Jean Sarkozy devient un symbole. A 21 ans, dur à porter si jeune. Surtout qu'il est, pour moi, le symbole de tout ce que je déteste, et en politique, et d'une manière dans l'être humain et les relations qui régissent ceux ci. L'arrogance, la suffisance, la pédantise, l'inhumanité, l'arrivisme, et l'absence totale de valeurs qui me sont chères telles l'humilité, et surtout la fidélité.
"Je n'ai jamais trahis personne", dit il à l'Express. Je pourrais peut être ajouter non pas le mensonge, mais la totale mauvaise foi d'un personnage qui comme d'autre avant lui, plus âgés cependant, travestissent une vérité, une réalité, à leur image.
Je n'aime pas Jean Sarkozy sur ce qu'il montre, sur l'image qu'il donne, d'une jeunesse avec laquelle j'ai toujours été en décalage. Etudiant, on pensait toujours que les vieux étaient des cons et qu'on révolutionnait le monde. Déjà, j'étais vieux dans mon cœur de 20 ans, avec un bon sens paysan qui me dictait trop souvent le fait de garder un peu les pieds sur terre... Il est jeune sans doute, et probablement est il fort sympathique. Mais bon, je ne pense pas que cela aurait été mon ami.
Il y a peut être de la jalousie chez moi, une jalousie cachée de la part du garçon de 30 ans qui sent décidément qu'il a laissé beaucoup de rêves derrière lui. A 23 ans, j'étais conseiller municipal, rêvant alors de laisser une trace dans la vie politique de mon département, voire pourquoi pas plus haut ? A deux ans de moins, il passe "à la télé" et sera probablement conseiller général de son canton, pas le pire de France.
Et moi, à 30 ans, je sais que jamais ni Marie Louise (ni d'autres), ni le vieux cheval, ne liront mon nom dans le journal. Et que je peux ranger mes rêves dans un tiroir, dont je ne suis pas forcément obligé de garder la clef. A quoi bon ?
Je n'ai jamais trahis personne. J'aimerais pouvoir le dire. J'ai toujours essayé, professionnellement, affectivement, de ne pas trahir ceux qui, à un moment, ont été là pour moi. Cela ne signifie pas pour autant que la réciproque fut vraie, mais que puis y je faire ? Cela ne signifie pas non plus que j'aurais toujours réussi, et sans doute y en a t'il qui me jugent le pire traitre que la terre ait infanté, et qu'ils me détestent. Ne pas être apprécié de tout le monde est une chose que j'ai accepté sans difficulté. Ne pas l'être des personnes que j'aime, cela m'est plus difficile, mais là encore que puis je y faire, quand je sais que certaines boites aux lettres me sont interdites, et certaines terres trop hostiles pour que je m'y présente...
Je me suis posé une question ces derniers jours quant à mon blog. Comment dois je le continuer dans cette période ? Les élections municipales se jouent en ce moment. J'ai une position qui me fait ressentir beaucoup de choses. J'ai une page Word que j'alimente souvent de mes pensées, sombres pensées autant le dire. Dois je les mettre en ligne maintenant, alors que nous sommes le nez dans le guidon ? Dois je écrire tout ce que je ressens ?
Avec un risque. Falconhill est Falconhill sur le web. Et il n'existe pas dans la vie réelle, puisque c'est une autre personne, qui ira acheter le journal dans une heure dans le village, qui est derrière le clavier. Sauf que cette personne et Falconhill sont intimement liées : le même cœur, la même âme, même si pas la même identité. Le pseudo Falconhill peut il dire des choses que son marionnettiste ressent ?
Aujourd'hui, un peu lâche, je répondrai par la négative. Peut être un jour mettrais je en ligne un journal de campagne. Mais plus tard, laissons faire les choses.
Je vais acheter le journal, c'est le mieux...
PS : J'aurais pu titrer ce billet "un Mimosa pour Mumuse". Je laisse simplement en fin de billet une photo lui étant destinée : il est en fleur, reviens quand tu veux.
Je n'aime pas Jean Sarkozy sur ce qu'il montre, sur l'image qu'il donne, d'une jeunesse avec laquelle j'ai toujours été en décalage. Etudiant, on pensait toujours que les vieux étaient des cons et qu'on révolutionnait le monde. Déjà, j'étais vieux dans mon cœur de 20 ans, avec un bon sens paysan qui me dictait trop souvent le fait de garder un peu les pieds sur terre... Il est jeune sans doute, et probablement est il fort sympathique. Mais bon, je ne pense pas que cela aurait été mon ami.
Il y a peut être de la jalousie chez moi, une jalousie cachée de la part du garçon de 30 ans qui sent décidément qu'il a laissé beaucoup de rêves derrière lui. A 23 ans, j'étais conseiller municipal, rêvant alors de laisser une trace dans la vie politique de mon département, voire pourquoi pas plus haut ? A deux ans de moins, il passe "à la télé" et sera probablement conseiller général de son canton, pas le pire de France.
Et moi, à 30 ans, je sais que jamais ni Marie Louise (ni d'autres), ni le vieux cheval, ne liront mon nom dans le journal. Et que je peux ranger mes rêves dans un tiroir, dont je ne suis pas forcément obligé de garder la clef. A quoi bon ?
