... sur une liste soutenue par le Parti Socialiste. Pour conserver certaines apparences, il aura l'étiquette "Divers Gauche", pas socialistes, voilà Solférino sauvé, et l'honneur avec. La morale politique ? Quelle morale ?
Allez, je vous la fais de suite, amis de gauche "Et Vanneste candidat UMP à Roubaix ?". Evidemment. L'un est l'alibi de l'autre camp. A croire que l'UMP peut se permettre un Vanneste parce que Freche, et réciproquement. Parce qu'un camp fait dans l'abjection, l'autre peut se permettre des écarts avec une certaine morale. Soit. La politique n'en sort pas grandie, mais qui s'en inquiète ?
Est ce que je viens d'apprendre le déces de la grand-mère d'un ami proche que ces nouvelles me gonflent vraiment ? Un référendum montre que Sarkozy n'a pas tenu ses promesses de campagne et tous ses soutiens disent que si, il a tenu au moins une promesse : celle de faire ratifier un traité européen par voie parlementaire et surtout pas référendaire, idiot de peuple qui ne comprend rien... L'argument imparable ; c'était dans le programme, donc on la fait cette connerie.
Sauf que durant la campagne, Sarkozy avait dit qu'il serait le candidat du pouvoir d'achat. Que la France césserait la réal-politik étrangère, pour être le pays des Droits de l'Homme et des plus faibles. Et avant cela, qu'il cesserait d'instrumentaliser sa vie privée. Il aura tenu une de ses promesses, la pire. Dommage
Ne pas mettre Freche, Vanneste, les déces familiaux, les promesses de Sarkozy et l'Europe. Parce que c'est idiot. Mais si je rajoute un bordel innomable dans mon boulot, et le froid de dehors, ben gros soupir. Un ensemble de chose qui font que demain matin, en Allemagne, je n'aurais pas de nouvelles de France pendant deux jours. Soulagement. Un peu.
Parce que là, soupir immense...
PS : à lire le billet de Nicolas Domenach sur le Non Référendum Européen. Avec cette phrase asses succulente : "ce que le peuple a défait, seul le peuple peut le refaire. Nicolas Sarkozy lui-même l'avait employé lors du Conseil national de l'UMP, le 9 mai 2004, dans une video qui circule beaucoup sur le net et où on entend le futur président affirmer qu'à « chaque grande étape de l'intégration européenne, il faudra solliciter le peuple ». "
Allez, je vous la fais de suite, amis de gauche "Et Vanneste candidat UMP à Roubaix ?". Evidemment. L'un est l'alibi de l'autre camp. A croire que l'UMP peut se permettre un Vanneste parce que Freche, et réciproquement. Parce qu'un camp fait dans l'abjection, l'autre peut se permettre des écarts avec une certaine morale. Soit. La politique n'en sort pas grandie, mais qui s'en inquiète ?
Est ce que je viens d'apprendre le déces de la grand-mère d'un ami proche que ces nouvelles me gonflent vraiment ? Un référendum montre que Sarkozy n'a pas tenu ses promesses de campagne et tous ses soutiens disent que si, il a tenu au moins une promesse : celle de faire ratifier un traité européen par voie parlementaire et surtout pas référendaire, idiot de peuple qui ne comprend rien... L'argument imparable ; c'était dans le programme, donc on la fait cette connerie.
Sauf que durant la campagne, Sarkozy avait dit qu'il serait le candidat du pouvoir d'achat. Que la France césserait la réal-politik étrangère, pour être le pays des Droits de l'Homme et des plus faibles. Et avant cela, qu'il cesserait d'instrumentaliser sa vie privée. Il aura tenu une de ses promesses, la pire. Dommage
Ne pas mettre Freche, Vanneste, les déces familiaux, les promesses de Sarkozy et l'Europe. Parce que c'est idiot. Mais si je rajoute un bordel innomable dans mon boulot, et le froid de dehors, ben gros soupir. Un ensemble de chose qui font que demain matin, en Allemagne, je n'aurais pas de nouvelles de France pendant deux jours. Soulagement. Un peu.
