lundi 17 septembre 2007

Absence de passion, soupir

Je crois que, décidément, j'ai atteint un point de saturation trés haut sur tout ce qui est politique... Ce soir, je viens d'écouter Hollande sur Canal + (que je trouve digne...), Bayrou sur ITélé, pour finalement terminer sur InfoSport écouter l'interview (affligeante) de Pape Diouf sur l'OM. Ce qui, de loin, est encore le sujet sur lequel j'aurais le plus envie de m'étendre...

Je me rends compte que je ne suis pas les conseils de bon bloggueur distillés par Eric sur son blog : écrire uniquement quand on a quelque chose à dire, et ne pas que parler de soit. Pourtant, là, j'ai rien à dire, je parle de moi, de mes soupirs, et j'ai envie de soupirer sur ma lassitude politique. L'amoureux que j'étais de la politique, ancien jeune militant, n'a pas acheté un Canard d'actualité depuis la fin Aout. Et quand je vais sur des sites qui parlent politique, je soupire, je n'ai même pas envie d'y poster. Le New DEL commence sa vie, je le suis, je le lis, je m'en lasse. Parce que pas envie de débattre, et débattre sur quoi ? L'amour pour Sarkozy chez les uns, la haine chez les autres... ? Je suis d'une catégorie un peu à part en ce moment, ceux qui s'en foutent...

J'aimerais, pourtant, avoir envie d'être enthousiaste. Comme certains copains qui ne tarissent pas d'éloge sur ce Président qui change tout, qui relancera l'économie, mettra ces "fénéants" au boulot, et parle vrai. Mouais. C'est bien. Encore faut il croire à tout ce qu'il dit, en ce moment je vois surtout un nombre incroyable de commissions, qui poussent comme les champignons dans les sous bois à coté de chez moi... Ca donnera peut être pas 3 % de croissance, mais ça permet de relancer quelques socialistes, c'est bien.
J'aimerais pouvoir, à la rigueur, m'opposer frontalement à Sarkozy. Ne pas tomber de ma chaise quand je vois Hollande et Besancenot à la même table. Avoir pour seule envie, seul but quand je me lève, de "résister", pour reprendre des termes (que je trouve affligeant) sur certains sites, ou dans certaines bouches. Mais voilà, je n'arrive toujours pas à trouver Sarkozy un "danger" terrifiant pour la France, l'Europe, les Droits de l'Homme, et toute la terre qui va autour. Même si ce dernier me sur-gonfle en ce moment, je n'arrive pas à penser que Royal aurait été mieux. Et je n'arrive pas, donc, à être dans un état de détestation et d'envie de destruction du pouvoir Sarkozyste.

En fait je n'arrive à rien. Je m'en fous, totalement. J'ai l'impression que la France n'ira pas mieux demain, mais je baisse les bras. On nous servait la rupture, j'ai l'impression que certaines maladies du chiraquisme sont encore plus violentes. La maladie des commissions plutot que les solutions et les actions pour résoudre les problèmes. Une nouveautée : on met un socialiste à sa tête. Et surtout un sentiment que l'essence, le pain, même le vin parait il, continuent à augmenter. Pas mon salaire en tous cas.

Mais même ça je m'en moque. Pas envie d'être positif ce soir. Finalement, peut être aller me coucher tôt encore. J'ai fini le premier Kellerman comme bouquin, je vais faire ce soir le premier Henning Mankell, un auteur de polar suédois. Ca fait réver, isn't it ? Au moins autant que la politique en ce moment pour moi, et le passionné que je suis en est navré.

samedi 15 septembre 2007

Arsenal - Tottenham : championnat anglais, vraiment ?

J'adore le foot anglais. Et suis ravi que Canal ait récupéré les droits de ce championnat merveilleux.

Je regarde en ce moment (aprés avoir installé mon nouveau lecteur DVD enregistreur pendant Liverpool - Porthsmouth), un excellent Arsenal - Tottenham. Deux équipes mythiques du centre de Londres, dans un stade de White Hart Lane qui est un joyaux. J'avais vu un match là bas en 92', époque où on n'avait droit qu'à trois étrangers par équipes. C'était chouette, l'ambiance, le jeu, tout. J'adore.

