dimanche 19 février 2023

Aurélien Pradié, LR et les retraites



J'ai été surpris, pour ne pas dire plus, de la décision du président de mon parti les LR de dégager Aurélien Pradié de son poste de numéro 2. Je ne suis pas proche de Pradié. Je sais qu'il n'est pas le meilleur ami de pas mal de gens que j'apprécie, et qu'il a un tempérement assez particulier. Travailler avec lui est, de dire de gens que je cotoie, pas évident. 
Pour autant, le démettre de ses fonctions moins d'un mois après l'avoir promu, en plein débat sur les retraites, montre un sens politique assez contestable (j'allais écrire délirant) de la part d'Eric Ciotti. Au moins pour plusieurs raisons. 
La première est que le plus simple était sans doute de ne pas nommer Aurélien Pradié n°2 si Eric Ciotti ne le sentait pas. Ouvrir c'est bien. Mais il faut en assumer les conséquences.

Ensuite, il met en avant la thèse que certains défendent chez nous à droite, entre le LR des retraités aisés de la Baule ou de la Côte d'Azur, et des LR ancien RPR qui triment dans les Hauts de France ou dans les "territoires". Aurélien Pradié et d'autres chez les LR représentent ce courant. Il a le droit d'exister. 
L'argument "le gouvernement fait ce que l'on défend depuis longtemps" est l'argument le plus con que j'ai entendu depuis longtemps. Comme l'a bien écrit Maxime Tandonnet, on peut avoir tort. Je recite sa phrase : "Son unique argument désormais consiste à dire: nous sommes « de droite » et devons être cohérents avec le programme de toujours, y compris de Valérie Pécresse qui préconisait les 65 ans. Etre cohérent avec un programme qui a conduit à trois défaites aux présidentielles et législatives et 4,8% aux dernières présidentielles, est-ce vraiment intelligent?"

En tous cas ceux qui ne connaissaient pas Aurélien Pradié le connaissent maintenant. Eric Ciotti en a fait un martyr. C'est idiot. 

Il y avait à l'Assemblée une opposition détestable, de sales gosses immatures et écoeurants. LFI. Et il y avait une opposition respectable, incarnée par Aurélien Pradié et une parti de la droite qui veut réfléchir. Mention aussi au Parti Socialiste et au Rassemblement National qui ont été dignes. LFI, pas la peine d'en dire plus. Ils font honte. Les Verts de Sandrine Rousseau pas mieux. 

Un dernier point sur la réforme des retraites. Je suis adhérent LR mais j'aurais voté contre si j'avais été député. Et je serai resté dans le groupe et le parti parce que nos sympathisants sont très divisés. Le militant CFE-CGC défile contre sans aucun soucis ni état d'ame. 

Et pourtant à titre personnel, je me rends que je suis peu impacté. Au pire 6 mois. J'ai commencé à bosser à 22 ans, avec quelques stages. Quand je serai à la retraite, malgré le stress de mon boulot, je ne serai pas cassé. Je serai propriétaire de ma maison. Et je finirai avec un salaire confortable. L'intégrale de ma carrière sera bien et j'aurais un patrimoine. 
Par contre, celui qui a commencé à travailler tôt, à part s'il est un self made man, aura peut être été toujours locataire. Il devra travailler plus pour un boulot pas évident, et plus que moi. Pour une retraite moins importante. 

Je suis chanceux. Oui, la droite républicaine n'est pas le parti des bobos de métropoles qui pensent qu'il faut supprimer la voiture et manger bio. Même si cela conduit à un mode de vie impossible à vivre pour certains. La France qui se lève tôt, c'était le coeur de cible de l'UMP et du RPR. 

Eric Ciotti a fait une erreur. Et la droite ferait une erreur de voter cette réforme des retraites. Laissons le gouvernement se planter.  

mercredi 15 février 2023

Rêver de Jacques Chirac...

Un rêve cette nuit. Particulier, mais qui m’a ému.

 

Je rêvais que Jacques Chirac se représentait à l’élection présidentielle, et m’avait demandé d’être son directeur de campagne. Et dans ce rêve rapide, on gagnait. J’étais avec Charles Pasqua et mon ami Guy, l’ancien maire de Roquemaure qui a un gymnase qui porte son nom. Un doux rêve, je me souviens de ma victoire aux municipales de mon village, et c’était pas une présidentielle.
C’est con, j’ai aimé les moments passés avec Charles Pasqua. Jacques Chirac je ne l’ai vu qu’une fois, en tant que président candidat. Nous n’avions jamais été proche mais c’était mon candidat en 1995.

 

Quand je me suis réveillé ce matin, j’ai mis un moment avant de me rendre compte que Chirac, Pasqua, mon ami Guy, ben ils étaient morts. Et que non, je n’aurais plus jamais ce genre d’aventure avec eux.


Ca m’a rendu mélancolique toute la matinée. Un rêve idiot. Mais un doux rêve.

dimanche 12 février 2023

Les arènes d'Arles en hiver (carte poste du dimanche soir)

J'avais commencé la semaine par un billet dans le théatre antique d'Arles en hiver.  Les arènes, avec le ciel de Janvier, sont divines. Brulante lors des férias ou l'été, elles sont magnifiques l'hiver.
Je vais faire un aveu, moi le gardois. Je ne sais pas de Nîmes ou d'Arles quelles sont mes arènes préférées...

