mardi 24 mai 2011

Pensées primaires sur les primaires, et le PS

Mes vacances printanières, mes matins à monter les meubles de futur bébé (et l’après-midi à dormir au bord de la piscine) font que je ne suis que très partiellement les actualités de mes amis blogueurs. Pour autant, difficile de passer à côté des nombreux billets sur le Parti Socialiste, et les présidentielles qui arrivent, sans celui qui devait être le grand champion des champions…
En théorie, ces discussions ne me concernent pas. Il est peu probable que je vote à gauche aux présidentielles. Il n’empêche : on ne peut rester indifférent, quand on s’intéresse à la politique, et quand on est républicain, à ce qui se passe dans le principal parti de gauche de France. Surtout quand ce dernier vient de se prendre un tel évènement en pleine figure.

Le Général disait que derrière lui, le risque de vide était bien moindre que celui du trop-plein. Derrière DSK, c’est pareil… Alors ses soutiens se posent la question : qui soutenir maintenant ? Mon ami Romain de Lyon brosse un portrait de tous les prétendants à la candidature socialiste, et en bon gars bien sympa, il trouve des qualités à chacune et chacun…

Nicolas écrit sur Hollande, ce candidat qui se veut normal. Elmone fait des éloges de Martine Aubry. Montebourg a ses soutiens. Ségolène Royal aussi. D’autres soutiennent Manuel Valls. Oui, ça fera du monde sur la liste de départ. Ou alors ça ne fera personne, parce qu’il y a un scénario que j’imagine assez bien…

A situation exceptionnel, mesures exceptionnelles… J’imagine bien Martine Aubry s’arrogeant les pleins pouvoirs, et signaler simplement la fin de ces primaires, qui risquent d’être plus violentes que franchement apaisées… Pour y aller elle ? Si elle en a vraiment envie, oui, je l’imagine bien. Je ne reviendrai pas sur Reims et la manière toujours contestable et contestée dont elle a pris le pouvoir au PS, mais (c’est de la fiction) je l’imagine assez bien dire « voilà, on a eu un séisme, c’est une situation exceptionnelle. Alors je prends qu’on arrête de s’amuser : le cirque c’est fini. Et la candidate du PS, ben ça sera moi ! ». Ajoutant que toute personne qui gueulerait derrière serait considéré comme « mauvais camarade » ne voulant pas la victoire de la gauche… Donc fermez là, et tous derrière…

Et je vais encore plus loin (soyons fou). Imaginons que tel son papa, Martine Aubry n’ait aucune envie d’être candidate. Je l’imagine bien imposer un candidat. Peut être François Hollande (quoique ça m’étonnerait), ou un Laurent Fabius tiens ! « Situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle : je décrète que un tel sera le candidat des socialistes ». Et zou on ferme la boutique.

Je donne juste comme ça une supposition. C’est de la fiction. Mais pourquoi pas : je parierai bien une pièce sur un renoncement… Les primaires au parti socialiste auront-elles lieu ? La suite au prochain épisode…

lundi 23 mai 2011

Etes vous accro à votre iPhone ?

Un excellent billet, du non moins excellent site iPhon.fr. Qui propose 10 questions pour savoir si nous sommes accro à l’iPhone.
Ça me plait, je me dis que nous sommes quelques uns en plus, à bien être accro à ce petit truc qui tiens dans la poche du veston...
(Et pour commencer la semaine en parlant d'autre chose que d'information qui personnellement me font raler, ça me va très bien ce type de billet...)

* Vous surfez sur le web au feu rouge parce que « ben quoi c’est l’occasion ou jamais de consulter votre Timeline twitter et de savoir ce qu’il se passe dans le monde ».
Bon, je n’en suis pas encore là. Mais je suis en province aussi : peut être que si j’avais des bouchons sur ma route… Mais j’avoue que souvent, quand j’ai cinq minutes à perdre, oui, je suis sur Echofon ou sur mon Google Reader… (allez, je coche oui).

* Lorsque votre iPhone, sonne, vibre s’allume, vous ne perdez pas une seconde pour regarder de quoi il s’agit (un peu comme si c’était votre propre enfant qui s’était mis à pleurer…)
Tiens ? Il faudra voir ce que je fais quand bébé pleurera en même temps que j’aurais un message sur l’iPhone… Mais oui, souvent « il faut que j’aille voir »… Sauf le soir quand je suis dans mon lit : là je dors. Mais globalement, je coche oui aussi.

