lundi 18 décembre 2006

Il y a 11 ans...

J'adore, en ce moment, regarder mon nombril, et relire mes écrits de MathSup. Pas de MathSpé, je n'en ressens pas le besoin, pas vraiment... J'ai relu cette aprésmidi ceux que je pensais il y a donc 11 ans de cela, quand je n'étais qu'un petit faucon sans plume. Un poussin. Qui a dit crétin ?

C'est amusant, mais le 18 Décembre était aussi un lundi. Là, c'est plus le vendredi qui a attiré mon attention. Vendredi 15. Pourquoi ? Parce que c'était le début du "deuxieme cahier". Le premier, de couleur rouge, aura été sanglottant et mielleux tout le long. J'aurais pu, avec un peu de talent, écrire "My Immortal" d'Evanescence à cette époque là. Aucun optimiste, que du noir. Je souris en pensant qu'un de mes voisins des Carmes; voisin de chambre, était le weekend dernier chez moi. Il se marie l'an prochain.

Ce deuxième cahier est de couleur vert. Hommage à l'ASSE ? Non, juste parce que c'était celui que j'avais sous la main. Avec le recul, je pensais que c'était le signe d'un espoir qui revenait. Et le dernier cahier, bleu, sera celui, pour moi, de la victoire. Ma victoire sur moi.

Revenons à ce 15 décembre 1995. Nous étions en plein dans les greves Juppé...

"22h47.
Je repars. A la fin de ce cahier, les jeux devraient être faits. Mais voilà, je viens d'avoir 9,5/20 en math. Je suis sélectionné pour cet "oral", ce concours d'expression orale à la Région, et je me sens mieux. 14 tours au test de Cooper (14/20) sous la neige. Tout semble aller pour le mieux. Je dois confirmer demain. DS de Technologie industrielle. J'ai jeté un oeil sur mes anciens Devoirs Surveillés. Quel gachis. Ou plutôt quelle rigolade avec le recul. Mais maintenant, c'est triste de voir qu'une matière a réussi à me destabiliser. Je me souviens de ces bacs blancs de TSI. Je ne pouvais que tenter de voir ce que faisait T. devant, V. ou T. à coté de moi... Mes collègues.

"on s'était donné rendez vous dans 10 ans". Le refrain de Bruel que je préfère. Dans une 205 de mes cousins, en pleine nuit, j'écoutais cette chanson. On allait aux 50 ans de mariage de ma tante O. (NDFaucon : décédée depuis). On était heureux, insouciants. L. était une fille bien sage qui jouait avec sa grande soeur, et moi je ne pensais qu'à m'amuser et à enregistrer les chansons du TOP 50 à la radio. Il y a avait déjà mes copains L (on roulait hier en VTT..), A, R... Et V, S, E, C, S, H, G, et E. Je n'ai oublié personne de ces années de 4eme. Mes amis d'enfance. V M, je sortais avec sa cousin et j'étais bien avec elle. Cela doit faire un mois que je n'ai pas parlé d'elle, tiens... (vérif faite, seulement une semaine...). Je ressens, un an aprés, les frissons de la fin. A moins que ca ne soit le froid.

Mais est ce que le fait de vivre avec ses souvenirs est une bonne chose ? Trés sincérement, je le pense. Elle m'aide à vivre, ces souvenirs m'aident à avancer. Je retrouve des doux moments passés avec les chansons que j'écoute. Je repense à des amis que j'aime et qui me manquent. Ici, je peux compter sur St A ou sur F D (le premier reste un de mes plus proches amis issu de l'ECAM, plus de nouvelles du deuxieme). Mais N, A et S sont chez moi. Ce sera tard, mais demain j'y serai. Je ferai le point avant cette semaine de maths.

