vendredi 13 juillet 2012

le Centre est encore plus sauvé que sauvé...

Je suis les bons conseils de Nicolas et suis allé ce matin sur le Labs. Quelle ne fut pas ma joie de voir la Une de 14 heures : "Le RDI, le parti qui veut rassembler le centre !".

J'en étais encore resté à l'indispensable FDE de Jean-Christophe Lagarde, qui devait lui aussi "rassembler le Centre".

J'attends, d'ici ce weekend, une déclaration de Nicolas Douste-Blazy ou de Hervé de Charette, qui, je l'espère, ne seront pas à la traine et nous proposerons aussi leur "parti pour rassembler le Centre". Parce que je pense que la France, la République (le Monde ?) en a besoin...

Et j'attends avec impatience la création du Centre Unitaire Libéral. Je souhaite avec force un rassemblement autour des valeurs du CUL...

jeudi 12 juillet 2012

Le Centre est sauvé ! la République aussi...

Jean-Christophe Lagarde lance un nouveau parti centriste, répondant au puissant nom de "Force européenne démocrate". 
 
Un parti centriste de plus... On ignore ce qu'il apportera de plus que le Modem, le parti radical, le Nouveau Centre ou l'aile centriste de l'UMP n'apportent pas (et j'en oublie), mais là n'est pas la question.

En tous cas, ça donne l'occasion de mettre une photo de Jean-Christophe Lagarde. Quelque chose me dit que ça n'arrivera pas souvent...

mardi 10 juillet 2012

Tout le monde change... (même mon blog)

Homer et Nicolas me posent une question. Ils me demandent comment ma manière de bloguer a évolué depuis que j’ai lancé le Mont du Faucon (devenu ensuite Maison) en Novembre 2004. Deux jolis billets de leurs parts en tous cas.
J’ai souvent évoqué cette question. La dernière fois étant en Mars 2012. Un billet « La blogosphère change ? Moi aussi sans doute… ». J’exprimais déjà un début de sentiment, confirmé aujourd’hui. Et un constat : depuis le début, en effet, ma manière de bloguer, mes objectifs, ont bien évolué…

Nicolas voyait trois périodes dans sa histoire personnelle des blogs. J’en vois quatre.

Le début, Novembre 2004. Quand j’ai crée ce blog, j’avais une idée derrière la tête. Envie de créer une discussion sans doute idéalisée et chimérique avec une amie très importante pour moi, une nymphe qui gambadait dans les bois.
C’était le début. Internet m’avait offert l’occasion de merveilleuses rencontres. A Marseille, Mons, Romorantin, en Lorraine, dans le pays de Gex ou à Paris. Saint Seiya est formidable. Le modem ne m’offrait que quelques heures de connections par mois. Et c’était super… Mon blog est né à la fin de cette période là, quand mon village s’équipait progressivement de l’ADSL.
Je suppose qu’aujourd’hui, cette nymphe est repartie loin, et qu’elle ne passe plus ici. C’était une autre époque. C’était il y a 10 ans.

La suite, c’est le DEL de Guy Birenbaum. Mon blog change de dimension. Ou plutôt est ce moi qui entre dans une nouvelle. Je déménage. J’habite dans le Comtat vauclusien, pas loin du Mont Ventoux. Et je blogue plus politique.
Des rencontres, là encore. Des personnes que je ne vois plus aujourd’hui. Des personnes qui sont toujours là quelque part. Guy Birenbaum a fait beaucoup pour notre blogosphère. Qu’il en soit remercié.

Ensuite, nous entrons dans ma période faste de l’histoire de mon blog. Sarkozy vient d’être élu, je viens de déménager dans le Gard. Nous sommes fin 2007 : j’entre dans l’ère du blog à la Wikio. Ceux qui ne l’aiment pas l’appellent à l’époque la Jegounosphère, mais force est de constater que Nicolas, qui est devenu autre chose qu’un simple pseudo pour moi, a également fait énormément pour notre blogosphère.
C’est l’esprit de la Comète. C’est une manière différente de bloguer. Une manière sympa. Beaucoup de gens de gauche évidemment. Mais également de nombreuses rencontres au centre, au modem ou à droite (Arnaud, Hashtable, Chafouin, Reversus…). Je pense aussi aux kiwis, dont le Toréador reste le fer de lance. Je pense aussi à Romain Blachier de Lyon, une autre sympathique rencontre.