* Vous utilisez votre téléphone à table pendant le repas plus d’une fois, même au restaurant et avec qui que vous soyez.
Malheureusement 100 fois oui… (et même des fois je prends en photo ma pizza et je la blogue…)

* Vous êtes un tantinet énervé quand votre femme, votre enfant, votre chien interrompent votre « iPhone time ».
Alors là par contre non. Falconette viendra peut être gueuler que si, mais je n’en ai pas l’impression…

* Lorsque vous pensez à la perte de votre iPhone, la terreur vous envahie…
J’ai déjà perdu un iPhone, vaincu par les eaux du Gardon. J’en ai été malade… Et lors de mon retour de chez le Nord, ce dernier s’est arrêté de fonctionner en Gare de TGV Haute Picardie… Pendant le trajet du retour, la terreur était bien présente… Je réponds Oui en majuscule…

* Le soir quand vous vous couchez et le matin au réveil c’est votre iPhone que vous avez en main.
J’aurais envie d’être grivois (au réveil, j’ai autre chose en main, ho ho ho), mais non… Quand je suis en vacance dans des coins où je n’ai pas le net, oui, l’iPhone est une des premières choses que j’ai au levée. Le soir avant de dormir ça dépend… Allez, je répond oui aussi.

* Parfois vous vous demandez comment vous faisiez pour vivre avant votre iPhone. Sans mail partout, sans applications… Oui c’est vrai…

* Il vous arrive de montrer à vos proches, vos amis et même vos collègues la dernière appli que vous avez téléchargée à tout moment. Je suis toujours fier de mon coussin péteur sur iPhone, ou de mon applications « one clap », qui permet de ne pas se fatiguer à applaudir (surtout quand on assiste à un discours politique affligeant, ce qui arrive des fois). Je réponds oui.

Vous avez déjà envoyé des SMS ou un twitt avec quelqu’un dans la même maison que vous…
Évidemment que oui !

Le soir lorsque vous recevez le push des gratuits sur iPhon.fr tout s’arrête et pendant dix minutes il vous faut du silence, de la concentration parce que ce serait dommage de rater une bonne affaire !
Normal que ce très bon site nous fasse un peu de publicité. Mais pour ma part, j’arrête de télécharger tout et n’importe quoi, mon iPhone est déjà plein.

En ce qui me concerne, ça fait un bon 8/10. Je me demande ce qu’en pensent mes autres copains équipés d’iPhone, ou autres smartphones. Mais je pense que oui, ça nous a changé la vie ce truc. Reste à savoir si c’est en bien (mais moi j’aime, c’est le plus important !)

samedi 21 mai 2011

Résumé de la semaine, devant un verre de rosé...

Une semaine chaude, estivale... Et un apéritif comme résumé d'une (pas forcément) drôle de semaine...

(mais sinon, il fait magnifiquement beau, et chaud, dans cette Provence qui aura eu un mois de mai bien estival... C'est plaisant...)

Les nouvelles mesures de la sécurité routière... (soupir)

C'est à Ménilmontant qu'on apprend un des raisons de ces assez scandaleuses nouvelles mesures de la sécurités routières :
Les recettes fiscales des radars ont chuté de 16% en 2010
Et on continue allègrement à nous prendre pour des cons... Avec ce petit dessin délicieux de Na! pour la route (que je ne connaissais pas, merci Gael).

Et pour continuer le plaisir, à lire chez Arnaud la déclaration de Nicolas Sarkozy du 3 Mai 2007, quand ce dernier estimait "scandaleux de retirer les panneaux indiquant les radars sur les routes".
"Les radars, c'est pas fait, en tout cas dans mon esprit, pour remplir les caisses de l'Etat, parce que vous avez raison, ce serait scandaleux d'enlever les panneaux qui préviennent(...) Bien sûr que les panneaux seront maintenus(..) Moi, je suis candidat à la Présidence de la République Française, il y a un devoir de sincérité des responsables politiques ; [...] On ne peut pas dire n'importe quoi parce qu'on est en campagne présidentielle. Moi je veux vous dire la vérité."

Seul les imbéciles ne changent pas d'avis : nous avons à la tête de l'état des gens très intelligents. Qui nous prennent pour des cons certes, mais...

vendredi 20 mai 2011

Anelka contre l'Equipe (ou l'absence totale de scrupules et de honte...)

Ca faisait longtemps que je n'avais pas parlé du triste Nicolas Anelka... Nous nous souviendrons longtemps de cette coupe du monde en Afrique du Sud, et de l'épilogue minable de la carrière en équipe de France de Nicolas Anelka. Aujourd'hui se déroule le procès qu'il intente à l'Equipe, pour sa une du 19 Juin...
J'ai souvent et longtemps dit que jamais ce joueur n'aurait du revenir en équipe de France. Doigt d'honneur à son club formateur du PSG une première fois (un des premiers mercenaires du football après Bosman), puis ensuite à Arsenal (club qui l'avait révélé), puis ensuite au Real de Madrid, puis une deuxième fois à PSG qui avait réinvesti plus de 100 millions de francs à l'époque pour son retour... Et surtout son insulte insupportable à l'adresse du sélectionneur de l'époque, Jacques Santini...