Moment foot quand même. J'ai eu, avec mon Marseille, une semaine fantastique. Je vois que mon épouse stéphanoise voit son club sortir de l'enfer. Mais Nîmes reste dans la charette. Nous avons une réduction de l'élite, il ne faut pas être parmi les derniers. Dans le ventre mou c'est suffisant.

Un weekend grippal à la maison. Tout le monde malade. Ca tombe bien, côté sport c'était top. Le Irlande France en rugby était un match immense. Après on a vu un petit PSG, et un bon Marseille. Aujourd'hui, j'ai passé tous mes paris. 
Je trouve que Amazon met bien en valeur la Ligue 1. 


Après y avait hier la manifestation. On était cloué. Et franchement, j'aime le côté grève pas procuration. Pas courageux, mais facile.

Enfin, le membre de LR prendra pour lui la phrase de Maxime Tandonnet. Parlant d'un responsable de LR, il disait : 
Son unique argument désormais consiste à dire: nous sommes « de droite » et devons être cohérents avec le programme de toujours, y compris de Valérie Pécresse qui préconisait les 65 ans. Etre cohérent avec un programme qui a conduit à trois défaites aux présidentielles et législatives et 4,8% aux dernières présidentielles, est-ce vraiment intelligent?
Je partage son interrogation. Et j'apporte mon soutien à Aurélien Pradié, à Xavier Bertrand, et à toute cette droite qui administre des salariés, des travailleurs, des artisans. Pas uniquement, pour être volontairement caricatural, des retraités de la côte d'Azur ou de la côte Atlantique. C'est le soutien à Bruno Retailleau qui parle, je ne valide pas la position d'un LR qui sera complice d'une connerie. 

Rappelons nous le RPR. La droite sociale de Pasqua Chirac et Seguin. 

Le reste, c'est Arles, ce ciel de ma Provence. 

Et la grippe à la maison. Deux gosses pris en plein vol. Et moi, j'ai mal à la tête. Donc vite devant la télé. 

samedi 11 février 2023

Joyeux anniversaire Serge Lama

80 ans... J'espère un jour avoir l'honneur de discuter avec lui. J'ai toujours, à portée de main, son livre de chanson. La Vie Lilas est une superbe chanson, son interprétation lors du concert de 2013, avec le tableau sur scène, était fantastique. 


Serge Lama un monument. Un grand homme. 


lundi 6 février 2023

Théâtre antique d'Arles et soupir de début de semaine

Un billet du lundi matin. Sur fond d'Arles antique en hiver. Arles l'été c'est magnifique, festif. Il fait chaud. On a envie de sangria et de paella. L'hiver, c'est intime, feutré. C'est une ville à pleins de facette.

Dont une, son théâtre antique. J'y avais vu, en 2000, un artiste qui à l'époque était déjà un homme de texte, mais pas un complotiste un peu effrayant. C'était Jean-Marie Bigard, qui mettait le paquet. Depuis, il a vrillé pas très bien je trouve.

Ces photos ont été prises y a deux semaines. Quand Arles est encore paré de ses habits de Noel, un dimanche matin donc forcément c’est calme. 

J'aurais pu poster plutôt des images de Saint Chamond. Un aller-retour pour un anniversaire. Quelques photos prises du vieux Saint Chamond. La ville n'est pas si vilaine que ça, elle a des jolis aspects. Le petit garçon en est rentré malade. Nous avons pu fuir le vent, violent dans la vallée du Rhône. Ce weekend des pointes à 130 km/h. Ça fait 15 jours que ça souffle. Je pense que ça influe forcément sur mon moral. Et que ça peut expliquer les écarts de route que j’ai faites ces derniers jours.

Impression, en prenant la voiture ce matin, que le vent s’est calmé. En tous cas il fait un joli soleil.

 

Ce qui influe sur le moral, c’est aussi l’Olympique de Marseille, et hier le match était désespérant.

 

Essayons un jeu et regardons le ciel bleu : tentons de trouver du positif. Côté boulot je switche, rien de positif en vue. Sinon une adhérente de plus pour mon syndicat, ça fait toujours plaisir.

Le Marseille – PSG m’inquiète quand je repense à hier soir. Finalement le positif serait presque le vent qui s’est enfin arrêté de souffler.

 

Je laisse Arles tranquille. J’y reviendra, dans le cloitre ou les arènes. Ca fera des billets « carte postale » et c’est très bien.  

vendredi 3 février 2023

Tourner une vilaine page (confessions personnelles)

En début de semaine, j’ai écrit un billet sur une blessure intime. Dans une boite normale, un mail agressif adressé un vendredi soir à 20h40 à un membre des RH m’aurait valu une sanction bien plus lourde que celle d’une honte sans nom, et une douleur forte. Je sais que j’ai fait mal à la personne destinataire du mail, qui ne s’attendait pas à recevoir un brulot de la part, en plus, d’une personne vue comme « gentille polie et bienveillante ». Ce soir-là j’ai craqué.