Mais demain, c'est Technologie industrielle. Je revois cette salle orange où PC et machine ou systèmes entourés les chaises et tables, tous tournés vers ce tableau blanc où ce prof moustachu, P, C ou LN projetaient des transparents. Deux pylones génaient la bonne vision du tableau. Je me rappelle de la fin de l'année, on était peu dans cette salle ombragée, les fenetres fermées. Et ce prof moustachu, à la fin du cours, de me signer un rapport exceptionnel qui m'a fait admettre à Avignon ou à Nimes. Cette salle était pour moi synonime d'enfer, de cauchemar. Le Mardi, où je restais 8 heures dans cette salle (4 en cas d'examen), à espérer pendant cette premiere heure l'absence du prof moustachu. Et il venait, presque toujours, on appercevait sa silhouette dans la salle d'electronique. Il était là...

Ou bien alors on entendait P ou G en priant leurs absences. On attendait jusqu'à 9 heures à la cafétéria. Et on était dehors à 12 heures. F me ramenait tous les mercredis midi. J'évitais de prendre un car bondé. Ces souvenirs si frais dans ma mémoire, ces mardi infernaux. Et je suis né un mardi.

Mais bon, j'étais pas malheureux. J'étais avec quelques collegues. MM, un sympathique bonhomme que j'avais vu chez une copine deux semaines avant que l'on soit dans la même classe. Droles de souvenirs.

Demain, je vais souffrir devant la table à dessin. Allez, je me sens suffisament fort pour limiter la casse. A moi de jouer. Pour S, pour mes amis, pour mes parents. Le rouge était la couleur de mon précédent cahier. Cette fois ci, le cahier est vert. Avant le bleu qui sera, je l'espere, celui de la réussite. Je ferai tout pour."

Drole de voir les mêmes thèmes récurrents. Mais me revoir dans ces salles de cours de Terminale, au lycée les Eyrieux de Bagnols/Ceze, c'est drole... Dire que je suis devenu ingénieur avec une répulsion maladive de la "technologie industrielle". C'est que cette matière me rendait totalement malade. Avec le recul, je me dis que je n'étais pas fait pour ça, les écrous, les traits pointillés... Bouh.

J'aurais pu écrire le 18 décembre 1995, où je préparais un oral de math avec le pire "kholleurs" de l'ECAM classe préparatoire. Et de quoi, ou plutot de qui, parlais je... ? Amusant de voir un peu ces souvenirs du gamin que j'étais à l'époque. Bah, j'ai quand même un peu grandit.

dimanche 17 décembre 2006

Ballade en vélo dans les bois de Sérignan

Qu'y a t'il à dire, à part montrer des photos ?
Sérignan du Comtat est entre Orange et Sainte Cecile les Vignes. Quand on quitte le Rhône pour aller vers les Alpes, plein Ouest. Et là, on arrive à Sérignan. Sérignan fait parti d'un canton où tout n'est que colline et forêt. Les massifs d'uchaux : grands vins des caves de Rochegude, mais également paradis pour VVTistes et chasseurs...

Cette première photo, montré plus haut, est la conclusion d'une belle montée d'une demi heure, entre cailloux et racines. Pas violente, mais agréable presque. On arrive devant les haux coteaux du domaine "chateau Saint Esteve". Une amie qui s'est mariée avec ce vin connait bien ce vin. Pour moi, c'est sans doute le plus grand vin des massifs d'Uchaux.
Cette petite montée, mon meilleur ami pas seulement VTTiste a réussi a gravir quelques metres. Mais là, nous nous sommes rappelés, alors que nous montions difficile quelques mètres plus bas, cette charmante cycliste avec 3 adorables chiens (mon ami regardait la cycliste, et le gagadeschiens que je suis regardais la bande adorable de Médor...) qui nous disait, avec un sourire sadique : "bon courage"...


Au loin, si le temps était moins brumeux, nous aurions vu et le Rhône, et l'usine "Owens Cornig Fiberglass" de mon papa, à Laudun. Reconnaissable par son grand ballon d'eau. De parlons ni d'elle, ni de Marcoule juste à coté : on les voit pas.


