vendredi 26 novembre 2010

Nicollin, Montchamp, anniversaire ou métro parisien... Allons lire des blogs avant le weekend

Le weekend arrive… Je n’arrive pas à écrire. Alors plutôt que de raconter des conneries, allons faire un tour sur d’autres blogs.

Allons fêter les deux ans du blog de Corto.

Allons lire antidote, qui pond deux excellents billets.

Allons lire notre ami Eric, qui propose un guide du blogging, dont voilà la préface


Allons voir le plan du Métro parisien, et lire ces délicats petits morceaux de vie.

Et enfin allons voir notre ami FreeCasaBabylon qui se lance dans l’aventure du blog. Parfois je suis d’accord avec lui. Parfois beaucoup moins. Mais un blog qui né est toujours une bonne nouvelle.

(bientôt le weekend, courage…)

jeudi 25 novembre 2010

J'ai quelque chose sur le nez...

Dans le même genre de photos woufwoufement jolies, Elstir qui a un os...

La blogosphère de gauche en 2012 (et le Portugal aujourd'hui)

Globalement, la blogosphère qui traite de politique peut se classer plutôt à gauche. C’est un constat qui n’appelle pas de commentaires de ma part. C’est comme ça, c’est très bien. Le classement Wikio politique valide ce fait : sur les 20 premiers, plus des ¾ sont de sensibilités de gauche (content de voir le copain Hashtable dans le trio de tête). Je ne dis pas « socialiste », je dis de gauche. J’ajoute que, comme toujours, ce classement me plait. Et je heureux, et fier, de son numéro 1.
En ce qui me concerne, j’ajoute que dans sa grande globalité (pas tous), ces blogs de gauche sont tenus par des tauliers qui, personnellement, me sont sympathiques. Avec qui la discussion est non seulement possible, mais aussi souhaitée. Certains sont devenus des bons copains, ou des copines.

Le copain Yann, qui fait parti de ce top 20, a posé une question que je trouve très pertinente. Il part d’un postulat fortement envisageable que la gauche pourrait gagner en 2012. Je ne ferais pas des roulades arrières de joie, mais c’est comme ça.
Yann se pose donc la question de la mort des blogs de gauche après 2012. Il se demande ce qu’ils deviendront après que DSK (il suppose la victoire de DSK) ait gagné le droit d’habiter à l’Elysée. Que diront-ils ? Que dénonceront-ils ? Quand on a écrit une paire de fois sur la nullité de l’opposition, on a vite fait le tour… Le pilier de la Comète disait à Yann « qu’il y aura toujours à dire et à écrire », mais quand même…
Ceux, nombreux, qui ont fait de leur blog une tribune contre Sarkozy et l’UMP, et un levier pour mettre leur copain au pouvoir, à la place des vilains à place, que diront-ils ?

Je me demandais si la blogosphère de gauche, très virulente et toujours à l’affut pour dénoncer des choses provenant (parfois futiles, parfois insupportables), gardera cette liberté de ton et cette volonté de dénoncer ce qui est n’est pas acceptable. Ou bien si nous aurons une force militante de blog, « à la botte du pouvoir ». J’avais employé, à dessein, cette expression.

La question de Yann me semble d’autant plus intéressante, à l’image de ce qui se passe, par exemple, au Portugal. Pays dirigé par un socialiste, Socrates (qui n’a rien à voir avec le frère de Rai). En ce moment, au Portugal, c’est grève générale… Et pas contre un gouvernement affreusement sarkozyste non…
Le budget 2011 voté au Portugal sera un vrai budget de rigueur. « Le budget 2011 réalisera une économie de 5 milliards d'euros qui sera financée pour deux tiers par une coupe des dépenses et pour un tiers par une hausse des recettes, notamment fiscales.
Hausse de deux points de la TVA à 23%, gel des retraites, baisse des salaires des fonctionnaires, plafonnement des aides sociales et des déductions fiscales sur les dépenses de santé, d'éducation et de logement : ces mesures provoqueront, selon le gouvernement, un ralentissement de la croissance l'an prochain à 0,2% et une hausse du chômage à 10,8%. ».