Une belle époque. Le 27 Aout à la Comète, avec des gens aussi différents que Mathieu, CC, Yann ou Eric, reste un beau moment. Il manquait Eric Mainville à cette table, une autre personne qui m’a marqué durant cette période. Il manquait également Homer, mais j’aurais le bonheur de le rencontrer plus tard, lors d’un beau moment.
C’était une belle période. Le classement Wikio était une de nos marottes. Amusante. J’étais bien classé. Deuxième au divers derrière Gaël. Régulièrement dans le Top 10, voire plus, du classement général. Une autre époque. On crée même, à plusieurs, un blog de foot à ce moment là. C’est dire…
C’était sympa. Puis une élection arriva, et…


Dernière partie, celle d’aujourd’hui. Elle coïncide avec la naissance de mon fils, gros changement dans ma vie. D’autres priorités.
Puis la blogosphère change. Considérablement. On arrive en période d’élection, les couteaux sortent. La discussion laisse sa place à un militantisme parfois à la limite. Une droitosphère dont je me sens finalement assez éloignée se crée. La gauchosphère a parfois tendance à se transformer au mieux en une pravdasphère dont le coté moutonnier répétitif des billets peu au mieux amuser, au pire lasser. Quand ce n’est pas une transformation radicale en une sorte de truc qui considère que toute chose de droite, ou pas de gauche, est forcément à bannir, à insulter.

J’ai le souvenir de discussions qui m’ont laissé un gout amer et malsain. Des étiquettes, souvent fausses, toujours gratuitement méchante, que l’on se balance à la figure. Je me souviens d’un billet du Grumeau qui m’avait touché. Aussi parce qu’il reflétait, quelque part, une certaine pensée de la part du camp d’en face.
Souvenirs pénibles. D’un coté je suis étiqueté sarkozyste à la limite de l’extrême droite. De l’autre coté, normalement « le mien », je suis parfois considéré comme un gauchiste à la solde de je ne sais quel mouvement anti-droite. Sans doute suis-je un peu des deux. Sans doute suis-je tout simplement moi, sans leçons à donner, sans consigne de vote à donner.

Juste avec des sentiments à exprimer. Celle qui se considère « la vraie droite » (et qui a perdu toutes les dernières élections, à mon grand dam) peut me moquer. La « vraie gauche » peut venir hurler quand je les mets sur le même pied d’estime que leur cousin de l’extrême droite. Tout ceci n’est pas bien grâve…


Demain, j’ignore comment je bloguerai. Peut être que j’arrêterais. J’y ai songé. Parce que le plaisir n’y était plus. Et parce que ma vraie vie m’offre suffisament de moments d’irritation, de combats stériles ou de tristesses, pour que j’en rajoute dans ce qui doit être un moment de plaisir pour moi. Si plaisir il n’y a plus, on fermera. Et on fera autre chose.
On verra bien demain…

lundi 9 juillet 2012

S'imposer le silence...


Laissons la forme de coté. Le conseil de Manuel Valls à François Fillon, qui lui conseille « s'imposer un peu de silence, de réflexion », ne mérite pas grandes remarques de ma part. Nous sommes dans le jeu politique. Et une nouvelle fois dans la prétention de cette gauche nouvellement arrivée au pouvoir qui ne supporte aucun commentaire négatif, aucune critique, aucune remarque. Surtout pas quand elle provient d’une droite qu’elle juge illégitime et non crédible.
Pour n’importe quel pouvoir, une bonne opposition est une opposition qui se tait. Les choses sont heureusement un peu plus compliquées que cela…

A coté de ça, il y a le fond. Et sur le fond, en mettant de coté toute l’arrière pensée négative et hautaine du nouveau ministre de l’intérieur, je serai tenté de donner à François Fillon, et d’une certaine manière à la droite, le même conseil. Le silence. Le recul. Etre moins présent. Pour plusieurs raisons…

Une élection se gagne quand des électeurs votent pour vous. C’est con comme évidence, mais les derniers évènements ont montré que la droite avait oublié ce petit détail tout con… Si on excite les électeurs, si on les énerve, si on dégoute ou si on les écœure, ils votent pour d’autre. Ou ne votent pas. Quoiqu’en dise les soutiens inconditionnels de Sarkozy qui aujourd’hui refusent toute critique, la campagne UMP a été très mauvaise. Et l’électeur qui aurait été tenté de voter à droite a préféré soit s’abstenir, soit voter à gauche (pour « sortir les sortants ») ou à l’extrême droite.