Là, c'est le ciel qui m'a plu. 10 heures du matin quand la Provence est nuageuse et grincheuse, ca donne de jolies photos... Quoique celle ci me déçoit : décidément mon talent photographique est imparfait, bouh :(
On redescend dans les bois. La descente est belle. J'ai un peu mal aux jambes, les quelques montées ont été difficiles. mais j'aime ces couleurs de la fin de l'automne, et le froid mouillé sur les joues quand je descends. J'aime ça.


Pour le fun. Une tentative de saut qui devient un truc flou à cause d'un mauvais appareil photo. Mais la photo me plait. Allez, je mets.

Voilà. Ce soir, ce sera du vin, du Blood +, du Lens Lyon, et demain... Je ne travaille pas. Je continue mon chomage - congés payés. Allez, on continue tranquille...

L'avis d'un spécialiste sur le Forum UMP de Lyon

Scott, 5 ans, chien plutot à droite. Et adroit quand il s'agit de faire le con et de trouver des os dans le jardin.


Ensuite, l'avis de moi même. Je n'ai vu le (les) deux forums que par intermittences. Trois commentaires tout de même :
- JeanPierre Raffarin remplacerait mieux Philippe Bouvard que ne l'avait fait, il y a quelques année, Christophe Dechavanne aux Grosses Têtes. Il est affable, sympa, et franchement je boirais bien un verre de rouge avec lui et quelques grosses têtes ;
- A force de courrir à tout prix derrière le PS, on organise des choses (oui, choses) à la va-trés-vite. Sur, c'est moins stalinien que les trois pupitres et le vide autour. Ca fait plus "moderne". Mais aprés ? C'est cacophonique, et ca donne des impressions de divisions... Si l'UMP est incapable de faire un "vrai" débat, et donne une soviétique impression de monolithisme brut derrière le grand Président, autant ne rien faire ;
- Qu'est ce qu'on est allé ressortir des Barniers ou des Panafieu pour ce genre de raout ? Panafieu est candidate à Paris parait il... Delanoé fut ravi. Mais franchement... Non, pas compris... Tout le monde à l'UMP n'est pas bon. Barnier l'a montré lors de la campagne européenne...

Enfin, ben a bien Sarkozy et le reste du monde à l'UMP. J'aurais apprécié voir notre ami Nicolas Dupont-Aignan, mais il refuse de se preter à ce genre de mascarade. Raison ? Tort ? Aucune idée... Et puis Alain Juppé, qui représente l'ancien RPR, et une tendance moins atlantiste et "rupture à fond" que Sarkozy, décide de se taire jusqu'au 14 Janvier. En tous cas, dommage que les deux seuls (pour moi) alternatives crédibles à Nicolas Sarkozy ne soient pas de ces parties.

Ca donne quand même une impression de n'importe quoi global. Et la politique n'a vraiment pas besoin de ça.

samedi 16 décembre 2006

Les verts m'amuseront toujours

Du référendum européen de 2005, je garde en souvenir un débat où Sarkozy se la jouait "RockStar" (copyright...) , et y avait un p'tit gars tout mimi, et tout concon aussi. J'en avais parlé à mes débuts de modeste bloggueur. Yann Werling m'avait ému par... Ben par rien, je le trouvais rien. Gentil, poli, gendre idéal pour toute mama omniprésente. Mais pas plus. Politiquement ? Un nain, le PlusPetitDénominateurCommun d'une formation politique capable de se déchirer pour une part de quiche lorraine, et qui en plus a dévoyé l'écologie pour une pseudo politique gaucho sociétale.

Mais pourtant le petit Werling, ben... Ben rien. Gentil, poli, mais pas plus. Incompétent ? Allez, oui... Je n'aime pas Voynet, mais elle a plus de talent politique, un punch réel. Elle est tenace, Werling c'était gentillet.

