dimanche 8 septembre 2019

Carte postale de Lons-le-Saunier #cartepostale #jura

Dans la série les cartes postales de vacances improbables, un petit déjeuner à Lons-le-Saunier fera marrer ceux qui ont passé leur mois d'Aout entre Palavas et le Cap d'Agde (ou à Ibiza). Mais les vacances à la Faucon c'est ça : promener les routes de France et découvrir nos préfectures, sous-préfectures et capitales de canton. 

Cela évite les grands axes des vacances. Et un weekend de 15 Août, dans le triangle Saint Etienne Dijon Besançon, ceux ne sont pas les bouchons qui m'ont emmerdé. En fait, à part des averses et un début de saison minable de l'Olympique de Marseille, et un peu quelques soucis familiaux au début, rien ne m'a trop emmerdé pendant mes vacances.

Et donc nous avons atterri à Lons-le-Saunier. 


Premier dimanche après la rentrée.
Arrosée au Tavel et à un Lirac qui est pour moi le meilleurs de l’appellation. La Cuvée David est ce qui s'appelle dans le milieu "une bombe".C'est mon meilleur ami qui fait ça, mais au delà de l'amitié je sais être juste et objectif dans bien des choses : sont Lirac (et son Tavel, rosé forcément), et une merveille.

Je dis ça et je laisse Lons-le-Saunier. Mais je n'ai peut être pas plus à dire...



Sinon que j'ai de l'affection pour ces villes au milieu de rien. Pour les gens qui y vivent. Pour leur histoire.

Lons-le-Saunier a un charme particulier. On y fait le tour bien vite. Mais prendre un petit déjeuner sur la place principale est un moment agréable.
En se mettant Google Maps dans la tête on se demande ce qu'on fout là. Mais on y est : autant en profiter.



J'ai eu un moment sympa, mais je ne met pas la photo. En marchant dans la rue marchande, j'ai vu dans une boucherie en tête de rayon le Côte du Rhône de Roquemaure. Le principal, le RoccaMaura. J'ai pris la photo. Ca m'a amusé de voir le vin fabriqué à 200 m de chez moi dans une boucherie de Lons-le-Saunier.



Sinon pas plus. J'ai l'impression d'aller mieux. Mais peut être n'est ce qu'une impression.

Cette première semaine de rentrée a été affreuse. Mais elle sera suivie d'autres. Donc... Donc je reste avec mes cartes postales.



Et une journée de vin à évacuer... A Mario Kart ou ailleurs. 


vendredi 6 septembre 2019

Carte postale de la citadelle de Besançon #cartepostale #besancon

Alerte endroit formidable : la citadelle de Besançon. Visitée un lundi matin quand le ciel était nuageux et que la pluie tombait. Et puis à un moment miracle du grand Vauban ? Le ciel s'est ouvert laissant entrer le soleil. Ca donnait des images jolies.

Avec le Doubs au premier plan, et la ville qui apparaissait au loin, c'était génial. J'aime beaucoup ma première photo, un panoramique qui vaut ce qu'il vaut. Mais que j'aime beaucoup.


Besançon est une ville de grands hommes. Après Victor Hugo en bas, la puissance de l'intelligence de Vauban éclate sur les hauteurs de cette très jolie ville.

La promenade sur les remparts, avec le Doubs qui nous entoure, est un petit bonheur. J'imagine que quand la citadelle était assiégée ou attaquée depuis les collines qui l'entoure, c'était moins "matin d'Août en famille". Mais là ça va, nous étions plutôt tranquilles. 


L'intérieur est magnifiquement conservé est mis en valeur. L'église Saint Etienne offre une salle de cinéma avec un document magnifique sur l'histoire de la citadelle. A côté, un musée poignant sur l'histoire de la résistance rappelle combien la haine et le fascisme ont fait mal, mais que l'homme peut être grand parfois.



Et puis il y a un truc auquel Vauban n'a peut être pas pensé quand il a fait ses plans. Outre le fait que cet endroit pourrait facilement être dans les "monuments préférés des français" de Stéphane Bern, c'est que cette citadelle offrirait aussi un zoo à ses visiteurs.


