vendredi 15 janvier 2021

Jean, viens, il faut qu'on se parle à nous !

Jean, attends Jean, ne pars pas Jean. Remets ton masque à la con et tes lunettes sur des grandes oreilles, et viens, faut qu'on parle Jean. 

Jean, d'abord ne t'énerve pas. Non, ne commence pas à dodeliner de la tête et à dire que si tu avais fait l'inverse on t'aurais critiqué, j'ai pas commencé à te dire. 
Et... jean, je m'en fous des allemands et des britanniques. 
Et... Polémiques stériles qui ne sauvent aucune vie ? Mais qu'est ce que...

OH JEAN TU CASSES LES COUILLES. Tu te tais et me laisse en placer une bordel ? Je m'en fous des anglais, des zimbabweens et des Fidji. Si j'avais voulu parler rugby j'aurais parlé avec Bernard (en mauvaise foi en plus t'es pas invité Jean). 

Non Jean, je voulais te dire, sans majuscules, qu'en effet tu nous casses les couilles. C'est fait, c'est dit. 

Sur le fond, tu nous casses les couilles Jean. Tous les jours tu rajoutes 1° dans la casserole. Un couvre feu, puis avancé dans certains endroits, puis de partout... Oh, Jean, t'as des nougats dans le slip ? 
Reconfine tout. Ecole, magasin, tout. Les gens gueuleront ? Ben là ils gueulent encore plus de savoir que tu leurs laisse pour seule liberté le fait d'aller bosser, et tu rentres.
Profites en pour mettre une claque à ta tête à baffes de Stanislas Guérini : vous en avez des cons à LREM, mais le chef de cette bande de bobo déconnecté est fantastique. "L'effet Apéro" Jean, il se passe seul chez nous à la maison. Les gens ne se voient plus. Dans les entreprises, les directions suppriment les points "machines à café". Grace à vous et votre logique : bossez sans convivialité, et rentrez chez vous

Le quoiqu'il en coûte coutera cher humainement, quand les benzo pour ne pas souffrir, les Prozacs pour se donner la force le matin et le somnifère le soir vont exploser. Je ne parle pas de la consommation d'alcool. 
Et puisque vous offrez des arrêts maladies à ceux qui ne peuvent pas télétravailler (nous on bosse même malade d'accord) via un click, remboursez aussi les séances chez le psychologue. Ca fera du bien à tout le monde. Et ça soulagera, puisque à part mettre du stress et des irritants... 

Tu nous emmerdes Jean. Qu'est ce que tu fais chier les gosses ? T'as pas les couilles de fermer les écoles ? Ben y a aura des contaminés chez les enfants et les profs. Qui ramènerons leur merde à la maison. Pas de soucis Jean. Ils ne mangerons qu'avec les enfants de leurs classes ? Plus le droit de faire du sport en dehors de l'école ? Et leur vie sociale Jean ? Ce moment où tu te construits des amis pour la vie ? Même ça tu vas le tuer ? 
Je ne te parles pas des étudiants. Que fais tu de leur vingt ans à ces gens là ? On n'a pas plusieurs fois vingt ans. Avec tes doigts pleins de reproche et culpabilisateur, tu leurs tue leurs vingt ans. 

Tu nous emmerdes Jean. Toujours satisfait alors que depuis le début vous êtes à l'arrache. Toujours à nous reprocher de nous plaindre alors que nous ne savons pas de quoi la semaine prochaine sera faite, et la prochaine étape liberticide ou con que tu vas pondre. Les stations de ski sans les remontées, tu as été champion. Tu auras tué un secteur. 
Les aides ? Mais le pharmacien ou le boulanger de Merlette ou Tignes il n'est pas concerné par ces aides. Il va crever, c'est tout. Comme nombre de restaurant et de commerces. 

Jean, enfin, si t'es pas content qu'on te parle et qu'on commente ou critique ton action, personne ne te retiens. A vrai dire, j'en viens à être féministe en te parlant. On a dit beaucoup sur Edith Cresson car c'était une femme. Mais toi, bel homme blanc, en fait tu fais encore plus mauvais... Puisque ta mauvaise humeur et ton agacement quand on pointe tes nombreuses incohérence et le côté inhumain de bien de tes décisions, ça te fait t'énerver tout rouge. 

Jean, tu nous conduis vers un avenir sombre. Confine clairement. Ou alors rends nous nos jeudis soir et  ce qui nous reste de liberté. Et nous casse pas les couilles, nous sommes en démocratie, on peut parler, on peut dire des conneries, tu n'es pas au dessus de nous tous. 
Si ça t’ennuies et que tu ne te sens pas à la hauteur, laisse ta place. Jean-Pierre Raffarin ne fera pas pire. 

Salut Jean. Embrasse la à ta famille. Et rejoins là. 

dimanche 10 janvier 2021

Bison futé


Nous vivons une période historique. Le virus, nos démocraties, tout. Le 6 janvier restera dans l’histoire, le capitole américain (au départ je voulais faire un hashtag #jesuistoulousémais c’était pas le bon capitole) envahi par des huluberlus violents. Une histoire qui a donné 4 morts, je rigole mais en y pensant.

Mais je rigole quand même. Esprit IKF Moscato Show. Twitter est fantastique et drôle. Par exemple ces deux premières photos qui m’ont fait mourir de rire 




Puis celle la. Qui me rappelle Montaigne. Le pire peut apporter encore pire. Le « après la pluie le beau temps » est une phrase conne, quand on sait que après la pluie on peut avoir des inondations, ou d’autres pluies encore pire



J’ai eu un début d’année personnellement horrible. Une assignation au tribunal (pas personnellement mais pour un collectif où je suis) pour une raison mesquine. La violence au boulot, toujours.

À côté couvre feu dans le Vaucluse. Je suis limitrophe. J’ai un rendez vous médical demain à 18 heures... les attestations m’emmerdent. 
Et puis soit, si c’est le bordel remettons en place un confinement complet. 

J’ai été fiévreux cette semaine. Je suis négatif (ça fait mal ce putain de test...). Après on verra. 

Sinon pour finir léger. J’aime ce bison futé. En fait, avec ses cornes, je voyais plus en lui le chef de l’armée des cocus, les fameuses bêtes à cornes. Le repas des cocus oblige un plafond haut pour faire passer les cornes. Il doit présider ce fameux repas. 

lundi 4 janvier 2021

Sous la neige dans le Gard

Chez moi quand je suis arrivé vers 13h50. Ce matin au bureau pour accueillir. Et l’après-midi une visio assez délirante. Premier jour de l’année dans zinzinland. Le monde d’après. quelle blague... les cons d’avant sont toujours là...


