jeudi 25 septembre 2008

Management par la rancune (2) - Application concrète...

Billet court. Rappel d'un billet que j'avais écrit y a déjà 9 mois, en début d'année. "Management par la rancune" était le titre. Carolis et l'attitude de Sarkozy vis à vis de ce Chiraquien historique en était le thème.

J'avais cet après-midi un conseil inter-municipal, quel joli terme pour désigner cette structure dont je suis un des vices présidents. Un mandat qui m'offre à la fois une joie réelle et une fierté qui se sublime quand je vois mes grands parents heureux de me demander des "choses" sur les communes qui constituent cette communauté intercommunale...
Et dans ce mandat, j'ai notamment en charge le personnel. C'était l'aprés-midi, j'étais un peu chef.

Le matin, je n'étais qu'un simple cadre salarié. A qui on venait de refuser une mutation. Suite à une réorganisation dont les effets m'ont plutôt été douloureux, mon ancienne direction voulait me récupérer. Un poste sur mesure, crée un peu pour moi.
Mais non, ma direction actuelle, avec laquelle cela ne se passe pas très très bien, et qui est à 200 km de mon actuel lieu de boulot, a dit non. Tu restes. Refusant de signer l'acte de mutation.
Management par la rancune. Parce que ceux ne sont pas mes compétences qui sont louées par un tel acte, loin de là. Mais simplement parce que les "gens comme moi, il faut les mater", ceci dit en résumé rapide. Manager par la rancune et la rigidité, quitte à laisser se développer cette amertume dans le ventre, celle qui fait que "les cadres sont passés de la coke aux calmants"...

Oh, je n'irai pas plus loin. J'ai un boulot, bien payé en plus, pas inintéressant, et avec une assurance de l'emploi. Donc je suis tout sauf à plaindre. Je suis un privilégié, je m'en rend compte tous les matins en me levant, même si des fois c'est dur.
Mon soupir sera donc de courte durée. Parce que je n'ai pas tant le droit que ça de soupirer...

Pensons à la Côte Basque un peu... Bidart est un si beau village, soupir... Soupir quand même...



5 commentaires:

  1. bien payé ou non, intéressant ou non, le contact avec la bétise au front bas, même et surtout quand on comprend son but, n'est pas moins douloureux.
    mes félicitations pour tes responsabilités

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  2. Tiens...voilà qui évoque en moi le douloureux souvenir d'un exemple personnel de confrontation au système du management par la rancune, il y a 4 ans :-S
    Je ne sais pas si cela te remontera le moral, mais dans mon cas cela ne s'est pas terminé par le refus de signer une demande de mutation...mais bien par la signature du recommandé me signifiant mon licenciement.
    Je reste néanmoins persuadée qu'un employé heureux et bien dans sa peau est bien plus productif à court et long terme que quelqu'un qu'on essaye de "casser" pour de basses raisons de politique interne ou de querelles d'égo et de pouvoir personnelles.
    Mais bon. ma vision du management n'est apparemment pas partagée par tout le monde...et c'est à mon tour de soupirer...

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  3. tiens...j'ai retrouvé dans ton article mon premier commentaire chez toi...comme quoi...c'est d'une actualité cuisante..puisque mon déménagement ..n'arrive pas par hasard...ou envie de bouger au milieu des tournesols gersois...
    mon seul souuci en ce moment : comment faire pour attraper mon char quivient diner tardivement en terrasse et repart vite en ville...il me faut un somnifère rapide mais peu puissant...pour arriver à le faire entrer et ne pas louper le déménagement...

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  4. Forcément, ton billet fait écho à ce que je vois tous les jours... Et ce qui m'a conduit un jour à claquer la porte de l'entreprise et à monter ma boite.
    Comme dit brigetoun, le contact quotidien avec les fronts bas, c'est douloureux et j'y préfère encore ma précarité...

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  5. Brige : non pour la première question, et bien sur pour la deuxième ^___^

    Bonne semaine à toi

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