Et là quand même une drole de sensation. Aucun anglais, même britannique, chez Arsenal. Ca joue, trés bien même. Avec des jeunes français (les mercenaires sans morale Diaby, Clichy et Flamini, Sagna, Gallas), les merveilleux Rosicky et Fabregas, Hleb, etc... Mais pas d'anglais. Pas de britanniques. Où sont les Wright, Adams et Parlour de quand j'étais jeune ? Où est Seaman ?

Tottenham, certes, la charnière est composée de Kaboul - Malbranque - Berbatov (une league 1 avec des français et du talent tiens), mais ça sent le britannique, ça sent la Guiness et le Royaume de la Reine, dans le jeu et dans les noms.

Je trouve dommage que les clubs de foot perdent leurs identités. Il reste encore des clubs comme Manchester United, Barcelone, Milan AC, qui gardent une identité locale. Marseille, avec des Carasso, des Nasri, des Rodriguez, Cissé et Givet, essaie de revenir aux sources d'une équipe couleur locale. Paris fait de même. Mais les clubs français, c'est qu'ils n'ont pas le choix. Et pendant ce temps, Chelsea, Arsenal, même le mythique Liverpool, n'alignent aucun "local" des iles de la Reine. C'est dommage.

Comme dirait le philosophe à lunette : "le football n'en sort pas grandi". Je trouve que c'est dommage... Par contre le match est super : j'y retourne (avant Marseille - Toulouse... qui a un cierge ?)

Commentaires du Blogger : petit soucis

Petite question à mes copains sur Blogger : je reçois généralement par mail les commentaires que vous avez la gentillesse de laisser (et qui me font toujours un grand plaisir). Mais depuis hier, je reçois un mail illisible : les phrases sont coupés, les accents remplacés par le "=E9" et autres sigles bizarres... C'est n'importe quoi.
Par contre, les commentaires sont bons sur le blog.

Simplement savoir si c'est moi (auquel cas... soupir) ou si le soucis est partagé. Merci d'avance :)

vendredi 14 septembre 2007

Essayer de se rappeler des bons souvenirs, des beaux endroits

Essayer de se remettre en tête des bons moments quand pas la forme. Des endroits qu'on a aimé, où on a été bien. J'aurais pu mettre Disneyland, c'était bien là bas. J'aurais pu mettre d'autres endroits. J'ai mis Marseille.

Parfois, le soir dans cet appartement, j'avais une grosse boule dans la gorge. Parce que professionnellement je n'étais pas à la hauteur, parce que sentimentalement l'histoire était minée, parce que pas de bonnes nouvelles, parce que j'allais partir. J'ai eu aussi des moments magnifiques. Octobre 2002, les matchs, les Bons Enfants, les salades italiennes.

J'aurais pu mettre une photo de Lyon. Mais je ne m'y sens plus chez moi. J'aurais pu mettre une photo de mon village d'enfance. Je me rends compte que j'y suis parti à 18 ans. Y suis je un jour revenu ? J'aurais pu parler de mon village actuel. Je croyais, mais je ne suis finalement qu'un étranger...

Enfin, la photo est belle. C'est l'essentiel.

mercredi 12 septembre 2007

Parlons vins un peu, le Coteau du Layon

Aujourd'hui, je confesse de la repompe. Et un nouveau libelé : "les plaisirs du Faucon", car il y a des choses que j'aime. Le vin en fait partie.
J'ai écrit hier soir une petite note sur mon blog de vin "
la cave du Faucon". Blog modeste qui me permet de m'exprimer un peu, avec des mots et des termes un peu profanes, de celui qui aime le vin sans être l'oenologue averti.
Et puis le vin, ça reste pour moi aussi des souvenirs. Souvenirs de bons moments passés avec des gens sympas, d'un lieu, d'un bon repas, d'un bon moment. Le vin est toujours lié à quelque chose. A la cave, à la région, au moment du glou-glou.
Juste un simple message pour parler de vin aujourd'hui... Et nous reparlerons politique, foot, un autre jour. Je ne soupirerai pas un 12 Septembre.

* Région :Val de Loire
* Appelation : Côteaux du Layon
* Couleur : Blanc
* Nom : Michel Robineau
* Mis en Bouteille : Le producteur
* Millésime : 2006


* Prix : Caveau via un copain qui passait par là, 5,5 €

* Date de glou-glou : Septembre 2007
* Occasion : Apéritif avec un connaisseur avant Italie France
* Avec : Des olives et des copains

Ca faisait un moment que je ne m'étais prété à cet exercice de rédaction de mes impressions d'un vin que j'ai aimé... Longtemps, un peu trop... Trop occupé sur mon "blog premium". Dommage. Pourtant ma cave, refaite dans ma nouvelle maison Roquemauroise, en plein Côtes du Rhone, va bien... Enfin...