Je ne voulais pas boire ce soir. Je vais commencer le dry machin pas aujourd’hui en tous cas...

Sinon je ne suis pas des 35 tirés au sort pour gouverner citoyennement mon pays. Je le vis assez bien

dimanche 3 janvier 2021

Blues du dimanche soir et ras le bol devant une France lamentable

On dirait un pays nordique. Il ne s'agit du Forez, un lac à côté de Saint Hilaire Cusson la Valmitte, le village de Falconette, entre Noël et le jour de l'an. Dans mon Grenier du Faucon, après la série de photos sur Roquemaure en ce moment, je posterai ces quelques jours sous une neige qui donnait au Forez une teinte suédoise ou norvégienne.




Ce soir, c'est un dimanche d'hiver. Le vent est glacial. La cheminée crépite. Dans le verre à côté de mon iPad Pro 2020 tout neuf qui marche super bien, un Cardhu. Un... Non, un grand verre de Cardhu, avec un glaçon dedans. Je m'en resservirai. Alcoolisme passif ? Peut être, ma prochaine prise de sang risque d'être violente. 
Blues du dimanche soir ? Oui, totalement. Demain, je retourne en présentiel sur site pour la première fois depuis fin Octobre. Le télétravail qui suivra ne m'amuse pas. Je n'ai pas envie de reprendre. Pas du tout.

Pourtant, demain peut être sympa... Je recrute quelqu'un. Mardi matin, je discute avec une personne importante. Nous essaierons de porter le travail collectif de Bernard Accoyer, mon ami Julien Aubert, Arnaud Montebourg, Jean-Pierre Chevènement ou encore André Chassaigne pour défendre le patrimoine nucléaire français. Le numéro 2 de cette association est Yves Brechet, un scientifique de renom que je trouve admirable. 

Un peu d'idées dans une France moribonde... Ce matin une amie proche, psychologue qui travaille dans des lieux de santé (EPHAD, hopitaux...) me racontait la souffrance, sa souffrance en tant que soignante. Et sa fatigue. C'est une personne magnifique et pleine de vie, elle semblait épuisée. J'avais du mal à lui remonter le moral, mais à quoi bon ?



Cette France faible vis à vis de raveur en Bretagne (quel naufrage le préfet qui demande si ces connards peuvent gentiment rester isolés 7 jours et se sont vus offrir un flyer de bonne pratique plutôt qu'une amende... et nous nous irons bosser demain) et qui se permet de traiter salement son personnel soignant est ignoble. Un président lamentable, qui célèbre un éboueur de Guyane dans ses vœux pathétiques, en oubliant simplement de lui octroyer cette "prime Covid" qui aura divisée encore plus la France. Essentiel face aux non-essentiels. Les forts qui peuvent braver les forces face aux honnêtes qui se feront mettre à l'amende s'ils vont bosser en oubliant 1 minutes le masque. 

D'ailleurs, cette histoire de la faiblesse de la République devant des "teufeurs" rappelle un autre naufrage de ce quinquennat. Un pouvoir qui a abdiqué devant les délinquants de Notre-Dame-des-Landes. Un pouvoir faible... Amis des Hautes-Alpes et du Jura, ne sortez pas ce soir hein, 18 heures est passé : vous vous vous ferez sanctionner. 

2021 promet d'être comme les années d'avant... Alors autant rester encore quelques instants dans le Forez et dans les paysages enneigés. Demain matin le retour au bureau et à la vraie vie sera difficile...



jeudi 31 décembre 2020

Adieu (et bon débarras)

 Adieu 2020. Année horrible. 

Je me demandais l'an passé à Frontignan, regardant le soleil se lever depuis la mer, si je pouvais vivre pire de 2019. 2018 fut horrible. Montaigne avait raison, le pire peut encore succéder au pire. 
2020 a été au delà de tout cauchemar. Je n'ose imaginer de quoi est capable 2021.

Adieu 2020. Va te faire foutre. 

Je pense que je ne souhaiterais pas de voeux pour 2021. Il se passera ce qu'il se passe. 


mercredi 30 décembre 2020

Ma blogosphère et ceux que j'aime

 J'ai toujours sur mon bureau le livre que j'ai eu l'année dernière des chansons de Serge Lama. En écrivant ce billet, je pense aux Muses, aux poètes (il ne faut les vivre, il faut le rencontrer au coin d'un livre. Aucune brume épaisse à jamais te protège de leurs serres  d'oiseaux...)

Je suis devant LCI. Je me dis qu'une nouvelle fois, j'ai mis mon foie à rude épreuve. Deux bières de Noel (ça fait une pinte) et une bouteille de rouge à deux. Aujourd'hui j'ai fait 30 km à pied, qui se terminait sous se soleil couchant. Mais...


Mais voilà. Je lis le dernier Patrick Bauwen, et j'ai l'impression de ressembler à son héros Christian Novak. Sauf que je ne prends pas d'opium. Le reste oui. Je n'ai pas peur du monde. Mais je reste loin. 

Je n'ai pas le sentiment que la fin de 2020 sera le coucher de soleil de ce billet. Je pense à ce blog assez formidable que j'aime lire. Personne h umaine, qui ne cherche pas à changer le monde. 

Je pense évidemment à mon ami Nicolas qui fête l'anniversaire de son blog. Le mien est plus vieux, Mais Nicolas est de ces vieux blogueurs époque Guy Birenbaum. Qui comprendra tout ce que je vis : il en a écrit un livre. Extraordinaire ce livre. J'aime vraiment Guy Birenbaum, qui est une sorte de modèle, et pour la génération de gens qui se sont lancés sans arrières pensées dans les blogs, un modèle. Une personne humaine. Vraiment humaine. 

Le net m'a permis des rencontres fabuleuses. Arion Mumuse Eurydice Pallas. Puis après Jegoun et la bande. Le net est formidable. Je ferai gaffe avec mes enfants, mais pour moi c'est une ouverture. J'arrive à mettre loin ceux que je n'aime pas. 
Je reviens aux fondamentaux. Guy Birenbaum et Nicolas m'ont aidé. D'autres aussi. 

D'habitude j'écris un billet en fin d'année sur les billets qui ont marché. Ce soir je n'ai pas envie de me contempler la truite. Juste d'écrire. Et de dire merci à des gens que j'aime. 

lundi 28 décembre 2020

Tombe la neige

La nuit est tombée en même temps que la tempête de neige. Joli, et frais 


Un Chivas va très bien pour se remettre de ses émotions. Demain normalement nous rentrons, pile pour entendre les nouvelles conneries de notre gouvernement.




samedi 26 décembre 2020

Paradis blanc dans le Forez

Et premier billet écrit avec le dernier iPad Pro. Les enfants sont montés en gamme aussi. 