Et puis là, je bois un rosé d'Aix En Provence, triste de la défaite marseillaise, et j'apprends que Werling n'est plus secrétaire national des Verts... Qui alors ? Benhamias le footeux
? Mamere la ministar ? Non, pas Nicolas Hulot quand même... Et ben non, c'est (je fais copier coller là car...) Cécile Duflot. Elle est jolie... Aprés ? Ben aprés rien...

Ils m'amuseront toujours les Verts. Pendant ce temps, on se géle les meules dans les maison, et il pleut plus. Mais non, ces crétins préferent se déchirer, et aller jouer les gauchistes bien plus à gauche que l'électeur de gauche lambda. Tant pis : je continuerai à rouler au diésel, et à me moquer des crétines qui voyaient le tramway parisien comme "un évenement que jamais au monde je n'aurais loupé"... (ITélévision, une vieille d'une intelligence rayonante qui ne voulait surtout pas manquer la première rame : moi aussi je reve de n'avoir aucun soucis dans ma vie...)

A part ça, à la Défense, le peut être futur première dame de France, Monseigneur Hollande, se moque des "soits disants" candidats hors du système. Deux qualités que j'aimerais de mes responsables politiques :
* l'humité, mais je demande trop ;
* le souvenir. Un peu de mémoire, car ces soits disants crétins en dehors du systeme ont envoyé Jospin à l'Ile de Ré, et ont fait un bras d'honneur et à la Consitution Européenne, et à la classe politique "du systeme". Juste du souvenir. Et du respect aussi...

Enfin, pourvu que ça dure... On a l'élite que l'on mérite, et bien merde : on mérite pas grand chose.

vendredi 15 décembre 2006

Le lotissement des amandiers se réveille

Un mal de genoux à hurler m'a fait me lever tôt ce matin. C'est beau de voir le Lotissement des amandiers, à Sérignan du Comtat, se réveiller en même temps que moi. C'est joli.

jeudi 14 décembre 2006

Histoires gardoises , sapins de Noel et marchés...

C'est une belle fauconnerie, mais elle n'est pas de moi... elle trone "fiérement", sans honte, au milieu de la place du village de Roquemaure, Gard. un beau village provencal, que j'aime, mais qui va dans une direction qui m'attriste, enfin ceci n'est pas le sujet de mon propos...

J'aurais pu dire "coup de gueule", mais je préfere dire "fauconnerie". Car pour moi, la laideur de cet objet qui prétend représenter Noel est une connerie monumentale. Mardi matin, jour du - dernier - marché au Centre du Village, ce sapin était à la fête... Combien de railleries, de moqueries... Et surtout, pour ceux qui aiment Roquemaure, un drole de sentiment de honte. Et tristesse de voir que l'on invite les enfants à poser leurs décorations mignonement innocentes sur cet objet attroce...

Deuxieme connerie qui m'a profondément mise en colère avant de m'attrister, le marché de Roquemaure que j'ai connu depuis 29 ans au centre de ce beau village, entre Mairie et arches du crédit agricoles, va déménager. Pas loin, au milieu de ca parking en bord de digue du bras mort du Rhône. Une place sans aucune ame, sans rien... Si, les Halles ont été refaites, d'un inox qui rappelle plus les chantiers de l'Atlantique que la Provencale gardoise.

Les forains sont tristes. Les Roquemaurois sont tristes. Surtout en colère devant un premier magistrat de la commune qui vous explique sa décision par un "c'est l'Europe !" qui prétend mettre un terme à toute discussion... Une Municipalité qui, menée par quelques uns, s'autiste. N'entend plus rien de cette tristesse rampante qui se transforme à chaque scrutin en colère. Etonnons que le FN atteigne des sommets car certains sont sourds à ceux qui voudraient simplement se faire entendre et recevoir un peu de crédits de la part des élus.

J'aime Roquemaure. Je suis triste de voir ce que devient ce village... Pleins d'autres exemples à citer... Mais là, c'est simplement cette blague de Noel, double, que je voulais prétendre modestement mettre en avant.

mercredi 13 décembre 2006

Sportif mais froid...