Le jour de Paris StGermain - Marseille, mon ancien chef de projet, époque de mon ancienne boite, nous avait invité pour le match. Il redescendait de Bretagne. Il n'est pas redescendu les mains vides...
Epoque où je sillonais la France, parfois en sa compagnie, souvent tout seul. La France des Centrales Nucléaires. Cette époque m'a ammené dans la Vallée de Loire, Chinon, Saint Laurent des Eaux à coté de Chambord, Dampierre et Belleville entre Giennois et Sancerrois. Et dans chacun de ses endroits, des vins assez fabuleux. Menetou-Salon, cheverny, sancerre, giennois, les touraines, les pouilly, les célèbres mais délicieux bourgueils et vouvray. Et donc une découverte un peu excentré, mais découverte à l'époque "là bas" : le Coteau du Layon.

Ce vin est une merveille... C'est un moelleux qui n'écoeure pas. Un moelleux avec une touche sèche qui me sied à merveille. C'est pas du moelleux "mielleux". Et j'aime bien.

Je ne serai pas dire les aromes découverts en buvant ce vin. Non, je suis un piètre oenologue. Je ne suis d'ailleurs pas oenologue, juste quelqu'un qui aime le vin et à qui cela évoque des choses, des souvenirs. Ceux là sont des souvenirs professionnels : la France est un pays merveilleux avec des merveilles et des trésors. Le coteau du Layon est un de ces trésors : on trouve de ces vins modestes, sans prétention et sans un tarif qui fait pleurer les enfants, qui pourraient soutenir la comparaison avec le Roi Sauternes. Prendre un tel plaisir à 5,5 euros, cela serait presque indescent.

Le vin, c'est aussi un moment passé avec des gens qu'on aime. La dégustation s'est faite en compagnie d'un copain d'enfance fils de vigneron de Lirac et maintenant oenologue dans une maison de ChateauNeuf du Pape. Et on aime le vin, tous les vins.
Parce que le vin ne s'arrette pas uniquement aux limites de notre région, aussi belle soit elle. Nantes, c'est peut être aujourd'hui en D2, mais pas trés loin on trouve des magnifiques muscadets, et ce layon merveilleux. Pourquoi resterais je sois au nom ronflant du Sauterne pour accompagner mes desserts ou mon foie gras ? Pourquoi resterais uniquement fondementalistement attaché à mon Côtes du Rhône, à mon lirac, que je défendrai toujours, mais à qui je ne fais aucun infédilité en trempant mes lèvres dans d'autres nectars.

Les layons, les jurancons, sont des vins simples et moins "brillantissimes" de noms qu'un sauterne par exemple. Plus abordables aussi, fatalement. 5,5 euros, ce layon de Michel Robineau est une merveille. Encore un peu jeune (cépage 2006), on le sent en arrière gout, comme une petite pique pour me dire "je suis encore un enfant, laisse moi grandir"... Mais cette texture dans la bouche qui vous donne l'impression d'un baiser tendre et doux, fera que peut être le vieillissement sera difficile... Et que mon carton risque d'être mort trés tôt.
Pour une bonne raison, celle du plaisir.

En tous cas, je sais ce qui ira avec mon foie gras cette année au réveillon de Noel ou du Jour de l'An...

mardi 11 septembre 2007

Salut mon ami

Un simple bonjour à un chouette ami. Un Phénix du Hainaut.

On pense à toi. A elle aussi. Mais aujourd'hui, surtout, c'est à toi que je pense. Aux bons moments passés. Toulon, Bruxelles, Paris.
Et à ta présence, votre présence à tous les deux, à des moments où ben je ne pensais un peu beaucoup qu'à moi...

Un simple salut amical, un verre de vin blanc à la main (vous ne faite pas de vin là bas, je vais pas te saluer une biere à la main quand même...)