Je lui ai présenté des excuses, sincères. Depuis, une manifestation après et des instances, nous nous sommes revus. Mais le Faucon n’avait plus de plumes. J’ai dû, lors d’une instance, cesser une prise de parole car incapable de parler « plus fort », les micros étant HS.

 

Mardi soir, après une manifestation le matin, j’ai passé de 16h à 20h30 au téléphone. J’ai vu qu’au sein de ma famille politique, il y a un fossé entre le retraité du Var et le salarié de l’Oise. Ma batterie de téléphone était à 10% quand Falconette est allée au sport à 20h30. Mais j’étais encore au téléphone, le coup de fil de trop. Le coup de trop ? J’ai bu deux verres pendant cette soirée. Sauf que j’étais sur un texte que je voulais finir…
Mon épouse est rentrée avec mon grand : je dormais sur mon bureau, le repas et le verre de vin sur la table de la salle à manger.

 

Burn-out ? Il arrive vite… Mais en fait je crois qu’il y a une logique chez l’être humain : nous sommes toujours convalescent. Ce mardi était spécial, l’adrénaline est aussi un truc spécial.

 

J’ai été pris d’une sorte d’euphorie en décembre. Ca allait bien. Pas de drame à Noel. Impression de reprendre les rennes. Et patatra tout s’effondre. Convalescence. Combien de gens ne m’ont pas confié leur replongée en enfer. Pour aucune raison. Aujourd’hui, je n’ai aucune raison « d’aller mal ». 
Au boulot c’est pas Byzance, mais quelle importance ? Je suis payé. Je ne fais pas des choses fantastiques, mais j’ai la chance d’arriver à la fin du mois confortablement, et beaucoup ne l’ont pas, cette chance.
Pourtant j’ai vu combien j’ai été en écart entre ce que j’écrivais et ce que je faisais. Le texte du « travailler mieux » était écrit après mon mail méchant. Donc j’avais oublié l’existence. Sur ce coup-là, ce n’était pas un verre de trop, mais plutôt un de moins. Anti inflammatoire plus des cachets contre l’angoisse. J’aurais du aller prendre l’apéritif plus tôt ça m’aurait éviter les conneries.

 

Pourquoi est-ce que j’écris ça ici ? Ça coute déjà moins cher qu’un psy, et écrire me permet de remettre les idées un peu dans l’ordre. Côté confession également. J’ai honte, j’ai fait honte. Et c’est important.

Par contre, je continue à me flageller. Un ami du boulot, qui m’a couvert devant la direction, m’a demandé d’être indulgent envers moi. Mais je porte ce poids. Le christianisme est génial, mais la notion du péché est puissante quand même. Je ne sais pas si c’est à cause de mon catéchisme cette petite voix dans ma tête qui me rappelle à mes erreurs, et aujourd’hui m’empêche d’avancer.

 

Alors j’écris. Pour avancer. Parce que sans ça je continuerai à me détruire. La parole impeccable m’empêche de dire à voix haute du mal de moi. Mais la petite voix intérieure ne se gêne pas pour parler fort. Personne ne l’entend, moi si.

 

Quand même un truc positif. J’ai une volonté, un objectif. Le coach qui m’a fait le PCM l’an passé l’avait dit lors du séminaire de mon service. L’assertivité est une chose simple. « Je suis une belle personne, je te parle à toi qui est aussi une belle personne ». C’est aussi simple que ça. Respecter l’autre, mais surtout se respecter. Même plus, « s’aimer ». Ca me parait con cette phrase, et loin, très loin.

 

Voilà mon objectif 2023.

 

La prochaine fois, je parlerai d’autre chose. J’ai bien aimé l’interview de Cazeneuve sur le Point de cette semaine. J’ai adoré la position de mon ami Julien Aubert sur les retraites, et la manière dont est amené ce projet. Moins les saloperies du petit président de Lyon sur Juninho. En parlant d’Aulas, je pourrais aussi dire vice président de la FFF et soutien de Le Graet : ça en dit long sur le personnage.

La prochaine fois on parlera d’autre chose. Aujourd’hui, je tourne la page.

dimanche 29 janvier 2023

Ne pas être fier de soi...

Je suis fier du précédent billet que j'ai écrit, sur le "travailler mieux". Fruit d'une réflexion qui me tourne dans la tête. En tant que salarié, responsable syndical, cadre, ancien manager qui a morflé... Et puis la semaine dernière, avant que je poste ce billet, j'ai commis une faute. Je sais qu'il est important d'être indulgent avec soi même. Mais quand même. 


C'est difficile la bienveillance quand un vendredi soir à 20h30, après être allé son fils au hand ball, on envoie un scud à la responsable RH qui s'occupe des relations sociales car elle a été le média d'un truc pas grave. Mais qui m'a fait disjoncter, comme y a un an avec ma N+2. 
J'étais fiévreux depuis deux jours, sous antiinflamatoire. D'ailleurs, je suis allé me coucher 30 minutes après ce brulot. 

