5eme maison, et encore une fois je reste à gauche… Bah, sur 12 candidats, 7 sont à gauche. 1 est chasseur et un autre centriste (oui, de droite). Et trois sont de droites, dont deux très à droites. On les fera plus tard. Là, restons dans la galaxie trotskiste avec Besancenot. Et voyons combien le système d’égalité du CSA pour cette élection donne à la galaxie d’extrême gauche une audience au moins 5 fois plus importante que la tendance libérale… Et voyons le petit jeune bien gentil qui cache derrière des choses un peu moins sympas, Olivier Besancenot.
Olivier Besancenot est le gendre idéal. Jeune, charmant, gentil, avec des joues qu’on aurait envie d’y faire gouzi-gouzi. C’est vrai. Et puis l’avocat du diable viendra me dire que Marine LePen aussi, jeune femme charmante, souriante, agréable, est l’incarnation de la féminité et de la coolitude. Ouais… Sauf que derrière Besancenot et derrière Marine se cachent deux formes de fascismes (certes différents) menant à la haine, à l’affrontement, et à une lutte qui n’a rien d’idyllique. Ce n’est pas ce que je préfère.
Oui, Olivier Besancenot a des idées pleines de bon sens et de bonté. Pour lui, il faudrait ouvrir l’Elysée aux sans logement. Pour lui, il faudrait régulariser tout le monde, et abolir les frontières. Et pour lui, la Marseillaise c’est nul, et le drapeau bleu blanc rouge, désuet, doit être brûlé. Gardons la couleur rouge, et l’Internationale. Mais voilà, je suis esprit chagrin, je n’aime pas cette logique violente de couper la tête de ceux qui gagnent plus de 2000 euros par mois pour arriver à rendre tout le monde heureux. Je n’aime montrer du doigt les plus riches, et je n’aime pas considérer que tous les chefs d’entreprise sont, de fait, des enculés. Délit de sale gueule, je ne l’aime appliquer à personne.
Olivier Besancenot est un gars sympa et terrien. Un postier, ouvrier, qui sait ce que c’est gagner peu et travailler dur. C’est vrai, et pour avoir été facteur un peu (le temps d’un été), j’apprécie et respecte son travail. Je préfère personnellement toujours une lettre à un mail. Pour autant, je n’oublie pas que la fonction d’attaché parlementaire est grassement payée. Olivier Besancenot ne se vante pas d’avoir été attaché parlementaire d’un député européen (Krivine). Et ce n’était pas honteux d’ailleurs. Mais pareillement à Hollande qui dit mépriser les riches avant d’aller payer son ISF, je n’aime pas les gens qui n’avouent pas et « se donnent un genre ». Enfin, je n’aime pas… Même pas, mais je trouve ça idiot.
Je constate néanmoins que Besancenot est moins focaliseur de haine que Laguiller. Plus sympa, plus coulant. Comme Marine le Pen. Et puis vient le temps de discours d’une violence remarquable, comme ceux d’en ce moment. Les grossièretés fusent, et tous les patrons sont des « connards » (Besancenot dans le texte). Et puis aussi délit de sale gueule : que la poste de Neuilly ne fasse pas les cons, il garde l’œil. Le brave petit qui sous ses cotés de grand frère se permet une violence verbale me gène un peu.
Revenons sur Le Pen… Je pense que les leçons de démocratie, au soir du 21 Avril 2002, délivrées par Besancenot, auront été de celles qui m’auront été les plus insupportables. Je n’admets pas les leçons de démocratie de la part de certains mouvements.
Et voir ce même Besancenot, chantre de la tolérance unique, faire preuve de violence physique face aux meetings du Front National, ça me dérange au plus haut point. D’abord car ces deux trois crétins qui balancent des fumigènes sur la salle de fête qui accueille le Pen lui donnent 1 % à chaque action. Ensuite car je ne peux accepter que l’on prêche la tolérance en étant soit même intolérant. Surtout quand son mouvement est à l’extrême inverse sur l’échiquier politique.
Cela n’a peut être rien à voir, mais je n’arrive pas à avoir ni affection, ni même respect, pour les criminels « rouges », action directe et autre Battisti. Pas plus que pour les garnisons de droite brunes, où les milices d’extrême droite coupables d’actions et de meurtres racistes. Les haines, toutes les haines, je n’accepte pas, je n’admets pas. Et je mets dans le même sac les casseurs anti-FN et les milices d’extrême droite. De ce point de vue, quand bien même je mesure que c'est peut être excessif de ma part, e mets dans le même sac Besancenot et Le Pen, Marine et Olivier.