L'aquarium d'abord. Magnifique. Falconette pensait à la plancha qu'on pourra faire. Moi, l'esprit peut être un peu grivois, j'avais une idée assez cochonne en voyant le poisson. Mais non, Falconette n'a pas voulu que je profite du peu de monde pour mettre ma piche dans l'aquarium. Et elle m'a fait remarquer que de toutes manières, c'était trop court...

Le zoo est assez irréel. Mais magnifique. 


Des singes se balancent, et à côté le roi Lion et sa madame regardent dans la même direction. Bon, ils n'étaient pas très actifs ce matin là, mais ils étaient impressionnants...

A part ça la rentrée s’est bien passée pour les enfants, merci pour ceux qui m’ont demandé. Le bebe 2 a bien pris le pli du CP, et le 1 en CE2 continue à grandir. Pour l’instant j’arrive à suivre leur devoir. Faut pas que je boive trop de whisky... (c’est con mais à moins de 24° je préfère whisky à bière pour l’apéritif...)



Et encore à part ça rien de plus. Ma rentrée a été dure mais je crois que je suis une caricature de ceux qui s’interrogent sur leur métier, leur travail. Si je vis vieux, je dirais que la crise de la quarantaine aura été pour moi, et sur pleins de points. Mon retour d’expérience sera violent.

Un ami proche m’a dit que j’ai vécu mes 30-40 ans comme d’autres avaient vécu leur 40-50 ans. Voir un président de la république plus jeune que moi de un moi que fait faire dire que c’est peut être pas très vrai. Mais je me dis, à 41 ans, que j’ai été élu la première quand existait encore le RPR.
Oui, je suis « vieux »



Je me rend compte qu’en plus de partager, je recommence à exprimer. À verbaliser. On se voile peut être la face, mais écrire, en plus sur un blog, peut avoir une vertue thérapeutique. Je me suis rendu compte qu’écrire m’aidait beaucoup.
Et pourtant ça a failli me tuer, écrire...

Enfin bon. Revenons à Vauban. C’est Besançon 

Demain retour dans le sud.

jeudi 5 septembre 2019

Du racisme comme les autres...

Thomas Legrand a raison, ce que dit Lilian Thuram est du racisme. Un racisme malheureusement ordinaire.


On peut être un homme blanc, même chrétien, et ne pas penser comme un même autre homme blanc (même chrétien).

Une phrase "il est nécessaire d'avoir le courage de dire que les noirs pensent..." serait raciste. Autant qu'une "il est nécessaire d'avoir le courage de dire que les juifs / musulmans / femmes / gros sont...".

Il faut toujours être vigilant quand les persécutés d'hier deviennent les futurs persécuteurs de demain. Lilian Thuram a été un immense footballeur, et il dit des choses souvent très pertinentes. Là, il a dit une phrase conne, raciste.
Et c'est l'homme blanc que je suis qui le pense. Et je pense être quelqu'un de très humble, sur bien des aspects pas sur de moi...

mercredi 4 septembre 2019

Adieu Ariane. Embrasse le bien à Corbier (et merci)

C’est toujours triste la mort de morceaux d’enfance. Ariane a rejoint Corbier, Framboisier et papy René.

Je suis un enfant du club Dorothée. Ce soir je suis un peu triste en préparant une partie de Mario Kart ou, mieux, de Dragon Ball Z, avec mes enfants.


Le « gentil Sangohan » sera triste aussi.


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Je reprends a mon compte le tweet de mon copain Rhum1 : « il faudrait reprendre les 7 boules de cristal ». Je réincarnerai bien des gens qui me manquent.

Aujourd’hui un morceau de mon enfance est partie. Je n’ai que 20 ans de moins qu’elle pourtant...

Adieu Ariane. Embrasse le à Corbier. Et merci


mardi 3 septembre 2019

Carte postale de Besançon côté Doubs #Besancon #cartepostale

La rentrée est passée. Les enfants (CP et CE2) sont ravis. La maman ça va. Le papa se demande s'il ne devrait pas changer de métier, mais il a bientôt 42 ans il se démerdera et il trouvera une solution. Le papa n'est pas si mauvais que ça en fait...

Je reviens à mes cartes postales. Et Besançon a été une rencontre magique, magnifique. Vauban bien sur, grand monsieur. Mais le Doubs y fait beaucoup. 