Parce que là, soupir immense...
PS : à lire le billet de Nicolas Domenach sur le Non Référendum Européen. Avec cette phrase asses succulente : "ce que le peuple a défait, seul le peuple peut le refaire. Nicolas Sarkozy lui-même l'avait employé lors du Conseil national de l'UMP, le 9 mai 2004, dans une video qui circule beaucoup sur le net et où on entend le futur président affirmer qu'à « chaque grande étape de l'intégration européenne, il faudra solliciter le peuple ». "
Freche, la derniere fois que j'en ai entendu parler, je n'aurais pas prefere l'entendre...
RépondreSupprimerSinon que signifie le terme real-politik? Je l'entends souvent mais je suis incapable de le definir correctement...
Enfin, vous la trouvez pas bizarre cette expression : "loi sur le pouvoir d'achat" ... ? Comment peut t on faire une loi sur le Power of Buying...
C'est un peu chiatique de pas appeler un chat : ce que veulent les Francais c'est plus de sous, point.
Ca me rappelle le sketch des inconnus sur les profs, ou l'un d'eux dit (Bernard Campan, sublime) : ce qu'on veut c'est primo revalorisation du pouvoir d'achat, deuxio augmentation des salaires et tercio trimo plus de sous a la fin du mois.
Sauf que la politique d'un pays petit comme la France ne peut rien faire pour cela. Si ce n'est esperer une meilleure conjoncture outre atlantique, a la fois economiquement et politiquement. C'est ca qui aura une vraie incidence sur les sousous du francais moyen.
Mais ce n'est que mon avis...
Décidément trés énervé je suis, avec cete histoire tiscali qui m'emmerde aussi au plus grand point, je pense partir trés tot aujourd'hui.
RépondreSupprimerréponse quand même : les français veulent ils "plus de sous" ? Oui, et alors ? Choquant de se poser des questions quand on travaille dur et qu'on se rend compte que tous les mois, on perd du pouvoir d'achat ? Je ne suis pas sur que ce soit choquant, non.
Loi sur le pouvoir d'achat, bien sur le terme est idiot. Mais ce que je stygmatise, c'est le changement de discours entre la campagne et la pratique actuelle. On me répondra que Royal a dit un mois aprés la campagne qu'elle ne croyait pas en ce qu'elle avait dit, mais ce n'est pas une raison me semble t'il.
Enfin, les "sousous" des français, cela me semble assez méprisant pour le salarié qui se rend compte qu'il a du mal à joindre les deux bouts pendant que l'essence, les taxes, le gaz, etc, etc, augmentent. Et que lui, non. Je n'aime pas mépriser les gens, et je n'ai pas envie de m'auto mépriser, car je pense qu'il y a un probleme de pouvoir d'achat.
Enfin, sur le terme "real politique", juste écouter le discours du 6 Mai 2007 de Sarkozy, le soir de sa victoire. Et le mettre en relief par rapport à la Lybie, Poutine, etc...
Désolé du ton un peu vif que j'emploie, sans doute. Mauvaise journée. Mais je ne suis pas sur que mépriser les français qui demandent simplement à être correctement récompenser de leur travail pour pouvoir vivre, ce soit une bonne méthode. Pas sur que ne pas tenir ses promesses de campagne fasse du bien à la démocratie.
Les Inconnus sont trés drole, mais je ne connais personne qui accepte d'avoir moins de sousous à la fin du mois, pour un travail équivalent. Enfin, il y en a peut être...
Ce qui m'énerve le plus c'est de voir que derrière les beaux discours de non-cumul des mandats et d'attitude de faux dersche prônant l'ouverture, la parité homme-femme, l'appel aux jeunes on se retrouve avec les vieux cumulards tels que Frêche ou comme, plus récemment, Montebourg qui a retourné sa veste.