La personne a lu le mail au moment où je l'ai envoyé. Elle a passé un weekend horrible. Le lendemain, fièvre retombé. Et j'avais tout oublié de la veille. Quand cela m'est revenu en souvenir, mon responsable syndical m'a dit que j'avais fait une erreur, mais surtout qu'il était inquiet pour moi. Est ce je bois, je prends des substances illicites ? Oui, je prends des apéritifs, mais là non, J'aurais du. J'avais de la fièvre, j'étais pas bien. J'ai fait une bêtise. 
Pourquoi suis je allé sur ma messagerie professionnelle un vendredi soir à 20 h30 ?

Je suis allé m'excuser, platement, humblement. J'espère que la page sera tourné. Mon mail était violent, sans queue ni tête. 

Avant, j'ai eu la chance de voir mon ancien chef, un ami proche qui fait du coaching et qui m'a amené à faire le PCM. Je lui ai dit que j'avais sombré dans le sous sol du stress de ma phase empathique : l'erreur bête qui prend des proportions inévitables, sans passer par la cave du stress, la suradaptation. 
Il m'a répondu que non, c'est parce que je pensais servir mon syndicat que j'avais fait cette connerie. Il m'a confirmé que se connaitre n'empêche pas de faire des conneries. J'ai refait le triangle, mais pour une des premières fois de ma vie j'ai été le persécuteur. Dur de venir passer pour la victime, même si j'ai eu des sauveurs. 

Je suis allé présenter des excuses. Avec humilité. Et envie de tourner la page. J'ai perdu la confiance de certains. Tant pis, je me battrais pour la regagner. 

Ne jamais donner de leçons en tous cas. Car nous sommes des hommes, avec nos défauts, nos contradictions, et nos faiblesses. Là j'en ai eu une belle, de faiblesse...
J'écris pour essayer d'expurger. J'aurais pu aller à l'église ce matin. J'ai préféré aller marcher. Après une nuit difficile, encore de la fièvre. 

La semaine prochaine je vais essayer d'écrire sur d'autres sujets.  

mardi 24 janvier 2023

Travailler mieux

Dans une de mes discussions avec Nicolas, j’avais mis en avant une notion flou mais que j’aime bien. On parle beaucoup du « travailler plus » (qui me met mal à l’aise, et souvent défendu par mon camps politique) ou du « travailler moins » (parfois évoqué de manière caricaturale, Sandrine Rousseau ou un jeune sur CNews qui disait que travailler ne servait à rien). Des visions de société différentes. 

Le « travailler plus » me rappelle ce que Eric Berne défini dans le « fais des efforts ». Le « travailler moins », à l’extrême le « travailler plus du tout », est une ode à la paresse. Mais qui veut dire que le « fais toi plaisir » sera financé par d’autres.


Y a un an j’ai vécu l’enfer au travail. « Travailler mieux » est en effet une notion flou. Mais le débat sur les retraites est avant tout un débat sur la « valeur travail ». Si on peut la considérer comme « valeur ». Je pense que c’est une obligation car on ne peut pas vivre de manière autonome sans quelques efforts. Mais le travail ne doit pas être un enfer. L’entreprise ne doit pas être cette « comédie inhumaine » qui avait fait l’objet d’un livre remarquable.

 

Le « travailler mieux » impose déjà de se connaitre. Et de connaitre, et accepter ses besoins. Certains ont besoin du travail pour se sentir utile, vivant, bien. Ils sont respectables. Mais ils doivent aussi comprendre que pour d’autre, le travail n’est pas un but mais un moyen. Un moyen pour vitre, pour être autonome. Adapter ses exigences vis-à-vis des autres. Le perfectionniste qui veut que tout le monde soit parfait, vive et dorme « travail », va être un problème pour lui et les autres.

Le « travailler mieux » implique de fait le « travailler ensemble ». Et accepter l’autre. Je parle souvent du process PCM qui permet de se connaitre. J’ai connu un enfer car j’avais un besoin de solitude et une envie que tout « ne soit pas grave » dans le travail, et j’avais une N+2 pour qui le travail c’est la vie, pour qui tout était grave et urgent, et qui m’en demandait toujours plus. La couleur rouge du PCM, l’action. Alors que j’étais marron jaune. Ça n’a pas marché. Et cette N+2 continue à mettre des gens en arrêt de travail.

 

Le management est un point essentiel du « travailler mieux ». Nous ne pouvons plus avoir le management d’il y a trente ans. Le management directif, par la terreur, cela ne peut plus marcher. Cela ne doit plus exister. Si les syndicats ont un combat à mener, c’est bien celui-là. 

Venir au travail la boule au ventre, avoir envie que la voiture loupe un virage, combien de fois n’ai-je entendu ces témoignages ? Ils existent. J’avais lu deux ouvrages co-écrit par des sociologues et des experts du cabinet Technologia « Idées reçues sur le Burn-Out » et « idées reçues sur le suicide ».

Le « manager toxique » est également une notion particulière. Mais il existe. Le lien donne des définitions intéressantes sur le management toxique. Mais prenons « toxique » au sens littéral du terme : « qui agit comme un poison ». On peut le voir aussi comme « qui te prend ton énergie, ton oxygène, pour te rendre du dioxyde de Carbonne ». Un jour, en me parlant de son lieu de travail, la personne me disait « j’ai l’impression de travailler dans un garage où un camion benne a tourné à vide toute la nuit… ». Un endroit toxique, nous sommes loin du « travailler mieux ».