Je suis un enfant du Rhône. Et de ses côtes. Et c'est au bord de ma Saône belle que j'ai fait mes premiers pas d'oiseau. Plus tard il m'est poussé des ailes mais la chanson de Serge Lama qui s'appelle "Bordeaux" est une merveille...

Les rivières qui traversent ou bordent les villes, c'est magnifique. J'ai ce souvenir de Bayonne : deux rivières qui la tranchent cette ville merveilleuse que j'aime. Et au bord de je ne sais plus quelle rivière (la plus petite mais dans laquelle des poissons gros comme la piche d'un hardeur viennent chercher le vomi du gars qui a abusé de la sangria) s'accumulent bars et restaurants.

Bayonne j'ai pensé à ça pendant que je marchais dans Besançon. Adultère géographique je ne sais pas. Sinon que j'étais avec la même femme (mais avant Falconette à part le Lac Léman ou l'Ouvèze je n'ai pas grands souvenirs...)

Besançon est une ville magnifique. La prochaine fois promis nous irons dans la citadelle caresser les lions et voir le Doubs d'en haut, pour voir comme il serpente joliment.



Sur le reste rien. J'en reste à cette notion du "travail de merde" dont j'ai parlé hier, et qui m'interroge. Je vois demain la médecin du travail, j'aurais des choses à lui dire... 


Et sinon les foires aux vins bien à Casino. J'ai reçu le catalogue de Carrefour et bof. Rien à voir, je passe d'un sujet à l'autre... Mais comme les municipales à Paris (et ailleurs) je m'en fous.

Si, tout à l'heure j'ai croisé un ancien Maire dégagé comme moi en 2014, d'une commune dont il a fait un joyaux. Qui s'est écroulée en un mandat. Un mandat est suffisant pour transformer l'or en merde. Je l'ai vu dans mes deux villages, combien plusieurs mandats sérieux pouvaient être ruiné en deux ans.  
A titre personnel cela m'a remontré qu'in petto je pense que j'étais un bon élu. Plus en phase avec son temps, mais sérieux. Sans doute pas marrant et peu présent aux fêtes. Mais avec moi les poubelles étaient ramassées à peu de frais, et les feuilles d'impôts n'étaient pas trop douloureuses. 

Oh, il n'y avait pas de marbres de partout, mais dans mon village il n'y en a pas plus. Je paie 30 % d'impôts en plus, et les commerces du centre ville ont tous disparu (en fait non, des "ethniques", cf qui ne vendent pas la viande que j'aime mettre dans mon barbecue, ont poussé et se sont multipliés... La "vraie droite" chez moi). Et le maire veut se représenter car il trouve le bilan de son mandat formidable.
Moi j'aurais honte et en parlerai à mon médecin. 

François Hollande a été plus digne que mon maire, et j'ai plus de respect pour mon ancien président que pour mon maire actuel qui aura fait n'importe quoi. Mais reste fier de lui, et aime bien son écharpe...



Mon village d'enfance je n'en parle pas... J'en suis triste autant que j'ai ai honte. 


Une élection à mi-mandat car ça s'est poignardé le joufflu pour prendre un poste. Tout ça pour mettre des taureaux dans le village (et augmenter les impôts et dilapider l'argent qui avait bien été géré lors des mandats précédents). Et faire quelques voyages entre amis, mais ça peut être une sorte de canard enchaîné viendra raconter l'histoire. 
Quand un comité des fêtes et une municipalité viennent se fusionner pour prendre le pouvoir, et accessoirement permettre des voyages entre amis fin Aout, c'est... C'est dérangeant. Je n'ai jamais été élu avec ce genre de comportement.  

La France de Chirac n'a pas été la même que celle de Fillon. Je le dis en prenant deux hommes politiques de ma même famille... Peut être qu'aujourd'hui ça passe ? Je ne sais pas.



Sinon je reviens à la douceur bisontine. Et à la grandeur de Vauban et Victor Hugo. La petitesse des hommes (et femmes) qui "dirigent" mes villages n'est pas très graves. Je paie plus d'impôts pour voir des rues plus laides, mais bon...