Nicolas Anelka a toujours montré le peu de respect qu'il avait pour ses clubs, et pour l'équipe de France. Il était un des symboles de cette triste équipe de France en 2010, composée de mercenaires et de personnes type Evra, Abidal ou Ribery... Qui sont aujourd'hui appelés au tribunal pour témoigner en faveur de Nicolas Anelka contre le journal l'Equipe, qui avait sorti cette une du 19 Juin qui sonnait finalement, enfin, le glas de la présence de Nicolas Anelka dans cette équipe de France...

Depuis un an, Nicolas Anelka s'est souvent rependu dans les médias, pour déverser ses propres vérités. Comme de multiples témoignages de sa mentalité et de son vrai visage, qui ne respecte personne d'autres que lui. Et surtout pas ceux qui lui ont, à un moment, fait confiance, et qui n'ont eu que crachats et mépris en retour...

Peut être que ce racisme latent présent autour du football français, cette coupe du monde 2010 en porte une germe importante... Depuis, nous avons eu cette histoire de quotas, de pseudos racismes dans le football français. Et un peu plus d'une semaine après arrive ce procès d'Anelka contre l'Equipe, comme une histoire d'une Coupe du monde que beaucoup aimeraient oublier... Il y a des clins d'œil du destin, des symboles, dont on se passerait bien...

Nicolas Anelka porte plainte contre l'Equipe. On aurait pu espérer, de la part d'une personne respectable, un peu d'humilité, et quelques scrupules. De regrets il n'y a jamais eu de la part d'un homme qui porte aussi une lourde responsabilité dans cette ambiance détestable dans et autour du football français...
Mais il s'en moque bien de tout ça...

jeudi 19 mai 2011

Faire barrage à l'arrogant Noel le Graet...

Je ne suis pas fan du bon, mais pas forcément très compétent, président Duchaussoy. Pour autant, je ne supporterais pas une présidence de la FFF par Noel Le Graet, ancien maire socialiste de Guingamp (ça aide d’avoir été président du club…), et grand soutien pendant 6 ans de Raymond Domenech à la tête de l’Equipe de France (avant de le lâcher en rase campagne et de manière très courageuse et responsable, il n’aurait pas fallu être entaché…).

Je considère que le vice-président de cette bien triste FFF qu’est Noel le Graet est éminemment responsable de tous les désastres, l’Afrique du Sud compris, qui ravagent le football français. Sa liste, composée d’apparatchiks qui n'ont eu de cesses que de s'accrocher à leurs chaudes places, qui ont également leurs immenses parts de responsabilité, n’apportera rien de neuf dans le football français.

Pas plus que celle de Duchaussoy vous me direz, et évidemment j’espère qu’une des deux listes restantes (4 sont en lices) feront la surprise. Mais néanmoins, entre Duchaussoy et l’arrogant Noel le Graet, ma préférence ira au premier.

Dans un merveilleux exercice de modestie, Noel Le Graet se lâche en annonçant sa candidature : « Duchaussoy, je ne lui donnerai pas mon entreprise. Je crois que chacun doit être à sa place, et voilà… ». Et bien, la sienne considère Le Graet, c’est d’être à la présidence d’une FFF qu’il a soutenu et fait perdurer dans ses nombreuses erreurs, durant toutes ses dernières années…

Il conclue par un très décent : « moi, je ne me fais pas balader »… Bien sûr, c’est lui qui nous balade, notamment en mettant sur d’autres toutes ses responsabilités dans les derniers fiascos du football français… Pour ma part, j’espère qu’il se fera balader. Et que le football français en sorte vite grandit (mais de ça, je suis moins sur…)

Atlantico vs Médiapart... (une petite analyse)

Je suis un peu fainéant en vacance, pas grande envie de bosser et de bloguer. Donc je lis des billets de copain. J'ai plutôt apprécié celui de l'ami Chafouin, qui parle de ces bonnes et mauvaises sources, en prenant pour exemple le site Atlantico.

Je recopie son avis avec d'autant plus de facilité que je ne suis pas très lecteur d'Atlantico. Mais je m'amuse également de voir comment ce site est, dans une certaine blogosphère ou twittosphère, dévalorisé et raillé pour ce prétexte très simple et simpliste qu'il est classé "de droite". Et forcément, la droite n'étant pas la grande, belle, morale et honnête gauche...

Alors Chafouin dit ça, et il a raison :
C’est un fait : les infos d'Atlantico sont de bonnes infos, qui intéressent le public. Mais à lire certains, sur Twitter ou dans les médias plus traditionnels, elles seraient moralement contestables car peut-être émanant du pouvoir. Référence à la proximité idéologique supposée d’Atlantico avec le gouvernement.