J'ai connu des managers qui étaient des jardiniers. Ils faisaient éclore les belles fleurs, ils faisaient grandir des beaux raisins et ont terminé par produire des magnifiques vins. Tout le monde était gagnant. 

 

« Travailler mieux », c’est travailler en ayant l’impression d’être utile. C’est un point personnel, mais je suis convaincu qu’un travail sans sens n’a aucun sens. C’est aux managers et à la direction de donner un sens au travail du salarié. Pour celui qui est à son compte, trouver du sens à ce qu’il fait est important.

Cela rejoint une notion qui est arrivée y a quelques temps. « essentiel » vs « non essentiel ». Travail « télétravaillable » ou « non télétravaillable ». Quelque part, il a été induit une « importance » de l’utilité de tel ou tel travailleur. C’est particulier.
Le peu de temps où j’ai été manager, donner du sens à mes équipes était essentiel. Je pense même que c’était ma tache principale. Un manager n’est pas un « happyness manager », il n’est pas là pour rendre son équipe heureuse et organiser des "afterwork" et des parties de baby-foot. Mais déjà, et c’est la loi, il doit « rendre le salarié dans un état au moins aussi bon qu’il a reçu ». Ne pas dégrader sa santé. Il doit atteindre des objectifs, et entrainer derrière lui ses équipes. Certains sont charismatiques, d’autres le font par des coups de fouets. J’essayais de le faire en expliquant. Convaincre non, mais expliquer, donner du sens.

Là encore, combien de fois n’ai-je entendu des « ça ne sert à rien ce que je fais… ». Vivre et avoir le sentiment de ne servir à rien.

 

Le « travailler mieux » est sans doute un mix de tout ça. J’avais écrit sur les 4 accords Toltèques, déjà ne pas prendre les choses trop à cœur (personnellement) et pour soi, faire de son mieux en acceptant de ne pas être parfait, ça peut aller vers le « travailler mieux ».

Mais aujourd’hui, à l’heure de la démission silencieuse, pour beaucoup le travail est un moyen et non un but. Déjà accepter cela. Ce n’est pas remettre en cause la « valeur travail ». Au contraire.

 

Je pense que je reprendrai ce billet. Je le pose là en première émission. Mais j’ai envie de discuter sur le « travailler mieux ». Et d'améliorer ce texte. Je suis convaincu que la réforme des retraites n'est rien face à ce défi de revoir le travail. De le repenser. 

Pour conclure, j’ai une dernière définition du « travailler mieux ». Je parlais plus haut de connaitre ses besoins. Mais savoir travailler aussi en mettant une contrainte principale : quelles sont nos priorités personnelles. Ce soir, on me convoque à deux jours à Paris jeudi et vendredi 17 février. C’est le soir de mes vacances et des vacances de nos amis parisiens. Donc non, je n’irai pas. Ma priorité n’est pas le travail mais ma vie personnelle. Et c’est très bien comme ça.

lundi 16 janvier 2023

Blue Monday, et leçon de non optimisme

Le Blue Monday
n’est pas qu’un moment de tristesse et de lassitude devant une année encore longue. Ce matin, après une nuit pleine de cauchemars, je me suis réveillé sans envie. J’ai passé les tractages pour les appels à la retraite facilement. Mon bureau, glacé, à 7h30. Il pleuvait. Seul les bons résultats foot du weekend et mes paris m’ont donné du sourire, le reste n’est que tristesse.

Apparemment, on peut mettre en équation la déprime. Cliff Arnal, que je ne connais pas qui parait être quelqu’un d’intelligent, a mis en équation la déprime : [W= (D-d)] x Tq / M x Na.
 
C’est amusant ce concept. Comme le dit l’article mis en lien, température très fraiche, manque de soleil, Noel loin et fin du mois aussi très loin (ne parlons pas de vacances…) Tout pour avoir un moral à zéro. Ajoutons à ça une réforme anxiogène des retraites et une ambiance générale qui n’appelle pas à l’optimisme.

Les paramètres de l’équation sont les suivants. W = Waether, le temps, la météo. D-d est une notion indiquant « la différence entre les dettes contractées durant la période des fêtes, et la capacité effective de remboursement avant la prochaine paie »), T est le temps écoulé depuis Noel, Q le temps écoulé depuis le nouvel an et ses résolutions, M le manque de motivation et Na le besoin d’agir.
Ne me demandez surtout pas les unités et comment ça se mesure ? L’histoire dit que ce calcul, pas très scientifique, avant été commandée par une société de publicité pour une agence de voyage. Amusant. Ca casse le mythe et évite une démonstration scientifique.
 
