A gauche, une photo que j'ai prise cet été. Le pont de Saint André de Roquepertuis, sur la Cèze. Là où j'apprécie aller me baigner l'été, avec des gens que j'aime bien. A droite, ce même pont il y a exactement trois ans jour pour jour. Le Gard a connu son 9 Septembre à lui. A Deux jours près, l'apocalypse était le même...
Quelques photos glanées sur Internet, qui me rappelle les images que j'avais vu, le weekend d'aprés. On avait l'impression qu'une guerre avait eu lieu. Dessous, une image d'une ruine à Remoulins, le village qui acceuille le grand et puissant Pont du Gard. Ce dernier est resté fort et droit, alors que toutes les maisons aux alentours étaient détruites, dévastées par les torrents de cette petite riviere qui donne au département son nom. le Gardon était déchainé, comme la Cèze, comme le Vidourle à Sommière.
Comme le Rhône à Aramon aussi... Je n'oublierai jamais le geste du Maire de mon village qui a ouvert les appartements municipaux à des réfugiés d'Aramon. Je n'oublierai jamais non plus les images que j'ai vu là bas, d'une Digue qui explose sous la force du courant.
Enfin, je n'oublierai jamais que la veille, j'étais en train de boire un whisky glace avec mon ami futur prof de math, à Roquemaures... Pour y rester toute la nuit. Ma ZX de l'époque a bu de l'eau juqu'au dessous des sieges, épargnant seulement, de quelques millimetres, mon chargeur de CD. Par contre, mon Atlas de carte routiere garde aujourd'hui quelques stygmates de cette drole de nuit qui m'a vu faire des digues de sables pour éviter que le garage et la cuisine de mes amis Roquemaurois s'innondent.
Je n'oublierai jamais que je me suis promené, dans mon village, en barque. A distribuer des bouteilles d'eau potables à des familles qui trouvaient refuges au premier étage de leurs maisons. Je n'oublierai jamais ce coup de rame donné dans un parebrise d'une voiture engloutie sous les eaux. Je n'oublierai jamais ces images de cette pluie qui ne cesse de tomber, comme si le Poséidon de SaintSeiya voulait vraiment voler à Athéna la surface de la terre.
C'était il y a trois ans.
Personnellement, ce que je n'oublie pas non plus, c'est les appels téléphoniques d'amitiés que j'ai reçu. De Gien, de Lyon, de Lorraine, de la Rue des Bons Enfants... Se dire que finalement, on est pas seul, et malgré tout des gens pensent à vous. Des amies, des amis... Je n'oublierai pas non plus que j'étais triste à cette époque là... Notamment de voir que tous nos petits problemes idiots, banaux, risibles, ne sont que peu de choses face à la vie et la mort, et face à la nature quand vraiment elle veut nous rappeler sa puissance...
Hier, il a plu à torrents. Et aujourd'hui, le temps est estival et ensolleillé. Peut être est ce pour ça que je ne regarde jamais la météo, et que je me fous de ces prévisions...
Quelques photos glanées sur Internet, qui me rappelle les images que j'avais vu, le weekend d'aprés. On avait l'impression qu'une guerre avait eu lieu. Dessous, une image d'une ruine à Remoulins, le village qui acceuille le grand et puissant Pont du Gard. Ce dernier est resté fort et droit, alors que toutes les maisons aux alentours étaient détruites, dévastées par les torrents de cette petite riviere qui donne au département son nom. le Gardon était déchainé, comme la Cèze, comme le Vidourle à Sommière.
Comme le Rhône à Aramon aussi... Je n'oublierai jamais le geste du Maire de mon village qui a ouvert les appartements municipaux à des réfugiés d'Aramon. Je n'oublierai jamais non plus les images que j'ai vu là bas, d'une Digue qui explose sous la force du courant.
Enfin, je n'oublierai jamais que la veille, j'étais en train de boire un whisky glace avec mon ami futur prof de math, à Roquemaures... Pour y rester toute la nuit. Ma ZX de l'époque a bu de l'eau juqu'au dessous des sieges, épargnant seulement, de quelques millimetres, mon chargeur de CD. Par contre, mon Atlas de carte routiere garde aujourd'hui quelques stygmates de cette drole de nuit qui m'a vu faire des digues de sables pour éviter que le garage et la cuisine de mes amis Roquemaurois s'innondent.
Je n'oublierai jamais que je me suis promené, dans mon village, en barque. A distribuer des bouteilles d'eau potables à des familles qui trouvaient refuges au premier étage de leurs maisons. Je n'oublierai jamais ce coup de rame donné dans un parebrise d'une voiture engloutie sous les eaux. Je n'oublierai jamais ces images de cette pluie qui ne cesse de tomber, comme si le Poséidon de SaintSeiya voulait vraiment voler à Athéna la surface de la terre.
C'était il y a trois ans.
Personnellement, ce que je n'oublie pas non plus, c'est les appels téléphoniques d'amitiés que j'ai reçu. De Gien, de Lyon, de Lorraine, de la Rue des Bons Enfants... Se dire que finalement, on est pas seul, et malgré tout des gens pensent à vous. Des amies, des amis... Je n'oublierai pas non plus que j'étais triste à cette époque là... Notamment de voir que tous nos petits problemes idiots, banaux, risibles, ne sont que peu de choses face à la vie et la mort, et face à la nature quand vraiment elle veut nous rappeler sa puissance...
Hier, il a plu à torrents. Et aujourd'hui, le temps est estival et ensolleillé. Peut être est ce pour ça que je ne regarde jamais la météo, et que je me fous de ces prévisions...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Bienvenue dans ma maison.
Ici, Le respect qui accompagne la critique et le débat est le bienvenu. Insulte ou attaque personnelle (sur moi ou autres) non. Et il est interdit de venir casser les couilles du taulier que je suis (et des autres commentateurs).
Anonymes, passe ton chemin.
Tu peux t'inscrire avec un compte Blogger ou en t'inscrivant à plein d'endroit... C'est bien de savoir avec qui on discute...