Il fait très froid. J’espère ne pas contaminer mes beaux parents. Je ne sais pas si je serai contaminé mais le verglas, qui m’avait brisé ma cheville droite y’a 10 ans, est le plus fort. 
20 km de marche dans une petite neige. Mais à la fin, plaque de verglas. Bing. Aïe.

Rien de mal. La main est écorchée. Mais rien de casser. Le whisky remplace le vin d’hier. J’en ai bu beaucoup 

Et des rencontres sympas





jeudi 24 décembre 2020

En attendant le père Noel

 Le soleil se couche sur la place principale de mon village. Il est mignon ce père Noël...

Vu de plus près il est sympa ce gros bonhomme







mercredi 23 décembre 2020

La magie de Noel...

Fascinant de se dire que demain soir nous "fêterons" Noël. L'église de Roquemaure qui est mis à l'honneur dans mon billet fera deux messes demain, à 17 heures et à 19 heures afin de permettre les "gestes barrière". Mot affreux qui fera son apparition dans la prochaine édition du dictionnaire. 

Nous n'irons à aucune des deux, pour autant Noël est une fête chrétienne qui nous est chère. Cependant demain soir nous serons chez mes parents pour la veillé de Noel. Et vendredi nous montons dans le Forez de Falconette. Je ne veux prendre aucun risque, et quelque part je le confesse. J'ai la trouille. Pas d'être infecté, mais d'infecter les autres.

Ca y est, la petite musique est entrée dans ma tête... La semaine dernière je n'étais pas bien. J'ai refusé d'aller voir mon médecin traditionnel car plus de 70 ans. Je suis allé chez mon "médecin traitant' pour me faire tester. 
D'ailleurs la notion de médecin traitant, qui date des années Chirac Douste-Blazy, est à revoir. Y a 20 ans y avait une jolie offre de médecin généraliste. Aujourd'hui, c'est une denrée rare. J'ai de la chance d'avoir un médecin traitant, et mon médecin qui me suit depuis avant que je ne naisse, et dont j'ai été un conseiller municipal et un vice président de communauté de communes.

La magie de Noel... Le gout n'y est pas.

Un proche ami de promotion avait perdu son épouse il y a plus de 7 ans des suites d'une longue maladie. J'ai appris qu'il avait fait depuis une jolie rencontre, qui se termine dans les mêmes méandres, encore un cancer... Je pense à lui, qui aura perdu son épouse, la maman de sa fille, et qui revit le même cauchemar. Avant Noel. Magie ? Non, pas trop.

Tout à l'heure j'écoutais en marchant sous la pluie un podcast d'un Moscato Show il y a moins d'un mois. La mort tragique de Christophe Dominici, que j'ai revécu presqu'en direct. Avec Vincent qui nous dit à un moment "excusez moi je dois vous laisser". Poignant moment de radio. C'était le 24 novembre. Le lendemain mourrait Maradona. Le monde du sport aura vécu une année horrible. 

2020 avait commencé dans une sorte de cauchemar. Frontignan, bien accompagné d'amis proches, mais les enfants et Falconette malade, gastro terrible. Puis au retour un courrier qui m'a anéanti, l'année n'avait pas commencé. S'en est suivi un cauchemar professionnel, une année terrifiante. Le confinement. Etc, etc... Après j'ai vécu la même vie que bien des gens.

J'ai de la chance : une famille aimante et proche. Des amis que je vois peu mais qui sont là, fiables. Une santé qui va bien, même si fragile. Je ne suis pas à plaindre. Je bois sans doute un peu trop et j'ai moins fait de sport cette année, et le stress et les angoisses me couteront sans doute au final quelques semaines de vie. J'espère continuer à voir grandir mes enfants.

La magie de Noel... Non elle n'y est pas cette année. 

dimanche 20 décembre 2020

Œuvre d’enfant

Mon bébé faucon (le premier qui aura bientôt 10 ans) nous a fait un truc très joli. Simple mais beau 

Il pleut. C’est l’hiver. 
Les filles prennent cher en hand. 

Et je bois un primeur pendant que cuisent les lasagnes. Ce soir je regarderai Lille PSG. Un somnifère ? Je sais pas...

J’ai l’impression d’être serein en ce moment. Fin d’année. Je n’imagine pas le derrière le mur de la fin de l’année. 



vendredi 18 décembre 2020

Vacances et vignes gardoises endormies

Très grosse marche aujourd’hui pour mon premier jour de vacances. Il faisait beau dans mes vignes gardois es endormies...


Début de semaine j’étais malade. Test négatif de mon côté. Hier je me disais « pour une fois qu’il y aura quelque chose de positif depuis le début de ce mandat a l’Élysée », mais c’est de l’humour noir. Jupiter est touché, il est humain. Comme nous. 

Qu’il se soigne. Mais quand on est malade on arrête de bosser et on se soigne.




vendredi 11 décembre 2020

Ne pas se laisse abattre même si...

Ne pas se laisser abattre, mais c'est dur quand même. 

La semaine a été épuisante. Télétravail certe, mais travail quand même avec une pression qui se l'allège pas. Un froid polaire, début de neige dans le Gard. Ce matin, après une nuit blanche (debout de 2h à 6h), une toux et un sentiment de fièvre. Mais non, juste de la fatigue et le froid.

Je lisais le billet de Nicolas. Une colère et une exaspération que je comprends et partage sur certains points. "Confiner pour en chier" est tristement juste. J'ai l'impression qu'à part nous emmerder, nous faire du métro - boulot - dodo, nous ne faisons rien. Après, j'ai de la chance. Mes enfants et Mme Faucon sont là. Je ne suis pas seul. 
Et je me rends compte que le syndrome de la grotte est encore présent. Je passe tellement mes journées sur Skype ou au téléphone en faisant des tableaux, des Powerpoints et des déclarations syndicales, sur mon PC portable (le double écran me manque) que je n'ai envie de voir personne. Le soir, m'écrouler dans le canapé devant LCI en buvant un whisky glace. 

Aujourd'hui, en plus de mon boulot et d'un épuisement qui est réel, l'actualité jouait sur mon moral. L'arrêt de la chaine Téléfoot. Un détail pour certains. Pas pour moi. Parce que cela prouve que le football français est vraiment dirigé par une bande de Pink Floyd. Et car je connais, de manière lointaine, des journalistes qui vont se retrouver le bec dans l'eau. 
La direction du football français qui a cessé son championnat alors que les autres pays reprenaient, et s'est jeté dans l'inconnu, est vraiment pitoyable.