En ce sens là, ceux qui sont hautement responsables des dernières branlées de l’UMP seraient bien inspirés de s’imposer une cure de silence. Au moins pour leur camp.
Je pense à Jean-François Copé, dont la stratégie de petit clone insupportable de Nicolas Sarkozy, a été un échec : sous sa coupe, l’UMP a tout perdu. Je pense évidement à des personnes comme Nadine Morano ou Rachida Dati. Je pense enfin à toutes personnes qui, à droite, voudrait commencer une opposition brutale et caricaturale, du style celle de la gauche lors du dernier mandat. Parce que c’est trop tôt. Et parce qu’on risque d’écœurer l’électeur rapidement, et que le but n’est pas que l’opposition paraisse plus détestable que le pouvoir en place.

Et je pense que l’électeur sera gré à la droite républicaine de s’obliger une phase de silence, de réflexion. Les élections l’ont montré : les français ne veulent plus d’eux. J’en suis malheureux car j’ai voté pour eux. Mais c’est comme ça. Et les français (quelque part moi le premier) veulent voir ce que ce nouveau gouvernement a dans le ventre.
Je pense que les français attendent, de la part de la droite, une attitude responsable. Une attitude digne. Je le mets en gras, digne, parce que je pense que c’est une caractéristique qui manque depuis longtemps à cette droite dont je fais partie. Aujourd’hui, les éclats de voix d’un Copé ou d’une Pécresse ne sont pas plus audibles qu’une leçon hautaine d’un Xavier Bertrand. Qu’ils gardent leurs forces pour plus tard.

Revenons-en à François Fillon. Je souhaite qu’il joue un rôle important au sein de la droite républicaine. Avec, autour de lui, des gens sérieux, style Baroin, Lemaire, des plus jeunes comme Wauquiez, Kosciusko-Morizet, Pécresse si elle se donne plus de corps. Evidemment avec Juppé et Raffarin.  Et des plus jeunes, qu’on ne connait pas encore, mais qu’il faudra mettre en avant.
En ajoutant qu’il faudra que cette nouvelle génération soit différente de tout ce qui était insupportable à droite. J’y reviens, mais des Dati, des Morano, des Lefebvre, des Copé, on n’en veut plus.

Le conseil de Valls est bon, quand on enlève tout cette arrogance méprisante d’une gauche qui a tout gagné et aime à le rappeler. S’obliger à du silence. Prendre du recul. De la hauteur.

Quelque part, suivre l’exemple d’un François Hollande qui s’est imposé en recours après être sorti sous les crachats en 2007, et s’être mis lui-même hors du jeu. A coté de ça, nous avons l’exemple d’une Ségolène Royal, qui montre tout ce qu’il ne faut pas faire si on veut couler pour de bon après une défaite. Elle ne s’est jamais arrêtée (les fêtes de la Fraternité et autres excuses au nom de la France…), ce fut derrière festival de branlées. A Reims, au primaire, et dernièrement à la Rochelle… J’ai l’impression que Copé suit le même chemin.

Le silence et le recul est parfois une bonne chose. Et la pause estivale est aussi là pour ça.
Je suppose François Fillon sérieux. J’espère que ce modeste conseil, de la part de quelqu’un qui lui veut du bien (à lui et à son camp de pensée politique), lui parviendra…

dimanche 8 juillet 2012

L'appel Deschamps

Pendant ma sieste sous mon cerisier, mon iPhone vivre...



Une bonne nouvelle. N'en déplaise aux connards qui l'ont insulté dans les travées du Veledrome (encore bravo les Winners), Didier Deschamps est un grand. Sans doute le plus grand entraîneur français du moment.