Cette aprésmidi :
* Youpi : j'ai courru 50 minutes... Courrir en écoutant le podcast de "On refait le Match", c'est génial !
* Bouh : en rentrant, je ne trouvais plus mon téléphone portable... Tombé pendant la course, vite aller le chercher...
* Youpi : 15 minutes de sport de plus, en vélo... Lent, mais bein quand même...
* Bouh : pendant que je me gelais encore plus, je faisais les comptes pour voir combien cette plaisanterie allait me couter... Je voulais remplacer le portable, pas la carte SIM ni tous mes numéros de téléphone...
* Youpi : je le retrouve.

Conclusion de l'histoire... ? Ben y en a pas. J'ai bien courru, maintenant j'ai froid et je vais prendre un bain. C'était un passionant morceau de vie du Faucon... (c'est bien le chomage pas payé, on a des instants de rares bonheurs intenses, soupir ^___^)

Programme du jour

Je vous parlerai de Nicolas Sarkozy, de Segolene Royal, du Paris St Germain et du sapin de la place de Roquemaure un autre jour... Ou un peu plus tard.

Là mon programme dans l'immédiat, c'est douche, marché de Sérignan du Comtat, et un bonnet. Il fait trés froid aujourd'hui. Et aprés au chaud devant la Playstation II que je redécouvre comme un ganet, avec les Grandes Gueules en fond audio.

Bouh.

lundi 11 décembre 2006

C'est fini

Aprés 5 ans et trois mois, j'ai rendu PC portable et pass pour accéder à l'ICPE. C'est fini.

Le pire, c'est que j'ai pas eu de maux au coeur à quitter cet environnement. Société dont le siege est à Marseille, qui m'aura permise d'aller là où j'irai à partir du 15 Janvier. Je pars sans haines, sans colère, sans rien. Je garde néanmoins en mémoire que le monde professionnel est parfois injuste, que certaines personnes qui ont leurs noms sur les places de parking réservées doivent avoir du mal à se regarder dans une glace. Je garde en mémoire que cette société n'est pas un modèle de politique sociale d'entreprise. Je garde enfin en mémoire qu'il existe d'authentiques enculés qui le paieront un jour ou l'autre.

Ce soir, je garde en mémoire ces quelques personnes qui m'ont témoigné une amitié qui m'a vraiment touché. Il y a des cons, mais ils sont quantité négligeable en face des personnes chouettes que j'ai rencontré. C'est d'elle que je garde le souvenir.

Maintenant, me reste ces souvenirs à Marseille. Avec vue sur les montagnes de Luminy. Il me reste ces soirs où j'allais voir mon amie des Bons enfants et, même pendant des moments vraiment durs, avait toujours cette porte ouverte et cette bouteille de whisky toujours pleine. Il me reste ces balades à Nogent/Seine, à Bordeaux, à Gravelines ou à Dieppes.

Mais maintenant, le plus important est le futur, il semble beau, ce futur. L'horizon s'ouvre à moi. Il ne me reste plus qu'à prendre la mer. Et à faire de 2007 une grande année.

Légende des photos : 1ere, une vue de mon bureau Pierrelatin ; 2eme : mon bureau époque Marseille ; 3eme : de Callelongue, on peut aller bien loin.

dimanche 10 décembre 2006

Un hiver au Mont Ventoux

Pas grand chose à dire. Merveilleux weekend. Pour moi. Sans doute aussi pour mon amie. Weekend entre le Vercors et le Diois, les Alpes provencales, pour finir tout à l'heure par le Mont Ventoux. un Mont Ventoux aux portes de l'hiver toujours aussi beau et géant. J'aime le Mont Ventoux.

Demain, c'est mon dernier jour. Un peu peur. Emu. Donc ce soir, juste des photos du Ventoux, un jour de début de décembre.

Il est quand même beau, ce Ventoux...

vendredi 8 décembre 2006

Ca touche à la fin

Il pleut à fortes gouttes dans la plaine du Tricastin.

