jeudi 15 mars 2012

Mourir à cause du café... (j'aurais du boire du vin)

Très bon article de Slate.fr qui pose une question : combien de café faut il prendre pour faire une overdose ?. En voilà une question qu'elle est bonne...

Bon, depuis que je suis arrivé au bureau, j'en suis déjà à deux. Plus un thé, pris pendant que bébé jouait et que papa se préparait. Le calculateur de mort par caféine m'indique que j'ai encore le droit d'en boire 11 985 tasses avant de mourir d'une overdose de caféine.

Cet outil n'a pas de portée médicale et n'est à utiliser qu'à titre de divertissement, évidemment. Mais il met en avant des risques avec d'autres boissons plus fortes en caféines (que je ne bois pas : je suis traditionnel : café, bière, vin, whisky, et c'est tout).

A utiliser pour s'amuser entre copains... Espérons qu'un des candidats à la présidentielle, qui jouent au concours Lépine de la proposition la plus con ou la plus démago du jour avec un talent formidable, n'en profite pas pour nous pondre un projet de loi hygiéniste ridicule... Mais bon, comme ils montrent dans cette campagne qu'ils n'ont honte de rien...

Enfin je m'en fous. J'entends du monde dans le couloir : je vais aller boire un café tiens...

Edit d'après le troisième café : Hypparkhos est un ami. Il me signale ma grosse erreur. Ce n'est pas 11897 tasses qu'il fallait comprendre. Mais 118,97 tasses.
Ce qui veut dire qu'après mon troisième café de la matinée, et en supposant qu'il m'en restait un peu au fond de la tasse, il ne me reste plus que 116 tasses à boire avant de mourir dans d'atroces souffrances...
C'est bien ce que je disais : je devrais boire du vin. Je prendrais moins de risques...

mardi 13 mars 2012

La blogosphère change ? Moi aussi sans doute...

Trois instants importants de ma semaine dernière sur les blogs.

La mardi, j’ai pris mon plus beau clavier pour écrire un billet assez long, pour dire ce que j’avais sur le cœur, à propos de certains cotés qui me sont détestables de cette campagne militante politique dans les blogs. Ne pas être d’accord avec quelqu’un de la blogosphère pourquoi pas. Le caricaturer, voire le discréditer par des mensonges, ça dépasse une ligne jaune que je n’aime pas. Surtout quand c’est fait avec de la méchanceté gratuite : écrire du mal que quelqu’un parce qu’il n’est pas de la « bonne couleur politique », ça ne rapportera aucune voix au candidat que l’on supporte…

Ce même mardi, Wikio backlink a cessé de fonctionner. Depuis, Nicolas en a longuement parlé.
Pour cette « blogosphère du 27 Aout », celle de la Comète, des collègues et d’une camaraderie certaine, et ce quelques soient ses convictions politiques, cela marque incontestablement la fin d’une époque sympa. "Des liens bordel des liens" disait le philosophe...

L’époque dont je parle, celle des apéros sur la blogosphère et des chaines sympas, a de toute manière amorcé un déclin réel lorsque la campagne présidentielle, la dure, a commencé. Nous sommes dans le dur en ce moment, et les blogs sont devenus, pour certains, des instruments de campagne et de propagande. Le coté sympa a laissé la place à autre chose. On peut le regretter, ou l’admettre. Je fais un peu les deux.

Force est de constater que la fin des labs ajoute à ce sentiment. De la nostalgie sans doute.

Le dernier instant important de ma semaine dernière sur les blogs est un contrepied de ces deux premiers points.
Mercredi soir, au détour d’un osso bucco aux tagliatelles et de quelques bières gobées, un beau et bon moment à la Comète. Le retour de l’esprit du 27 Aout. La magie de la Comète. Celui qui restera à jamais notre number one a certes coupé ses cheveux. Mais il montre qu’il reste quelque chose de fort et de beau de cette époque qui, aujourd’hui, me manque un peu.
Et puis c’est bien les copines & les copains. Ca fait cucu la praline sans aucun doute. Mais c’est aussi, et surtout, pour ça qu’on blogue. Que je blogue. Et ça fait du bien de s’en rappeler, surtout à coups de verres de Madiran.
Encore merci Nicolas pour ce bon moment (ça m'a fait du bien).