Bon courage Didier. Refais nous aimer ton, notre équipe de France. Mets dehors ces pseudos stars, petites racailles qui ont fait honte au football et à notre sélection.
Et bon courage : tu en auras besoin. Même ton ami Laurent Blanc n'y a pas supporté...

Quand a Noël Le Graet, il ne perd rien pour attendre. Il aura des comptes à rendre...

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vendredi 6 juillet 2012

Qu'elle se taise... #Dati

Rachida Dati a encore parlé. Et c’est n’importe quoi.

Rachida Dati ne va pas souvent au Parlement Européen, où elle a été aimablement parachutée par le fait du Prince. Hier, elle expliquait son vote en faveur du traité ACTA. Elle « s’était trompé de bouton ». Ou l’art de supposer vraiment que les gens à qui on parle sont des cons…

Cela peut s’appeler comment, le fait de prendre des gens pour cons ? Du mépris, oui…

Justement mépris. Une nouvelle fois Rachida Dati se déchaine contre François Fillon. « Il a du mépris à mon égard ». Vu le palmarès de la dame, il n’est pas le seul.

Pour le bien de la droite républicaine, que Rachida Dati emboite le pas de Nadine Morano, et qu’elle se taise. Cette dame ne représente rien, sinon un face sombre de l'héritage Sarkozy pour la droite et la politique bling-bling. Elle a reçu des égards de la part de Nicolas Sarkozy qui lui a offert un ministère et une mairie en or, c’est déjà trop vu le peu qu’elle apporte à la droite.
Elle nous fait parfois rire, mais c’est rare. Le reste du temps, ce serait plutôt de l’irritation…

Non, qu’elle se taise. Et qu’elle aille honorer son mandat de député européen. Cela lui apprendra à « ne pas se tromper de bouton ».

Je parlais de ces spams de voyance à la con...

... et aujourd'hui je reçois ça :

Le pire est que je vois que le sympathique Alain Lambert est un des followers de ce "médium".

Bon...

jeudi 5 juillet 2012

Voyance mes couilles

Je suis exaspéré par ce spammeur aux doux pseudonymes ("voyance en ligne", "voyance Paris", "tarot", etc...) qui vient inonder le blog une fois par mois environ... En 3 minutes, une dizaine de commentaire sur plusieurs billets différents avec toujours ces mêmes termes mielleux : 
  • "J’adore vraiment ce que vous faites, bravo !!! Merci bien de partager avec nous cet article"
  • "Ce blog est merveilleux, merci de nous proposer."
  •  "Je suis tombée par hasard sur votre blog très intéressant ! ! Merci de nous avoir donner ce moment de pur bonheur"
Ca me gonfle. 
Ce qui m'amuse, c'est que chaque adresse des posteurs nous amènent sur un site de voyance à la con, avec numéro de téléphone en +08... qui coute bien cher la minute. Et bien sur une photo de la soit disante voyante sur laquelle je ne dirais rien : jamais le physique on avait dit.

Ca m'emmerde ces spammeurs. Et ça m'emmerde plus que notre ami Nicolas tombe automatiquement dans les spams de Blogger lorsqu'il vient nous faire le plaisir de commenter. 

Enfin, sans être devin, quelque chose me dit que ces voyantes de mes ronfles viendront nous la beurrer encore un peu de temps... (j'espère qu'il n'y a pas trop de pigeons qui tombe dans leur piège...)

mercredi 4 juillet 2012

Le très incompétent Noel Le Graet a parlé...

J’ai toujours été opposé à Noel Le Graet. Ce président de la FFF est un opportuniste du football. Un baron qui a très bien manœuvré. Vice président de la FFF durant toute la période Domenech, il est un des principauxresponsables du délitement du football français depuis des années.