Hum… Et alors? Quand Mediapart publie des infos explosives sur Eric Woerth, s’interroge-t-on sur l’origine des sources, sur leur intérêt? S’agit il nécessairement de chevaliers blancs sans aucune arrière-pensée idéologique ou politique? A moins que dans l’esprit de certains, les infos intéressantes ne puissent aller toujours que dans un seul sens : l’attaque de la méchante droite et la défense de la noble gauche, la pure, la vraie, celle qui est moralement irréprochable et qui ne s’intéresse qu’à l’intérêt du peuple.

Toute source, ou presque, au moment où elle divulgue une information, a un intérêt quelconque dans cette publication. Il ne faut pas être naïf. Donc que ces sources appartiennent à un côté ou un autre de l’échiquier politique, peu importe : ce qui compte, c’est que l’info sorte. Ce qui distingue une bonne d’une mauvaise source, c’est la qualité des biscuits qu’elle vous apporte.

Et force est de constater, au vu de l’écho qu’on eu les dernières infos exclusives d’Atlantico, que ce site en a de bonnes… Tant mieux pour lui, et pour nous.
(photo : la source de la Loire... Souvenir d'un balade au Mont Gerbier de Jonc...)

mardi 17 mai 2011

Malaises... (parlons de DSK une dernière fois)

Je suis comme beaucoup, un peu bouleversé par cette histoire de Dominique Strauss-Kahn. Pour autant, je lis beaucoup de choses qui m'affligent, profondément. Et qui explique aussi pourquoi j'ai laissé le web et le reste en cette belle journée de Mai, où il fait magnifiquement beau dans le Gard.

Je reste convaincu qu'on peut être profondément mal à l'aise devant ce voyeurisme médiatique d'un homme que l'on voit dans toute sa faiblesse, tout en condamnant fortement son acte. Et en rappelant que malgré ce que peuvent dire certains, la victime est moins l'accusé que la jeune femme, dont peu de monde parle finalement : je n'ai su son nom que tout à l'heure... On peut avoir de la compassion pour l'homme Strauss-Kahn, et j'en ai énormément. On peut ne pas dire tout et n'importe quoi.

Je me pose beaucoup de questions depuis dimanche. J'ai beaucoup de sentiments contradictoires. Autant j'ai de la peine pour l'homme DSK, et pour ceux qui croyaient sincèrement en lui. Autant j'en veux terriblement à une gauche qui aujourd'hui larmoie contre le lynchage d'un homme, et qui il y a quelques semaines balançaient à pleins seaux les pires insanités sur un Woerth ou une Michèle Alliot-Marie. Les faits qui leur étaient reprochés étaient immensément moins graves, et on était moins dans les précautions d'usage que dans le pire de ce que peut montrer le combat politicien et politichien.
Aussi, quand je lis le commentaire d'un donneur de leçon notoire comme Jack Lang venir lancer sur France 2 un péremptoire "il n'y a pas mort d'homme" en prétendant défendre DSK... Non, il n'y a pas mort homme, mais juste un violence sexuelle présumée... Malaise, toujours...

C'est humain, pour le parti socialiste, de défendre "Dominique", ce camarade avec qui ils espéraient, pour la plupart, reconquérir le pouvoir. Mais qu'ils ne disent pas n'importe quoi, et que la compassion ne leur fasse pas franchir la ligne blanche de l'indécence. Auquel cas, les comptes qu'ils auront à rendre devant les français risquent d'être plus salé que lors du "coup de tonnerre" d'un certains 21 Avril 20012002 (Merci Gildan)...
Je le pense avec toute la sympathie que j'ai pour les amis qui ont perdu leur champion aujourd'hui. Mais attention... On a lu et entendu des choses affligeantes ces derniers jours. "Manipulation de l'UMP", c'était les premières remarques, grotesques, que j'ai lu dimanche matin, aux aurores...
Attention... Je le dis sans violence, ni agressivité. Juste avec ce malaise qui me tort toujours l'estomac, et une certaine inquiétude mâtinée d'une sincère tristesse.

De l'autre coté, je lis ici et là des exclamations de joie. "Enfin un puissant qui paie", c'était un des commentaires que j'ai eu sur un de mes billets. Le genre de commentaire qui me sidère, mais beaucoup le pensent. Beaucoup pensent que s'émouvoir de voir un homme qui voit son humiliation passée en direct à la télévision, c'est défendre son acte. Ils sont à coté de la plaque, mais bon, visiblement avec certains, il ne sert à rien de chercher une discussion où les sentiments peuvent ne pas être binaire. Rien n'est ni tout blanc, ni tout noir... Et on peut juste être humain, avec tout ce que cela comporte de contradictions...