Pourquoi ce billet alors que j’aurais pu parler des 500 signatures de Marine Le Pen et soupirer un « tout ça pour ça… » ? Pourquoi ne pas parler du croisement des courbes plutôt ? J’aurais pu m’émouvoir de la déclaration d’un Nicolas Dupont-Aignan qui annonce vouloir prendre Marine Le Pen comme premier ministre. Ou soupirer devant ce concours d’idées à deux francs cinquante (suppression du mot race dans la constitution, etc...) qui donne, au final, une triste campagne

Et bien parce que je n’ai pas envie de parler politique. Et en fait je n'ai pas envie de parler de grand chose. Et aujourd'hui, je me suis forcé à écrire ce billet (cela se voit sans doute...). La motivation est loin. Le plaisir, n'en parlons plus... La vraie vie, un peu plus difficile en ce moment, y fait aussi quelque chose. Si je ne prends pas de satisfaction dans l’activité du blog, autant essayer de prendre l’air…

Trois moments la semaine dernière, qui relaient bien mes sentiments contradictoires quant aux blogs en ce moment. C’est pour des moments aussi sympa que ce mercredi que j’ai envie de bloguer. Mais les premiers et deuxièmes points me mettent davantage en avant, aujourd’hui, les mauvais cotés…

Peut être que demain, l’envie reviendra. Et s’il ne revient pas, et bien tant pis. Ca ne sera pas un drame…

dimanche 11 mars 2012

Un 11 Mars qui en chasse un autre...

Je me souviendrai longtemps de ce 11 Mars 2004, quand Madrid a été frappé par des attentats. 2004, une année particulière pour moi. Dure, mais particulière...

La mémoire humaine est ce qu'elle est. Le 11 Mars 2011, et la vague qui a ravagé Sendai et le Japon, est passé par là. Aujourd'hui, c'est le Japon, ce pays si cher pour moi, à qui l'on rend hommage.

Mon hommage sera simple. Everlasting est une chanson merveilleuse de la chanteuse Kokia. Une simple pensée pour le Japon...

Et comme ce jour là doit rester un moment de fraternité et de pensée positive pour ce peuple qui m'est si cher, je ne dirai rien sur la récupération affligeante de ces quelques militants qui ont fait cette "chaîne humaine" dont se repaitrent les médias... Des fois l'indignité et le grotesque se jouent une triste compétition...

2012 Mission Elysée : 2eme partie

Toujours très drôle et magnifiquement réalisé... J'adore.

samedi 10 mars 2012

L'oppidium de Gaujac

C'est toujours sympathique de découvrir son chez soi. Et un peu particulier.

La vallée de la Tave, dans le Gard, est à vol d'oiseau à une quinzaine de kilomètres de là où je suis né. En bord du Rhône. Je ne connais pas, ou peu, cet endroit. Sinon la route nationale qui rejoint Remoulin et son Pont du Gard à Bagnols sur Cèze, la capitale du nord du Gard rhodanien.

Aujourd'hui, nous sommes allés marcher à Gaujac. Un village dont je ne connaissais que les vins de sa cave coopérative et du château Marjolet. Je ne connaissais pas ses collines, sa garrigue, et les ruines de son oppidium. Ces paysages m'ont rappelé la Crête. Une Crête sans mer et qui sort d'un long hiver, mais j'ai retrouvé un peu ses paysages, et ses ruines particulières.

J'ignore ce qui s'est passé en France ces deux derniers jours. Hier le boulot et ses à -otés, épuisants, fatiguants. Douloureux.
Aujourd'hui, une envie d'aller marcher, de me changer les idées. Je suppose que ce weekend restera de cet acabit.
Je ne pense pas que les blogs sont morts. Mais parfois ceux qui sont derrière sont fatigués, et ont envie de paysages qui changent les idées.

Quand ces derniers sont à coté de chez soi, autant en profiter... (le Gard est merveilleux)

jeudi 8 mars 2012

Un ministère de l'homme (vous en avez ?)

Aujourd'hui, c'est la fameuse journée de la femme. Nicolas demande une journée de l'homme (parce que merde). Et puis aussi un ministère de l'homme.

Sourions avec les Nuls.



Et quelque part demandons nous si aujourd'hui, nous pourrions rire avec ces fausses pubs sans que pleins d'associations tolérantes viennent hurler au scandale...

C'était bien les Nuls...

Ridicule, c'est masculin ou féminin ?

Nouveau combat de certaines féministes, qui se battent vraiment pour que la cause des femmes aille mieux dans le monde. Hier, dans le Parisien, elles lançaient un nouveau combat affligeant et consternant : elles s'attaquaient à la grammaire.
On pensait avoir touché le fond avec les histoires de mademoiselle qui en vexait certaines ? Pas du tout...

Hier, certaines féministes qui n'ont pas peur du ridicule manifestait devant la Comédie Française pour réclamer "la fin du sexisme dans la grammaire". On croit rêver, mais non, elles osent tout... Et comme disait le philosophe, ce serait presque à ça qu'on les reconnait.

Donc en vrac, un combat pour que dans la grammaire française, ça soit la fin de l'emprise du masculin sur le féminin. Que l'on dise "les hommes et les femmes sont belles", "elle fait beau" au lieu de "il fait beau", etc... Un combat qui va vraiment faire avancer la société.