Premier soutien de Raymond Domenech, contre toute logique et toute décence, à la sortie de l’euro 2008. Partie prenante des prises de décisions abracadanbrantesques qui ont été prise ces 10 dernières années. Responsable en grande partie de cette politique de formation « à la française », qui aura sorti des joueurs à la mentalité détestable type Nasri, Evra, Ben Arfa & Co.
Avec bien sur une seule ambition : garder le pouvoir. Parce qu’à 70 ans, avec comme seul fait d’arme d’avoir mis Tapie en prison, on est bien dans le fauteuil de président. Tant pis si cela fait des années que l’on a fait preuve d’une incompétence coupable et que l’on a fait beaucoup de mal au football.

Noel Le Graet l’avait annoncé : je veux mettre fin à la génération 98. Ces Lizarazu, Deschamps, Dugarry, Blanc, qui « l’ouvrent un peu trop » à son gout. Et qui en plus, sacrilège suprême, ont une aura et une popularité et une crédibilité rare.
Il est en train de réussi son coup : Laurent Blanc est parti. Sans doute Didier Deschamps ne viendra pas. Pour une fois que Noel le Graet réussi quelque chose, autant le souligner...
Et pour faire rêver les français, on entends parler de Paul Le Guen ou Francis Smerecki… Ca fait peur.

La conférence de presse de Noel Le Graet, hier, était un terrifiant constat de son incompétence. Ne parlons pas trop de la forme, de cette attitude négligée, cravate de traviole et costume tout froissé. Ne parlons même pas du fond, tant c’était indigent et affligeant.
Un nouveau sélectionneur ? On n’en a pas. Les primes qui ont contractuellement été promis aux joueurs : elles « sont gelées ». Ca veut dire quoi, « gelées » ? Ben ça veut dire « gelées ». Ah bon ? Ben tant pis.
Et les Nasri, MVila, Ben Arfa, et tous ces gosses qui ont encore donné une image détestable du football et de la France ? « On les grondera ». Bien sur… Sanction ? Non, il n’a pas envie, Noel Le Graet… On a perdu 2 ans en repartant avec des Evra et des Ribery, et ils ont fait des petits entre temps. Mais le bon vieux président Noel le Graet ne « veut pas sanctionner ». Juste les sermonner, ces pauvres petits… On croit rêver.

Escalettes, Duchaussoy, Le Graet… Autant de nom qui résonnent comme la cloche annonçant l’incompétence de ceux qui profitent des bonnes tables de la Fédération Française de Football.
Peut être faudra t’il arrêter une bonne fois pour toute de supporter ces guignols de l’Equipe de France. Peut être faudra t’il mettre nos enfants pratiquer d’autres sports avec des valeurs réelles, autre que celles du wesh wesh mon pote on va rire pendant les hymnes et insulter ceux qui nous regarde…
Et peut être faudra t’il que des crétins de blogueurs comme moi arrêtent de parler de foot. Parce que ça me gonfle, cette incompétence et cette mise en avant de gens à la mentalité franchement contestable.

Le football va mal. Noel Le Graet en a été hier un triste symbole…

Soupirs devant Ayrault-isme de façade

Depuis que François Hollande a été élu, j’ai peu parlé de lui et de son gouvernement. Ni pour le critiquer, encore moins pour le féliciter. J’ai du dire, une fois ou deux, que je n’y faisais pas confiance, mais pas plus. Mais à quoi bon taper sur des gens qui viennent juste de s’installer au pouvoir, en plus quand on n’en a ni l’énergie, ni la motivation ?

Hier, c’était jour d’oral de Jean-Marc Ayrault à l’Assemblée. Bien sur, dans la classe politique et sur les blogs, les réactions de chacun étaient caricaturalement attendues. La gauche est en extase, et font la roulade arrière quand Ayrault tape sur le gouvernement précédent. Applaudissement général. La pravdasphère en émoi. Rien de choquant. Comme le dit le sage Didier Goux : « Jean-Marc Ayrault parle, les enfants de chœur font tinter leur clochette »
De l’autre coté, la droite hurle, vocifère, jusqu'au ridicule ou l'insupportable. La figarosphère, bien plus modeste que sa concurrente, ironise et tente d’être aussi binaire que la gauchosphère lors du mandat précédent. Peut être les futurs HollandoFrance ou Hollandabasta, s’ils se donnent la peine de faire une opposition aussi caricaturale que la précédente, auront au final le même bonheur dans cinq ans ? 
Mais elle sera dure cette séquence de cinq ans qui s'ouvre, et promet d'être plus pénible que la précédente...

