Ce serait donc ça, la crainte d’un « Mai 68 Européen »… D’après le Figaro, le syndrome grec a eu raison de la réforme Darcos. Parce que Sarkozy craint, après les émeutes en Grèce, un embrasement général de la jeunesse européenne…
C’est la théorie du chaos appliqué à la politique. Un battement d’aile à Athènes provoque un mini séisme à Paris, Rue de Grenelles. C’est fort… Discutable peut être.
Après, sur le fond de la réforme, des avis partagée. Je trouve que les tentations de suppression des maternelles est désastreuse. Caricatural annoncé comme ça, mais la philosophie d’un désengagement de l’Etat au détriment de collectivité locale est dangereuse.
Et sur le reste, je connais trop peu le projet de réforme pour avoir un avis. Mais, de base, je suis épuisé de cette caricature d’une base qui veut « la tête du ministre de l’Education ». Avant Darcos, c’était de Robien, Fillon, Ferry, etc… C’est un jeu.
On remarquera, non sans être affligé, que malgré le retrait du projet, certains syndicats étudiants maintiennent une grève, de fait illégitime et déraisonnable. Est-ce intelligent d’utiliser à n’importe comment le droit de grève ? N’y a-t-il pas plus efficace que de se mettre une certaine opinion, pas fatalement ultra libérale berlusconienne ?
Je ne parle que de forme. Le fond de la réforme, je ne la connais pas. Mais je sais que de toutes manières, comme toute réforme de l’éducation nationale, elle est forcément mauvaise (ironie).
Sur ce, je retourne me coucher. La grippe qui arrive avant la fin de l’année, c’est moyen…
Après, sur le fond de la réforme, des avis partagée. Je trouve que les tentations de suppression des maternelles est désastreuse. Caricatural annoncé comme ça, mais la philosophie d’un désengagement de l’Etat au détriment de collectivité locale est dangereuse.
Et sur le reste, je connais trop peu le projet de réforme pour avoir un avis. Mais, de base, je suis épuisé de cette caricature d’une base qui veut « la tête du ministre de l’Education ». Avant Darcos, c’était de Robien, Fillon, Ferry, etc… C’est un jeu.
On remarquera, non sans être affligé, que malgré le retrait du projet, certains syndicats étudiants maintiennent une grève, de fait illégitime et déraisonnable. Est-ce intelligent d’utiliser à n’importe comment le droit de grève ? N’y a-t-il pas plus efficace que de se mettre une certaine opinion, pas fatalement ultra libérale berlusconienne ?
Je ne parle que de forme. Le fond de la réforme, je ne la connais pas. Mais je sais que de toutes manières, comme toute réforme de l’éducation nationale, elle est forcément mauvaise (ironie).
Sur ce, je retourne me coucher. La grippe qui arrive avant la fin de l’année, c’est moyen…
Les élèves de lycée professionnel manifestent parce que Darcos n'a rien retiré des projets qui les concernent...
RépondreSupprimerCa me rassure presque. J'avais peur que cela ne soit que pour "faire tomber la tête d'un ministre". Ce qui est pas mal remarque, faire "tomber la tête d'un ministre". Pétard, si j'avais réussi ça à 16 ans...
RépondreSupprimerMaintenant, c'est vrai que ce n'est qu'un report d'un an. Donc bon...
Mais quand même, je me pose une question. Existe il une "bonne réforme de l'éducation" ? Impression que tout est caricatural en ce moment. Tout.
Autant aller se coucher...
Je voudrais te rassurer : les bonnes réformes sont sans doute possibles, mais elles ne peuvent aboutir sans un soutien de la base, car c'est la base qui applique et qui doit être convaincue.
RépondreSupprimerLa majorité actuelle considère les enseignants comme des ennemis. Elle a en partie tort, car nous savons bien que des réformes sont nécessaires. Mais là où la majorité se braque les profs, c'est en faisant des réformes soi-disant pédagogiques qui servent à masquer les suppressions des postes. C'est nul politiquement et ne sert à rien par rapport aux élèves. Ayons une vraie politique, quelle que soit son inspiration, et on pourra enfin avoir un débat sérieux sur cette question.
Je me permets d'ajouter que si les lycéens restent mobilisés c'est que le ministre ne fait que reculer l'échéance et rien d'autre.
RépondreSupprimerPour les réformes de l'enseignement primaire, ces réformes oserai-je dire sont très perverses et à terme riquent de déléguer l'enseignement primaire aux collectivés territoriales. C'est un réel problème, une école publique territoriale ne pourra pas être traitée de la même façon partout.
Je m'arrête là, sinon ça serait bien trop long.
Glop glop à vous
RépondreSupprimerMatthieu : bonjour, et merci de la visite.
Si on parle de la forme, je n'aime pas la méthode du gouvernement de ne pas négocier. De faire les choses en force, et avec une violence qui me déplait fortement. Sur l'éducation peut être, sur plein d'autres sujets...
Je ne connais pas la réforme sur le fond, et ce n'est pas du fond que je voulais parler dans mon billet. Mais de la forme.
Par contre, je te rejoints qu'on ne fait rien contre la base. Maintenant, le comportement de la base reste quand même, pour l'opinion, caricaturale. On reste sur la forme, sur le "théatre" de la vie politique. Qui donne parfois des photographies assez cruelles.