Il y a quelques temps, c’était le premier socialiste espagnol, José Lui Zapatero, ancienne égérie des socialiste français (ah, le surnom de Zapatera pour Madame…), qui avait pondu des mesures pas forcément porteuse de progrès social. J’avais demandé, en Mai 2010, si ce dernier restait toujours un modèle pour les socialistes français, après notamment avoir baissé les salaires des fonctionnaires de son pays de 5% pour résister à la crise.

Il n’y a pas, dans ces exemples de rigueur mis en avant, une volonté de me moquer de mes amis socialistes. Au contraire, même si j’ai toujours de la gène de voir que les politique de rigueur s’attaquent d’abord à la classe moyenne (qui pour moi n’est pas celle responsable de crise et des déficits des états), je trouve Zapatero et Socrates courageux. Davantage que nos dirigeants, droite et gauche confondus.
Et je rebondis sur cette bonne question de l’ami Yann. Si la gauche au pouvoir devait proposer de telles politiques, quelle serait la position des blogs qui aujourd’hui hurlent contre la retraite à 62 ans et la « politique ultra libérale de rigueur du gouvernement Sarkozy » ?
Demain, après 2012, quel sera le paysage de la blogosphère politique ?


(J’ajoute, en petit, en conclusion, un commentaire personnel. En 2002, j’ai cessé de renouveler mon adhésion à des partis politiques. L’UMP se créait. Et au sein du RPR, je me rendais compte combien le fait de défendre forcément ceux que l’on est censé soutenir m’exaspérait… J’avais l’impression d’être davantage libre sans carte politique dans le portefeuille. Ce qui est sans doute une fausse idée, mais c’était la mienne.
J’ajoute aussi que quelque part je suis jaloux de mes amis blogueurs de gauche. Ils croient, sans doute sincèrement, que la gauche au pouvoir sera porteuse d’espoir et que ça sera mieux. Pour eux bien sur, pour le pays aussi. Ils croient en quelque chose. Aujourd’hui, je ne crois en pas, ou plus, en grand-chose… En politique, et pas que…
Mais ça c’était la partie personnelle du billet…)

mercredi 24 novembre 2010

Ecoutez... cette histoire... de Samos...



(... ça va pas moi...)

Martine Aubry et les journalistes : tout comme Sarkozy ?

La dernière histoire entre Sarkozy et journalistes, et la mise à l'écart d'Audrey Pulvar compagne du candidat Arnaud de Montebourg (le chevalier blanc qui compare sans rire son histoire avec celle de Raymond Domenech et Estelle Denis...) repose quelque peu la question des relations (parfois incestueuse) entre journaliste et hommes politiques. Connivence, coucherie, pression, etc... En la matière, la blogosphère de gauche, qui sera toujours active au moins jusqu'en 2012, n'est pas la dernière à critiquer cet état de fait quand il s'agit des liens UMP - médias.

Un autre point de vue de notre ami Chafouin, blogueur du Nord. Un billet : "Martine Aubry et les journaux locaux". Un point de vue sur la première secrétaire du Parti Socialiste et ses relations avec les médias. Son billet commence comme ça :
On dit souvent de Martine Aubry qu’elle est autoritaire et entretient des rapports complexes et tendus avec les médias. Au niveau local, c’est peu dire que la maire de Lille joue le chaud et le froid vis à vis des médias locaux. La première secrétaire du PS ignore largement la presse régionale, mais n’hésite pas à l’attaquer à la moindre virgule qui lui déplaît. Le tout, dans une ambiance de verrouillage et de centralisation de l’info, accompagnés d’une ultra-communication qui rappelle un certain… Nicolas Sarkozy.
La suite, c'est sur Pensées d'Outre Politique.
Cela n'apporte pas plus de commentaires de ma part. Sinon une confirmation, pour moi, que cela n'est pas forcément mieux dans le camp d'en face...

mardi 23 novembre 2010

Chic ! Nicolas Sarkozy a dérapé...