La chanson que je mets n'a rien à voir avec SaintSeiya... (je le dis pour ceux qui sont venus ici aujourd'hui, pensant que j'allais parler politique ou rugby ou pinard... J'aurais pu parler Kwak ou bières trappistes de Belgique, les bières c'est comme le chocolat de toutes façons, mon préféré c'est la Belgique... enfin passons).
Je disais donc la chanson est la toute dernière de la série des Slayers. Slayers, un dessin animé japonais merveilleux : le dernier épisode, je l'ai vu en ce mois de Mai 2003' où Marseille redevenait une vraie ville du Sud ensolleillée.
Cette chanson semble être écrite pour toi : outre qu'elle clot un de tes animés favoris, son titre est "somewhere". Quelque part ailleurs...

Ceux sont les seules VHS que je garderai, la série des Slayers. Ca prend plus de places que des DVDs, mais ceux sont tes VHS, tes cassettes. En Pal en plus... Mais bon, je vais pas les jeter, tu me gronderai, et tu ne serai pas le seul. Et puis même non, je les garde. Un souvenir parmi tant d'autre, le Seiya de mon porte feuille est toujours là lui aussi... Salut mon ami, à bientot.

lundi 10 septembre 2007

Un jardin qui donne des fleurs : affichages des commentaires

Sympathique blog que le Jardin de Julie. J'ai adoré les photos de Reims, magnifique ville dans laquelle quelques petits souvenirs. Passage obligé notamment lors de mes "retours de vendredi", entre Nogent Sur Seine et Saint Quentin en Picardie.
Et donc sur ce blog, LA découverte. La mise en avant des commentaires sur Blogger. En colonne de liens. Bien sur, en cliquant sur le lien idoine, j'ai pu rajouter ce désiré Widget. Encore un peu de mise en page à faire, je ferai ça ce soir tranquillement (aprés avoir récupéré ma lettre recommandé au courrier, encore du stress, une nouvelle ligne sur mon "histoire de boites aux lettres").
Merci Julie.

samedi 8 septembre 2007

Simple morceau d'Ardèche

Simple photo de l'Ardèche et du Col de la Chavade (je vous invite vivement à voir les cartes postales en cliquant sur ce lien...). Là, je prends une photo depuis un Belvèdere qui donne sur le "Pont du Diable". Et c'est joli.

Souvenirs, y en a. Qui ne datent pas que de ces dernières vacances.

Pourquoi des photos de l'Ardèche un samedi soir avant de manger ? Pourquoi pas répondrais je... Je pourrais parler du France - Argentine de hier soir en rugby, mais visiblement le sport de cette fin d'été (que je n'aime toujours pas) est disposé à me faire de la peine. Je pourrais parler politique, mais non (saturation totale). Je pourrais parler des chats du quartier qui viennent s'abriter à l'ombre de mes volets fermés, de ma piscine qui sera vidée demain comme une ode à la fin de l'été, de ma cave joliment gravillonée maintenant, mais parler de soi pour parler de soi, autant avoir quelque chose à dire. Là non.

Donc simple photo de l'Ardèche. Parce que ce département est probablement un des plus beaux de France. Parce que pour monter à Lyon, ou chez ma belle famille, je suis obligé de traverser ce département. Et parce que quelque part, il parait que les origines de mon nom de famille m'ammènent à longer tout ce magnifique Rhône, de la frontière suisse (et oui...) aux Bouches du Rhône. Et qu'une forte proportion d'homonyme sont d'Ardèche. Je dois avoir un peu de sang Ardéchois peut être, je ne sais pas...

Je ne sais pas mais j'en dis des conneries. Je vais ouvrir un Canon Fronsac ce soir. C'est pas un Côte du Rhone mais un Bordeaux. Contre pied ? Je sais pas, j'ai envie. Je prendrai un Saint Joseph, divin vin d'ardèche, un autre jour...

vendredi 7 septembre 2007

Deux équipes nationales, Foot et Rugby

Ce soir commence la coupe du monde de Rugby. Désolé, je ne ferais un blog 100% sans rugby comme mon ami Lancelot. J’aime bien le rugby. J’irai voir un match à Montpellier la semaine prochaine, et j’espère profiter de ce qui sera, de toutes manières, une fête.
Je voulais simplement avoir une modeste réflexion sur l’Equipe de France de Rugby. Et notamment sur son sélectionneur.