Je suis actuellement seul dans mon bureau. Je suis pas trop mal habillé. Je reviens de faire deux trois courses pour mon apéritif de départ, dans une heure environ. Entre temps, j'aurais transmis une affaire (dont le client est mon futur employeur) à un collegue de travail qui en aura la charge. J'ai un café, pas bien bon, à coté de mon tapis de souris. Et je me sens bien.

Hier était l'anniversaire de mon amie. Je le feterai aujourd'hui. Hier, je suis allé dire au revoir à mes amis de Bugey. J'ai fait tellement de choses avec eux. J'étais avec mon Directeur Technique, mon "premier chef", qui a passé ensuite la soirée à la maison. Un pack de bières "Goudale" est passé à l'as... Avec une bouteille de Riesling (pas mauvais mais pas le meilleurs), et les fonds de bouteille d'un VDN du Domaine des Nymphes de Rasteau et d'un Muscat de Rivesaltes (Domaine Cazes : mon meilleurs). J'oubliais : un peu d'alcool de prune de beau papa...

Et là ? Ben j'ai pas mal à la tête. Je devrais ? Oui, mais non. Dans une heure et demi, je pars en weekend. Des choses à faire, à préparer. Ce soir restaurant. Demain des amis du boulot. Anciens collègues donc. Actuellement, mon seul soucis est ce PC personnel, ce matin, qui refusait de s'allumer. Inquiétant ? Oui, un peu... Et probablement chronophage si je dois tout réinstaller... Je verrai ça tout à l'heure.

Mais d'une manière générale, je me sens pas trop mal. Un peu détaché, mais pas trop mal. Une secrétaire m'a offert une adorable petite peluche. Gentil comme tout. Et aprés ? 2006 se terminera tranquillement...

Allez, je vais mettre les assiettes en cartons et les chips dedans...

mardi 5 décembre 2006

Encore un retour sur Lyon

Aujourd'hui, ma derniere de boulot m'a ammené au CIDEN d'EDF, à Villeurbanne. A coté du Parc de la Tête d'or de Lyon. Mon dernier souvenir dans ce Parc où je venais souvent le dimanche, pendant mes études, manger une gauffre à la Chantily, est plus récent et plus vivace. Mais qu'importe... Oui, le batiment abritant le CIDEN est affreux, et les immeubles autour sont Stalien ou Le Corbusien, comme on veut. Pourtant, j'aime cette ville... J'ai dit hier mon amour pour Barcelone, il s'agissait là d'une passion. Lyon, c'est comme un premier baiser. Pour moi un amour qu'on ne peut oublier, quand bien même Sérignan du Comtat, ou d'une manière générale la Provence Rhodanienne, mon amour actuel, soit le plus beau.

Le 10 Janvier 2006, j'avais fait un hommage à François Mitterand bien à moi... Je me suis remis dans la peau de l'élève de Mathsup qui quittait son petit village gardois pour la deuxieme ville de France. Et qui était en train de se morfondre dans l'échec. J'avais 18 ans tout juste... Exercice pédant, exercice égocentrique...

Mais merde. Ce soir tourne sur Winamp Françis Cabrel, une chanson qui j'écoutais en boucle les soirs où, aprés mes révisions de maths et de physiques, j'écrivais sur ces cahiers A4 en écoutant ces chansons à s'ouvrir les veines... "je suis entré dans l'église et je n'y ai vu personne, que le regard éteint, du marbre des statues... je pense encore à toi...". Combien de cartouches d'encre ais je usé à écrire sur cette chanson...

Ce soir, retour sur moi. Désolé... J'en ai envie. Méga soupirs du Faucon ce soir. Nous sommes le 5 Décembre 1995, un mardi comme ce soir. Il est 23 heures...