RépondreSupprimerCa c'est vrai désolant et déprimant, surtout quand on sait combien la classe politique a besoin de changer de têtes
Falconhill> Non mais je me suis mal fait comprendre, je ne meprise pas les francais qui veulent plus d'argent a la fin du mois pour au moins joindre les deux bouts, non, je serais plutot meprisant envers ceux qui pensent (et c'est la raison de l'election de Sarkozy, du moins une) que c'est la politique qui va permettre cela... Alors que c'est plutot leurs patron (et par extension, le CA des entreprises moins les impots que celles-ci payent a l'etat) et la conjecture economique mondiale qui va en decider...
RépondreSupprimerJe vois mal une loi dire "vous devez payez vos salaries tant!"
J'ai du mal a croire que l'Etat puisse avoir un controle la dessus (a part evidemment pour les fonctionnaires, et encore, si les caisses sont vides...)
pecky> +1
Pecky : +2
RépondreSupprimerTinou : un peu plus calmé je suis (désolé, je voulais pas être méchant ^^)
Tu as raison, un loi qui dit "vous devez payer plus", c'est idiot. Anti libéral, et idiot.
Mais il y a pleins de mécanismes pour rendre du pouvoir d'achat. Les taxes indirectes, sur l'essence, sur la TVA, etc... Bien sur, cela fera moins entrer d'argents dans les caisses de l'Etat déjà vides, d'où une réforme globale de l'Etat, que je prie mais qui ne vient jamais...
Ce que je reproche à Sarkozy, c'est qu'il a fait de l'action et de la volontée politique son cheval de bataille. Et qu'une fois élu, il dit "mais que puis je faire ?". C'est une trahison, une "imposture" pour reprendre un terme usitée par ailleurs.
Enfin, c'était pas l'unique sujet du billet...
Bonne soirée à tous
Pour le referendum, je rejois une fois de plus mon ami Daniel Cohn Bendit qui dit que le referendum aurait dû être européen.
RépondreSupprimerCurieux que tu aies du froid : il fait bon à Lyon.
Bon courage pour ton boulot.
Rosa
Rosa : il fait beaucoup de vent ici...
RépondreSupprimerDans les ames, il ne fait pas trés chaud... (litote)
Sur le référendum, Cohn-Bendit, qui ne dit pas que des bétises, a raison. A un détail prés, il aurait 100 % raison si l'Europe existait, s'il y avait un peuple européen : ce n'est pas le cas.
Un majorité finlandaise - suédoise, par exemple, ne doit pas décider de l'avenir d'une minorité espagnoportugaise. Et nous sommes toujours dans une Europe des Nations, des Peuples nationaux, les seuls qui s'estiment "unitaires". Et qui sont, de fait, légitimes.
Donc le soucis reste encore une fois entier : a t'on un peuple européen ? J'aimerais, sincérement, car c'est un peu le reve du gaullisme churchillien avec une dose d'Adenauer. Mais ce n'est pas le cas. Encore...
N'allons pas plus vite que la musique. Et ne sacrifions pas la voie du peuple : je préfère qu'on perde 10 ans pour avoir une Europe acceptée et désirée par les peuples , plutot que d'avoir dans 10 ans une une balkanisation de l'Europe...
Bonne soirée (demain 4 heures let's go to Francfort...)
Hello,
RépondreSupprimerTout d'abord, bon voyage cher Fabien, et n'oublie pas de nous revenir!
Concernant ton article je dirais juste qu'il est en train de se prendre les pieds dans le tapis sur la même chose que ses prédécesseurs. A savoir un slogan de campagne matraqué 1000 fois et rapidement intenable une fois arrivé à l'Elysée.
Mitterrand avait eu sa promesse de "changer la vie". Chirac celle de "réduire la fracture sociale". Sarko voit la sienne d'être "le Président du pouvoir d'achat" lui revenir en pleine face façon boomerang. Sauf qu'il avait dit, qu'il avait martelé, aussi, qu'il tiendrait ses promesses, lui. Or il pêche par là où, justement, il avait dit qu'il ne pêcherait pas. C'est peut-être, finalement, ce qui lui cause le plus de déboires.
@ + ...
C'est le titre le moins sexy de toute la blogosphère…
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