistes ont contribué à la division. Mais je pense que c’est leur but en fait... (on tombe dans leur piège, mais comment résister ?)


jeudi 14 février 2019

Progressisme et éducation nationale

J'avais parlé il y a quelques années de la crèche de mon village qui avait inventé la fête du parent au lieux de la fête des mères ou des pères. Mon bébé 2 a attendu la maternelle pour offrir un cadeau à son papa et sa maman. Merveilleux progressisme.

Aujourd'hui on progresse. Les mentions "père et mère" sont remplacées par "parent 1" et "parent 2" dans les formulaires scolaires. C'est du délire total. Mais soit. C'est progressiste. Et comme aller comme ce progressiste c'est être réactionnaire.
Je n'avais aucune sympathie pour la manif pour tous, et n'était pas opposé à un principe de mariage homosexuel. Mais j'en ai marre qu'on cache notre sexe et le fait qu'il faut un monsieur et une madame pour avoir un gosse.


Enfin je suis rassuré que la "nouvelle politique", c'est d'En Marche, s'occupe des "vrais problèmes". Mais j'avoue être dérangé par la société qui nous est proposée...

J'aime bien le twitt d'Eugénie Bastie que j'apprécie beaucoup.

Ce progressisme est délirant voire inquiétant. 

mardi 12 février 2019

Lutter contre l'antisémitisme et la christianophobie

J'ai toujours été clair : l'antisémitisme est une chose qui par nature me débecte. J'ai souvent écrit sur cette vraie gauche abjecte qui n'est pas claire avec l'antisémitisme. 
Cela me permet de rappeler cette magnifique tribune publiée en Avril contre ce nouvel antisémitisme. Qui rappelle que l'islam radical et la gauche de la gauche qui a quitté les rangs républicains ont rejoint l'extrême droite dans cette antisémitisme, et un racisme finalement totalement assumé et décomplexé. 

Il ne faut pas oublier non plus que les actes anti-chrétiens se multiplient en France. Dans l'indifférence générale. La semaine dernière, une église a été profanée à Nîmes, chez moi dans le Gard. La semaine dernière, cinq édifices religieux chrétiens ont été profanés en France. C'est grave et insupportable.

Il faut lutter contre le racisme et l'antisémitisme. Et aussi contre les actes et violences contre la religion chrétienne. Il faut être intransigeant, contre tous les racismes. 

dimanche 10 février 2019

Carte postale souvenir de Disney avec la reine des neiges

La reine des neiges en fait, c’est Hyoga le chevalier du cygne. Il a suffit qu’elle passe avec la parade pour que tombe la neige. 

En tous cas donne des photos de Disneyland sous la neige en fin de journée qui sont magnifiques.



Je pourrais continuer à pondre des billets de photos. Il y en d’autres. Je pense que dans mon grenier j’ai quelques semaines de billets du soir, 


Je pourrais mettre les photos qu’on a pris avec les personnages. Mais non. Des proches qui m’ont vu avec Dingo et Tigrou m’ont dit que ça m’a mis une banane d’enfer. C’est vrai, ça m’a fait du bien.

Même si l’atterrissage fut dur. Le retour sur terre après cette parenthèse enchantée a été dur. Le choc sur le sol fait mal.



Je reparlerai politique ou autre chose plus tard. Pour l’instant je partage des instants de bonheur, demain on verra.

Sinon le Nîmes Olympique c’est fabuleux. 

samedi 9 février 2019

Voyage dans le monde des merveilles

Quelques photos d’un souvenir d’il y a une semaine. Nous étions au pays des merveilles. L’attraction toute conne et toute bête du monde d’Alice au Pays des Merveilles est le genre de truc qui font qu’on se sent bien, en apesanteur. C’est beau.





La neige rendait cet endroit encore plus magique.


Fantasyland est mon endroit préféré. Oui c’est cucu, oui c’est con. Les poupées (it’s à small small World le monde est tout petit) est fantastique.



On a aimé ces trois jours chez Mickey. Ils nous ont fait du bien 

lundi 4 février 2019

Carte postale de Disneyland sous la neige

Parenthèse enchantée fin de semaine dernière. Surprise pour les bébés. Un réveil à 5h30 du matin pour les mettre dans un train qui allait dans une destination inconnue. Et puis l’arrivée. Sous un froid soleil de fin janvier. Avec une reine des neiges qui avait bien rigolé. 