Je n'ai jamais trahis personne. J'aimerais pouvoir le dire. J'ai toujours essayé, professionnellement, affectivement, de ne pas trahir ceux qui, à un moment, ont été là pour moi. Cela ne signifie pas pour autant que la réciproque fut vraie, mais que puis y je faire ? Cela ne signifie pas non plus que j'aurais toujours réussi, et sans doute y en a t'il qui me jugent le pire traitre que la terre ait infanté, et qu'ils me détestent. Ne pas être apprécié de tout le monde est une chose que j'ai accepté sans difficulté. Ne pas l'être des personnes que j'aime, cela m'est plus difficile, mais là encore que puis je y faire, quand je sais que certaines boites aux lettres me sont interdites, et certaines terres trop hostiles pour que je m'y présente...
Je me suis posé une question ces derniers jours quant à mon blog. Comment dois je le continuer dans cette période ? Les élections municipales se jouent en ce moment. J'ai une position qui me fait ressentir beaucoup de choses. J'ai une page Word que j'alimente souvent de mes pensées, sombres pensées autant le dire. Dois je les mettre en ligne maintenant, alors que nous sommes le nez dans le guidon ? Dois je écrire tout ce que je ressens ?
Avec un risque. Falconhill est Falconhill sur le web. Et il n'existe pas dans la vie réelle, puisque c'est une autre personne, qui ira acheter le journal dans une heure dans le village, qui est derrière le clavier. Sauf que cette personne et Falconhill sont intimement liées : le même cœur, la même âme, même si pas la même identité. Le pseudo Falconhill peut il dire des choses que son marionnettiste ressent ?
Aujourd'hui, un peu lâche, je répondrai par la négative. Peut être un jour mettrais je en ligne un journal de campagne. Mais plus tard, laissons faire les choses.
Je vais acheter le journal, c'est le mieux...
PS : J'aurais pu titrer ce billet "un Mimosa pour Mumuse". Je laisse simplement en fin de billet une photo lui étant destinée : il est en fleur, reviens quand tu veux.
le mimosa tel qu'il doit être : pas coupé, sur l'arbre !
RépondreSupprimerpour le corps du billet tu te trompais je pense : c'est toi qui était jeune, et eux les à carrière future vieux avant l'âge. C'est ce que je pensais longtemps avant toi à cet âge, c'est toujours ce que je pense.
Bon m'en vais soutenir ce qui devrait faire de nous des ennemis ? stupidité,j'espère. Par contre me voilà une réprouvée pour ce qui fut mon parti.
Stupidité -
et longue vie à ceux qui gardent un peu d'idéalisme, juste un peu.
Ceci dit tu es un lacheur pour le bidule de Céleste
On a de plus en plus l'impression, fort désagréable, de vivre dans un fort mauvais opéra comique, avec une dictature d'opérette : le roitelet investit son favori dans son "fief" (les mots ont un sens, et on retrouve cette vieille féodalité contre laquelle nos ancêtres ont si longuement lutté...), puis vient la disgrâce, et quoi de mieux que son fils pour prendre le relais ? Et puis non, finalement, son fils étant "pas très sérieux", on change les plans, en donnant, pour consoler, au fiston un siège de conseiller général.
RépondreSupprimerC'est pitoyable. "Dans une lettre adressée à tous les neuilléens" : je me demande comment ce garçon de 21 ans a bien pu financer cette publication, puis son acheminement express. J'ai la désagréable impression que c'est nos impôts qui ont été mis à contribution.
Ca fait beaucoup de différences entre lui et toi...
J'ai appris aussi que Nicolas Sarkozy avait demandé à son ami Vincent Lamanda de bien vouloir l'aider à parasiter le conseil constitutionnel sur le sujet de la rétention de sûreté : là, on s'enfonce dans ce qui pourrait s'apparenter à un vrai coup d'Etat, si cette opération devait réussir.
Bref, passons.
Dois-tu tout dire ? Incontestablement, indéniablement, le choix est rude et cornélien, mais je crois que l'exercice d'un journal, même par "marionnette" interposée, permet de faire parler ses pensées, même sombres, pour le plaisir de partager les émotions, pour se libérer un peu aussi, et, au final, avoir du plaisir. C'est ce qui te permet de réunir autour de ton blog un lectorat ami !
Bon week-end !
Je te souhaite bonne chance, Falcon, dans ton parcours politique. En te souhaitant une victoire à la clé. Et si ce n'est pas le cas, ne te remets pas en cause : souvent, malheureusement, ce ne sont pas les valeurs humaines qui gagnent.
RépondreSupprimer@Brige : je le ferai le bidule, je le ferai ^___^
RépondreSupprimerMais merci, je passe la soirée ce soir chez la numéro 3 d'une liste concurente de la Mairie : son mari et son beau frere sont mes meilleurs amis, ils le resteront
@Bruno "pour se libérer un peu aussi, et, au final, avoir du plaisir. C'est ce qui te permet de réunir autour de ton blog un lectorat ami !"
--> Sincérement merci, tu n'imagines pas le bien que cela fait de lire ce genre de choses.
Merci
@Déçue : Quoi qu'il se passe, on continuera à blogguer, à s'NRV, à rigoler, sur ce blog et ailleurs le 16 Mars au soir.
Merci à vous, il fait super beau
(bon, je fais la chaine de Céleste, promis)
je découvre votre blog via le chafouin et j'aime bien le ton très personnel et sincère que vous employez. Et j'adore le mimosa !
RépondreSupprimerMerci pour la photo. :)
RépondreSupprimerL'an prochain, débrouillez-vous, je viens quand il est en fleurs. ;)