mardi 26 avril 2011

Souvenirs de printemps...

Cette date d’Avril est importante pour mon blog… S’il n’y eu un 26 Avril entre les deux tours de la présidentielle de 2002, peut-être ce dernier n’aurait jamais vu le jour. Et sans doute que ma bien modeste, mais heureuse, existence en aurait été changée.

Il y a tous les ans un 26 Avril. Comme il y a tous les ans un 21 Avril (il y en aura même un en 2012…) ou un 28 Aout. Sans tomber dans les abymes de mélancolie néfastes et inutiles des premières années, il m’est impossible de ne pas avoir le cœur qui s’arrête quelques instants sur les contreforts du Jura et des Alpes, à quelques pas d’un Lac majestueux…
Aujourd’hui, il se balade entre Pilat et Forez, et il en est très ravi. La Loire se marie merveilleusement avec le Rhône de toutes manières, et j’en suis ravi.

Non, aujourd’hui il y a une simple pensée. Pour une époque aujourd’hui lointaine. Pour ces rencontres faites grâce à Saint Seiya. Des pensées heureuses et pleines de bons souvenirs. Une rencontre au pied de la statue d’Athéna des Champs Elysées. Une boulangerie délicieuse sur un plan pour aller Rue des Bons Enfants. Une soirée passée en Lorraine ou un samedi à Bruxelles.
Il y a aussi ce weekend d’entre deux tours de présidentielles au bord du Lac Léman, dans ce pays de Gex dont j’ignorais l’existence, mais dont j’ai aimé les villages, l'ambiance. Et les personnes rencontrées. Un weekend que je ne regrette pas une seule seconde, même si ensuite il y eu des jours où la gorge faisait mal. Et une rencontre qui, même si elle est lointaine, reste une belle rencontre.

J’imagine que le printemps doit donner à l’Ain des montagnes et des lacs de jolis paysages, comme ici. J’imagine aussi que je dois être bien seul à regarder le ciel en pensant à un passé qui commence à devenir, mine de rien, bien lointain.

Aujourd’hui, à la veille de grands changements, et grands bonheurs, pour moi, je me souviens. Comme souvent, comme tous les ans. Je me souviens sans amertume, sans regret. Je me souviens avec une douce et légère mélancolie, qui rendra mon petit vin blanc de ce soir, fin de mes vacances, bien agréable. En plus, il sera bu avec une merveilleuse compagnie…

Et si je devais soupirer, ce serait simplement devant le temps qui pense. Et devant des rancœurs bien dommages... Mais ça, malheureusement, et même si on le voulait, on ne peut pas y faire grand chose...
(Et peut être est ce tant mieux après tout...)

lundi 25 avril 2011

Jean-Luc Mélenchon enceinte lui aussi ?

Après Carla Bruni, Anne Sinclair et même Martine Aubry, nous apprenons que Jean-Luc Mélenchon serait peut être aussi enceinte... Ou alors il a mangé trop de croques-monsieur en compagnie secrète de François Hollande, en négociant son ralliement d'entre deux tours en échange d'un dodu ministère ?

Sinon, en parlant d'histoire de grossesse, il faudrait quand même que je me bouge à préparer la chambre de mon nouvel arrivant... J'en connais une de grossesse qui risque de me toucher beaucoup plus directement (moi qui ne suis candidat à rien, sinon à un bon barbecue à midi...).
Mais bon, les histoires de grossesses de chacun ne nous regardant pas, allons passer une bonne journée de Pacques sur la terrasse, avec des saucisses, du rosé, et un jeu de boules pas loin...

Et attendons les prochaines rumeurs... (il paraitrait que François Bayrou...)

(source photo)

dimanche 24 avril 2011

La journée des déportés (Tenir)

Un mariage hier soir. Du vin, beaucoup. Et une tête capricieuse lorsqu'il fallait se lever ce matin... Pour une célébration modeste, mais importante pour moi. Le souvenir des déportés.

La manifestation ce matin, au monument aux morts de mon village, n'a pas soulevé les foules. Il y avait quand même, dans un coin de mon cœur, le souvenir de mon grand père, mort cet été... Il avait été un déporté. Ces journées étaient importantes pour lui. Elles le sont forcément un peu pour moi...

Un élu a lu ce matin un texte qui m'a beaucoup touché. "Tenir", un poème de Gaston Charlet. J'ai trouvé cette lecture belle, elle m'a ému. Je la retranscrit ici...


