Lorsque la droite républicaine reviendra au pouvoir (je le
souhaite le plus vite possible), j’espère qu’elle reprendre cette proposition
que je lui fais. Abroger les lois
Besson en faveur des gens du voyage.
Ces lois Besson sont aberrantes. Elles pèsent grandement sur
les communes, y compris les plus modestes. Dans le cadre d’une générosité
unilatérale, sans contrepartie.
Je réitère régulièrement cette proposition durant la période
estivale. Les journaux locaux relatent régulièrement les agissements, beaucoup délictueux,
des gens du voyage. Appropriation violente de terrains privés ou communaux,
menaces sur représentants de la république, dégradation, vandalisme, etc…
Pendant qu’on en parle, j’avais noté cet été un élément de
langage (que je trouvais assez insupportable) chez le Midi-Libre. Nommer les
gens du voyage « évangélistes », plutôt que « gens du voyage ».
Sans doute une volonté de moins les stigmatiser. Pour plutôt amener la
stigmatisation sur « l’évangile », et sur les religions qui s’en
inspire… (pas d’amalgame, hein…).
A Castres
ou dans
l’Isère, certains gens du voyage valident cette proposition, en bravant une
nouvelle fois l’ordre républicain. J’ai le souvenir cet été d’une autoroutebloquée en Picardie, et d’une République qui s’est couchée, une nouvelle fois,
devant ceux qui veulent la faire plier.
La République doit être généreuse. Mais il y a la simple
contrepartie du respect. Du respect il n’y en a plus. Et cette
générosité a un prix financier et humain inéquitable. Je pense qu’il faut
revenir sur les lois Besson.
Et en attendant, il faut que la République soit ferme avec
ceux qui lui crachent à la figure. A Castres, en Isère ou ailleurs. Parce que Marianne, elle en a un peu marre de se faire rentrer dedans...
Bravo ! C'est une idée que je défends depuis des années. Il faut dire que contrairement à beaucoup de nos contemporains, je suis obligé, professionnellement parlant de côtoyer les GdV. Je sais donc, mieux que les beaux parleurs en tous cas, qui ils sont, ce qu'ils font, ce qu'ils pensent et surtout comment ils vivent. Personne parmi le personnel politique ose dire ce que la construction d'un terrain d’accueil coûte à la communauté : 70.000€ par emplacement, à la charge de la commune, du département et de la région. Et ensuite il y a les frais de maintenance qui sont affreusement élevés, et entièrement à la charge de la commune. Car ces gens ne prennent aucun soin de ce qui est mis à leur disposition, quand ils ne le dégradent pas, ou ne volent pas certains éléments.
RépondreSupprimerCes chéris ne veulent pas être stigmatisés ? Et bien qu'ils commencent par se conduire comme des citoyens normaux, qu'ils cessent leur communautarisme qui n'a rien à envier aux autres, car la vérité c'est qu'ils vivent entre eux, refusent qu'un garçon ou une fille se marie avec un gadjo. Qu'ils reconnaissent nos lois au lieu de les bafouer à longueur d'année. Qu'ils paient leurs impôts. Comme disait de Gaulle : "Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre."
En attendant, il serait judicieux que les GdV réfléchissent sur certains faits, notamment sur le fait que beaucoup de leurs membres sont fichés au grand banditisme, ou possèdent un casier long comme le bras pour des faits de vol, de cambriolage, d'agression, etc. S'ils veulent être reconnus, qu'ils fassent le ménage chez eux, qu'ils deviennent des citoyens ordinaires au lieu de se comporter comme une communauté dans un pays étranger. La réalité, c'est qu'ils sont entrés en Europe il y a six siècles et qu'ils ne se sont jamais fondus dans les populations au milieu desquelles ils vivent. Qu'ils deviennent Français et on pourra alors discuter. Pour l'heure ce n'est pas le cas, ce sont juste des nomades, c'est à dire des prédateurs.
Arnaud. D
J'en avais souvent parlé à l'époque où j'étais élu, et où je rencontrais concrètement ce qu'imposait cette loi. Et les contraintes exagérées sur les communes, et de fait sur les populations.
SupprimerJe pense que c'est un sujet qui mérite d'être discuté. Sans "stigmatisation" (mot à la mode) et sans dénigrer. Cela mérite d'être discuté sereinement.
(sinon je suis d'accord avec ton commentaire)
Le problème, c'est que lorsqu'on veut discuter de quoi que ce soit qui concerne une catégorie d'individus, les beaux esprits agitent tout de suite le spectre de la stigmatisation. Comme l'avait prédit Orwell, dire la vérité est devenu un acte révolutionnaire.
SupprimerArnaud. D
Mais c'est pour ça qu'il faut être plus intelligent que ceux qui interdisent tout débat en agitant la stigmatisation ou tout autre insulte dénigrante. Que personnellement je ne considère pas comme des "beaux esprits", vu le mal qu'ils font
SupprimerTout à fait d'accord avec vous et avec Arnaud. D
RépondreSupprimerla lâcheté des pouvoirs publiques est tout à fait symptomatique de la faillite moral (et financière) de cet Etat qui s'occupe de ce qui ne le regarde pas et qui ne s'occupe pas de ses prérogatives régaliennes, dont la première d'entre elles : assuré l'ordre et la sécurité aux citoyens.
C'est quoi la droite républicaine ? Ma question est sérieuse. Dans mon billet d'hier je parlais de "droite souillée" et tu me demandais en commentaire ce que cela voulait dire. J'en ai fait un billet.
RépondreSupprimerC'est une définition couramment admise pour désigner la droite et le centre (mais je crois que tu le sais).
SupprimerMaintenant je comprends bien que la position aujourd'hui de chacun sera de salir le camp d'en face. Notamment en jouant sur le terme "républicain".
Je comprends d'autant mieux que moi aussi trouve que la gauche aujourd'hui est également profondément souillée et salie, sur bien des points. Notamment cette volonté de garder des places à tout prix, y compris en s'alliant au deuxième tour avec des gens non fréquentables, et en se maintenant pour faire passer le FN (non sans sortir le discours "droite = FN" donc on a le droit)
Je suis d'une région où la gauche n'a eu aucun soucis avec le système Frêche chez moi, et Guérini de l'autre coté du Rhône. Donc la souillure de part et d'autre de l'échéquier politique, au mieux cela m'amuse. Au pire cela me désole