Il faisait froid. Mais les enfants étaient heureux, nous aussi. Cet endroit reste magique. Ceux qui animent ces endroits sont adorables. C’est une entreprise merveilleuse Disney.









Carte postale simple, d’un papa qui a offert à sa famille un peu de bonheur. Loin de tout. Loin du reste, et c’est bien.

Mais la reine des neiges reste une sacrée coquine...

dimanche 3 février 2019

La politique ça reste n'importe quoi

Je rentre d'une fin de semaine enchantée (qui sera l'occasion de plusieurs billets) et tombe sur ma page d'accueil avec deux nouvelles politique qui me montre que décidément rien n'a changé. La classe politique est toujours aussi médiocre, sans retour décent sur elle même.

La semaine dernière c'était Marlène Schiappa qui allait donner la leçon chez Baba Cyril Hanouna. Le niveau 0 de la politique avait été atteint avec l'élection de la bande d'opportuniste d'En Marche. Et le nouveau Joachim Son-Forget, inconnu y a quatre semaines mais maintenant insupportable, montre que l'on peut creuser en mettant comme mon député sa binette partout. Y compris dans des trucs à la con.
D'ailleurs Schiappa, Son-Forget... Décidément Balance ton Post est l'émission phare pour ces politiciens qui ont gagné à la loterie de 2017 et font n'importe quoi de leur mandat...

Puis il y a l'ancienne vague... Rachida Dati. Son nom suffit à rappeler qu'elle était de ce niveau, mais qu'elle l'est resté. Il n'y a qu'à chercher "Rachida Dati" dans mes libellés pour se rappeler de bien de ses faits, qui auraient mérité qu'elle soit virée de la vie politique. Mais non : dans ce monde là, plus on est médiocre, plus on est exigeant.
Et cette dernière, symbole de cette droite qui a tout perdu et qui continuera à perdre en s'alignant avec des Dati ou Morano (ou Wauquiez) prétend être maire de Paris. Remarque, après Hidalgo, pourquoi pas Dati ou Cyril Hanouna ?

La politique ça continue à être n'importe quoi. Et j'ai eu ma première retenue à la source pour les impôts sur le revenu (que je suis un des rares à payer). Ça pique. 

jeudi 31 janvier 2019

Le premier du premier train

Mon bébé deux prend le tgv, tôt, pour la première fois de sa vie. Il ne sait pas encore ou il va. Bébé Faucon non plus mais il a une idée


Forcément pour Doudou Chien c’est aussi le premier voyage. Pour en prendre plein la vue 

dimanche 27 janvier 2019

Grande tournée En Marche

Franchement ça se voit cette campagne électorale déguisée sous fond de l'argent public, pour promouvoir la sainte personne de Macron et ses apôtres ?



En tous cas si le résultat des gilets jaunes est de voir les listes LREM en tête aux européennes, et le show Macron en direct sur toutes les chaines de télévision, bravo les gars...

Le coup du grand débat pour occuper l'espace médiatique, c'est très fort. Cette imposture politique, franchement, elle restera un modèle du genre... Les conséquences seront dures pour la République, mais bon...

vendredi 25 janvier 2019

Marlène Schiappa et la mort de la politique

Donc Marlène Schiappa animera avec le très distingué Cyril Hanouna une émission sur ce "grand débat" (qui offre un temps d'antenne extraordinaire pour le show Macron, fascinant...). 
Cyril Hanouna qui avait à l'époque animé une émission culte sur Comédie "ils ont montré leur cul". Emission fascinante, où on voyait notamment le jeune Hanouna se promener tout nu dans la rue lors de l'émission culte "la grosse émission" qui reste pour moi un des meilleurs moments de la télévision.

Donc le gouvernement va faire de la politique chez Cyril Hanouna. Bon...

Le Gorafi a sorti un très bon papier : "disparition de la politique après une longue maladie". Et c'est sur que la nouvelle politique "En Marche", c'est une triste euthanasie de la politique...