Fleche : coucou.
Sur les réformes du primaire, j'ai souvent dit ici ce que j'en pensais... Mettant ma modeste et toute petite casquette d'élu local.
Maintenant, comme j'ai répondu à l'ami Mtislav, je n'avais pas vu qu'il ne s'agissait que d'un report sur un an. Donc on est parti pour un an de grève ? Soupir...
Enfin, toujours cette impression "réforme éducation nationale" = "greve et blocage". on peut en sourire...
J'avais fait un texte sur les émeutes d'Athène par "The Independant" se demandant si les émeutes grecques sont un avant goût de ce qui attends les autres pays en ces “temps de marasme économiques”.
RépondreSupprimerJe crois que le retrait de texte montre à quel point "The Independant" avait raison.
Mais, au dela du contenu de la réforme elle même (je ne connais pas assez le métier d'enseignant malgré mes -femme et soeurs- dans le métier pour avoir un avis "expérimenté".
Au dela du contenu, donc, se trouve le coeur du problème ;
Toute réforme devrait au préalable avoir fait l'objet d'une expérimentation d'au moins un an !
En effet, seule une immense suffisance peut engendrer des certitudes virtuelles car non expérimentées.
Chose étrange, plus l'esprit est médiocre, plus les certitudes sont fortes.
Ozenfant : plus l'esprit est médiocre, plus les certitudes sont fortes
RépondreSupprimerC'est joliment dit.
Je savais pas que la situation en Grece etait aussi bouillante... !
RépondreSupprimer@ Faucon : nos actions sont caricaturales parce qu'elles sont caricaturées. Les Français connaissent mal l'enseignement, comme l'ensemble des professions qu'ils ne pratiquent pas, mais ils s'autorisent à en parler assez librement, alors qu'il ne me viendrait jamais à l'idée de le faire des autres métiers que je ne connais pas. On attend des politiques qu'ils se placent au-dessus de cela, dommage qu'ils en soient incapables.
RépondreSupprimerGlop glop (ça passe pas la crève...)
RépondreSupprimerTinou : ben oh que oui en fait...
Matthieu : pour avoir souvent défendu ici la fonction d'instituteur et de professeur, que je ne connais pas plus que les professions que je ne pratique pas (il y en a beaucoup), je suis assez à l'aise (comme souvent) pour écrire ce que je ressens vraiment.
Je comprends ton commentaire. Mais je ne suis pas très en phase (pléonasme) avec "nos actions sont caricaturales parce qu'elles sont caricaturées.".
Non, ça ne peut pas toujours être la faute des autres. Et on a pas toujours raison contre l'ensemble de la planète.
Je suis toujours inquiet de voir comment le mouvement de grève est galvaudé, utilisé n'importe quand et n'importe comment. Parce que je suis salarié (d'une organisations semipublique, donc pas de tentation antifonctionnaire), syndiqué aussi (donc pas anti syndicat).
Mais quand j'entends qu'on maintien une grève à propos d'une réforme reportée (aussi pour laisser place à la discussion), cela me sidère personnellement.
Et cela caricature, à mon avis, un mouvement qui mérite mieux que ça. Parce qu'il y a des problèmes dans la fonction éducative, dans une éducation nationale qui n'a pas forcément les résultats qu'on est en droit d'attendre d'elle.
Et je le dis parce que j'aime la fonction de professeur. Mais de loin, je ne suis pas sur que la profession s'y prend vraiment bien pour se faire entendre.
En question subsidiaire quand même : faut il uniquement pratiquer le métier pour en parler ? Cela limiterait le champ du débat et de la discussion, non ?
Et quand on parle "service public", peut être qu'en tant que public, et utilisateur, on peut en parler, en discuter, non ?
Enfin, il me semble... (et il ne m'a pas semblé faire une critique tellement acerbe que ça de la fonction éducative... Quand je défend le professeur de Berlaimont, je n'ai pas le sentiment que l'on m'invite à ne parler que des métiers que je connais ^___^)
Bonne aprèsmidi (vite, un Efferalgan)
PS : Rubin, pourquoi j'ai un lien vers un de tes vieux messages ?
@ Faucon malade : les enseignants ont en effet des responsabilités aussi. Personnellement, je m'interroge souvent sur la cohérence de l'action des syndicats représentatifs enseignants, parmi d'autres choses.
RépondreSupprimerPour la grève maintenue, il s'agit des lycéens ici. Je suis d'accord avec toi qu'ils font une connerie, et j'espère qu'on ne le paiera pas tous à rebours. En plus, les mouvements lycéens sont souvent le théâtre de violences.
Pour le fait de parler d'autres professions, oui, mais avec mesure et humilité. Je le fais parfois aussi, en mettant des gants, sauf quand je suis très sûr de moi.
Évidemment, les citoyens ont le droit de parler des fonctions publiques. Ce qui me gonflent, ce sont les discours idéologiques, tous bords confondus. En tant qu'enseignant, je les subis beaucoup, de tout côté, et c'est vraiment pénible.
Bon rétablissement,
Matthieu : on est d'accord sur tout :)
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