Un autre point me touche. Un projet qui n'est pas médiatisé mais qui aura un impact désastreux dans la filière de l'énergie, c'est le projet Hercule. Qui consiste en une refonte inacceptable de la filière énergétique, un meccano financier, et aura des impacts considérables sur la suite. Je relaie, en lien, des déclarations de l'intersyndicale (dont mon syndicat, la CFE-CGC, est totalement partie prenante).
Le discours d'Emmanuel Macron au Creusot qui encense le nucléaire me fait plaisir, mais le derrière des cartes est affligeant. La découpe d'Alstom fait que nous avons perdu toute souveraineté industrielle. Avant nous pouvions construire un réacteur 100% français. Maintenant c'est mort. Des emplois industriels sont menacés alors que le discours est la "relocalisation". Et Hercule aura un impact fort sur mon secteur.

J'ai pris quelques instants ce soir pour aller chez ma coiffeuse dans mon village natal. L'église de mon village est belle. C'est là que nous nous sommes mariés et que j'ai été baptisé. J'ai été élu à la mairie de l'autre côté de la rue.



Ne pas se laisser abattre. Mais quand même des fois on se demande...

mercredi 9 décembre 2020

Condescendance Royal... (tous des cons ces ploucs des campagne)

A chaque fois que parle Ségolène Royal c'est n'importe quoi... Non, ce n'est pas parce que c'est une femme. Juste parce qu'elle est condescendante, et pas du tout à la hauteur. Simplement médiocre.

Dernier fait : Elle critique le Beauvau de la sécurité, car les provinciaux sont des ploucs, et pourraient confondre Beauvau et "Beau Veau".

Nous sommes des cons, nous les provinciaux, "ceux qui habitent dans les campagnes" comme elle dit. "Au fin fond de nos campagnes, vous pensez que les gens connaissent Beauvau ? Ils savent ce que c'est qu'un veau, un veau qui est beau".

Je me retiens de l'insulter. Vraiment. Ecologiste ? Non, rien. Ridicule quand elle était ambassadrice d'une institution qui l'a payé cher pour rien. 

Au fin fond de nos campagnes, je pense que des personnalités qui sont aussi médiocres que Ségolène Royal, en effet nous en avons marre. Elle ne représente rien. 
Les médias parisiens, plus la peine de l'inviter... Franchement. 

dimanche 6 décembre 2020

Joyeux anniversaire mon bébé

Y a 7 ans nous sommes passés de trois à quatre à la maison. Bébé 2 est grand mais reste notre bébé. 

Un 6 décembre Johnny Hallyday nous quittait. Il manque toujours.

Sinon bonne fête Nicolas.

Billet rapide devant la cheminée et un grand prix de Formule 1 déjà complètement zinzin


samedi 5 décembre 2020

Préparer Noël

Depuis le calendrier de l’avent a été entamé. La bière de Noël aussi.



Demain anniversaire de bébé 2 et lundi de Falconette. Il y a sept ans je me servais un whisky et nous n’étions que trois...

jeudi 3 décembre 2020

Au revoir Valéry, et merci pour la France

Je ne vais pas mentir. La mort de Chirac m'a mis à terre, celle de Pasque m'a fait pleurer. Je ne parle pas de Johnny ou Maradona ou Pape Diouf.

Hier soir je me suis endormi devant le dessin animé. Et vers 2 heures du matin, en me levant du canapé j'ai regardé sur l'iPhone le score du PSG. Il me disait que Valéry Giscard-d'Estaing était mort. Je suis allé me coucher dans le vrai lit...


En hommage, j'ai peut être fait mieux. Mais elle montre deux choses. Que non je ne mentirai pas, aujourd'hui je n'ai pas envie de raccourcir ma vie. 
Mais aussi que Giscard a réussi à être ce qu'il voulait, un homme d'état, un vrai et un rare qu'on est eu, mais simple. Et il est parti simplement. 

Je n'écouterai pas le président d'aujourd'hui faire son hommage. J'ai eu le Père Jean Castex Comedy club et je ne les supporte plus. 

Giscard, c'est pour moi la belle politique. Dure, entre allié on se tuait. Mais y avait de l'intelligence. J'adorais l'écouter. 

Giscard, c'est comme Chirac un ministre du Général de Gaulle. Aujourd'hui nous avons des amateurs. Des rigolos. 

J'ai mis une photo du bêbete Show. J'ai un immense respect pour VGE. Je termine mon billet par le Puy de Dôme.

Président, réconciliez vous avec Jacques. Cette classe politique nous manque. Chirac VGE Barre Pasqua versus Castaner N'Diaye Darmanin, ça fait mal. 

Je lisais un tweet de mon copain Frédéric Hermel qui se demandait comment supporter que la gauche soit représentée par Hidalgo ou Hamon ou Mélenchon ou Montebourg quand hier ils avaiant des Chevénement Jospin Rocard ou Mitterrand ?

Nous avons changé d'époque...

lundi 30 novembre 2020

Jogging de début de fin d’automne

Ce soir il faisait beau mais quel froid au bord du Rhône...

Passage devant la Tour de la Reine, un bel endroit dans lequel a joué Moscato.


Je bois mon whisky devant Darmanin qui parle. Je ne les supporte plus... hier soir nous étions jambes tremblantes suite au grand prix de l’après-midi. Nous avions cru voir mourir Romain Grosjean mais il a été un miraculé, la Formule 1 fait des légendes... 

A part ça rien. A part courir et boire un coup le soir (et travailler, aussi pour essayer de sauver un musée dans le Gard, le visiatome), pas grand chose... ça serait peut être bien de revoir des gens peut être ?




mercredi 25 novembre 2020

La vie est une tombola : Adieu Diego Maradona

Cette fois je rentrais de courir quand mon iPhone s'est affolé comme hier. Diego Maradona est mort



A un moment mon chef syndical m'appelle pour faire un point sur les activités en ce moment (c'est le bordel) et je lui apprends. Il me répond "il est mort comment ?", et je lui dis "oh, vu la rigueur morale et l'hygiène de vie qu'il avait il y a plusieurs hypothèses...". J'ai rigolé tout seul, jaune, mais j'ai un poids sur le ventre. 

Je me suis éveillé au football à la coupe du monde en Italie en 1990, qui était la plus laide de l'histoire. 4 ans avant, c'était France Brésil, et la main de Dieu. Et j'ai les larmes de Maradona en finale de la coupe du monde face à l'Allemagne, et lui qui a éliminé presque seul (avec le gardien de but) l'Italie chez elle est demi.

La vida es une tombola chanta Manu Chao. Une chanson magnifique...

mardi 24 novembre 2020

Choc glacial... Adieu Christophe Dominici

J'allais commencer mon heure de course quand mon iPhone s'est affolé. La bande du Super Moscato Show se demandait où était Liepzig... Et puis la nouvelle, terrible. La mort de Christophe Dominici, un des plus grands et des plus charismatiques rugbyman français.

