Pierrelatte - 13h50. EPI... Pour certains, ces initiales signifient "equipement de protection individuelle". Des casques, des lunettes, et autres conneries de ce genre. Elles signifient également "entretien périodique individuel". Le jugement que porte ton responsable hierarchique sur toi, sur ton travail, et où tu exprimes tes aspirations, tes reproches, où tu fais un bilan. Pour moi, il devrait commencer dans quelques minutes...
Je suis en train de boire un café en attendant cette épreuve. Ce matin, j'étais serein... Mais là, je commence à avoir un peu beaucoup mal au ventre... J'y pense, et cela ne me fait pas du bien. J'ai un nouveau chef depuis 3 mois... Entre temps, 15 jours de maladie, et surtout un moment de franche déprime au boulot. Qu'allons nous dire ? J'ai fait un EPI il y a 6 mois avec mon ancien chef, où "tout allait bien", et avec multiples promesses. Où en sommes nous ?
Alors je connais en gros les reproches qui vont m'être fait. Je travaille moins, je suis plus passif... Je fais parfois la gueule, et j'ai des relations conflictuelles avec certaines personnes qui m'ont fait du mal. Et si certaines affaires se sont bien finies, elles sont malheureusement mise en retrait par rapport à celles qui se sont révélées mauvaises ou plus douloureuses...
Je ne sais pas ce qu'il va advenir de cette rencontre. Je sais simplement qu'à la question : " comment voyez vous votre avenir dans cette société", j'aurais du mal à répondre... Comment voir un avenir rose avec une personne qui vous a trahit et s'est moqué de vous ? J'aurais du mal à la resserer dans mes bras... Cette société, c'est pareil. Enfin, réponse tout à l'heure.
Serignan : 18h40. Je ne pensais pas entendre des choses aussi dures et injustes... "Si ce service n'existait pas, tu serais probablement sur Mars...". "Oui, ton ancien chef ne voulait plus que tu travailles pour le service". Et bien "je ne peux pas m'engager sur des promesses qui ont été faites par d'autres que moi". Pour finir, cet entretien s'est terminé par : "aprés une année 2005 difficile, le Faucon doit reprendre confiance en lui et en l'entreprise..". Puisque mon nouveau chef, un homme trés juste et humain, a, je le pense, compris ce que je ressentais... Du dégout, de la tristesse, et...
Non, ce n'est même pas de la haine ou de la colere... J'ai envie de pleurer, et à la fois j'ai envie de me battre... J'ai demandé des explications, on ne m'en a jamais donné. Sinon me confirmant, par écrit, que je faisais bien mon travail. Et là, on tente de justifier mes mises à l'écart successives, et les couleuvres que l'on me fait avaler. Je suis vraiment triste...
Demain j'en tirerai des premieres conséquences. Des courriers de candidatures partiront ailleurs. Ma vie ne peut plus être dans cette société, même si ce nouveau chef, que je connais depuis longtemps, s'est trouvé être positif, pertinent, interressant. S'il n'y avait que des gens comme lui, ca serait super de travailler pour cette société. Comme lui, comme mon premier chef de Marseille, ce gros Directeur Technique pleins de gentillesse et d'humanité, autant que de technicité et de professionnalisme...
Merde... c'est obligé de travailler dans un monde où ceux ne sont que les bandits, les faux culs et les enfoirés qui réussissent ? Ce soir, j'ai vraiment envie d'être seul. Pourtant, des amis viennent manger... Aller, il faut que j'aille choisir le vin pour les lasagnes. Comme quoi, il y a une vie aprés et derrière le travail...
Mais il a raison mon nouveau chef. 2005 aura été professionnellement difficile. Mais 2004 aussi l'a été, et encore moins que 2003... Non, c'est difficile tout ça. Difficile... Mais faudra bien que je l'avale...
Je suis en train de boire un café en attendant cette épreuve. Ce matin, j'étais serein... Mais là, je commence à avoir un peu beaucoup mal au ventre... J'y pense, et cela ne me fait pas du bien. J'ai un nouveau chef depuis 3 mois... Entre temps, 15 jours de maladie, et surtout un moment de franche déprime au boulot. Qu'allons nous dire ? J'ai fait un EPI il y a 6 mois avec mon ancien chef, où "tout allait bien", et avec multiples promesses. Où en sommes nous ?
Alors je connais en gros les reproches qui vont m'être fait. Je travaille moins, je suis plus passif... Je fais parfois la gueule, et j'ai des relations conflictuelles avec certaines personnes qui m'ont fait du mal. Et si certaines affaires se sont bien finies, elles sont malheureusement mise en retrait par rapport à celles qui se sont révélées mauvaises ou plus douloureuses...
Je ne sais pas ce qu'il va advenir de cette rencontre. Je sais simplement qu'à la question : " comment voyez vous votre avenir dans cette société", j'aurais du mal à répondre... Comment voir un avenir rose avec une personne qui vous a trahit et s'est moqué de vous ? J'aurais du mal à la resserer dans mes bras... Cette société, c'est pareil. Enfin, réponse tout à l'heure.
Serignan : 18h40. Je ne pensais pas entendre des choses aussi dures et injustes... "Si ce service n'existait pas, tu serais probablement sur Mars...". "Oui, ton ancien chef ne voulait plus que tu travailles pour le service". Et bien "je ne peux pas m'engager sur des promesses qui ont été faites par d'autres que moi". Pour finir, cet entretien s'est terminé par : "aprés une année 2005 difficile, le Faucon doit reprendre confiance en lui et en l'entreprise..". Puisque mon nouveau chef, un homme trés juste et humain, a, je le pense, compris ce que je ressentais... Du dégout, de la tristesse, et...
Non, ce n'est même pas de la haine ou de la colere... J'ai envie de pleurer, et à la fois j'ai envie de me battre... J'ai demandé des explications, on ne m'en a jamais donné. Sinon me confirmant, par écrit, que je faisais bien mon travail. Et là, on tente de justifier mes mises à l'écart successives, et les couleuvres que l'on me fait avaler. Je suis vraiment triste...
Demain j'en tirerai des premieres conséquences. Des courriers de candidatures partiront ailleurs. Ma vie ne peut plus être dans cette société, même si ce nouveau chef, que je connais depuis longtemps, s'est trouvé être positif, pertinent, interressant. S'il n'y avait que des gens comme lui, ca serait super de travailler pour cette société. Comme lui, comme mon premier chef de Marseille, ce gros Directeur Technique pleins de gentillesse et d'humanité, autant que de technicité et de professionnalisme...
Merde... c'est obligé de travailler dans un monde où ceux ne sont que les bandits, les faux culs et les enfoirés qui réussissent ? Ce soir, j'ai vraiment envie d'être seul. Pourtant, des amis viennent manger... Aller, il faut que j'aille choisir le vin pour les lasagnes. Comme quoi, il y a une vie aprés et derrière le travail...
Mais il a raison mon nouveau chef. 2005 aura été professionnellement difficile. Mais 2004 aussi l'a été, et encore moins que 2003... Non, c'est difficile tout ça. Difficile... Mais faudra bien que je l'avale...