Pour finir, je ne peux concevoir, là encore, les leçons sur les soutiens de Nicolas Sarkozy de la part de quelqu’un qui se promène main dans la main avec Joey Star, qui lui-même est un chantre de la haine. Une autre haine et une autre violence.
Pour autant, je pense qu’il est nécessaire que Besancenot soit le candidat de l’extrême gauche. Ce mouvement, qui n’est pas le mien, est légitime. Comme l’extrême droite est légitime. Et j’aurais apprécié, pour une clarté politique, et une cohérence, que l’extrême gauche n’est présentée qu’un seul candidat. J’ai dit avoir de l’affection pour Buffet, mais je pense que Besancenot est le plus talentueux de cette « gauche de la gauche ». Dommage l’extrême gauche ne se soit rassemblée (« comment rassembler les français quand vous êtes incapable de vous rassembler vous-même ? »), car j’aurais aimé voir le poids réel de l’extrême gauche par rapport à la gauche. L’extrême droite pèse entre 15 et 20 % de la droite, combien au niveau de la gauche ? Politiquement, ça m’intéresse.
Finalement, je voulais être un peu sympa avec Besancenot, avec qui je discuterai bien cinq minutes, je suis sur qu’on a des points en commun. Evidemment qu’il faut privilégier l’investissement et le salariat plutôt que la défense d’un actionnariat qui au final en arrive à plomber une certaine activité économique. Mais tout ceci passe par le respect. Respect commun. L’ouvrier qui respecte le cadre. Le cadre qui respecte le patron. Le patron qui respecte l’ouvrier. Une entreprise marche sur plusieurs pieds, quand chacun s’oppose aux autres, l’entreprise coule. J’ai dit avant les dégâts d’une opposition stérile et basique CGT à la Ciotat, dans les entreprises sidérurgiques chez moi, et demain au Port de Marseille.
Mais y a un dernier point qui me gène chez Besancenot. Il est toujours en TShirt… Oh, un beau TSHirt, pas un TShirt Carrefour ou « Rally de VTT StGenies 1er Mai ». Mais toujours en TShirt. Ca me gène pour deux raisons : d’abord parce que c’est plus classe une chemise (et commode, on peut mettre le téléphone dans la poche), pas forcément avec une cravate d’ailleurs. Ensuite parce que moi le TShirt, ça me grossit. Et ça m’énerve, lui il est en TShirt et il est pas gros. Moi ça me boudine. Donc je suis jaloux. Et ça n’énerve… Bon, j’ai mis cet argument en dernier : c’est la prépondérant.
Car non… Parce que j’aime pas forcément le Ché, Joey Star, la haine, et parce que je gagne correctement ma vie et que j’en ai pas forcément honte,
Olivier Besancenot est le gendre idéal. Jeune, charmant, gentil, avec des joues qu’on aurait envie d’y faire gouzi-gouzi. C’est vrai. Et puis l’avocat du diable viendra me dire que Marine LePen aussi, jeune femme charmante, souriante, agréable, est l’incarnation de la féminité et de la coolitude. Ouais… Sauf que derrière Besancenot et derrière Marine se cachent deux formes de fascismes (certes différents) menant à la haine, à l’affrontement, et à une lutte qui n’a rien d’idyllique. Ce n’est pas ce que je préfère.
Oui, Olivier Besancenot a des idées pleines de bon sens et de bonté. Pour lui, il faudrait ouvrir l’Elysée aux sans logement. Pour lui, il faudrait régulariser tout le monde, et abolir les frontières. Et pour lui, la Marseillaise c’est nul, et le drapeau bleu blanc rouge, désuet, doit être brûlé. Gardons la couleur rouge, et l’Internationale. Mais voilà, je suis esprit chagrin, je n’aime pas cette logique violente de couper la tête de ceux qui gagnent plus de 2000 euros par mois pour arriver à rendre tout le monde heureux. Je n’aime montrer du doigt les plus riches, et je n’aime pas considérer que tous les chefs d’entreprise sont, de fait, des enculés. Délit de sale gueule, je ne l’aime appliquer à personne.
Olivier Besancenot est un gars sympa et terrien. Un postier, ouvrier, qui sait ce que c’est gagner peu et travailler dur. C’est vrai, et pour avoir été facteur un peu (le temps d’un été), j’apprécie et respecte son travail. Je préfère personnellement toujours une lettre à un mail. Pour autant, je n’oublie pas que la fonction d’attaché parlementaire est grassement payée. Olivier Besancenot ne se vante pas d’avoir été attaché parlementaire d’un député européen (Krivine). Et ce n’était pas honteux d’ailleurs. Mais pareillement à Hollande qui dit mépriser les riches avant d’aller payer son ISF, je n’aime pas les gens qui n’avouent pas et « se donnent un genre ». Enfin, je n’aime pas… Même pas, mais je trouve ça idiot.