Nicolas Sarkozy (dont à ce propos j'apprécie la dignité dans cette histoire) avait raison quand il avait lancé un "tout le monde parle de 2012, mais avant il y a 2011"... Et oui. Et 2011 n'est pas fini. Je ne sais pas où cela ira, mais je pense qu'on n'a pas fini les surprises, pas forcément positives, d'ici l'élection présidentielle.
Et je pense qu'aujourd'hui, personne, sinon les extrêmes et l'abstention, n'y gagnent. Le PS fera ou non ses primaires, ce n'est pas mon problème. L'UMP fera ce qu'il a à faire. A part deux ou trois commentaires assez affligeants et caricaturaux, je les ai trouvé, pour l'instant, plutôt dignes. J'ai trouvé assez pertinentes, et humainement biens, les remarques de François Bayrou et Jean-Louis Borloo. Je le dis d'autant plus facilement que je n'ai pas toujours trouvé la droite très brillantes dans ces commentaires sur certaines affaires qui les touchaient eux ou touchaient le PS .

Mais je ressens quand même cet immense malaise. Amplifié par bien des remarques, bien des attitudes. Non, une sale période...
Sans doute une des dernières fois que je parlerai de cette histoire. J'ai dis ce que je ressentais, le plus sincèrement du monde. Demain, on reparlera d'autres choses... Mais toujours mal au ventre, vraiment...


(J'étais en Crête il y a un an... La photo qui illustre ce billet n'a rien à voir, c'est une vue d'Héraklion... Mais bon, j'avais envie d'un peu de légèreté...)

lundi 16 mai 2011

Le choc des images, et le mal à l'estomac...

DSK toujours... On peut trouver ignoble le crime (c'en est un) dont il est accusé. Et s'il est vraiment coupable, socialiste ou pas, homme de gauche ou pas, seul capable de vaincre Sarkozy ou pas, il paiera. Et ça sera très bien.

Pour autant, j'avoue ne pas réussir à être indifférent à l'image de cet homme dans le box des accusés... Hier puissant, aujourd'hui beaucoup moins... La barbe de trois jours, l'oeil vitreux et fatigué, le teint terne, jauni...
On peut avoir de la compassion pour la victime de l'agression sexuelle, cela n'empêche aucunement d'être sensible à cette image. A cet homme dont on a suivi la carrière publique et politique, qui aujourd'hui est en prison, et dont on assiste à la déchéance en direct.

Et n'en déplaise à certains donneurs de leçons, penser cela ne signifie pas l'excuser, ou lui pardonner, ou accepter le crime dont il est accusé. Rien n'est ni blanc, ni noir, et condamner ne signifie pas être indifférent.

Après, comme disait Nicolas dans un billet très humain, il y a des jours où il est préférable de couper Twitter et le net. Quand je lisais les tombereaux de merde que balançaient certains contre Eric Woerth cet été, je pensais la même chose. Eric Woerth était, en plus, de droite, donc forcément...

Non, j'ai aussi coupé Twitter aujourd'hui, et les blogs d'une manière générale. Pourtant j'écris, pour dire ce que je ressens. Car c'est une période où les sentiments sont confus, surtout pour une personne comme moi qui n'est pas du tout socialiste, et qui vote à droite. J'assiste à des déclarations de dirigeants du PS que je trouve à la fois dignes, et à la fois pénibles quand je me souviens avec quelles violences ils lacèrent toutes personnes qui n'est pas de leurs camps, aux prises avec des difficultés fatalement moindre.

C'est une drôle de période. Une sale période. Je suis triste ce soir. Sans trop savoir pourquoi. L'Olympique de Marseille, qui a perdu son titre dans une indifférence générale, n'en est pas responsable. Ce qui arrive à DSK non plus. Non, c'est l'ambiance. C'est un drôle de sentiment...

Assister en direct à la mort publique de quelqu'un, et entendre tous les commentaires autour, ben ça me donne décidément bien mal au bide...
Mieux vaut couper tout, la télé et Internet : on reviendra demain...

DSK, le début d'un long film...

A peine ais je pris mon café que je vois qu'RMC annoncerait l'alibi de Dominique Strauss-Kahn, qui plaide non coupable et affirme qu'il aurait été bien loin de la chambre à l'heure de la présumé agression. On lit : "les avocats de DSK auraient reconstitué son emploi du temps. Il aurait quitté l’hôtel vers midi, soit une heure avant l’heure de l’agression supposée de la femme de chambre. Il aurait à ce moment-là demandé sa note et rendu les clefs à la réception". C'est un film à rebondissement que l'on va suivre...

Sinon, quelques petites remarques, ici et là.

J'attendais avec impatience la réaction d'Elisabeth Guigou, ancienne conseillère municipale d'Avignon parachutée en Seine Saint Denis. Je ne suis pas déçu. Elle trouve l'image de DSK menotté d'une "cruauté inouïe". J'adore les indignations sélectives, et je sais qu'avec Elisabeth Guigou je ne serais jamais déçu...
Non, l'image n'est pas belle. Mais bien sur Elisabeth Guigou exagère. D'une manière, je trouve, franchement indécente (mais là encore de la part de l'ancienne candidate à Avignon, ce n'est pas la première fois).