J’ai été amusé de voir combien certaines personnes prônant à tout va la « tolérance » restait de sympathiques sectaires. Sur le feu blog de Guy Birenbaum (qui me manque déjà), nous avions eu y a quelques jours une discussion sur le rugby. Et certains affirmaient avec large sourire « j’espère que l’Equipe de France fera une minable coupe du Monde, ça fera les pieds à Bernard Laporte ! ».
Ah ? Et pourquoi donc : « parce qu’il vend des jambons ! ». Oui, mais Zidane vend des yaourts, et il me semble qu’il est plutôt apprécié. Non, y aurait pas une autre raison… Mais bien sur que si ! Laporte a soutenu Nicolas Sarkozy. Même pire, Laporte sera secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy. Donc quand on combat Nicolas Sarkozy, on ne peut pas aimer Laporte qui est un mauvais, un méchant. Donc fatalement on doit cracher sur notre équipe nationale, bon sang mais c’est bien sur.

Je suis ironique. Evidemment, je ne cautionne pas l’adage Thierry Roland qui stipule que « ne pas supporter l’Equipe Nationale, c’est être con ». Mais j’avoue que ce sectarisme idiot (pléonasme) me gène. Me gène autant que la nomination de ce « futur secrétaire d’Etat », qui a fortement colorisée politiquement une équipe de France qui n’appartient ni à la droite, ni à la gauche, mais à la France.
J’ai trouvé cette nomination très désagréable. Désagréable de mettre Laporte, le sélectionneur, qui n’est que le sélectionneur, dans cette position de sélectionneur – porte parole de la politique sportive de l’Elysée. Ca me gène, parce que la France a prouvé pendant cette campagne qu’elle n’était pas qu’une « démocratie apaisée », que les clivages restaient aussi forts que les sectarismes (de droite comme de gauche) et finalement les intolérances. Et qu’au final on ne rend pas service à l’Equipe de France de Rugby, qui devient sans une imaginaire collectif une sorte d’ « Equipe de Nicolas Sarkozy ».
Ca ne rend pas service, l’annonce aurait pu être faite après, mais à force de vouloir faire toujours de la comm’, on fait parfois des conneries qui ne rendent service à personne…

L’autre Equipe de France ce week-end, c’est celle de foot. Et là j’avoue que je serais ce « con » fustigé par Roland. Je n’aime pas l’Equipe de France de Football, et depuis un moment. Depuis Domenech en fait.
Je n’aime pas ce sélectionneur. Je n’aime pas ses outrances. Comme tout français qui se respecte, je conteste certains de ses choix sportifs. Mais c’est surtout pour des raisons humaines. NE pas sélectionner Pires, à une époque où il était performant, pour des sous-entendues raisons de fesses, c’est nul. Ne pas sélectionner Giuly pour des raisons similaires, idem. Par contre, appeler des Diaby, des Diarra, qui ont dit « merde » à la France en crachant sur leurs clubs formateurs pour aller gagner du pognon sur un banc outre-Manche, cela lance ce signal comme quoi être mercenaire, et très jeune, c’est porte ouverte pour l’Equipe de France. Sélectionner un Camara ou un Piquionne quelques jours après avoir craché sur le club qui les a relancé (StEtienne en l’occurrence) pour aller gagner plus ailleurs, c’est un autre message de lancer : soyez un connard sans foi ni loi ni respect ni gratitude, soyez un mercenaire un peu plus âgé, et vous serez sélectionné en Equipe de France. Beau message.
Par contre, soyez fidèle, travailleur, talentueux aussi, comme des Dacourt ou d’autres, non, pas intéressant, pas intéressé. Et puis comme le sélectionneur est de toute manière un provocateur, tout va bien pour lui.

J’en ai marre, j’aimerais avoir un sélectionneur « normal ». Depuis Jacquet, nous avons eu Lemaire (spécial), Santini (spécial aussi), qui étaient de bons sélectionneurs, mais un peu pas trop communiquant. Et là, nous avons un provocateur, abject par moment, et qui donne une image que je trouve détestable de cette équipe de France, qui ne me représente pas. Je ne connais pas Lassina Diarra, je ne l’ai jamais vu avec un maillot d’un club français. Idem pour Saha ou Diaby. Et je ne parle pas de l’image que donne Piquionne du football et des footballeurs. Je préfère largement un Laporte Bernard, qu’il soit de droite ou de gauche.

