Weekend sous la neige, avant une semaine prochaine qui me fait un peu peur, entre projets et échances professionnels qui s'annoncent mal, et une semaine tout seul. En tous cas, chouette weekend. De la neige de partout, des enfants (et des chiens) qui s'amusent comme des fous dans les rues. Pas une voiture, mais des cheminées qui fonctionnent. Toute la Provence qui tourne au ralenti... J'adore la neige, et là c'est génial.
Bien sur, hier au travail, quand cela a commencé à méchamment tomber, il me tardait de rentrer à la maison... Son doux chez soit quand dehors il fait vilain... Finalement, c'est un weekend au ralenti, comme le Sud Est, pour moi... Quelques photos des paysages provencaux sous la neige, des vignes qui dorment. Et quelques commentaires tout de même, sur deux, trois sujets, cette semaine, qui m'ont touché. Mais j'en reparlerai sans doute plus tard, plus longuement.
* Retour de Valencienne - OM : on refait le match 13 ans aprés.
Je vais être clair et pas du tout objectif : j'aime Bernard Tapie. Je ne vote pas pour son parti, mais j'aime le personnage, j'aime sa vision de la société et du football. Et je ne cherche ni à la défendre, ni à disserter sur lui. Mais quand même. De la défense de Bernard Tapie (qui passera finalement beaucoup de temps à se défendre), je ne retiens que cette phrase, prononcée en ouverture de l'emission "on refait le match" sur RTL :
"Je ne sais pas si certains gens ont cherché à me faire du mal, mais je vais les rassurer, ils ont réussi".
Cet homme, mine de rien, a fait 8 mois de prison pour un match de foot. Peut être on peut aretter là, non ? Car l'accusation de dopage, finalement d'empoisonner des gens, c'est ignoble quand même... Et puis pour ceux qui ont vu Marseille - Milan, si les Marseillais étaient dopés, il faudrait changé le produit : à part le quart d'heure du but de Boli, Milan les a bouffé pendant tout le match.
* La peine de mort : un article sur le Figaro - des condamnés français à perpetuité demande qu'on les condamne à mort.
Cet article dans les pages "sociétés" du Figaro m'ont mis en face d'un drole de sentiment. Je n'ai pas eu l'age de débattre sur l'abrogation de la peine de mort en France. Et le Faucon que j'étais 10 ans plutot, en MathSup, n'aurait tenu aucune nuance sur le débat. J'étais pour la peine de mort. Sentence absolue, carton rouge de la vie, aller simple vers les enfers pour ceux qui le "méritaient".
Aujourd'hui ? Aprés Outreau, je me demande qui a le droit sur cette terre de décider de la vie et de la mort d'un individu. Certes, si mes parents, si mon amie, si l'enfant que j'aurais plus tard, si les gens que j'aime, étaient torturés et assassinés par un enculés, je ne supporterai pas, même aprés un procés, de le savoir au chaud, dans une prison en train de suivre un match sur Canal + dans sa cellule. Et peut être crierai-je comme Sardou "je veux ta peau, je suis pour".
Mais pourtant... Pourtant je parle souvent du temps qui passe sur ce blog. Mais voilà un point où ma pensée a franchement évolué. Bien sur, le débat n'a plus lieu, la peine de mort est abrogée, et c'est peut être tant mieux. COmme ça, on a pas de débat à avoir, et... Et ça m'arrange.
* Ségolène Royal.
Et pourquoi pas Elisabeth Guigou ? Non, bien sur que je plaisante, je ne souhaiterai jamais ça à mes amis socialistes... N'étant pas une fashion victim et ne supportant pas l'air du temps qui encense et détruit les gens, j'attend paisiblement que le feu cesse, et qu'aprés l'idolatrie, l'opinion publique et médiatiqueige (ou l'inverse plutot) ne passe à l'hallali. Généralement, c'est comme ça que ça marche.
Allez, je vais prendre l'apéritif. Un bon vin chaud devant le foot, miam. Aprés, du Gundam Seed (un grand classique tout bon). Et puis au final, un "Bonne soirée à tous" bien sincére. la mienne de soirée sera bonne (si Marseille ne font pas le coup d'Ajaccio, ça sera une merveilleuse soirée).