Jambes coupées... L'article de RMC Sport est glacial, comme ce froid qui arrive par les fenêtres... 

"L'ancien joueur du Stade Français est monté sur le toit d'un bâtiment désaffecté du parc en début d'après-midi avant de sauter, a précisé une source policière. Selon une source judiciaire, un témoin aurait vu l'ancien joueur faire une chute de 10 mètres. Avec sa mort, le rugby français perd l’une de ses légendes et un joueur emblématique doté d’un immense palmarès."

C'est horrible. Je garde en tête les conneries de Dominici. Qui avec ses potes faisaient caca sur le pare-brise des copains, ou insultait le sélectionneur en l'appelant à 4 heures du matin. On est cons en Ovalie. 

Ce soir j'ai le moral en berne. J'ai l'impression d'avoir perdu un gars de la bande. "Qui avait beaucoup de sous" pour racheter Béziers. 

Macron peut dire ce qu'il veut ce soir... Je m'en moque...

samedi 21 novembre 2020

Fidèle au primeur du Gard

Je vais toujours au domaine Castel Oualou de Roquemaure, chez mon ami Jean-François Assemat, le samedi soir des côtes du Rhône primeurs vers 17 heures. Le soleil se couche derrière les collines de Lirac. Lui et mon ami Brice Beaumont sont deux domaines formidables, les meilleurs pour moi dans l'appellation Lirac. Le premier propose tous les ans un primeur, et malgré la crise du Covid, étant "commerce essentiel", il continuait à proposer ses produits.




Vers le début des années 2000, j'y allais avec cet ami qui serait maire de Roquemaure en 2008, avant de mourir tragiquement une nuit de Mars 2010. Je garderai toujours en cauchemar le coup de téléphone au samedi qui m'apprenait la mort de cet ami avec qui je buvais un whisky la veille au soir avec l'association Saint Valentin.
Depuis, tous les samedi après le troisième jeudi de Novembre, j'y vais vers 17 heures. Avec un ami, mon docteur, ce soir c'était mon grand fils. 

La cave était plus triste mais Jean-François gardait sa gentillesse. Et son primeur cette année est excellent. Malheureusement il n'aura pas les restaurants pour le vendre... 
Quand je faisais mes études à Lyon, nous fétions le Beaujolais nouveau dans mon école sur Fourvière et le vieux Lyon. Mon ami Jérôme Brossette avait ses parents qui avaient un domaine à Thaizé, dans ce Beaujolais des pierres dorées. Le domaine de Cruix de mémoire. Des souvenirs d'enfance. Ces soirées de beaujolais nouveaux ont été pour des camarades d'école des dépucelages en grosse cuite. Pour ceux qui avaient résisté au bizutage qui, à mon école, était fraternel et bon enfant. Ma première, dans mes souvenirs, ça a été la sortie de neige en Mathsup. Je crois que je ne bois plus de pastis depuis cette cuite d'un soir de Janvier 1996 où le lendemain les pistes me semblaient sans reliefs...



Ce soir je boirais le primeurs de Jean-François Assémat. En pensant à Guy. Et à cette drôle de période qu'on vit...

mercredi 18 novembre 2020

Coucher de soleil gardois

Billet sans commentaires. Sinon j’ai dépassé l’heure de sortie et j’ai vraiment bien couru. 

Le reste...


mardi 10 novembre 2020

J'espère

"Vous qui entrez ici laissez tout espoir" disait le diable dans l'enfer de Dante à ceux qui arrivaient devant l'entrée.
L'espoir, c'est ce qui nous manque.

Ce soir encore j'avais une chanson de Serge Lama en tête. J'espère...



Sans doute, à trop servir, nos étreintes se sont usées
La colle de nos corps n'a pas soudé les mots brisés
Ton adieu s'est figé dans mon cœur comme du verglas
L'hiver s'installe et les corbeaux sont là

Ton silence est si lourd qu'il finit par faire du bruit
Je tisse des journées qui n'aboutissent qu'à des nuits
Des nuits qui se prolongent et qui s'allongent chaque jour
Où les étoiles poussent des cris d'amour

J'espère, j'espère
Et je prie comme un enfant
C'est mon espoir qui me défend

J'espère, j'espère,
Plus pâle qu'un Pierrot,
Que tu m'écrives un mot

Je me sens comme un loup pris dans la harde du bétail
Je me sens comme un train en grève au milieu de son rail
Je me sens inutile et même habillé je suis nu

Dans mon miroir, je rase un inconnu
Je décortique mes pensées grises avec les doigts
Mon existence crie qu'elle peut se passer de moi
Ma liberté s'attelle aux charrues froides de l'ennui

L'ennui le jour et puis l'effroi la nuit
J'espère, j'espère
Je prie comme autrefois
L'espoir me redonne la foi

J'espère, j'espère
Esclave des gourous
Si tu reviens, je crois en tout

J'espère, j'espère
Je prie à deux genoux
Que ce rien redevienne tout

J'espère, j'espère
D'une foi maladive
Pour qu'un jour, d'aussi loin que tu vives,

Tu m'écrives, "J'arrive!"

samedi 7 novembre 2020

Le Ventoux avant la pluie

En rentrant du boulot un soir de la semaine (le seul jour où j’y suis allé). Je suis rentré pas trop tard, juste pour avoir le temps de voir le Ventoux depuis le barrage de Caderousse.

Sinon y a quelqu’un qui m’a dit que Biden avait gagné. Mais que Trump dit aussi qu’il a gagné. Si tout le monde a gagné c’est très bien. 
Ça m’a intéressé. J’ai refait ma géographie des États Unis. Un jour si Dieu le veut bien j’aimerais bien y aller. J’ai failli être le témoin d’un de mes proches amis qui s’est marié civilement à newyork. Mais c’était en 2014, et j’étais sur que je gagnerai les élections municipales et c’était la semaine de l’élection du maire et des adjoints (dont je pensais être)

J’ai appris l’humilité. Et la notion d’élection imperdable perdue. La droite a connu ça ensuite en 2017. 

Pendant ce temps on a toujours Macron et père Castex au pouvoir en France... 


mercredi 4 novembre 2020

Sortez d'ici...

 Tout le monde perd son calme... Au boulot, dans la vie de tous les jours... Je ne sais plus quel est le "mois des fous", mais je me demande si ce n'est pas Novembre.

"Sortez d'ici" lance un ministre à sa représentation nationale. Un ministre qui s'imagine investi d'un pouvoir divin, alors qu'il n'est là que pour servir des hommes, et qu'il parle à la République. "Sortez d'ici"...