Un jour de journée de la femme, c'est bien aussi de rappeler qu'il y a certaines associations prétendument féministes qui ridiculisent vraiment certains combats. Dommage qu'on leur accorde une page entière dans un journal. Mais bon, ça donne l'occasion d'un blog, pour se rappeler un petit court de grammaire... (c'est féminin, la grammaire...)

mercredi 7 mars 2012

Arrêt sur la Seine

Le TGV est arrêté sur la Seine... C'est joli...


(mais qu'il fait froid...)


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Bleus : le XV meilleurs que les footeux

Intéressant graphique sur l'Equipe d'hier. Qui présente les audiences des matchs de l'équipe de France de football, par rapport à celle de rugby.
Évidemment la Coupe du Monde de rugby est passée par là, et le pic final de la finale peu rendre la comparaison sujette à caution. Mais le souvenir d'une autre Coupe du Monde reste bien présent. Les sales gosses d'Auckland étaient bien sympathiques par rapport aux mutins crétins de Knysna, le Ribery en tongue ou le Patrice Evra qui cherche toujours la taupe...

Ceux qui aiment le rugby seront ravis de constater que ce sport continue à se populariser. Attention cependant à ce qu'il conserve certaines de ses valeurs... Certains derniers épisodes au sein du Top 14 (Boudjellal, Chabal et le Racing Métro, Bayonne...) auraient tendance à montrer que les dérives du football ne sont pas loin... Ce serait dommage.

mardi 6 mars 2012

Wikio Backlink en rade...

Parmi les outils favoris du blogueur, l'indispensable Wikio BackLink (ou Ebuzzing Backlink ?), qui permet de voir qui nous fait l'honneur (ou pas) d'un lien. Depuis midi, il est en rade... Un joli message, qui rappellerait presque la baleine de Twitter...
J'espère qu'il n'y a rien de grave, et que Ebuzzing continuera à nous proposer un tel outil.

Etiquetage politique et blogosphérique...

« Je ne suis pas un blog politique » avais je un jour écrit en ces lieux. Cela avait amusé les copains, j’avais même eu droit à une citation chez les modernoeuds.

Je n’ai jamais considéré tenir un blog politique, et ne me suis jamais considéré comme un « blogueur politique ». Je parle politique, beaucoup. Parce que ça me plait. Ca me plait d’essayer d’analyser, ça me plait de critiquer, ça me plait de discuter sur tel ou tel sujet. Avec des gens qui ne pensent pas forcément comme moi, et avec qui la discussion est non seulement possible, mais également agréable.
Ca me plait, la politique. Comme le foot me plait. Mais mon blog n’est pas considéré comme un blog sportif. Suis-je considéré comme « blogueur marseillais » ? Habitant loin de cette belle ville, et étant attaché à mon Gard, cela sera imparfait.

En ce moment, c’est la fête à l’étiquette en ce qui me concerne.
Pour certains, je suis « blogueur de droite ». Parce que je n’ai aucune confiance en le Parti Socialiste.
Pour d’autres, je suis « blogueur de gauche » (si, si…). Parce que je ne suis pas fan de Nicolas Sarkozy, dont j’ai régulièrement critiqué l’action.

La semaine dernière, Science Politique me mettait dans la case des « blogueurs de gauche ». J’ai ri. J’étais pas le seul. Comme me le faisait remarquer l’ami Mathieu, ils n’ont pas lu les blogs. Ils ont vu que je n’étais pas fan de Sarkozy et très critique sur ses actions, donc j’étais « de gauche ». Ah bon ? C’est faux. Mais bon, j’étais d’humeur joueuse, j’ai pris ça par-dessus la jambe.

Pour Elmone, je suis par contre un soutien du gouvernement actuel. J’avoue avoir été plus vif (je le regrette). Qu’il ne me lise pas ne me dérange pas. Qu’il me mette dans le même panier qu’un Corto qui me trouverait presque gauchiste (lui aussi) déjà un peu plus. Qu’il m’étiquette soutien d’un gouvernement dont j’ai régulièrement critiqué l’action et les positions m’est désagréable. Parce que c’est faux.

Aujourd’hui, Philippe Méoule (que j’aime bien) me considère « hiérarque d’une droite groguie ». J’ai beau lui dire que je trouve que c’est caricatural, que c’est faux, et quelque part que je considère ça désagréable (aussi parce que c’est caricatural et faux), mais il "persiste et signe". Bon…
Comme il me répond, avec amusement (et très sympathiquement) : « maintenant, il est vrai qu'étant de droite, on n'est pas obligé d'être sarkozyste, on peut être villepiniste, boutiniste, dupont-aignantiste, moriniste, borlooiste, guéantiste, guainoiste... :-))) ». Oui, on peut être tout ça. Il a oublié libéral, gaulliste, chiraquien, bayrouiste aussi… Ou rien du tout aussi, c’est permis.