Paris – Âgée de près de 4500 ans, la politique est décédée ce matin, après avoir affronté courageusement mais en vain la maladie. Reportage. 
 Entourée de ses proches et amis, la politique est partie « sereinement » et avec le « sentiment du devoir accompli » même si ces derniers jours ont été très rudes expliquent les proches. « Toutes les déclarations récentes, ces secrétaires d’Etat qui veulent être vues partout dans les émissions de prime time au lieu d’aller au contact des citoyens, les ministres de l’intérieur qui utilisent de la novlangue quand des gens sont éborgnés, ça été trop dur ». Après discussions avec l’équipe médicale, il a ainsi été décidé de couper les machines qui maintenaient en vie la politique depuis avril 2002. « Au moins, elle ne souffre plus, c’est ce qu’il faut se dire » a confié une amie à la sortie de l’hôpital. Il se murmure en outre qu’à la dernière minute la politique aurait fait modifier son testament, déshéritant ainsi la totalité de ses enfants et petits enfants. Comme le souligne un analyste « Je pense qu’elle veut faire passer le message comme quoi ils ont vraiment merdé sur la fin».

jeudi 24 janvier 2019

Le Mont du Faucon

Au début mon blog s’appelait « le Mont du Faucon ». Hommage à mon village. Les gens que je dérangeais localement ont compris qui en était l’auteur. J’avais 12 ans de moins, un peu peur. J’ai changé le nom du blog en maison du Faucon.

Mais mon village reste Montfaucon. Il a donné mon pseudo. Même si le,village a changé et que je ne me sens plus chez moi, c’est dans cette église que je me suis marié avec la femme que j’aime.



mardi 15 janvier 2019

Le ras-le-bol fiscal des cadres

Je recopie un excellent édito publié par Dominique Seux, directeur délégué de la rédaction des échos, qui appelle à faire très attention au ras-le-bol fiscal des cadres. Qui ont été dans la ligne de mire des pouvoir depuis bien longtemps (sous le mandat Hollande c'était terrifiant)


Les classes moyennes supérieures aisées mais non fortunées ont supporté depuis dix ans l'essentiel de l'alourdissement des prélèvements obligatoires. Le renoncement à l'allégement de la taxe d'habitation encore en vigueur serait un mauvais signal.

C'est la première annonce fiscale du gouvernement en 2019 et ce n'est pas franchement une bonne idée. On parle là de la taxe d'habitation : en deux jours, Bruno Le Maire, le ministre des Finances puis Benjamin Griveaux, le porte-parole de l'exécutif, ont quasiment enterré la promesse de sa disparition pour les 20 % des Français les plus aisés. Une promesse qui ne figurait pas dans le programme officiel d'Emmanuel Macron, mais que ce dernier a énoncée à de nombreuses reprises après son élection.

Cartouche pour rien
Le calendrier de cette annonce est à lui seul étrange. Politiquement, envoyer ce type de signal à la partie de l'opinion qui, dans les sondages en tout cas, soutient encore le président n'est pas d'une extraordinaire habileté. Par ailleurs, cette annonce intervient avant même le début du grand débat national promis y compris sur la fiscalité. Dans quelques semaines, le gouvernement aurait pu dire : « voilà ma réponse à la demande d'égalité ». Aujourd'hui, c'est une cartouche lâchée pour rien !

Forte redistribution
Sur le fond, les Français, qui n'ont en tête que les (rares) revenus extrêmement élevés, ont une image fausse de la charge supportée par les classes moyennes supérieures. Ont-ils conscience qu'avant redistribution, les 20 % les plus aisés perçoivent des revenus huit fois plus élevés que leurs équivalents du bas de l'échelle ? Mais qu'après redistribution, cet écart passe à quatre. Pour la tranche des 10 %, l'écart passe de vingt-deux à un peu plus de cinq... Ces dix pour cent les plus aisés contribuent par exemple à hauteur de 50 milliards d'euros à l'impôt sur le revenu.

1.900 euros en moins
Ces dernières années, et notamment depuis le début du quinquennat de François Hollande, de nombreuses mesures ont pesé dans un sens unique. Hausse des contributions sociales, baisse du plafond du quotient familial, mise sous conditions de ressources des allocations familiales etc. Selon l'OFCE, le revenu du tiers des Français les plus aisés a diminué de 1.900 euros en moyenne par an du fait des mesures prises entre 2008 et 2016. Pour les 5 % les plus aisés, la perte a été de 5.640 euros.

La déception sans gilet ?
Tous ces contribuables-là, dira-t-on, ne sont pas à plaindre. D'autres le sont vraiment. Certes. Ils ne porteront jamais de gilets. Sans doute. Mais, cadres, professions libérales, dirigeants de PME et d'entreprises moyennes à l'aise mais pas fortunés (la demi-suppression de l'ISF ne les a pas nécessairement concernés), ils ne comprennent pas toujours pourquoi ils sont sans cesse montrés du doigt. Ils aimeraient que l'Etat fasse davantage rimer son action avec l'amélioration des services rendus qu'avec le seul mot de redistribution.

Dominique Seux