Donc ce week-end deux Equipes de France. Celle de ce soir : je la soutiendrai, avec Carlsberg et copains de travail à la maison. Et demain soir… Oh, je regarderai le match, ça sera un grand match. Oh, je me prendrai au jeu du supporter aussi. Mais si l'Italie gagne, je pleurerai moins que lors de la défaite de Marseille en finale de la Coupe de France.

Enfin, quoiqu’il en soit et pour la Coupe du Monde de Rugby, j’espère qu’on aura une belle fête. C’est bien d’être heureux, même si c’est suite à un match de Rugby d’une équipe nationale dirigée par un ministre sarkozyste. Etre heureux, ça se passe de raisons valables, et ça va au-delà de considérations politiques. A mon avis…

mercredi 5 septembre 2007

Chirac, Sarkozy...

Article du "Parisien - Aujourd'hui en France". L'ancien et le nouveau réuni pour honorer la mémoire de Pierre Mesmer (pour moi un grand homme).

Et cette photo qui m'a interpelé... J'ai souvent évoqué ici combien Sarkozy à l'Elysée m'avait semblé rendre obsolète tout une histoire politique pourtant récente. Cet été, qui se souvenait qu'un jour, Villepin était promier ministre, et Chirac président ? Et combien la photo, toujours dans le Parisien, de Chirac Jacques et Bernadette en thalasso m'avait donné cette impression d'une vieille image sépia sortie des années 60.

Et aujourd'hui, un sentiment bizarre. Je n'arrive pas à me faire à l'idée que Sarkozy est "Président de la République". Je le vois en Super Premier Ministre sans doute, "Super Manager" de "l'entreprise France" évidemment. un "rock star de la politique", comme l'avait écrit sur son blog une ancienne (soupir) amie. Mais "Président de la République" au sens auquel je l'entend, je l'admets monarchique, non.

Cette image est spéciale je trouve. D'un seul coup, l'affection que j'avais pour Jacques Chirac mais qui s'était étiolée, éfilochée, au fil des mandats, est revenue. Cette homme que j'ai aimé, soutenu, durement critiqué, qui m'a déçu, m'est revenu bizarrement. Comme une personne aimée qui vous a trahis plusieurs fois, mais dont le coeur ne parvient pas à effacer toute trace.
Et à coté, un Président actuel qui redeviendrait presque le chef de parti, le ministre qui "éxécutait" qu'il était.
Le 6 Mai est passé par là. Mais des images ont la vie dure. Certains trouveront Chirac vieilli, usé, fatigué, sur cette image. D'autres commenteront sur la grandeur rajeunissante du Président Sarkozy. J'en ai une autre vision, une autre lecture... Nostalgie d'un passé récent, que je ne regrette même pas (surtout pas), mais nostalgie quand même.
Bizarre ce temps qui passe...

mardi 4 septembre 2007

Un simple mot - soupir - du bureau

Ne pas trop parler de soi, rester humble, c’est une des 7 vertus du bloggueur développée par le blog américain HeadRush. L’excellent blog d’Eric Mainville s’en faisait l’écho la semaine dernière. Pour le citer : « Sauf si vous êtes quelqu’un de célèbre (exemple : Giscard), les gens ne vous lisent pas à cause de vous, mais à cause des infos que vous pouvez leur apporter. Donc, évitez de parler de vous ! ». Il a terriblement raison.

Il a terriblement raison mais des fois, les sujets manquent. Une des autres vertus du bloggueur est d’écrire uniquement quand on a quelque chose à dire. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Mais j’ai envie de soupirer.
Un gros soupir. Un coup de barre quelques jours après ma rentrée professionnel, suite à ces courtes vacances. Un soupir qui ne concerne personne, qui n’intéresse (et n’a à intéresser) personne. Un soupir qui ne me soulage même pas, y a des psychologues, éventuellement des amis, pour ça. Mais un soupir que j’ai envie de lâcher sur mon blog. Quitte à me mettre en porte à faux avec les vertus du bloggueur… Ce qui, au demeurant, n’est pas dramatique…