Puisque le débat en est là, que cette République en Marche qui a volé l'élection en 2017 sorte d'ici. Et laisse le pouvoir à des gens dignes, responsables, respectables. "Sortez d'ici", quand on enlève les loisirs aux français, qu'on confine les personnes agés, et qu'on leur offre que pour seul espoir de travailler et c'est tout ?

Sortez d'ici. Jean Castex et tous ces opportunistes sont une erreur de casting. 2017 aura été catastrophique. 

Après je dis ça... Humainement je comprends, tout le monde est à cran. Le gouvernement pilote à vue. Olivier Véran a été indigne de son poste de ministre, mais finalement tellement humain... Je lui pardonne presque cette attitude impardonnable...

Sinon il fait froid et nuit tôt. 



Et aux USA une source informée me dit que le prochain président sera soit Trump soit Biden. Le pari "nul à la mi-temps" était le bon pari...

dimanche 1 novembre 2020

De l'espoir ? Franchement...

Je viens de lire la très bonne interview de Renaud Muselier dans le Point dont le titre est évocateur de ce que je ressens : "mais bon Dieu donnez nous de l'espoir !". Avec cette partie de l'interview qui m'a marqué : "Je suis un médecin de formation. Quand vous soignez votre patient, vous lui donnez de l'espoir. Vous le traitez pour le faire avancer, pour qu'il aille mieux, pour qu'il supporte sa pathologie. Là, on inflige une punition sans jamais dire si cela ira mieux demain. Avec le confinement, on vous dit d'entrer dans un tunnel sans lampe frontale."

J'aime beaucoup Renaud Muselier, à la parole toujours censée. Il a totalement raison dans cette interview. Aujourd'hui, de l'espoir ?

A côté de ça y avaient d'autres voix qui ont parlé aujourd'hui. Que je trouve totalement déconnectée et à la ramasse. 
Bruno Le Maire, qui dénonce "des maires irresponsables". Mais quel est ce ministre de l'économie qui juge de "l'essentiel" et du "non essentiel", et qui en simple réponse a, en toute catastrophe, demandé que les grandes surfaces interdisent la vente de livres et de produits culturels hier, et peut être demain le rayon sous-vêtements et bricolage ? Arnaud Montebourg me manque presque, c'est dire... 

A côté, la ministre du travail aura tenu sa place dans cette communication qui frôle l'abject. "les entreprises ne sont pas des clusters" qu'elle dit, en relayant cette parole délirante : "les endroits où on se contamine c'est la cantine et la machine à café". La direction de là où je bosse ajoute aussi "le covoiturage". Mais pas les postes de travail... De l'espoir ?

Ce soir M. le curé Jean Castex vient parler sur TF1. Que va t'il nous dire encore ? Va t'il nous infantiliser, nous priver d'encore un peu plus de liberté ? Car finalement ce confinement c'est quoi ? Privation de loisirs, de convivialité, et isolement des personnes âgés. Et basta. C'est tout. 
Le reste ? Va bosser et fais pas chier. Demain les enfants iront à l'école, dans un bordel total.

D'ailleurs, il parait que certains élèves auront le droit de ne pas assister à la minute de silence pour ce professeur d'histoire décapité au nom d'une religion... Faudra qu'on en parle, mais là je n'ai plus d'espoir. Sinon d'un hiver sans fin.

Ce matin je suis allé à la messe de la Toussaint. Des escortes de gendarmerie protégeaient l'église de mon village... Le curé paraissait touché... Il essayait de nous apporter un espoir, mais je ne sais pas si j'avais vraiment la foi aujourd'hui. 

Bon Dieu donnez nous l'espoir. Car le monde des hommes nous l'enlève totalement, l'espoir...





(à lire joli billet de Nicolas sur 4 mois de Covid)

vendredi 30 octobre 2020

Pilotage à vue

Je pense que ce gouvernement pilote à vue. J’adore le commentaire dessous...

En fait ils auront juste supprimé les loisirs et isoler davantage les personnes âgées. N’importe quoi...

Pilotage à vue...

jeudi 29 octobre 2020

Reconfinement et période de merde

Comme un symbole, ma piscine aura été reconfinée le lendemain de l'annonce d'un reconfinement délirant. 



Je lisais l'article du Point "Reconfinement - Emmanuel Macron chef de guerre en déroute". Oui, il est totalement en déroute. 
Elle est terrible l'interview du 14 juillet où il assurait à Léa Salamé à la question "la France sera t'elle prête en cas de deuxième vague" que oui. Finalement ben en fait non... 

Je ne lui en veux même pas... J'ai l'impression d'un mauvais jeu où plus personne ne pilote rien. M. Déconfinement Jean Castex reconfine après un été où des "jeunes" auront tout cassé Palavas les Flots et sur les Champs Elysées, et où une sœur d'un délinquant faisait défiler des hordes de personnes contre la police et un état forcément raciste, où il fallait déboulonner les statues...

Entre temps, un professeur d'histoire a été assassiné par l'Islam. Ce même Islam qui nous demande de renoncer à notre liberté de caricature, et à qui le ministre des affaires étrangères est à deux doigts de s'agenouiller.
Entre temps, à Nice et à Avignon, l'Islam continue de tuer. Dans un lieu de culte catholique.

Il est bon de rappeler les chiffres : en 2019 les actes anti-chrétiens était 10 fois plus importants que les actes contre l'islam. Ceux qui jouent avec le concept d'islamophobie pour rafler un vote communautaire...

Pendant ce temps on reconfine. Quand comment je ne sais pas ? Mon entreprise, qui navigue aussi totalement en vue, m'a "mis" en télétravail.  

Année de merde

dimanche 25 octobre 2020

Conflans-Saint-Honorine : une islamo-tolérance qui date...

J'ai écrit le 15 Janvier 2015 (quelques jours après les attentats de Charlie) ce billet sur cette islamo tolérance d'état : "ils ont reçu l'ordre de fermer les yeux sur le port de la burka". Des préfets qui donnent ordre aux maires de fermer les yeux sur les lois contre la burka, et sur tout ce qui pourrait heurter les musulmans.

Ce billet a presque 6 ans. Je le remet tel quel. 

On ne pourra pas dire qu'on ne savait pas. Et qu'on ne dise que l'ennemi est à nos portes...


Après la très pertinente interview du socialiste Malek Boutih, très instructif de lire l’interview du sénateur ex-PS Philippe Esnol. L’ancien maire de Conflans-Sainte-Honorine le dit clairement : « on a reçu l’ordre de fermer les yeux sur le port de la burka ».