PS : jour de neige, ce n'était pas une chanson à texte chantée par la douce Elsa Lizarazu ? il me semble...
Bien sur, hier au travail, quand cela a commencé à méchamment tomber, il me tardait de rentrer à la maison... Son doux chez soit quand dehors il fait vilain... Finalement, c'est un weekend au ralenti, comme le Sud Est, pour moi... Quelques photos des paysages provencaux sous la neige, des vignes qui dorment. Et quelques commentaires tout de même, sur deux, trois sujets, cette semaine, qui m'ont touché. Mais j'en reparlerai sans doute plus tard, plus longuement.
* Retour de Valencienne - OM : on refait le match 13 ans aprés.
Je vais être clair et pas du tout objectif : j'aime Bernard Tapie. Je ne vote pas pour son parti, mais j'aime le personnage, j'aime sa vision de la société et du football. Et je ne cherche ni à la défendre, ni à disserter sur lui. Mais quand même. De la défense de Bernard Tapie (qui passera finalement beaucoup de temps à se défendre), je ne retiens que cette phrase, prononcée en ouverture de l'emission "on refait le match" sur RTL :
"Je ne sais pas si certains gens ont cherché à me faire du mal, mais je vais les rassurer, ils ont réussi".
Cet homme, mine de rien, a fait 8 mois de prison pour un match de foot. Peut être on peut aretter là, non ? Car l'accusation de dopage, finalement d'empoisonner des gens, c'est ignoble quand même... Et puis pour ceux qui ont vu Marseille - Milan, si les Marseillais étaient dopés, il faudrait changé le produit : à part le quart d'heure du but de Boli, Milan les a bouffé pendant tout le match.
* La peine de mort : un article sur le Figaro - des condamnés français à perpetuité demande qu'on les condamne à mort.
Cet article dans les pages "sociétés" du Figaro m'ont mis en face d'un drole de sentiment. Je n'ai pas eu l'age de débattre sur l'abrogation de la peine de mort en France. Et le Faucon que j'étais 10 ans plutot, en MathSup, n'aurait tenu aucune nuance sur le débat. J'étais pour la peine de mort. Sentence absolue, carton rouge de la vie, aller simple vers les enfers pour ceux qui le "méritaient".
Aujourd'hui ? Aprés Outreau, je me demande qui a le droit sur cette terre de décider de la vie et de la mort d'un individu. Certes, si mes parents, si mon amie, si l'enfant que j'aurais plus tard, si les gens que j'aime, étaient torturés et assassinés par un enculés, je ne supporterai pas, même aprés un procés, de le savoir au chaud, dans une prison en train de suivre un match sur Canal + dans sa cellule. Et peut être crierai-je comme Sardou "je veux ta peau, je suis pour".
Mais pourtant... Pourtant je parle souvent du temps qui passe sur ce blog. Mais voilà un point où ma pensée a franchement évolué. Bien sur, le débat n'a plus lieu, la peine de mort est abrogée, et c'est peut être tant mieux. COmme ça, on a pas de débat à avoir, et... Et ça m'arrange.
* Ségolène Royal.
Et pourquoi pas Elisabeth Guigou ? Non, bien sur que je plaisante, je ne souhaiterai jamais ça à mes amis socialistes... N'étant pas une fashion victim et ne supportant pas l'air du temps qui encense et détruit les gens, j'attend paisiblement que le feu cesse, et qu'aprés l'idolatrie, l'opinion publique et médiatiqueige (ou l'inverse plutot) ne passe à l'hallali. Généralement, c'est comme ça que ça marche.
Allez, je vais prendre l'apéritif. Un bon vin chaud devant le foot, miam. Aprés, du Gundam Seed (un grand classique tout bon). Et puis au final, un "Bonne soirée à tous" bien sincére. la mienne de soirée sera bonne (si Marseille ne font pas le coup d'Ajaccio, ça sera une merveilleuse soirée).
PS : jour de neige, ce n'était pas une chanson à texte chantée par la douce Elsa Lizarazu ? il me semble...