Je ne saurai pas identifier le pourquoi de mon soupir. Depuis un moment, je me plais presque à soupirer devant cette « triste fin d’été ». Mon blog, tel la vallée du Rhône balayée par le Mistral, reçoit mes soupirs les uns après les autres. Parce que des hommes d’Etat dont je suis proche ou des footballeurs nous quittent. Parce qu’une loi fiscale du gouvernement me lèse le jour où je reçois le troisième tiers. Parce que notre ami Guy Birenbaum a eu un soupir plus sérieux que le mien, qui s'est conclue par la fermeture de son blog, un lieu qui restera dans mon petit coeur de pierre... Parce que mon vélo et hier soir mon skimmer de piscine me pètent dans les doigts. Parce que Marseille est aussi triste que mon visage en ce moment. Parce que des ami(e)s qui soupirent ou me font soupirer. Parce qu’ils ne sont pas là, plus là, trop là. Parce que c'est moi ne suit pas là, pas assez là. Parce que je ne suis pas capable de m’exprimer comme je le devrais. Parce que j’ai froid et que, depuis trois jours, j’ai sérieusement mal à la tête.

Et après ? Après tout va bien chez moi, et je suis conscient d’être un privilégié. Pour la première fois depuis que je suis ingénieur diplômé et cadre d’entreprise, ma rentrée se passe à merveille. Aucun rat mort dans les tiroirs, laissés par des « collègues de bureau » aux dent acérées. Aucune mauvaise nouvelle personnelle, responsable hiérarchique ou client, qui vient me faire perdre en quelques minutes et phrases mal choisies le bienfait de deux semaines de repos. Tout va bien donc.

Et pourtant, des « collègues d’Internet » me le font remarquer. Même sur mon blog, ou même par mes mails, mon énervement se voit. Mes mails semblent être aussi précis qu’une passe de Nasri en ce moment, toujours à coté, à contre-emploi, contre le sens du jeu. Mes amis locaux voient bien que je démarre un peu plus vite que d’habitude. Et celle qui me supporte tous les jours le constate également, parfois à ses dépens. Une paire de baffe suivie d’une salve de météores dans le cul ? Sans doute est ce qu’il me faudrait…

Voilà donc mon état d’esprit, étalé sur mon blog comme la marchandise d’un vendeur de légume au marché dominical de Laudun. La musique qui accompagne ce message, le délicieux « déluge du Deucalion », tiré du 4eme film des Chevaliers du Zodiaque « Abel » (le plus beau), je l’écoute en boucle. SaintSeiya n’est peut être pas ce qui me va le mieux quand mon moral vagabonde vers des travées obscures… Pourtant, c’est également un des spectres d’Hadès dessinée par la merveilleuse Pallas que j’ai mis en début de post. Je parlerai peut être un jour de ce drôle de rêve génant où Hades me proposait la possibilité d’assouvir une vengeance en devenant un de ces spectres… Et moi d’accepter dans ce rêve de toucher ce surplis, l’étoile céleste du désespoir… Non, celui là n’est que Rune, le Ballrog. Mais il est si bien dessiné…

Finalement, aller faire du vélo dans les forêt de Tavel ou du Forez (photo), ce serait finalement ce qu’il m’irait le mieux. Ballade en nature. J’attendrai pour ça que le mistral glacial se calme, et que mon crâne cesse de me rejouer ces vilains tours qui m’ont tant handicapé y à deux ans.
Et promis, j’essaierai de respecter la deuxième vertu du bloggueur. Mais là, envie de soupirer, un peu…

PS : Dans ma liste de lien, j’ai enlevé le blog de mon collègue Column. Mais il a remplacé ce dernier par une page remarquable de sensibilité. En tous cas, beaucoup d’émotion en lisant ses lignes, ses pages, ses textes. Un modèle, j’aimerais savoir un jour écrire comme ça. Exprimer mes sentiments de la même manière, avec la même plume (ou plutôt le même clavier). J’adore ce blog. Fragile, certes, délicat sûrement, mais talentueux surtout. Sans aucun doute.

dimanche 2 septembre 2007

Roquemaure, fin de l'été

Une petite colline au Sud de Roquemaure, lorsque l'on va sur Avignon (et plus prés, les villages de Sauveterre, Pujaut). La Roquemaurette elle s'appelle. A l'extrémité de cette petite colline de calcaire et de garrigue, une zone industrielle qui se développe (un peu trop pour certains), la zone industrielle de l'Aspre. Et depuis cette zone, une des plus belle vue du village de Roquemaure.Ensuite ? pas plus pour un dimanche. J'aurais du aller faire du vélo ce matin, notamment dans cette magnifique contrée de garrigue et de cailloux, mais non. Je travaillerai un peu dans la maison, sur mon PC... Et puis ce soir Paris SG - Marseille. Peut être un coup de plus à mon moral footballistique (et moral tout court ?) actuel : dure fin d'été.