Son témoignage est terrifiant : « Il y a huit mois, alors que j'étais encore maire de Conflans-Sainte-Honorine, j'ai reçu la visite du procureur de la République qui m'a confié que des ordres avaient été donnés pour qu'on ferme les yeux sur le port de la burka afin de ne pas reproduire les émeutes qui, à la suite d'un contrôle de police, avaient mis le feu à Trappes à l'été 2013 ».
Je pourrais témoigner auprès de Philippe Esnol en disant qu’il n’y a pas qu’à Conflans-Sainte-Honorine que des « ordres » ont été donnée pour fermer les yeux devant une pratique hors-la-loi de l’islam, et pour ne pas faire appliquer la justice auprès de certains communautés…

La technique de la terreur installée par les délinquants et les musulmans radicaux est donc une réussite. Ils avaient déjà gagné, la République avait déjà plié. 

J’avais relayé sur mon blog cette histoire de délinquance à Marseille. Mon billet s’appelait « mettre un voile intégral sur ces histoires de délinquance ». Je relaie simplement la dépèche de BFMTV, qui relayait ce contrôle d’identité d’une dame en voile intégral à Marseille qui avait mal tourné. Et la volonté du parquet de mettre un mouchoir (ou un voile) sur cette affaire, laissant les violences sur les forces de l’ordre impunies. 
Dans la nuit de mardi à mercredi (22 au 23/07) à Marseille, trois policiers ont été tabassés après un contrôle d’identité qui a mal tourné. Vers 00h45 à proximité de la mosquée Es-Sunna, trois agents de police se sont approchés d’une jeune femme de 18 ans qui portait un voile intégral, le niqab. Conformément à la loi de 2010 sur le voile intégral, des policiers ont décidé de faire un contrôle d'identité. Mais cette dernière a refusé de se soumettre à l’autorité policière.
« Je n'obéis pas aux lois de la République », a-t-elle expliqué. Elle s'est alors mise à crier et a dénoncé une agression de la police. Elle a même donné des coups de poing au visage d'un policier. C'est là que le compagnon de la jeune femme s'est interposé, de manière à empêcher définitivement le contrôle d'identité. L'homme a ensuite appelé à la rescousse. Une cinquantaine de personnes ont rejoint la bagarre et roué de coups les policiers de la tête aux pieds. L'arrivée de renforts a permis l'interpellation de quatre personnes dont la femme voilée. Mais
tous ont été remis en liberté dans la nuit par le parquet de Marseille dans un souci d'apaisement en période de ramadan.
J’avais conclu mon billet par un laconique « Je suis écœuré. Aussi parce que j'ai l'impression vraiment que tout ça ne peut que très très mal finir... ». Faut-il rajouter quelque chose… ?

Il est très sain que des personnalités politiques témoignent de l’impunité dont ont longtemps bénéficié certaines personnes. Il faut rappeler les faibles sanctions contre les délinquants de Barbes et Sarcelle des manifestations pro-palestinienne de cet été…


L’élément de langages « padamalgam » que l’on sort toutes les cinq minutes pour ne pas citer certains problèmes ne pourra pas tenir bien longtemps…

samedi 24 octobre 2020

Ecrire pour quelqu'un qui chantera ?

 Avant d'en parler à ma psy, j'en parle sur mon blog...

Souvent, dans mes rêves, j'écris un texte. Une chanson. Je me réveille, et je n'ai que deux, trois phrases... C'est frustrant. Autant faire des rêves cochons. Mais visiblement à 43 ans on ne fait plus de rêves qui font que les draps s'en souviennent, puisque je ne me souviens plus des textes que j'écris et qui me paraîtraient pas si laids que ça...

Avec mon ami Nicolas nous moquions souvent ceux qui se croyaient "influents" et pensaient que leur blog changerait le cours d'une élection et de la République.

Je me rends compte qu'en fait je suis pire. J'aimerais écrire... 
J'ai le livre des chansons de Serge Lama à côté de ma souris, et lui ne fait qu'écrire. Je pense que côté Solfège il n'est pas brillant. Goldman écrit beaucoup, mais il connaît la musique... 

Je suis frustré de l'écriture. Mais écrire un livre comme Daniel Riolo m'intéresse moins qu'écrire une chanson. Un homme qui a vécu des choses que j'ai connu de très (trop près), Philippe Labro, aura fait les deux. Ecrire des livres formidables, dont un relu il y a peu qui m'a fait comprendre deux trois choses. Et il a écrit des chansons fantastiques.

"Une partie de cartes"...
C'est encore Johnny. Mais cette chanson, ce clip, c'est un film. 

Je ne suis que moi. C'est déjà bien de l'accepter. Mais je vois les limites et la frustration...

vendredi 23 octobre 2020

Tu ne la croiseras plus tous les matins...

 Non Johnny... Déjà tu n'es plus là et tu nous manques.

Mais non, tu ne la croiseras "plus tous les matins, à 5h40, elle prend son train, et toi tu rentres". On est dans le couvre feu... Tu ne rentreras pas, elle ne partira pas...


Jean-Jacques nous manque aussi. La lumière te fait peur Jean-Jacques, mais tellement de gens t'aiment et ont perdu des lumières.

Ce soir je peux encore sortir. J'ai pas envie. En pyjama. Envie de regarder un concert de Johnny avec les enfants. 

Je la croise tous les matins, cinq heures quarante.
Elle va prendre son train et moi je rentre.
Elle commence sa journée toujours à l'heure.
Moi, la lumière me fait peur.
Elle a cette assurance inaccessible
De ceux qu'ont de la chance de naissance.
Elle est belle comme les filles du jour
Comme celles qui n'ont rien à cacher
Et moi j'attends toujours, avant de rentrer, juste pour la regarder.
A la voir on devine des enfants coiffés, un homme, l'odeur du café
La vie qu'on imagine, avant de plonger, celle que je n'aurai jamais
Et moi je me sens misérable, sali des fumées de mes nuits.
Moi je suis né coupable, coupable d'envies, son monde est interdit.
Je maudis les fins de semaine quand les autres me l'ont volée
Jusqu'au lundi matin, cinq heures quarante.
Elle va prendre son train, et moi je rentre.


mardi 20 octobre 2020

Adieu Bruno Martini


J’ai été choqué ce matin quand mon téléphone m’a pushé pour m’annoncer la mort de Bruno Martini. Le gardien de but de mes années collèges. 

Guy Roux disait qu’il irait au paradis. Je lui souhaite à Bruno. Mais outre sa mort jeune rappelle combien nous sommes mortels, je me revois collégien. 