C’est un rituel pour certains. L’attente d’un dérapage… Dans le camp de l’UMP évidemment (taisons les insultes et phrases lamentables prononcées à gauche, ni discréditons pas ceux que l’on soutient non plus). Et là, c’est festival, champagne, fromage et dessert, cognac et verveine… Nicolas Sarkozy insulte un journaliste. Youpi !

Les faits, rapportés brutalement ? Nicolas Sarkozy traite un journaliste de pédophile. Ah oui, quand même… Bon, c’est pareil qu’avec un Mélenchon, un Montebourg, un Peillon ou un Frêche, il y aurait toujours un militant zélé qui viendra avec la sacro-sainte phrase : « il faut remettre la phrase dans son contexte ». Il n"aurait pas forcément tort...
Le contexte, c’est Karachi. Ca aussi il faudra en reparler. De l’obstruction du gouvernement pour donner accès à des documents qui permettrait de faire de la lumière, mais aussi de cette instrumentalisation que je trouve nauséabonde et fétide de cette affaire dramatique. Enfin, c’est un autre sujet. Là on parle du « dérapage du président ».

CC (qui remarque qu’à présent c’est Bigard et non Guaino qui écrit les textes de Sarkozy) relate l’intégralité du propos. Et met en avant le coté « second degré » de la réplique du Président. « Vous êtes un pédophile, j'en ai l'intime conviction, j'ai vu les services secrets mais je ne vous dirai pas lesquels, j'ai vu quelqu'un mais je ne vous dirai pas qui c'est, et c'était oral… »

Personnellement (mais ce n’est que mon avis), je trouve ça lourd, grossier, et pas brillant. Je trouve que dans la bouche d’un Président de la République qui se veut « nouveau », c’est nul. Je n’imagine pas ça dit dans la bouche de Giscard, Chirac, Mitterrand (je ne parle pas de Pompidou ou de Gaulle…). Mais je trouve que ça ne mérite pas ce buzz qui commence (et auquel je contribue...). Et me dis que pour s’opposer au chef de l’Etat et promouvoir (de fait) ses petits copains de l’opposition, il y aurait peut être des angles d’attaque plus profitables. Plus nobles aussi, ça éviterait de travestir parfois la vérité pour l’arranger à sa douce sauce…

Yann remarque que Sarkozy se berlusconise. Il a raison, mais pour moi, ça ne date pas d’hier. Je l’ai toujours qualifié de représentant d’une droite berlusconobushiste, mot qui ne veut rien dire mais qui est le plus proche de ce que je ressens. Sur cette phrase, je trouve plutôt que Sarkozy se rapproche d’un Lefebvre, ou de ces personnalités de gauche qui manient l’insulte et la violence verbale tout en donnant des leçons de morale politique
Mais en tous cas, qu’il est bien loin de ce que l’on est en droit d’attendre d’un Président, en terme de comportement. Ca plaira à certains. Moi, je trouve ça dommage…

dimanche 21 novembre 2010

6 ans déjà...

Etait ce un dimanche post vin primeur ? Sans doute... J'étais à Saint Quentin, en Picardie, sur le PC de Falconette, lorsque j'ai crée ce blog. Le 21 Novembre 2004.

C'est idiot, mais j'aime bien me souvenir du début de ce blog. A l'époque où ma blogosphère n'existait que peu. Mes contacts virtuels provenaient de l'univers de Saint Seiya, les Chevaliers du Zodiaque dont la suite vient de sortir en manga...
Les blogs que je fréquentais n'existent plus aujourd'hui, ou bien me sont interdits. Et l'objectif qui était le mien n'avait rien à voir avec ceux que je parcours aujourd'hui. C'était une autre époque...