Je constate néanmoins que Besancenot est moins focaliseur de haine que Laguiller. Plus sympa, plus coulant. Comme Marine le Pen. Et puis vient le temps de discours d’une violence remarquable, comme ceux d’en ce moment. Les grossièretés fusent, et tous les patrons sont des « connards » (Besancenot dans le texte). Et puis aussi délit de sale gueule : que la poste de Neuilly ne fasse pas les cons, il garde l’œil. Le brave petit qui sous ses cotés de grand frère se permet une violence verbale me gène un peu.
Revenons sur Le Pen… Je pense que les leçons de démocratie, au soir du 21 Avril 2002, délivrées par Besancenot, auront été de celles qui m’auront été les plus insupportables. Je n’admets pas les leçons de démocratie de la part de certains mouvements.
Et voir ce même Besancenot, chantre de la tolérance unique, faire preuve de violence physique face aux meetings du Front National, ça me dérange au plus haut point. D’abord car ces deux trois crétins qui balancent des fumigènes sur la salle de fête qui accueille le Pen lui donnent 1 % à chaque action. Ensuite car je ne peux accepter que l’on prêche la tolérance en étant soit même intolérant. Surtout quand son mouvement est à l’extrême inverse sur l’échiquier politique.
Cela n’a peut être rien à voir, mais je n’arrive pas à avoir ni affection, ni même respect, pour les criminels « rouges », action directe et autre Battisti. Pas plus que pour les garnisons de droite brunes, où les milices d’extrême droite coupables d’actions et de meurtres racistes. Les haines, toutes les haines, je n’accepte pas, je n’admets pas. Et je mets dans le même sac les casseurs anti-FN et les milices d’extrême droite. De ce point de vue, quand bien même je mesure que c'est peut être excessif de ma part, e mets dans le même sac Besancenot et Le Pen, Marine et Olivier.
Pour finir, je ne peux concevoir, là encore, les leçons sur les soutiens de Nicolas Sarkozy de la part de quelqu’un qui se promène main dans la main avec Joey Star, qui lui-même est un chantre de la haine. Une autre haine et une autre violence.
Pour autant, je pense qu’il est nécessaire que Besancenot soit le candidat de l’extrême gauche. Ce mouvement, qui n’est pas le mien, est légitime. Comme l’extrême droite est légitime. Et j’aurais apprécié, pour une clarté politique, et une cohérence, que l’extrême gauche n’est présentée qu’un seul candidat. J’ai dit avoir de l’affection pour Buffet, mais je pense que Besancenot est le plus talentueux de cette « gauche de la gauche ». Dommage l’extrême gauche ne se soit rassemblée (« comment rassembler les français quand vous êtes incapable de vous rassembler vous-même ? »), car j’aurais aimé voir le poids réel de l’extrême gauche par rapport à la gauche. L’extrême droite pèse entre 15 et 20 % de la droite, combien au niveau de la gauche ? Politiquement, ça m’intéresse.
Finalement, je voulais être un peu sympa avec Besancenot, avec qui je discuterai bien cinq minutes, je suis sur qu’on a des points en commun. Evidemment qu’il faut privilégier l’investissement et le salariat plutôt que la défense d’un actionnariat qui au final en arrive à plomber une certaine activité économique. Mais tout ceci passe par le respect. Respect commun. L’ouvrier qui respecte le cadre. Le cadre qui respecte le patron. Le patron qui respecte l’ouvrier. Une entreprise marche sur plusieurs pieds, quand chacun s’oppose aux autres, l’entreprise coule. J’ai dit avant les dégâts d’une opposition stérile et basique CGT à la Ciotat, dans les entreprises sidérurgiques chez moi, et demain au Port de Marseille.
Mais y a un dernier point qui me gène chez Besancenot. Il est toujours en TShirt… Oh, un beau TSHirt, pas un TShirt Carrefour ou « Rally de VTT StGenies 1er Mai ». Mais toujours en TShirt. Ca me gène pour deux raisons : d’abord parce que c’est plus classe une chemise (et commode, on peut mettre le téléphone dans la poche), pas forcément avec une cravate d’ailleurs. Ensuite parce que moi le TShirt, ça me grossit. Et ça m’énerve, lui il est en TShirt et il est pas gros. Moi ça me boudine. Donc je suis jaloux. Et ça n’énerve… Bon, j’ai mis cet argument en dernier : c’est la prépondérant.
Car non… Parce que j’aime pas forcément le Ché, Joey Star, la haine, et parce que je gagne correctement ma vie et que j’en ai pas forcément honte,
Non, je ne voterai pas Olivier Besancenot le 22 Avril.