Une réponse aussi à Plume de Ciboulette, qui m'a gratifié d'un commentaire assez spécial dans le dernier billet. "là où le français est pitoyable, c'est de trouver anormal d'arrêter un malade sexuel notoire [...]. Oh on est choqués, on crie ô scandale, ô magouilles ! Putain, mais ça ne va plus là !". Là où le français est aussi pitoyable, c'est quand il multiplie les procès d'intention à autrui, qui exprime un avis un tant soit peu différent du sien, un sentiment qu'il ne partage pas...
Nulle part ici on ne lira ce genre de truc là. Je pense être suffisamment clair vis à vis des violences aux personnes (quelles qu'elles soient), évidemment violence aux femmes. Et comme j'ai dit dans mon billet de hier, si DSK est coupable de ce dont on l'accuse, ça ne sera pas la faute de l'UMP comme j'ai pu le lire ici et là, et il devra être sévèrement puni.
Mais ce que je trouve inadmissible et insupportable, c'est ce procès qui serait fait à ceux qui seraient émus par l'épilogue politique de Dominique Strauss-Kahn. Et les procès d'intention, tels qu'ils soient, commencent à me gonfler. Qui défend Laurent Blanc n'est pas forcément raciste. Qui est triste de la mort politique de DSK n'est pas défenseur des violeurs et des malades sexuels.

Et je le dis d'autant plus fort que ce qui arrive à DSK, politiquement, m'indiffère. Il n'aurait pas été mon candidat de premier tour, et probablement pas de second. Mais je comprends l'émotion de mes copains strausskanhien. Ils ne sont pas coupables pour autant.

Le film sera long. Il occupera mes vacances. Ca tombe bien, j'aurais des choses à commenter...

Réflexions d'un début de semaine presque comme les autres...

Je suis en vacance. Couché tôt hier soir, et levée tôt aussi. Les chaines infos dissertent sur la fin de DSK, et son départ en menottes. Les réactions sur succèdent les unes après les autres. Le déni pour les autres, l'indignation, nouveau sport national, pour d'autres. Pour moi, c'est la surprise qui perdure, et un peu de tristesse aussi.

J'ai lu quelques blogs. Mes amis, toujours. Yann Savidan met tout le monde dans le même sac : le bon français est pitoyable comme il dit. "Alors, lorsque Dominque Strauss-Kahn se fait inculper, le bon Français voudrait qu'on lui coupe les couilles tout de suite. Travail, famille patrie et droiture est le slogan de sa toute petite vie." Oui. Un peu généraliste (d'autres diront "attention à l'amalgame"...), mais sur le fond oui. J'irais juste un peu plus loin.
Si c'est ce même français qui a hurlé avec les stars de l'indignation et de la lutte contre le racisme quand Laurent Blanc a prononcé le mot black, dans une réunion dont les propos ont été volés pour réaliser une "dénonciation citoyenne", Yann a raison. Le bon français est pitoyable.
Si c'est ce même français qui veut que l'automobiliste soit condamné dès qu'il entre dans une voiture et qu'il roule à 51 km/h au lieu de 50, et qu'il veut que les flics soient présents sur le terrain pour le saigner lui, quitte à laisser certains quartiers sans surveillance, et certains petits larcins impunis, oui, il a raison, le bon français est pitoyable.

Si c'est ce même français qui n'aura cessé, pendant 4 ans, de voir du fascisme et du racisme dans toute parole de Nicolas Sarkozy, et n'a cessé de réclamer sa démission parce qu'il aurait préféré que ça soit le camp d'en face à sa place, oui le bon français est pitoyable. Si ce même français qui voulait les couilles d'Eric Woerth et les ovaires de MAM, après une campagne de dénonciation et lynchage écœurante, Yann a raison : ce bon français est pitoyable.

Parce que le lynchage, qu'il porte sur Eric Woerth, sur Julien Dray ou sur Dominique Strass-Kahn, c'est abject. Et personnellement je n'aime pas ça. Je n'aime pas ce début de lynchage sur DSK. Si les faits sont avérés, ce qui lui est reproché est extrêmement grave, et machination de je ne sais qui ou pas il sera condamné. Mais je ne lui tirerai pas des mollards dans le visage comme le font beaucoup d'autres.

Après, Nicolas soupire devant la situation, en ayant une pensée pour Dominique Strauss-Kahn. Et remarque que le candidat du PS risque de n'être qu'un "candidat par défaut". Lionel Jospin eut été ce candidat par défaut en 1995, il a été au deuxième tour (n'est ce pas Gabale ^^). En tous cas, si cela doit être Martine Aubry, il lui faudra s'expliquer sur son élection à la tête du PS, comptes qu'elle n'a jamais rendu.
Et oui c'est vrai : les cartes sont redistribuées pour 2012. Et là, le jeu il est bien brumeux...