L'histoire jugera, c'est elle la plus à même de dire le bien et le mal.

lundi 2 septembre 2019

Youpi c’est la rentrée

Bébé 2 est rentrée en CP avec un cartable Pokémon et (aujourd’hui) un T-shirt Mario et Luigi. C’était Nintendo à l’école. 
Son grand frère a attaqué son CE2 fièrement et chouettement. Mes enfants sont grands. Dans la même école ce qui est confortable pour les parents que nous sommes.

Moi la rentrée a été affreuse. Un point positif, j’ai appris deux notions.

Sur Twitter, avec des bêtes supporters de Lyon, le terme « OLFP ». Mais vues les largesses des instances vis à vis du club du patron du football français, le terme est joli.

Plus sérieusement, j’ai appris la notion de « travail à la con », ou de bullshit job conceptualisé par l’anthropologue David Graeber.
Cette notion est terrible tant je m’y retrouve. Sur pleins de points. 



Ce soir il fait froid. Le vent s’est levé. Septembre est arrivé. On me dit qu’octobre suivra. 

Demain j’irai acheter du vin chez Casino. Ils ont une bonne foire aux vins. Et je reprendrai mes cartes postales. Ce soir je bois des bières.

(Sinon je ne met pas la photo d’un président Hollande bêta pour une rentrée scolaire. Hollande et Sarkozy me manquent, l’UMP et le PS étaient tellement plus noble que cette république en Marche...)

dimanche 1 septembre 2019

(Gros) blues du dimanche soir...

Les fins de vacances... Je suis un aoûtien. 
Les miennes ont commencé prématurément : mon médecin me trouvant inapte à finir la semaine de travail que j'avais commencé... Les vacances, j'en avais besoin, et elles m'ont fait du bien.

Les cartes postales vont continuer durant tout le mois de Septembre. Envie de partager, envie d'écrire en me rappelant des jolis endroits que j'ai vu. Mais finalement c'est tout l'été qui fut objet de 'cartes postales'. 

Un été qui aura commencé par la canicule de Juin, une rencontre sénatoriale à Villeneuve les Avignon avant une soirée au Parc Spirou et un dimanche soir avec Zazie et Obispo aux arènes de Nîmes. Qui se termine par un Marseille Saint-Etienne et, pour l'instant, un apéritif donnant sur un jardin gris comme mon moral. J'ai pris un Nikka. Ce soir, une envie de whisky.



Je pourrais mettre aussi des cartes postales de bières (nombreuses) que j'ai bu et découverte. Un passage sur Saveur bière et la fête des pères chez Une petite mousse (pas de jaloux) m'auront rempli le frigo. 


Mais pour l'instant je confesse, j'ai le moral à zéro. Je sais, il faut travailler pour vivre. Je travaille dans un endroit dont j'imagine que l'enfer doit ressembler un peu à ça... J'exagère peut être, mais j'y aurais laissé ma santé depuis un an. Je ne suis pas le seul mais ce n'est pas une satisfaction.
J'ai en billet de favori le texte d'un responsable CGC de France Télécom qui parle de ce qui fut un enfer véritable. J'y pense souvent à ce billet, aux termes employés.

Quelqu'un de proche m'avait dit "souffrir au travail tu parles...". Oui, "tu parles", le monde du travail de 2020, celui des winners d'En Marche, n'est pas celui d'avant. En tous cas, je le trouve aujourd'hui d'une violence qui me fait peur. 
Peut être que c'est parce que c'est un dimanche soir de fin de vacances...

En tous cas c'était bien. Mais là, la souffrance du dimanche soir, je la vis, je la sens, je la ressens... 

Demain bébé 2 rentre au CP. Bébé 1 (anciennement bébé Faucon mais ils le sont tous les deux) au CE2. Ils sont ravis. Moi j’ai envie de finir encore deux bouteilles de Nikka...

Sinon je vois que BFMTV invite Zahia. Je me demande si en fait je n’ai pas une vie de merde d’avoir essayé d’être honnête, travailleur, fidèle... 

L’écriture inclusive c’est laid et mal #LFI

L’écriture inclusive, c’est comme la drogue. C’est de la merde. C’est ridicule. C’est laid. Et ça n’apporte aucun droit nouveau pour les femmes, ni plus d’égalité.