Il a aussi oublié, politisé et militant qu’il est, qu’on peut aussi n’être qu’un simple citoyen sans étiquette, qui vote comme il l’entend. Que l’on peut avoir une sensibilité personnelle (ce n’est pas un drame, et la mienne est à droite), mais que l’on peut avoir une réticence à être gêné par ces étiquettes caricaturales.
Je n’ai pour ma part aucune honte par le parcours politique personnel qui est le mien. Au RPR de 95 à 2000. Et puis les 20 ans arrivant, une envie d’être détaché de ces partis politiques, parce que la liberté aussi c’est bien. Et qu’à l’intérieur de ces chapelles, je ne me sentais pas très bien.
Je n’ai aucune honte des derniers votes qui furent les miens. Chirac en 2002. Bayrou puis Sarkozy en 2007. Aux cantonales, pour le candidat de droite au premier tour, pour le socialiste au second. Bref, un citoyen qui se positionne par rapport au choix qu’on lui donne.

J’ajoute un dernier point. Il y a, dans une certaine blogosphère (ou twittosphère) de gauche, de quelque chose qui me contrarie... Pour eux c’est bon, l’élection est gagné, la gauche est quasiment au pouvoir, c’est très bien. Les sondages leur donnent raison, le bilan du sortant est pitoyable, sa campagne est pour l'instant consternante, et c’est évident que je ne vois pas très bien comment la situation peut leur échapper.
Par contre, il y a quelque chose de très désagréable, comme cette envie de « taper du « pas de gauche », du « de droite ». De tous les mettre dans un même paquet. Tu n’es pas de gauche ? Tu ne souhaites pas d’un gouvernement avec les verts et le Front de Gauche ? Tu es donc un ennemi. Même si tu n’es pas dans la bataille militante, tu es un ennemi. Tu ne penses pas la même chose que moi, tu es un ennemi. Bon…

Et soit dit en passant, c’est gentil aujourd’hui. Mais demain si la gauche passe, ceux qui ne sont pas de gauches auront droit à quoi ? Un coupage de leur blog et suppression de leurs comptes Twitter ? Attaques virales ? Des coups de pieds dans la bouche ?
En tous cas un moment de joie pour ceux qui vont gagner c’est évident, mais aussi un lâchage qui risque de faire très mal. 10 ans à être dans l’opposition nationale, ça risque de faire drôle quand la soupape va péter. Et je crains que l’humanisme et la tolérance républicaine ne sortent pas gagnants de cette phase… J’espère me tromper, et je sais pour beaucoup cela ne sera pas le cas… Mais quelques craintes quand même…

En résumé, je n’aime pas cette période dans la blogosphère. Je la regrette un peu. Et du plaisir, c’est clair que je n’en prends pas. J’ai suffisamment à faire dans la vraie vie pour rajouter des polémiques et des frictions supplémentaires dans un lieu qui est un espace de plaisir pour moi.

Enfin, on verra bien la suite. Tout ceci n’est pas bien grave remarquez… On peut faire autre chose que du blog après tout…

lundi 5 mars 2012

La crise des subprimes expliquée au petit lapin...

Alter oueb essaie d'expliquer la crise de la dette. Pour ma part, je pense que la meilleure explication de ce qui a été le début de la crise était expliqué au petit lapin. La crise des subprimes expliquée par le Pas Petit Poucet, c'est très bon...

Et c'est très bien pour un lundi soir...

Si c'est Jean-François qui le dit...

Ah bon ?

samedi 3 mars 2012

Pas toujours le temps d'aimer ceux qui nous aiment...

Jean-Pierre Raffarin a écrit un livre. Il y a un petit extrait dans les brêves du Point de cette semaine.

Il parle d'un tête à tête avec Nicolas Sarkozy, où Raffarin lui aurait conseiller : "aime un peu ceux qui te soutiennent". Réponse du Président : "Je n'ai pas toujours le temps...".
Je trouve la réponse du Président à la fois belle, pathétique, et résumant bien ce qui peut en partie expliquer la froide distance qu'il y a entre Sarkozy et une grande partie du centre et de la droite républicaine...

Cette anecdote est bien loin de l'analyse politique fine... On est plus dans le bisounours cucu la praline de la politique dure, caricaturale, parfois mensongère. Et il n'y a strictement aucune conclusion à en tirer.

Mais je trouvais la phrase suffisamment marquante, peut être jolie, pour en écrire un billet en ce gris et brumeux samedi matin de Mars...