Et puis il y a moi, simple citoyen. Aujourd’hui, j’ai davantage la tête sur Francefootball pour savoir à quelle sauce les footballs français et marseillais seront mangés. Parce que pour le peuple français, c’est décidé depuis longtemps.

J’ai toujours écrit ici que n’importe quel gouvernement, de droite ou de gauche, serait dans l’obligation de faire une politique dure. La gauche peut jouer la posture facile de « c’est la faute au sortant si on ne peut tenir nos engagements… » (tous le font), toute personne censée savait bien que les sacrifices, ça serait après le changement de tête aux manettes.

On verra bien. C’est dans l’intérêt du pays que ce gouvernement réussisse à redonner de la confiance aux gens. Pas uniquement à ses soutiens, militants et affidés, qui ne représentent que peu et qui sont déjà convaincus. Mais à ceux qui, demain, vont voir leur feuille d’impôt augmenter, leur salaire diminuer ou, au mieux, stagner. Aux honnêtes gens qui travaillent et sur qui reposent une immense partie de la « solidarité nationale ».
On verra bien. Sans grand optimisme de ma part…

lundi 2 juillet 2012

Merci Didier Deschamps


Didier Deschamps ne sera plus l’entraineur de l’OM. C’est maintenant officiel.

Personnellement, j’en suis triste. J’aimais Didier Deschamps. J’aimais l’homme, et ce qu’il a fait pour le club. En tant que joueur, puis ensuite en tant qu’entraineur.
Pour tout ce qu’il a donné à Marseille, je lui dis merci. Mille fois mercis, Didier Deschamps.

Par contre, il est évident que je ne remercie pas ces prétendus supporters qui n’en sont pas, qui ont insulté et sali Didier Deschamps durant toute la saison. Je pense à ces Winners qui ont fait honte à Marseille, avec leur grève minable un soir de quart de finales de Ligue des Champions.

Il y a des gens qui ont fait énormément pour Marseille. Didier Deschamps en fait parti. Et il y a à coté des parasites qui se servent de ce club, et qui lui font énormément de mal. Les Winners, qui ont cristallisé une somme indécente de bêtises, en font parti. Ces gens là ne représentent rien, ces gens là ne sont pas l’Olympique de Marseille.

J’attends maintenant des propriétaires de l’OM qu’ils changent leur politique de gestion des supporters. Les clubs de supporters gèrent les abonnements et gagnent de l’argent sur le dos du club, pour ensuite donner une image déplorable de l’OM par des attitudes indignes ? Que ce régime cesse. 
L’Olympique de Marseille a besoin de gens comme Didier Deschamps. Pas de ces pseudos supporters qui font du mal à l’OM, et au football.

Merci Didier Deschamps. Et bon courage dans tes nouvelles attributions (je le souhaite l’Equipe de France).

dimanche 1 juillet 2012

Ni paella, ni pizza...

... Mais un très beau bœuf bourguignon, accompagné d'un Médoc, pour suivre le très excitant Espagne - Italie qui s'annonce.


Ce matin au bistrot, j'ai parié victoire de l'Italie 2-1. On verra si je gagne des sous.

Sinon, je dirai demain tout le mal que je pense de cette direction du football français qui aura fait beaucoup de mal à notre sport. Félicitation Noël le Graet : avoir maintenu Domenech en 2008 et fait partir Laurent Blanc, c'est brillant.

Enfin ce soir, y a foot. Et du beau foot.
Et dans mon assiette un beau bourguignon...

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samedi 30 juin 2012

Un petit Ricard pour la #radioblogueurs2012

Tous les étés, notre ami Lolobobo nous propose de lui remplir sa playlist de nos chansons de l'été.

Les miennes sont soit très mélancolique (du style qu'on écoute en buvant un cocktail devant un coucher de soleil sur la plage), soit festives et à boire. 
C'est une "deuxième style" que je propose à la radio, avec une chanson de notre star locale Ricoune, qui nous offre "un petit Ricard dans un verre à ballon".