Par contre ça permet de lire de merveilles. Ce tweet de la triste député Obono (quelle tristesse pour la république de l’avoir sur les bancs de l’Assemblee nationale...) est une barre de rire.

Et une grande tristesse pour la langue française. 

L’écriture inclusive, c’est ridicule. Je pense que je vais boycotter les entreprises ou institutions qui communiquent de la sorte... (mon geste citoyen pour la France, sa langue, la république... et une vraie égalité homme femme qui passe autre chose que cette mode linguistique grotesque...)


vendredi 30 août 2019

Carte postale de Besancon côté ville #cartepostale

Passer de Cluny à Victor Hugo via Pasteur... ma trinité République - science - Christianisme comme les fondements de notre république... j’y suis proche. 

Et on arrive chez notre amie blogueuse CC à Besançon, ville fantastique entourée par un un doux Doubs. On embrassera la citadelle plus tard. Là on marche, on évite la pluie, on lève la tête on se régale.




Les bords du Doubs évoquent Lyon, Bayonne... c’est bien, c'est beau. J'aime énormément ces ambiances. A Bayonne, les bords de la rivière sont bourrés de bar. Là y en a un peu moins, mais suffisamment pour être sympa.

A côté de cette église dont j'ai zappé le nom, j'ai adoré le Brass'éliande café. Ambiance délicieuse à coté du pont battant, où passe un joli tram. 



Besançon, c'est une ville de promenade. Elle m'a rappelé Dijon en plus petit, où chaque petite rue offre une église, une jolie maison, une place adorable où on a envie de se poser pour boire un verre.

Un seul problème avec ce genre de "petite préfecture...". J'y ai passé deux nuits (11 et 12 Aout). C'est parfait une journée complète pour visiter la citadelle (qui méritera bien un billet), et pour profiter des rues.
Mais quel dommage ! Comme Nevers l'année dernière, le nombre de restaurants et bars fermés "jusque fin Aout", c'est dommage.

Après je sais que je passe mes vacances dans des coins où les habitants partent chez moi, dans le Gard, en Provence, en bord de mer, ou au bord de l'Atlantique. Mais ces villes pourraient être des aspirateurs à promeneurs aussi, à gens qui veulent visiter.



Alors l'hôtel était sympa et pas cher. J'en ai pris un à côté de la gare, où le SPA et l'ensemble sauna hammam bain bouillonnant était parfait après une grosse journée de marche. Pour autant, pas très cher.

J'aurais aimé trouvé un restaurant avec de la cuisine du Jura ouvert. Bah, j'ai trouvé des pizzérias sympas. Les pubs étaient ouverts, et les happy hours dont parfaits.

Et donc après Cluny et la Dôle, capitale de Pasteur, on arrive dans la ville de naissance de Victor Hugo. Quand on parle de République... Là, ça sent bon l'intelligence et la France. Et on lève les yeux, on voit la puissance de Vauban, on voit Louis XIV. C'est pas la même France, mais c'est quand même la France.



Besançon aura son autre billet. Peut être deux. Je rentre lundi au boulot (j'ai pas envie, et je commence même à en souffrir... Je ne plaisante pas, je vois le médecin du travail mercredi, j'aurais déjà des choses à lui dire... Mais ça sera la semaine prochaine).



Il me restera pas mal de billet "carte postale". J'ai passé des vacances fertiles. Au delà de ça, un été fantastique, qui a commencé par la canicule de Juin et le Parc Spirou.
Dimanche soir je risque d'avoir mal au ventre...



Carte postale de Dole #Jura #Cartepostale

Dans la série de nos vacances dans les sous préfectures, on arrive à Dole. 

Symboliquement, passer de Cluny à la ville de Pasteur est une ode à l’intelligence à la française. Pourtant Dole es aussi un symbole obscurantiste. Elle a eu pour l’obscure Dominique Voynet ministre suite à un accord PS Vert, et qui a contribué à détruire la science et l’industrie française, et qui a une responsabilité énorme dans cette gabegie énergétique.

On peut hurler contre le dérèglement climatique. La fermeture dogmatique de Superphenix après son démarrage a été une faute majeure. Industrielle. Scientifique. Cet accord PS Vert aura eu un impact désastreux sur le monde et le climat. Comme quoi la politique est parfois désastreuse. 