Il n’empêche. Besoin de voyage ? Je ne sais pas, et je ne pense pas. Besoin de sens. Déjà plus, oui. Besoin de sens. De donner un sens à sa vie, à son travail.
Besoin de sens. Le Blue Monday n’est qu’un jour comme les autres, une blague. Mais quelque part, lorsque l’on voit, dans un sondage de début d’année, que « lassitude » et « colère » sont les mots résumant le mieux l’état d’esprit des français.
Blue Monday ? Non, c’est blue tous les jours en ce moment. Et quelque chose me dit que ce n’est pas fini...













vendredi 13 janvier 2023

Reprendre le blouson syndical...

Mon année dernière professionnelle a été particulière. Mon ancien chef, aujourd’hui un ami, me l’a qualifié « intense ». Oui, j’ai changé. Le Covid le 1er Janvier, une mise à l’écart violente fin février, malaise cardiaque en Mars, ma candidate au-dessous des 5% en Avril. Et plein d’autres choses.

Une chose m’a marqué. Ma première journée de grève. Le 7 Avril, je m’en souviens. Délégué Syndical qui s’était fait mettre à l’écart, je pouvais défendre mes couleurs syndicales sur le piquet de grève. Un mouvement national, intersyndical, d’une ampleur pas mal. 
Ce qui m’a intéressé, c’était la partie négociation derrière. Certains voulaient continuer à mettre le feu. J’ai préféré être de ceux qui construisait une sortie de crise, et des avantages nouveaux pour les salariés. Pas assez à mon gout, mais suffisament pour que mon syndicat appose sa signature sur l’accord. 

J’ai terminé cette journée en lisant les discussions internes à notre syndicat. Et intersyndicale. Lundi, le couvert est remis. 

Je suis mal à l’aise. Je suis totalement aligné avec les positions de la CFE-CGC, mon syndicat. Qui est contre ce projet de réforme. Je suis mal à l’aise devant la position de LR sur ce texte. 
Et la petite personne que je suis est déjà fatigué de me dire que l’on va devoir remettre le couvert. Nous avons des élections professionnelles cette année (et je n’aime pas faire campagne). Lundi, le Gard des bords du Rhône sera bloqué. Cela ne m’amuse pas du tout. 

J’avais bien aimé finalement, sous Juppé (que j’appréciais) le concept de « grève par procuration ». Maintenant je dis ça, je suis dans l’action. Mon profil PCM met bien en avant que ma phase est celle du solitaire, pas forcément celui du syndicaliste qui va hurler. 

Sinon fin de l’année, j’avais côtisé plus de la moitié. Finalement non je ne suis pas encore arrivé au milieu de la montée du Ventoux. Ce qui est dur, c’est que les derniers kilomètres sont toujours les plus durs…
 

lundi 9 janvier 2023

LR ne devrait pas suivre la majorité sur les retraites

J’ai écrit hier dans mon billet « carte postale » le pourquoi de mon opposition à la réforme des retraites, et mes contradictions assumées, d’un garçon de droite qui ne met pas (plus) la valeur « travail » comme cardinale. J’ai apprécié la lecture du billet de Maxime Tandonnet, qui explique pourquoi LR ne devrait pas soutenir le projet sur les retraites. Je reprends ses arguments.

 

Cette réforme est politique et sert à présenter Macron en réformiste, alors qu’en 10 ans chez Hollande ou en président il n’a que peu fait. Lui donner ce quitus sera ressenti comme un ralliement de fait.

Oui, c’est vrai. D’autant plus que c’est l’aider sur une réforme impopulaire, et c’est le deuxième que met en avant Maxime. La soutenir revient à se ranger dans le camp du président et de la majorité. Et ainsi laisser le monopole de l’opposition populaire au RN et à la LFI, car LR aura perdu la légitimé. Les extrêmes n’en demandaient pas tant !

 

Opposition « populaire ». J’avais écrit dans mon billet précédent que LR a perdu son ancrage populaire. Droite du bon sens, du travailleur, de l’épicier, du commerçant, du salarier, de l’agriculteur. En caricaturant, LR parle trop au retraité de Cannes, pas assez au commerçant de Bagnols/cèze, qui se fait part au RN. Quel message lancé aux travailleurs, cadres moyens qui ont commencé leur travail à 22, 23 ans, si déjà en plus de leur dire qu’on veut leur faire travailler plus pour le même salaire, on va les faire travailler plus longtemps ? Le RN n’en demande pas autant. Les patrons et les riches sont chez Macron, donc stop à la fuite.

 

« Une politique se juge sur un ensemble et la réforme des retraites n’en est qu’un volet: c’est sur cet ensemble qu’il faut se prononcer, sur 11 ans de socialo-macronisme (y compris l’explosion de la dette publique, le saccage de l’Education nationale, l’effondrement des services publics, l’Absurdistan bureaucratique sous le covid-19 et l’exubérance narcissique quotidienne) ». C’est la raison pour laquelle je n’ai pas envie que mon parti fasse un cadeau sur une réforme majeure pour l’exécutif. Cette politique de « voter projet par projet » est mortifère, surtout sur une mesure qui va mettre le pays en feu : « LR n’a pas intérêt à se montrer en suppôt d’un pouvoir détesté » d’après Maxime, et il a raison. D’autant plus que le pouvoir a toute les chances d’échouer si la contestation prend : nous avons vu que le pouvoir Macron n’était pas très courageux. Des gilets jaunes et des zadistes crasseux ont fait reculer ce pouvoir. Que LR ne s’associe pas à cette défaire annoncée.