Aujourd'hui, 6 ans après, je suis marié, professionnellement tout va bien merci, et personnellement aussi. Restent quelques fantômes qui parfois reviennent à la surface, quand une chanson ou une image apparaissent à la surface, mais ils sont moins présents, merci. Mes nymphes ont fini de danser dans mes bois, laissant la place à un chaud soleil sur ma blogosphère... Même si des fois...

Cela fait 6 ans que je blogue. Toujours cette impression d'avoir croisé bien des gens, bu bien des bières. Certains ne sont plus là. D'autres les remplaceront. 6 ans que je blogue, un petit morceau de vie.
Continuons un peu...

Melenchon et Montebourg candidats. D'autres en parlent mieux que moi...

Billet court. Pas envie. Et puis bon, à quoi bon parler quand d'autres font les choses mieux que moi... J'aurais eu envie de dire tout le pas forcément bien que je pense de Jean-Luc Mélenchon et d'Arnaud de Montebourg, candidats à la candidature pour 2012.
Le premier est "le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas". J'ai bu un primeur pas bon ce weekend : j'aurais du prendre la même chose que le chef du PdG, ça a l'air bon... Le deuxième est dans la modestie poétique, et propose "des rêves et des idées"... Mais où vas tu, petit papillon ? Lire le livre du cumulard qui dénonce le cumul des mandats des autres... oh...

J'aurais pu en écrire des lignes, et finalement non. Hashtable a résumé ce que je pense de ces deux candidatures, dans deux excellents billets, tout en douce ironie...
Et petite phrase sur le billet quotidien de Jean-Michel Aphatie, à propos de Mélenchon : "Jean-Luc Mélenchon, en congrès au Mans, s'est trouvé un nouveau slogan (...) Oui, bon, d'accord, et alors? Le bruit, ça dérange; la fureur, ça fatigue; le tumulte, ça énerve; le fracas, ça indispose. Et le tout ferait des voix? Faut voir..."

Une campagne électorale sert aussi à ça. A présenter ses idées, sa personne. A fracasser les autres aussi, mais c'est le jeu. Et pour l'électeur lambda que nous sommes, à faire un choix. Le mien n'ira probablement pas sur ces deux candidats.

Je pense que les deux seraient des candidats redoutables. En tous cas légitimes. Mais tout sauf rassembleur, ni porteur d'une idée de république apaisée et respectueuse.
En tous cas, la campagne commence. 2012, c'est demain...

samedi 20 novembre 2010

La fable du petit oiseau et de la merde... (Mon nom est Personne)

Mon Nom est Personne est un de mes films cultes. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Mais je l'ai vu pléthores de fois étant plus jeune... Adorant la musique, adorant Terence Hill... Et cette scène mythique ou Jack Beauregard combat, seul, la "Horde Sauvage"...

"Tu auras ton nom dans les livres d'histoire...". Je mentirais en disant que cette phrase ne m'a jamais profondément touché... Aujourd'hui, je sais que cela ne sera pas le cas me concernant, mais j'avoue : ce film m'eut troublé plus jeune. Cette phrase aussi...

Il y a dans ce film un passage culte. Celui où Personne raconte la fable du petit oiseau dans la merde... Philippe Méoule en a parlé aujourd'hui sur son blog. En ce jour d'automne pluvieux où je n'ai finalement peu de choses à dire, j'avais envie de la mettre en avant, cette merveille scène, et cette jolie fable...

J'adore le rugby... (et les timbres)

L'Equipe Mag de samedi dernierBeau match ce soir. Avec du primeur, de la charcuterie et des amis, ça devrait être sympa...

vendredi 19 novembre 2010

Amusons nous avec Twitter

Je ne veux surtout pas remplacer le bistrot geek, mais remercier notre ami bloguer Lolobo qui fait beaucoup pour notre sympathique communauté.