Enfin déambulons dans Dole un dimanche de grosse pluie. C’est joli quand même. Pasteur est plus important que ce maire vert qui fut funeste pour l’histoire du pays et du monde (et qui a bizarrement préféré fuir Dole pour Montreuil... particulier car même cette gauche... enfin j’ai eu Guigou qui a quitté Avignon pour une plus sympathique Seine Saint Denis et Bondy)


Dole est une jolie ville. La Franche Comté est une belle région. Le Doubs et une belle rivière. Dole est un joli symbole de nos vacances. 

Après nous partons à Besançon. Alerte beaucoup de billets et cartes postales. Besançon c’est magnifique.

Dole aussi c’est sympa. Mais nos vacances auront été sympas. On aura fait de la voiture. Mais les pétroliers étaient plus sympa pour l’ancien maire vert de Dole. Fort pour fermer Super Phénix et slicencieuse devant l’Erika. Nos écologistes...





mardi 27 août 2019

Carte postale de Cluny (et de la droite) vue d’en haut #Bourgogne

Une carte postale de Cluny ne serait pas complète sans monter à la Tour du Fromage.  Même avec des nuages, ce village est beau. Et je reste sur la position du billet de hier soir : république et christianisme sont indiscosiables. Nous ne sommes pas des américains mais les lumières ont été allumées grâce à nos églises et aux hommes qui les ont construites. Pierre par Pierre.


J’aime Cluny car pour moi c’est le fondement de la France. Le savoir, l’intelligence. La sciençe. 

Je rêve d’une droite qui portera ce message un peu nouveau. D’une politique qui lance un lassera fort : on va rendre nos citoyens plus intelligents. Plus capables de réfléchir par eux même. Meme de nous contredire.


Pour l’instant à droite je n’en vois qu’un. Et je dis à droite parce que pour moi élever le citoyen par l’intelligence c’est un truc de droite. 
Je n’insulte pas la gauche. Le fils de Pierre et Marie Curie était très à gauche et c’est une figure illustre de notre patrimoine. Que la gauche d’aujourd’hui à juste effacé. Ce qui est dommage.


Je suis toujours en vacances. Mais la rentrée est arrivée. Mon agacement aussi.

Quand je suis à Cluny, dans une ville qui appelle à l’intelligence comme course en avant pour son peuple, j’ai les boules. De voir que aujourd’hui nous payons une politique mise en place y a plus de 20 ans qui a tué les sciences. La mort de Super Phénix pour une alliance électorale d’opportunisme a été un désastre.

Et que en Marche ne se foute pas de nous. Cédric Villani est un fond mathématicien. Je pense qu’il ferait un piètre transmetteur de savoir.


J’aurais du être plus clair dans mon billet, aujourd’hui j’ai envie d’appeler ma droite à la rescousse de mes idées. De mon idéal. 

Demain c’est mon anniversaire de mariage (9 ans, et on est passé par du dur).



Je n’ai pas ma carte aux républicains. Je ne l’ai jamais eu, même si ces putains de primaires de la droite m’ont couté 8 euros (j’ai offert une mâtinée de rêve à mon épouse...)

Maintenant je compte sur Julien Aubert pour contribuer au rassemblement des trois droites de René Raymond ou de Luc Ferry (on garde le spectre). Je crains que Jacob soit dépassé. J’ai du respect pour Larrivé, mais Julien Aubert je l’aime beaucoup, et j’ai pour lui une confiance qui va au delà du Rhône et de la Durance.

J’appuie ce soutien à Julien Aubert sur l’intelligence des Arts et Métiers et de la science. Au delà de l’affection que j’ai pour lui. Et je pense que la droite républicaine, face à l’obscurantisme d’une gauche rouge brun, doit apporter un position grande, forte. Et intelligente.

lundi 26 août 2019

Carte postale de Cluny dans l’abbaye #Bourgogne

Dernière semaine de vacances. Mais iCloud hurle à chaque jour qui passe. Car je ne cesse de prendre des photos dans des endroits magnifiques que j’ai visité. 
Y a deux semaines, après Macon, Bourg en Bresse, nous sommes allés visiter Cluny au petit matin. 