Nicolas conclut : "toute mon amitié va à DSK, qu’il soit coupable ou non, je m’en fous. Je n’y croirai jamais". Je ne cherche pas, pour ma part, à y croire ou non. Mais bizarrement, j'ai beaucoup de sympathie ce matin pour DSK, parce que je suis comme ça, ceux qui sont lynchés me sont sympathiques. Cela n'est pas incohérent avec l'abjection que j'ai pour l'acte qui lui ait reproché.
Et quelques parts, je conserve cette pensée pour ceux qui aiment DSK, et se retrouvent effondrés aujourd'hui. Parce que j'ai connu ces moments. Et parce que la politique est parfois quelque chose d'inhumain...

Ca sera long d'ici 2012... Et je crains qu'on ait pas encore tout vu...

dimanche 15 mai 2011

Un dimanche matin presque comme les autres...

Je me suis levé tôt ce matin. Nuit difficile. Un rhume des foins qui l'a rendu longue... Alors je me suis levé tôt, suffisamment pour recevoir en quasi direct l'information sur mon iPhone : DSK a été arrêté à New York...
Un dimanche matin presque comme les autres. Mais pas trop tout de même...

Ce matin, au village, tout le monde parlait de ça. Chez le marchand de journaux, au bureau de tabac où j'ai joué mon Loto foot de l'après midi, au café... On ne parlait pas de ce temps qui s'est rafraichi ce weekend, non... Et quand j'irai faire un tour à Lirac, qui vote aujourd'hui suite au décès tragique de son maire en Mars, j'imagine que la plainte pour agression sexuelle qui touche Dominique Strauss-Kahn fera l'objet de bien des commentaires...

Pour ma part, je ne trouve pas ça marrant. Cela m'attriste... J'ai une réelle compassion pour des gens que j'aime bien, qui avaient foi en Dominique Strauss-Kahn, et qui aujourd'hui sont tristes. Pour autant, je leur conseillerai de ne pas succomber à cette facilité de clamer haut et fort : "c'est la faute à l'UMP qui lui a tendu un piège". Vouloir mettre sur le dos des autres ses propres erreurs, que l'on est bien capable de commettre tout seul, n'est pas forcément une bonne solution...

Non, je suis un peu triste ce dimanche. Je ne sais pas si DSK sera en mesure d'être candidat. Mais de prime abord, c'est beaucoup moins bien barré ce matin que hier. Après, il se passera ce qu'il doit se passer à gauche, ce n'est pas mon problème. François Hollande se prend bien au sérieux depuis quelques semaines, il continuera. Peut être que Martine Aubry reviendra dans le jeu. Je ne parle pas de Ségolène Royal... Encore moins d'Arnaud de Montebourg...
Et j'ai l'impression que cette histoire, au final, risque de faire plus de mal que je bien à Nicolas Sarkozy...

Un dimanche presque comme les autres. Qui n'a rien de poétique malheureusement, mais ça fait bien longtemps que la poésie est partie du milieu politique...

vendredi 13 mai 2011

J'avais écrit un super billet...

... Qui a gentiment disparu. Je parlais de l'ami Mohamed Belkacemi et de cette délation, encouragée par certains collectifs "citoyen", nouveau mot à la mode... Je n'ai même pas eu mes petits trollognous sur ce billet : pas le temps. Blogger est vite tombé en carafe. Et moi avec...

C'est dommage. Sur mon grenier, je souhaitais un bon anniversaire à Marco et à son Alteroueb. Ben pareil pouf : billet disparu. Merci Blogger.

Et je voulais profiter de cette journée pour mettre en avant une future nouvelle star de mon blog... Ceux qui m'aiment bien se souviennent de Vanille, le chien de mes beaux parents, qui nous a quitté en début d'année. Mes beaux parents, retraités foréziens, ne voulaient pas rester seuls. Et ils étaient très tristes...
C'est ainsi qu'est arrivée Galia. Un chien japonais. Ne vous marrez pas, c'est un shiba inu. Et c'est un chien merveilleux, de deux mois, qui depuis jeudi nous rempli de bonheur.

Bon, Blogger revient. Peut être demain le Playstation Network reviendra. Et peut être remettrais je en ligne un billet sur ces péripéties à la FFF. Je suis assez choqué par la non sanction de celui qui a enregistré une conversation à l'insu des participants, pour les piéger, les dénoncer... Mais bon, la délation, visiblement, ça plait.

Alors je vais jouer avec Galia... C'est tellement mieux.

jeudi 12 mai 2011

L’espionnage et la délation font-elle parties du « travail » ?

Interview du maintenant très célèbre Mohamed Belkacemi dans l’Equipe du jour. Avec ce titre « je n’ai fait que mon travail ».