Après le délicieux Jegounotron qui nous permet de donner la liste de nos gentils donneurs de liens, voilà le E-Manurama. Avec l'accroche suivante qui veut tout dire : "Twitte ceux qui t'aiment, c'est bon pour ton égo".

A partir du flux de notre blog, ce sympathique génère une liste de #FF, ou de remerciement. Bien agréable ! Inutile bien sur. Futile sans doute. Mais indispensable, et délicieux.

Merci Lolobo ! et vive nos blogs.

Ségolène Royal ne veut pas parler avec des ploucs --> vite un duplex !

Elle a bien raison remarque. En plus, c’est une présidentiable, elle. Bravo au Petit Journal de Canal Plus d’avoir levé ce lièvre, bien plus ridicule et amusant que scandaleux, il faut bien le reconnaitre.

Mission « à vous de juger » mardi soir après l’intervention de Nicolas Sarkozy. Les réactions de chacun. Bon, ils ont fait une émission, c’était pas la peine on les avait déjà avant les réactions qui seraient dites, mais bon pourquoi pas… Emission « à vous de juger » spéciale, donc.
Avec en plateau des sommités. Fraçois Baroin (un ministre), Cécile Duflot, Marc Philippe Daubresse et Pierre Moscovici notamment.
Et en duplex, en plus de François Bayrou et Dominique de Villepin, Ségolène Royal… Rien de choquant.

Ce qui est amusant, c’est ce que révèle le Petit Journal. Ségolène Royal était en duplex de la salle d’à coté. Ségolène Royal, qui critique des fois (ça lui arrive) la « politique de communication de Nicolas Sarkozy », a préféré être en duplex des salons d’à coté, pour ne pas être mélangée avec les sommités sur le plateau. Parce que elle, comme Villepin et Bayrou, elle est au dessus… Ce qui a été confirmé par Arlette Chabot : "Ségolène Royal est une présidentiable, on la traite comme tous les présidentiable". Par un duplex sans le salon d'à coté.
Enfin au dessus, non. A coté sur ce coup. C’est marrant…

Mathieu me dirait « quel intérêt de faire un billet sur ça ? ». Je lui dirai pas plus d’intérêt que de faire un billet sur le remaniement. Mais un blog n’existe pas que pour faire des billets importants, intéressants, des qui vont changer le monde et la planète. En fait, un blog ça sert à rien mais ça amuse au moins celui qui l’utilise.
Et ça m’amusait de me moquer de Ségolène Royal. Parce que je la trouve autant ridicule que quand Christine Lagarde se fait effacer ses bijoux à la une d’un journal. Autant que Sarkozy et Fillon qui surjouent la scène du départ de l’Elysée samedi soir. Et comme quand nos gouvernants de droite sont ridicules, notre blogosphère s’en amuse, je m’amuse de ce duplex d’à coté pour pas être avec les ploucs de Ségolène Royal.

Tiens, au fait ? Les primaires du PS c’est bientôt non ?

mercredi 17 novembre 2010

Angleterre - France, je ne regarderai pas ce soir...

Tout à l’heure, je ne regarderai pas Angleterre – France. Hier soir, je n’ai pas regardé Nicolas Sarkozy, donc ça me fera une autre soirée loin du « programme phare »… Je ne regarderai car je suis invité à manger chez un ami, qui se moque du foot. Il a bien raison.
Mais je ne regarderai pas non plus car il y a des choses qui me gênent. Principalement la sélection d’Eric Abidal dans cette « nouvelle » équipe de France de Laurent Blanc, que je soutiens.