Truc à savoir (Faucon voyageur) : Brou et Cluny ont des accords et on paie moins cher en faisant les deux. Passé 40 ans on aime visiter des musées et voir du patrimoine. Faites les deux : c’est à côté. 


C’était important pour moi de visiter l’abbaye de Cluny. Bon on ne va pas se mentir : c’est des ruines. De l’extérieur c’est beau mais dedans y a plus grand chose. 
Mais Cluny c’est plus qu’une abbaye, c’est plus qu’un centre d’un mouvement architectural religieux. Cluny, c’est plus que ça.

La Bourgogne et le Beaujolais nous embrassent. La Saône n’est pas loin.  


Et puis au delà de ces paysages magnifiques, il y a les Arts et Métiers.


Je ne me considère pas Gadzart. Je suis un art et metier « privé ». Et je ne renierai jamais mon école. L’ECAM de Lyon m’a apporté beaucoup de valeurs, qui sont celles des Arts et Métiers. Quand je dis que la France c’est les lumières et l’intelligence, je le dis aussi parce que j’ai eu ce socle fondamental qui fait ce que je suis. 

Il y a « catholique » dans « ECAM ». Et je trouve que Cluny est le lien entre tout. Napoleon disait « j’assume tout », et Serge Lama l’avait mis en chanson en ajoutant « de Rousseau et de Voltaire, l’ombre noire et la lumière, l’or et l’amour, l’éternel et l’éphémère... »...
Finalement la république c’est ça. L’église et les lumières. Et mon éducation, mon fondement idéologique c’est ça. Républicain et chrétien. Car être chrétien c’est forcément être républicain.


Et Cluny c’est ça. Le divin et l’intelligence. La science et la réflexion. Les Arts et Métiers c’est chouette. 



J’ai aimé ce dimanche matin à Cluny. Je me suis senti chez moi. J’étais chez moi. J’étais en moi.

samedi 24 août 2019

Carte postale dans la Bresse #Ain

Buellas est le nom d’un village où il n’y a rien. Sinon une église magnifique, une vierge très belle. Un ciel bleu qui appelle les vacances. Et une auberge, l’auberge de Buellas. Où on mange bien. Très bien même. Je ferai un billet de bouffe pour montrer qu’on a bien mangé pendant ces vacances, entre Provence, Bresse, plus tard la Franche-Comté.


J’écris ce billet en sortant de la piscine et en regardant un très agréable Monaco - Nîmes à la télé. Je posterai le billet quand j’aurais terminé de l’écrire (quand ? La piscine me rappelle et j’ai un « héritage occulte » du très bon Steve Berry à finir).

J’ai encore une semaine de vacances qui m’amèneront vraiment à profiter de ma région. Mais pour l’instant, je regarde Nimes à la télévision. Et je me remet deux semaines en arrière (déjà deux semaines...) dans ce très joli village de Buellas. A deux pas de Bourg en Bresse. Pas loin non plus de Macon.


J’ai adoré cette vierge. Mes lecteurs savent mon amour pour les églises et les monuments des hommes à la gloire du divin. Les croix ou les statues. Cette vierge devant cette église au milieu de rien m’a aimanté.

Et à côté un petit coin de paradis qui méritera peut être un commentaire élogieux de ma part sur TripAdvisor (bien que je n’en fasse jamais). L’Auberge de Buellas. Un petit coin de paradis. Des chambres supers. Un personnel gentil. Une piscine et un spa délicieux après une journée de marche.
Et un restaurant super (j’ai juste regretté l’absence de bière pression, mais quelle belle carte de vins et quelles connaissances du sommelier)


A ce propos on a bu un vin du Bugey délicieux à base de Pinot noir. Des vins qui méritent d’être connus. 

Au moment où j’arrive devant le poulet de Bresse, Monaco ouvre le score. Merde, pas bon Nimes, malgré des supers recrues.


Et donc même de nuit l’église et la vierge alimentent le regard. C’est un bel endroit.


Je clos ce billet car j’ai chaud. La piscine m’appelle. Monaco a ouvert le score. Bientôt la mi-temps. Je continuerai les cartes postales. Cluny (encore, j’y avais été y a deux ans), Dole, Besançon, Lons-le-Saunier. Le tour de France des sous préfectures.

Mais c’est sympa à faire.