"L'Olympique Lyonnais éliminé (NDFaucon : nous sommes en 95'...). Ce n'est pas mon problème. Le mien est que je souffre de me voir humilié, baffoué, désespéré. Je suis triste et épuisé. J'attends ce coup de fil qui me rendrait un peu plus heureux. B. est loin. Mes amis aussi. A. aussi. J'écoute un album de Patrick Bruel , que j'ai copié à sa cousine. Cet album, je l'écoutais dans ma ZX, malade d'une vilaine grippe, en allant passer la soirée de ce samedi avec sa cousine V, son ami, et ma copine à moi, A. Et maintenant, me voilà seul et triste. Loin d'elle; avec un coeur qui souffre terriblement. En pensant à A. , à B., à tous mes amis gardois qui sont loins, à ses railleries, à mes résultats. Me battre ? Je ne fais que ça j'ai l'impression. Je tente de m'accrocher à cette corde glissante. Mes souvenirs. Oui, A., ce soir tu me manques. Toujours. Enormément. Peut être quelqu'un d'autre entrera bientot dans ma vie. Mais toi, tu y es. Rentrée aussi vite que tu as voulu en sortir. Ma mère ne m'en a ensuite plus jamais parlé depuis. Mon pere non plus. Ils m'ont vu souffrir aprés avoir été sur un nuage. Ils savent que j'en ai souffert. Mais ceux sont les regles du jeu. con de jeu. Je les ai accepté, et en voilà le résultat. Triste. Et B., qui se croit mal aimée, alors que bon... Des rèves, j'en fait en cours de Math. En voyant par cette fenêtre qui donne sur Lyon qui tente de vivre sous ce froid brouillard. Sous une fine neige qui à peine la recouvre. Et moi, je suis con, triste et mélancolique. Soupir... Qu'il me protège...
"

Tiens, j'ai pas écrit beaucoup ce soir là... Tant mieux : c'était pitoyable.

Le Faucon n'avait pas de plume là... Et comme dans Noein, Karas va juger Yuu (NDFaucon : Karas est Yuu avec 12 ans de plus... :) ) avec la même sévérité. Des baffes je mettrais à se petit gros qui pleurait de voir ceux qui, pour la plupart, sont ses amis, se moquer de son accent. Maintenant, c'est une force... Putain, j'ai changé...

En tous cas, une chose n'a pas changé. La mélancolie. J'ai retrouvé A., mais j'ai trouvé plus important. Quand elle me laisse un soir de semaine pour aller voir papamaman, je vois combien elle me manque.Suis je plus intelligent ? Oh... J'espere, mais je ne parierai pas... En tous cas... En tous cas, je me couchais drolement plus tard à cette époque là.

Allez, demain avant-antépénultiemme journée dans ma société actuelle... Courage Faucon !

PS : PIF, tu as vu, je mets tes photos récupérées sur le réseau sur mon blog, hi hi hi :)

lundi 4 décembre 2006

Le rubis des templiers, ben c'est bon


Je me leve demain matin a 5 heures pour une réunion à Lyon... Je quitte ma société dans une semaine, et je cours comme un malade... J'ai fini à 21 heures une offre que nous n'aurons pas, et je n'arrive pas à dormir ce soir. Pleins de pensées dans ma tête qui me ferait envie de prendre trois Xanax pour essayer de dormir un peu, avec le risque de ne pas me réveiller demain à l'heure. Bouh.

Donc j'ai fini "le Rubis des Templiers", de Jorge Mollist. Le titre ? Ben le vrai titre, c'est "el anilo". L'anneau sans doute... En France non. On surfe sur le Da Vinci Code. Go, 'les Templiers' ça coco c'est vendeur... J'ai lu y a pas longtemps "le Dernier Templiers", ben voilà que je me tape "son rubis". Avant de lire "le chien des templiers", et de me flageller devant "Les Rois Maudits" où Depardieu hurle "soyez mauditttt". Pourtant mon meilleurs ami (qui lit VTT Magazine et donc le Rubis des Templiers) me l'a conseillé vivement.