Rappel des faits. Médiapart sort un verbatim d’une conversation de 5 minutes (au milieu d’une réunion de deux heures), sous le titre choc (et mensonger) : « football français : les dirigeants veulent moins de noirs et d’arabes ». On apprend plus tard que le verbatim est issu d’un enregistrement pirate et fait en loucedé par le dénommé Mohamed Belkacemi, responsable du football dans les quartiers (Visiblement, le responsable du football dans les villages était lui absent de la réunion…).
Ce monsieur voulait dénoncer des propos qui, paraît-il, aurait déjà été tenu par le passé. Donc il a enregistré une réunion de travail. Avant d’aller donner l’enregistrement au bras de droit du très compétent Président de la FFF. Et ensuite, on n’en sait pas plus, mais cette bande est arrivée chez Médiapart, qui s’est fait un plaisir de lancer un pavé dans la mare, déchainant les leçons de morale chez certains…

Depuis, Laurent Blanc a été lavé par la FFF et le ministère, après une campagne médiatique puante et nauséabonde. Peut être que Mohamed Belkacemi sera sanctionné par son employeur. Cela ne me scandaliserait pas, car je trouve que non, il « n’a pas fait son travail ».
« J'ai eu l'impression de vivre comme un coupable alors que je pense encore aujourd'hui avoir accompli mon devoir ». Non, ce n’est pas vrai. Ou alors, cela ouvre la porte à tous les dérapages. Tous les pseudos justiciers en herbe qui ne sont pas d’accord avec des propos viendraient espionner leurs petits camarades, pour ensuite les dénoncer au chef, à la police, à la justice ? Ça serait génial…

On peut être d’accord ou pas avec cette histoire de quotas. J'en ai déjà parlé, tout quota discriminatoire me fait mal à la gorge (discrimination négative, mais aussi positive : ça me gonfle autant d’entendre parler du manque de blanc en équipe de France de football que du manque de personnes « issues des minorités » dans les médias ou la classe politique). Mais cette logique de la délation me tord également les boyaux. Et dans ce sens là, je trouve la démarche de Mohamed Belkacemi au moins aussi détestable (sinon plus) que les propos tenus lors de cette réunion. On peut en discuter, ne pas être d’accord

Pour autant, je n’ai pas envie de jeter l’opprobre sur Mohamed Belkacemi. Il a pensé avoir bien fait, mais il a commis une fève. Cela arrive, personne n’est parfait. Ce qui me dérange, c’est cette tentation qu’auraient certains de l’ériger en héros. Et de fait légitimer ou encourager ce type de démarche. Qui nous met tous à la portée de se faire lyncher, parce que tout le monde peut dire des conneries. Y compris le plus antiraciste des antiracistes.
Alors veut-on une société où, sous le prétexte louable de combattre le racisme, on met en place un numéro de téléphone pour dénoncer de manière anonyme ? Veut on une société où sous prétexte d’être « le bien », on enregistre à leur insu des conversations privées, pour en extraire une petite partie et lancer les chiens derrière ? Pourquoi pas, mais alors il faudra aller jusqu’au bout du bout…

Et je crains que demain soit moins facile à vivre qu’aujourd’hui, et ça ne sera pas de la faute de Nicolas Sarkozy cette fois… Ni de François Blanquart ou de Laurent Blanc…

mercredi 11 mai 2011

L'extrémisme de la sécurité routière va plus loin...

J'ai souvent parlé de ces extrémismes de la sécurité routière, pour qui tout automobiliste est un présumé coupable qui est forcément un danger, donc doit être sanctionné. Quoiqu'il se passe. Pour eux, l'important, c'est de piéger le pigeon d'automobiliste. Donc on va rajouter plus de pièges, plus de règles, plus d'interdit.

Aujourd'hui s'est donc réuni le comité interministériel sur la sécurité routière. Et les propositions ne manquent pas sels...
  • Suppression des panneaux indiquant les radars mobiles;
  • Avertisseurs de radars interdits.
Il est bien confirmé que l'important est de sauver des vies bien sur, mais surtout de pouvoir bien piéger encore plus, encore mieux, l'automobiliste.

L'idée d'abaisser l'alcoolémie au volant à des seuils interdisant les sirops pour la toux n'a pas été retenu. Et je n'ai rien vu concernant les kit téléphone type bluetooth (ce que j'ai dans la voiture), mais qui risquent également d'être interdits.
Il n'est toujours rien dit sur certaines conduites à risque (rester à faible vitesse au milieu de l'autoroute, conduite à 60 à l'heure sur des routes nationales, etc...). Quand aux lieux réellement accidentogènes qui mériteraient des aménagement routier (le Gard et le Vaucluse en regorgent), je n'ai rien entendu non plus.

Et je n'ai pas l'impression que les lobbies de la sécurité routière aient fait la proposition pure et simple d'interdire la voiture... Puisque les automobilistes sont, pour certains, des délinquants en puissance, forcément présumés coupables, allons jusqu'au bout de la logique...