Tout le monde a droit à de la rédemption et au pardon. Mais peut être faut il faire passer le temps… Il y a à peine 5 mois, l’Equipe de France de Raymond Domenech, Patrice Evra, Nicolas Anelka et donc Eric Abidal, se comportait d’une manière honteuse, insultante, insupportable. Eric Abidal, c’était celui qui, comme disait Eric Di Méco : « C’est pas lui qui avait pris sa grosse voix pour dire « les joueurs ne veulent pas voir Rama Yade » ? Il avait des couilles là Abidal. Et puis là, c’est « je ne veux pas jouer contre l’AfSuf », il a plus de couilles… Je ne savais pas que les couilles, ça poussait et ça tombait aussi vite… ».

J’ai lu pas mal de bouquins et d’articles sur cette triste Coupe du Monde française. Pour les journalistes proches de cette Coupe du Monde, les boss de cette triste et honteuse équipe de France 2010, ceux qui avaient pris le pouvoir, avaient pour nom Evra, Anelka, Ribery, Gallas, Henry, Malouda et donc Abidal. Face à eux, des Gourcuff, Lloris, Mandanda, Sagna, Diarra… Deux clans, dont un qui est responsable de cette indécence aux yeux du monde, et de ce bus du 20 Juin…
Malouda a été rappelé en Equipe de France, il a même été capitaine. Bon, pourquoi pas… Mais là, en l’espace d’une semaine, nous avons eu l’histoire des primes que les joueurs espéraient bien se mettre dans la poche pendant que la France avait le dos tourné. Un Patrice Evra qui estimait, sans rigoler : « ne me parlez pas des primes : le plus important est que je revienne en Equipe de France… ». Et dimanche un Laurent Blanc qui estime qu’Evra et Anelka, une fois leurs suspensions purgées, pourraient être à nouveau sélectionnable. Comme Abidal donc…

Ca sera sans moi. Je fais confiance à Laurent Blanc. Mais je ne veux pas qu’il fasse n’importe quoi, et redonne un maillot bleu à des gens qui l’ont souillé.

Tout ça me rappelle que ce pitoyable Conseil Fédéral de la FFF est toujours en place. Il est le responsable du renouvellement de Domenech après la purge de l’Euro 2008, et du désamour entre le peuple français et son football. Mais il est toujours en place…
Ceux qui s’offusquent que Raymond Domenech défende ses droits suite à un licenciement abracadabrantesque, et seront responsable d’un chèque supplémentaire de 2,9 millions à donner au pire sélectionneur de l’Equipe de France de football, sont toujours là. Ils mangent bien, la place est chaude et ils ne la laisseraient à personne.
Ils démissionnent quand, ces incapables irresponsables ? Dans nos rêves, sans doute…

Allez, ce soir on boira un bon Gigondas avec un repas chaud, il fait froid dehors… Et on lira demain les réactions. Elles seront sans nul doute moins caricaturales que celles de ce matin

Nicolas Sarkozy a parlé... les autres aussi ! (caricatures suite)

Je n'ai pas regardé. J'ai regardé à la place un merveilleux documentaire sur la lune (c'est vrai plus). Savez-vous que ce satellite a la taille d’un quart de terre, ce qui en fait en proportion le satellite le plus gros du système solaire ? Vous vous en moquez ? Bon…

Je suis allé voir chez Nicolas un peu ce qui a été dit hier. Il fait un résumé rapide, sans plus de commentaires… Sur les blogs de gens de gauche que je connais, fatalement la désillusion apparait, mais l’inverse m’aurait surpris… Restons dans la caricature jusqu’au bout remarquez, la politique est ainsi faite. Les militants et gens de gauche hurleront à la déception (déçu… les pauvres, comme s’ils en avaient attendu objectivement quelque chose…), et les militants et sympathisants UMP sarkozyste applaudiront et se féliciterons d’avoir un chef tel que lui. C’est la force des choses…

Une question que je me pose, comme ça… Pour savoir objectivement ce qu’il s’est dit, et quoi en penser, est ce sur la blogosphère qu’il faut aller voir ? Est-ce chez les militants zélés du Parti Socialiste ou des partis satellites (on y revient) que nous trouverons la lumière et la vérité ? Euh… Est-ce sur les blogs des amis de Dominique Paillé (donnez moi l’adresse si ça existe) que nous trouverons les informations les plus sûres ?