 

Et puis y a le fond. Cette réforme nous est présentée nécessaire : elle ne l’est pas, sinon symboliquement. Pour reprendre ce que dit Maxime, « Que pèsent les 33 milliards € avant 2035 que permettra la réforme des retraites devant l’augmentation de la dette publique de 560 milliards en deux ans (2020-2022)? Cette réforme n’aurait de sens que dans le cadre d’un changement radical de politique et de garanties sur la fin du « quoi qu’il en coûte ».

Et les « incohérences autour de cette réforme ne sont toujours pas levées ». Maxime rappelle que le ministre chargée de la porter était un farouche opposant de relèvement de l’âge de départ à la retraite. Vous me répondrez que bon, la cohérence, tout ça… Ne donnons pas un chèque en blanc.

 

D’autant plus que les français en ont marre de ces magouilles politiciennes. Macron a été un parfait alchimiste : il a créé un monstre LFI, Janus du RN. Soyons clair : LR est dans l’opposition. Une opposition responsable qui a vocation à retrouver le pouvoir. S’allier au coup par coup avec les maitres de la trahison seraient un mauvais message envoyé aux électeurs qui ont voté LR.

 

Enfin, Maxime rappelle que « cela fait 10 ans que la France vit dans un climat anxiogène. N’ajoutons pas une nouvelle secousse ». Les français sont lassés. Peut on laisser la société française tranquillet ?

 

Excellent billet de Maxime. J’adhère. Alors oui, y a du calcul politique. Mais tout le monde en fait. Et philosophiquement et sur le fond, je suis très aligné avec le fait de ne pas soutenir cette réforme des retraites.

dimanche 8 janvier 2023

Lever de soleil forézien et pensées dominicales

Quelques photos prises la semaine dernière, un matin vers 8 heure dans le Forez.  J'adore partir marcher tôt. Les couleurs sont superbes, c'est calme. Et même s'il fait froid, c'est bien. Nous n'aurons pas eu de neige cette année dans le Forez (mais l'hiver n'est pas fini). Nous avons quand même eu ces blanches couleurs. 


Je parle dans mon titre de pensées dominicales, car j'ai envie de commencer la journée par un billet qui part je ne sais pas forcément où. Nous allons partir à Arles dans quelques instants pour journée "visite" avec les enfants. Mais mon esprit a envie de partir un peu dans tout.

Dans le football par exemple. Hier j'ai bullé devant un Hyère Marseille pas mal du tout. Oui, après le France Argentine, il faut se mouiller la nuque, mais c'est bien. Très bien que Bein ait récupéré la Coupe de France : l'exposition sera meilleure que sur Eurosport.
Pour autant, la prolongation de Deschamps par l'horrible Le Graet ne m'enchante pas. J'aime bien Didier Deschamps, mais je ne supporte plus la manière dont cette fédération est gérée. Et Deschamps à la tête de l'équipe de France, ça nous mettra des costauds à la Fofana au milieu de terrain. Je trouve Rongier tellement élégant...

J'aurais bien aimé, dans la ligné du livre dont on tourne les pages, que l'ou passe à un autre chapitre.


Politiquement, je suis en face de mes contradictions. J'ai écouté vendredi les "voeux" d'Emmanuel Macron à la santé. Je les ai trouvé honteux, mais bon Rennaissance et toute cette bande n'ont honte de rien, et leur chef en est la preuve. Satisfait de lui même alors que la situation est grave.

Par contre, j'ai un soucis. J'ai renouvelé mon adhésion aux Républicains, même si j'avais vôté pour Bruno Retailleau hier et Xavier Bertrand avant hier. Mais quelque chose me dérange. Je n'ai pas envie de voir passer une réforme des retraites grace aux voix de mon parti.
Je sais que LR est beaucoup plus "retraité" qu'actif, et la dernière fois que je suis allé à une réunion j'en ai été surpris. Oui, les retraités s'en foutent que les jeunes cons travaillent plus qu'eux. 

Sauf que j'ai une relation au travail qui n'est probablement pas celle de mes parents. "Soit fort", "travaille dur", combien de fois je ne l'ai entendu ? Je vois le niveau de vie confortable qui est le mien, sans excès mais les fins de mois arrivent tranquillement.
Par contre, l'année dernière le boulot m'a rendu malade. Je vois autour de moi des gens malades à cause de leur boulot. 

Alors oui, j'aurais toujours plus de sympathie vis à vis du salarié ou de l'artisan qui se lève le cul pour faire vivre sa famille que pour les bobos assités de Dernière Rénovation qui vont bloquer des routes par des sittings ridicule ou vont maculer des ministères de peintures. Là où je me rapproche de mon camp c'est que si le travail n'est pas forcément un plaisir, c'est une nécessité. Et que faire porter la double peine à celui qui bosse de bosser et de payer des impôts pour financer une solidarité qui donne un peu mal au ventre, ça ne tiendra pas longtemps.
Je suis opposé à l'allongement du travail. On peut financer les retraites. La gauche de la gauche diront qu'il faut taxer le "grand capital". Je dirais qu'il faut être moins généreux avec ceux qui profitent du système sans rien rendre. Etre équitable. 