J’ai été éduqué au football par Thierry Rolland et l’OM de Papin, le PSG de Canal Plus, et le Auxerre de Guy Roux, Martini et ce 4-3-3 qui m’a fait apprendre la droite et la gauche (littéralement : droite Cocard et gauche Vahirua)
C’est le football de mes années collèges. Penser à ma première petite amie quand j’ai appris la mort de Bruno Martini, que c’est con... Auxerre jouait contre Rovaniemmi, et je regardais...

Petit j’étais pas un bon footballeur. J’étais par contre un bon gardien de but. Martini, Olmeta, Barthez après. Nous avions des supers.
Martini, c’était la sortie avec le « pied en avant » pour montrer à l’attaquant que y a un taulier dans les cages. 

Bruno Martini c’est la France. L’auxerroise, ensuite celle de Montpellier. Celle d’un football ancien, qui n’était celui du 9-3, celui d’un autre temps. 

Je viens de finir le “cher football français” de Daniel Riolo. La France de Claude Sautet, des campagnes, avec Philippe Seguin président. C’est une fin de chapitre.

Bruno Martini c’était le football triste des années Houllier et de France Bulgarie. Mais c’était notre football. Celui de quand j’étais petit. 

Triste...

dimanche 18 octobre 2020

La France est divisée

Me baladant sur mes photos je suis retombé sur cette photo prise un soir d’octobre 2017. 

Après j’écoute sur les marches blanches et autres conneries. Sur les « ils ne passeront pas » alors qu’ils sont présents, choyés, aimés. Melenchon ce soir sur LCI c’était abject : la gauche de la gauche ont une sorte de pacte avec cet électorat communautaire qui se fout de la république. Le danger est là.

La sœur Traoré ne fait pas des marches blanches. Elle fout le bordel et vend dés T-shirt. Nous sommes ridicules avec nos bougies...

Nous sommes en guerre contre un islam qui joue avec la république. Le « pas d’amalgame » aura été une erreur mortelle. 
Sinon on est bientôt en couvre feu. Amusons nous... 

La France est divisée. L’islam conquérant a gagné une manche : nous sommes divisés. 


samedi 17 octobre 2020

Ne jamais citer cet ennemi qui tue...

Discours du ministre de l'éducation à midi, en hommage à ce professeur, ce simple professeur, qui pensait que savoir était un grand trésor. Et qui a fini décapiter à cause d'une pensée, d'une religion, que le ministre de l'éducation refuse de citer. Jamais les mots "islam", "islamisme", "musulman" n'auront été cité. Jamais.
 
"Les ennemis de la république" était le terme. Mais on va enfin avoir les couilles de les citer ces ennemis de la République ? Ce n'est pas le vieux monsieur qui promenait son chien pendant le confinement ou le catholique qui voit son fils se faire moquer à l'école car il fait le catéchisme

C'est qui le Bataclan, Charlie, l'hyper cascher, Nice, etc... ? C'est l'Islam, religion des lumières qui tuent ce qui la critiquent.

La ville de Paris avait inauguré un jardin Arnaud Beltrame, une autre victime de cet islam radical. Qu'est il écrit sur cette plaque ? Il a été "victime de son héroïsme"... Encore peur de citer l'ennemi, qui c'est vrai a un poids électoral fort. Mais je suis comme Muriel Cousin, je pensais que c'était le terrorisme islamique qui avait tué ce héros, et pas son courage...

Aujourd'hui les ennemis de la République ont un nom. Ils ont des complices aussi (l'islamogauchisme qui détruit la république). Mais taire que l'islam radical aujourd'hui est celui qui tue, pour conserver une clientèle électorale qui a un poids fort, c'est criminel.

Lire aussi le dossier sur la petite Mila dans le Point de cette semaine. Nausée totale. 

Le républicain que je suis ira peut être à l'église demain. J'ai en plus des gens de ma famille hospitalisé à cause du Covid...





mercredi 14 octobre 2020

Dans les villes de grandes solitudes...

Ceux que nous prépare Macron c'est cette chanson de Michel Sardou. Rien à récupérer de cette intervention d'un président aux abois et d'un pouvoir qui navigue à vue. 

On bosse, on rentre, on paie nos impôts et on ferme sa gueule. 


Dans les villes de grande solitude
Moi le passant bien protégé
Par deux mille ans de servitude
Et quelques clous sur la chaussée
Dans les villes de grande solitude
De nouvel-an en nouveaux nés
Quand j'ai bu plus que d'habitude
Me vient la faim d'un carnassier
L'envie d'éclater une banque
De me crucifier le caissier
D'emporter tout l'or qui me manque
Et de disparaître en fumée
Mais dans les villes de grande solitude
Tous les héros se sont pollués
Aux cheminées du crépuscule
Et leurs torrents se sont calmés
Alors je fonce comme une bête
Sur le premier sens interdit
Aucun feu rouge ne m'arrête
Je me sens bien dans ma folie
J'ai envie de violer des femmes
De les forcer à m'admirer
Envie de boire toutes leurs larmes
Et de disparaître en fumée
Mais dans les villes de grande solitude
Quand l'alcool s'est évaporé
Je replonge dans la multitude
Qui défile au pas cadencé
J'ai peur d'avoir brisé des vitres
D'avoir réveillé les voisins
Mais je suis rassuré très vite
C'est vrai que je ne casse rien

lundi 12 octobre 2020

Instagram du Font Saint André à Villeneuve lez Avignon #Gard

Je réserve d'habitude ce type de billet à mon grenier du Faucon. Sur lequel j'aime bien alimenter en photos. Des blagues et des bêtises je n'en fais plus. Pourquoi ? Peut être car la période ne me donne pas envie de rire. 

Ces photos ont été prises fin Septembre 2019. Il faisait pluvieux et les enfants étaient heureux. Ils le sont toujours. Moi, je me reconstruisais. J'avais un ami à Villeneuve qui deviendra plus tard mon chef. Maintenant, il ne m'adresse plus la parole...

Devant la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon, on imagine le ciel se couvrir. Ce n'est pas l'effet Instagram, nous avons pris une grosse pluie. 

Une semaine d'arrêt maladie pour moi. Sauf que aujourd'hui à la différence des deux premiers je ne travaille pas. Je blogue un peu. Mais c'est tout. Le weekend a été difficile mais ça ira.

Je n'ai pas le Covid, c'est déjà ça. 

On bloguera utile une prochaine fois. J'aimerais écrire sur la phrase de Claude Chirac qui expliquait pour son père a refusé un gouvernement d'union nationale après le 21 Avril 2002. Pour qu'il y ait une gauche et une droite, qui puissent être l'une l'alternative de l'autre.

Tellement différent de ce qu'aura fait Macron. 

Allez... Couché tôt ce soir encore. On va essayer de manger un peu quand même...