Sinon, je suis quand même allé voir les réactions officielles. Comme prévu c’est à mourir de rire… J'aurais pu recopier mon billet de la veille...

Au Parti Socialiste, forcément, c’est la déception qui domineMartine Aubry : « J'ai entendu un président de la République hésitant, je dirais déboussolé qui donne l'impression de ne pas savoir où il va ». Phrase délicieuse, de la part d’une personne qui elle sait très bien où elle va… JC Cambadélis : « Nicolas Sarkozy est dans les cordes et n’a plus de ressort si ce ne sont les commentaires de la presse. (…). On n’est plus dans la rupture mais dans la continuité. Nicolas Sarkozy se "chiraquise", en ratant l’occasion de la contrition sur ses erreurs ». On sent une intervention préparée et écrite de longue date, qui aurait également pu servir lors de la dernière, ou prochaine, intervention présidentielle… Ségolène Royal est également comme à son habitude, modérée et raisonnable « Les Français, ce soir, vont avoir de nouvelles raisons d'être en colère et même dégoûtés. J'ai trouvé un président affaibli par ses échecs, et enfin, j'ai trouvé un président qui était discrédité par ses mensonges ». Mensonges, de la part de Ségolène Royal, c’est toujours délicieux…

A droite aussi, la caricature est à son summum. Je crois que j’étais bon en pronostic hier soir, je jouerais des sous la prochaine fois… JF Copé saute de partout dans son appartement tellement il est enthousiaste : « Nicolas Sarkozy a su trouver le ton et les mots justes pour remettre en perspective et expliquer l'action que nous conduisons depuis 2007 et tracer un cap clair et ambitieux pour la suite du quinquennat ». Copier coller des interventions précédentes de Xavier Bertrand, mais ne changeons pas des lècheries qui gagnent. Dominique Paillé est tout en nuance : « L'UMP tient à saluer la détermination du président de la République et la force contenue de son message à destination des Français en fixant une feuille de route précise au gouvernement avec un calendrier de réformes détaillé empruntant une méthode de dialogue et de concertation ». Slurp slurp slurp. Les jeunes Pop n’ont peur de rien : « les annonces volontaristes de Nicolas Sarkozy sont le signe fort d'une réponse aux attentes d'une jeunesse inquiète, alors que le chômage touche près de 23% des 18-24 ans ». Slurp slurp slurp encore.
Et le dernier, on l’a retrouvé, enfin : Frédéric Lefebvre ! « On a un président de la République qui, une nouvelle fois, a donné l'image d'un président de devoir. Chacun a pu, en l'écoutant, mesurer à quel point il fait passer l'intérêt du pays avant sa propre image, avant sa popularité ». C'est plus une langue, c'est une baleine...

Je passe les interventions de Bayrou, Buffet ou Le Pen. Ils n’ont pas passé une bonne soirée non plus, mais le jeu est là. Dur de s’y retrouver en écoutant juste les interventions et réactions. La caricature est au moins aussi pénible que l’est cet exercice d’un président monarchique en face de trois journalistes qui viennent prendre la becquée…
Je lisais chez notre ami Stef (qui n’est pas de droite) la remarque suivante : « Ne laissons plus dire à Sarkozy n’importe quoi ». Il a raison. Mais je pense aussi qu’il faut aller plus loin. Ne laissons plus dire à la classe politique, dans son ensemble, n’importe quoi. Ne les laissons plus être des caricatures d’eux même, avec comme seul objectif prendre le pouvoir et les places qui vont avec…

Ne les laissons plus, ne les laissons plus… C’est bien ambitieux tout ça. Je laisserai le travail à d’autres : je préfère, en ce moment, regarder des documentaires sur les planètes le soir… Impression de partir loin, et franchement ça fait du bien…