Nous sommes des contradictions. Etre aligné avec soi même pourquoi pas c'est aussi avoir des contradictions. 
Mais si j'étais membre le LR, j'écouterai l'électorat "France moyenne" (et pas uniquement retraité du Var) qui bosse, et qui comme la classe moyenne PS qui en avait marre que son parti ne parle qu'on bobo parisiens, sont allés grossir les gens du RN. J'amais bien le "P"opulaire de UMP et ma droite ne parle plus à cet électorat, qui n'en est allé chez Zemour ou Le Pen (dont les positions sur les retraites est différentes mais...). 

Allez, si j'arrive à émerger partons à Arles


mercredi 4 janvier 2023

Penser à soi (les 4 accords Toltèques)

Mon dernier billet de 2022 s’intitulait joliment « fermer le livre ». D’une année où j’ai pondu 102 billets. Ma pire année, après celle, tiens, de 2021, 107 billets. Si je compte le nombre de commentaires, je m’ouvrirai les veines. Mais comme j’ai fermé le livre, et comme j’ai compris que Blogger c’était le bordel pour commenter, je vois les choses avec davantage de philosophie.



J’avais écrit un billet qui parlait des accords Toltèques. Je vais y revenir. Car le sujet me parait important, et étant revenu au bureau j’essaie de les appliquer.

Les accords sont simples :

- Que ta parole soit impeccable : ne médis pas et de ne te dévalorise pas,

- Ne prends pas les choses personnellement,

- Ne fais pas de suppositions, et ais le courage de poser la question,

- Quelques soient les circonstances, fais de ton mieux...

 

Ces règles de vie sont d’une simplicité enfantine. La parole impeccable, chez mes parents ou mes beaux-parents pendant les fêtes, je ne l’ai pas eu. Quand j’en ai eu marre d’entendre dire du mal de tout le quartier et du restant de la famille, j’ai tapé la main sur la table et ait demandé une parole impeccable. Parce que j’en avais marre. Et que je pouvais partir…

 

J’ai écrit un texte que je vais retravailler sur les 4 contre-accords Toltèques, mais d’une manière essayons de les appliquer. « Ne prends pas les choses personnellement » par exemple. J’ai eu une chef qui attaquait personnellement. Rarement de manière frontale. En médisant, elle transgressait le premier accord. Ce qui t’obligeait à transgresser le troisième, parce que forcément tu faisais des suppositions. Le fait de vivre tout ça mal ne te permettait pas de donner le meilleur de toi-même, transgressant le quatrième accord.

Alors oui, c’est dur d’arriver à ne pas prendre le choses personnellement. J’ai commandé à ma libraire le livre de Don Miguel Ruiz sur ces accords, parce que cela donne des clefs.

 

Des clefs, j’en ai eu d’autres. J’ai suivi un coaching sur mon profil PCM qui m’a là encore beaucoup appris sur moi, et sur ce qui a pu se passer. Dans mon boulot et en dehors. Certains de ma famille, vieille droite conservatrice, diraient que ceux sont des conneries de psychologie de bazar… Je ne réponds pas en disant que la NASA utilise ces outils basés sur l’analyse transactionnelle (Eric Berne, un des auteurs « table de chevet ») pour leurs programme spatiaux. Savoir comme tu réagis en période de stress, et apprendre à te contrôler, mais aussi à contrôler les autres. C’est passionnant.

 

Tout ça pour en arriver sur une conclusion de billet qui vaut ce qu’elle vaut. Aujourd’hui, je n’ai pas pris de résolution. Sinon celle d’arrêter de me retourner vers un passé qui de fait est dépassé, et ne reviendra pas. Ne pas chercher à supposer le futur, qui est un mystère. Profiter du présent. Ca fait très messe, mais le « présent » est un présent, un cadeau. A force de ressasser le passé et de craindre le mystère du demain, je ne profite pas du présent.

 J’ai envie que ce blog reste un lieu de partage. Aujourd’hui, mes centres d’intérêts sont divers. Ils ont changé. Nicolas reste sur la politique et écrit de toujours aussi jolis billets.


Aujourd’hui, j’ai envie d’écrire et de lire. En parlant d’écriture, je pense aller plus dans ce projet d’écriture personnelle. J’ai aussi envie de comprendre cette drôle de bestiole qu’est l’être humain. Vaste programme, mais passionnant programme.

 

Et j’ai 5 kilos à perdre. Donc j’écris ce billet avant d’aller boire mon whisky du mercredi soir. J’ai quand même passer une heure dans la salle de sport. Ça fait du bien.

Et relire ce que j’ai écrit en gras : « j’ai envie ». Ecouter ses besoins, ses envies. C’est un des points cardinal de l’analyse PCM : connaitre ses besoins et ses motivations. Et les assouvir.


Sinon la photo que j’ai prise est un Olmèque, des mystérieuses Citées d’Or. Je n’ai pas trouvé de Toltèques. Et la croix sous ma phrase très « chrétienne », elle vient du Forez.