Et je n'ai parlé ni de cet insignifiant PS qui joue à la Rochelle à se faire mal, ni de notre bien aimé Président, dans ce billet. Je progresse...

vendredi 31 août 2007

Que faisions nous y a 10 ans, aprés le Pont de l'Alma ?

Que faisions nous il y a 10 ans, quand Diana est morte sous le pont de l’Alma ? En lisant, comme tous les matins, le billet quotidien de Guy Birenbaum sur son blog, cette réflexion m’est parvenue. Outre un très bon texte du Docteur Christian Lehmann, grande gueule et homme de qualités, Guy nous faisait part de son souvenir du moment. Il avait appris la nouvelle en vacances, sans médias à ses cotés, quelques heures après la grande masse que nous étions. Un souvenir.

C’est amusant de se dire qu’aujourd’hui, peut être beaucoup se poseront la question, devant la machine à café avec les collègues de bureau, en famille… Un peu comme le 11 Septembre 2001. Je me souviens l’avoir appris à la radio dans ma ZX, à Avignon, sortant de Néo Tokyo pour acheter quelques mangas. Dans le magasin, les gens parlaient d’un attentat à la maison blanche, la vérité était autre.
Dans un même ordre d’idée, ma maman me racontent souvent comme elle eut appris la mort de Claude François. Elle nettoyait les vitres de la cuisine, ou faisait de la peinture, un vieux poste radio - que l’on a toujours – branché sur Europe n°1 (pas encore sarkozyste), pour peut être Monte Carlo. J’étais dans mon landau, du haut de ma quelque dizaine de mois de vie. Et l’annonce du décès de cette idole… Ma mère qui laisse tout tomber pour hurler la nouvelle à mon père qui jardinait. Ma mère m’en parle souvent avec une émotion réelle. Visiblement partagée par mon père et leurs amis.

Le 31 Août 1997’, je ne me souviens que de la stupeur de ma mère devant TF1. Je me lève depuis peu, je suis entre la MathSpé et la première année d’ingénieur à l’ECAM, à Montfaucon. Je vais prendre un jus de fruit avant d’aller dans ma chambre finir de me lever. Et puis après je ne sais plus. Je ne me souviens que du « Candle in The Wind » d’Elton John, qui est pour moi une des plus belles chansons existants. Et je rappelle des gens autour de moi, visiblement touchés. Emus devant la cérémonie d’enterrement.
Et moi qui m’en veut presque d’être impassible. Lady Diana ne représentait pas grand-chose pour moi. Du respect dû à son rang, du respect tout court, mais pas plus. Indifférence en fait, indifférence toujours. Elle a touché beaucoup de monde, pas moi. Peut être est ce ça le souvenir le plus fort que j’ai : l’absence de réels sentiments ce 31 Août 1997.

mercredi 29 août 2007

Et maintenant Pierre Messmer

Pierre Messmer est mort ce soir. Je ne m'y attendais pas, et je me sens tout con, tout bête, et franchement triste.
J'avoue en avoir un peu marre de cette fin de mois d'Août... Sans parler du pitoyable match de l'OM ce soir, je la trouve pénible, trés pénible, cette fin d'été...

Le gaullisme duquel je me réclame un peu est dans un bien sale état... Une droite dans laquelle je ne me reconnais pas trop, ne parlons pas de cette gauche que je trouve d'un médiocre absolue... Non, sale temps... Et en plus il parait qu'il va pleuvoir...

mardi 28 août 2007

Mourrir en faisant son travail, une autre

Je ne sais pas pourquoi je suis autant touché par ce genre de nouvelles... J'ai évoqué hier cet homme qui est décédé sur le lieu où je travaille, dans les installations où je travaille. Chute mortelle.

Cette fois c'est un joueur de foot qui meurt en faisant son métier. Antonio Puerta, défenseur du FC Séville, vainqueur de la derniere coupe d'Europe. Le coéquipier de Julien Escudé vient d'être débranché aprés un malaise cardiaque lors du match de Liga Seville - Getafe. Il allait être papa dans quelques semaines...

Je reprends le boulot demain. Je n'écouterai pas RTL demain matin, je n'aimerai pas une autre désagréable nouvelle avant la reprise...