Et ben c'est génial. Je suis entré dedans divinement bien. Pour deux raisons essentiellement :
* Je suis tombé amoureux de Barcelone cet été. Ce livre se passe à Barcelone... La maison principale est à l'Avenue Tibidado (cf photo, pas de la maison mais du Lieu), et puis on se balade de Montjuic aux Ramblas, et pi on tire plus loin dans le Barry Gothic. Et on se meurt Passeig des Gracia, et moi je dis "je veux retourner là bas" ;
* C'est une écriture à la première personne... Faut être baleize pour écrire à la premiere personne... Quand j'écrivais des fictions SaintSeiya (Arion c'est de moi, lisez le...), j'ai tenté quelque fois la premiere personne. C'était affligeant, bon. Mais j'aime lire un texte, un roman, écrit à la première personne... Je suis pas un érudit, mais Patricia Cornwell faisait ça trés bien avec ces premiers Scarpette.

Donc ce roman, écrit par un espagnol, commence à NewYork. On y voit l'héroine principale nous expliquer qu'elle habitait devant les Tours... Et que pendant que la télé montrait les gens en direct se jeter par les fenêtres, ben elle préférait s'envoyait en l'air avec un copain qui passait par là... et qui deux pages plus tôt la demandait en mariage... Et puis un rubis templier vient du parrain Barcelonais (Enric, c'est un nom de chevalier du Zodiaque ça), et puis y a un trésor à chercher à Barcelone, et puis...

Et puis l'histoire est cucu au possible. Templier ? Ben ça faisait longtemps tiens... Mais pourtant, c'est magnifiquement écrit. Et c'est beau. Barcelone est une belle ville, les Ramblas semblent vivants. Et ca donne envie de manger de la seiche persillée.

J'ai fini donc y a pas longtemps. Je suis seul ce soir encore, et bien la fin a réussi, en plus, à fendre ce coeur de plomb qu'est le mien... Et j'ai pas envie demain d'aller à Lyon. J'aime Lyon, j'aime profondément Lyon... Mais je retournerai bien à Barcelone.

Conclusion ? Un bon bouquin. C'est pas du Malraux, mais j'ai adoré. J'y suis facilement rentré dedans, c'est bien écrit. Les personnages m'ont attaché. J'ai aimé. Bien. Clap clap senor Molist. Demain soir je commence un autre type de bouquin. Un prix Renaudot (je crois) : "les ames grises" de Philippe Claudel. Enfin, demain, demain... Si j'ai autant envie de dormir, j'attaque tout à l'heure... Soupir

dimanche 3 décembre 2006

Le mot du dimanche soir, par chienvelu

Le résumé me semble bon.

Il a plu, et grosse pluie sous un ciel bien noir, tout le weekend. Ce soir, avant de commencer ma dernière semaine de boulot dans cette société qui m'a fait tant de mal, je suis tout seul. Un whisky glace, un Sochaux Marseille trés bof (je préfere Bayrou sur la 5), mais bon... Non, pas la patate ce soir.

Demain donc, derniere semaine chez la société qui m'a accueilli y a 5 ans et deux mois. Je pars, pour vachement mieux, mais ce sentiment pénible d'avoir loupé quelque chose me laisse amer. Je n'aurais pas réglé mes comptes, mais quel compte ? et à quoi bon ? Fin de semaine, ce sera fini.

Finalement rien à dire pour ce premier weekend de décembre. Le froid est arrivé, le ciel noir annonce l'hiver. Et chien velu continue à se balader dans Sérignan du Comtat... Pour mon plus grand plaisir. Il reste ça.

Noein est un super animé

Et j'ai rien d'autre à dire. C'était super... La contradiction révée à 'jacques le Fataliste' de Diderot (z'avez vu ma culture ?) . Non, le futur n'est pas écrit. Et faut aussi profiter quand on est enfant.

En plus c'est merveilleusement bien réalisé. Content de cet animé. Clap clap clap

Trés bon site de fond d'écran : animepaper.net. C'est là que je me suis vilainement servi... :)