J'imagine que tous les copains de blogs (les Nico, les Homer, les Vall, Gabale, CC ou les autres) feront de même et rempliront cette jolie radio des blogueurs.

vendredi 29 juin 2012

C'était beau... (Italie Allemagne)

Je n'aime pas du tout Mario Balotelli, qui représente beaucoup de ce que je déteste dans le foot. Comme disait le philosophe Eric Di Méco (que j'adore) : "le problème de Balotelli, c'est le cerveau... Même quand il pense à le prendre".
Pourtant, que c'était beau l'Allemagne - Italie de hier soir.

Tout était beau. Les hymnes, le match. Les buts. 

Et cette scène merveilleuse. La frappe magique de Balotelli qui explose la lucarne de Neuer. Et cette image qui restera gravée dans les livres d'histoire. Balotelli qui enlève son maillot (merde pour le carton jaune), et qui devient cette icone, cette statue, ce dieu du sport, cet Hercule appolonesque noir.

J'avais bébé dans mes bras à ce moment là. Mon meilleur ami à coté de moi sur le canapé. Il faisait chaud, étouffant. Et pourtant j'avais ce frisson du moment dont on sait que l'on se souviendra dans encore longtemps. J'avais ce frisson que l'on a devant quelque chose de beau, de très beau.

Hier soir, tout était beau. Balotelli aussi.

jeudi 28 juin 2012

Jean-Luc Mélenchon, ou tourner sept fois sa langue dans la bouche...


En tant que personne de droite, je me plains souvent d’entendre encore Nadine Morano dans les médias. Elle a perdu, sa légitimité et sa crédibilité sont largement entamées. Et pourtant, les médias continuent à lui donner la parole. Elle parle au nom de l’opposition républicaine : ça me gonfle.

Et puis j’ai vu tout à l’heure que Jean-Luc Mélenchon, heureux looser du Nord, qui a contribué à faire élire deux députés Front National à l’Assemblée Nationale, continué à parler. Quelque part, ça me rassure.

Ce matin, Jean-Luc Mélenchon était invité sur RMC. Et c’était à pleurer de rire. Il répondait à la phrase de Manuel Valls : « ce n’est pas parce qu’on est de gauche qu’il faut régulariser tout le monde ». Phrase frappée de l’aune du bon sens et de la raison. Ca fait du bien.
Forcément, Mélenchon hurle. Et il sort notamment cette phrase hallucinante de bêtise et de sectarisme (bref de Mélenchonisme) : «Non, être de gauche c’est peut-être tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. ».

Vue la somme d'absurdités que sort Mélenchon (de l’insulte à l’outrance en passant par les mensonges ou les appels à la haine), cela m’étonnerait que Mélenchon tourne « 7 fois dans sa bouche avant de parler ». Ou alors cela veut dire qu’il réfléchit longuement à tout ce qui dit, ce qui est grave.

Et ensuite bien sur, Mélenchon, de gauche donc qui tourne sept fois sa langue dans la bouche avant de parler, assène la vérité absolue. La phrase choc qui fait que toute personne qui n’est pas de la gauche de la gauche est forcément bonne à être brulée : « M.Valls vient de valider une thèse absurde, anti économique, ridicule du Front National sur le sujet ».
Voilà, on y est. Tu n’es pas de cette gauche de la gauche, tu es donc Front National. Il n’y a pas de juste milieu. La droite républicaine n’existe pas : c’est un Front National caché. La gauche réaliste et républicaine type Valls ou Chevènement n’existe pas : ils sont dignes du Front National.
D’ici à ce qu’il affirme la proximité entre Hollande et Le Pen il n’y a qu’un pas, qui ne fait pas peur à Mélenchon et ses amis.

Qui ne peuvent décidément pas vivre sans évoquer, sans penser Front National. Ils peuvent être ravis : ils ont fait leur entrée à l’Assemblée Nationale.
J’ai toujours pensé que le Front de Gauche de Mélenchon n’existait pas sans un Front National qu’ils instrumentalisent et dont le bon score les arrange. Jean-Luc Mélenchon, qui tourne évidemment 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler, vient d’ajouter une nouvelle pierre à ce triste édifice…