« Tenir » ce fut le verbe le plus conjugué par tous « ceux » de la concentration.

« Tenir », c’était ne pas mourir de faim, en dépit de l’indigence des rations distribuées…

« Tenir », c’était ne pas mourir de froid sur les chantiers, dans les carrières ou sous les tunnels balayés par la bise, les tourbillons de neige et les rafales rageuses de la pluie…

« Tenir », c’était ne pas tomber foudroyé par deux coups de mousqueton tirés de quelques mètres, ou le fois éclaté par le poing meurtrier d’un kapo…

« Tenir », c’était ne pas partir avec ses tripes, dans un recoin des latrines, parce que la dysenterie vous avait marqué de son signe…

« Tenir », encore et par-dessus tout, c’était ne pas laisser le « cafard » s’installer dans les esprits, le défaitisme pénétrer dans les cœurs et le doute envahir les âmes.

« Tenir », c’était penser : « Quand je sortirai de là » alors qu’on savait n’avoir qu’une chance sur cent d’en sortir.
C’était se dire : « Ils nous le paieront un jour » alors qu’on savait déjà qu’ils ne nous le paieraient jamais.
C’était affirmer : « Je n’ai pas faim » alors que la disette vous crochetait l’estomac ; « Je n’ai pas froid » quand on claquait des dents… « Je n’ai pas mal », en regardant les zébrures violettes que les lanières de la schlague avaient marquées sur vos bras et sur vos reins.

« Tenir », c’était vouloir résister avec obstination, envers et contre tout, quoi qu’il arrivât, c’était garder sa foi et son moral autant que ses os, et la peau qui les recouvrait ; c’était rester fidèle à l’idéal dont on avait déjà pu mesurer qu’il était le frère jumeau du risque.
D’un risque susceptible de conduire au-delà même de la déportation, et qu’entretenait la hantise hallucinante de la mort.

« Tenir », enfin, c’était « vouloir durer ».
Tous, ou presque tous, ont voulu.
Certains ont pu, d’autres pas.
Pour ses derniers, le destin sans doute, n’était pas d’accord. »

samedi 23 avril 2011

Joyeux anniversaire @elu_local

Aujourd'hui est une faste journée. En plus de notre ami du Kremlin, c'est aussi l'anniversaire de notre collègue élu local !

Le cadeau : cette vidéo à la con trouvée tout à l'heure (et qui m'a bien amusé aussi)

M'est avis quand même qu'on ne va pas boire que de la Badoit ce soir...

Joyeux anniversaire @jegoun

Aujourd'hui est un beau jour, c'est l'anniversaire de notre ami Nicolas !

Joyeux anniversaire Nicolas ! J'espère que l'ambiance dans ton bistrot sera aussi sympa que pour l'anniversaire d'Henriette ! (bien que tu demeures plus jeune tout de même !)

(je monte début mai, tu me laisseras l'occasion de t'offrir un verre de plein de chose en vrai...)

jeudi 21 avril 2011

Mon 21 Avril, dans mon bureau de vote (il faisait beau)

Une question posée par SarkoFrance, relayée par Nicolas. Que faisiez vous le 21 Avril 2002 ?
Je m’en souviens très bien de cette journée… Quelque soit le résultat final, c'était une journée de grand soleil : un beau dimanche de printemps...

Pour moi, c’était la première fois que je tenais un bureau de vote. Je venais d’être élu dans mon village l’année précédente, et j’étais tout beau dans mon costume cravate, pour demander les cartes d’électeurs des gens de mon village et les faire voter. C'était agréable, de voir tant de gens que je connais... C'est toujours agréable, une journée électorale.
A 11h30, une autre équipe d’élu est venu me relever. Ben oui, heure de la pause, heure de l’apéritif dans la petite salle derrière le bureau de vote. Chacun amenait une bouteille de son cru, un blanc délicat, un simple pastis, une gnole de derrière la bibliothèque… Mon ami moustachu, qui n’est plus là aujourd’hui, venait faire sa petite tournée, à l’heure où le maire du village l’offre, sa tournée.

Et l’ambiance était belle. Une ambiance d’une journée électorale dans un petit village. Où les gens sortent, se rencontrent, échangent… Une ambiance sympa, la première que je vivais. Je m’en souviendrai…
L’après-midi, j’accompagnais cet ami moustachu pour faire le tour des bureaux de vote du canton. Chaque arrêt, échange d’un petit morceau de saucisson, d’un verre de vin. Quand Lirac, Laudun et Tavel sont dans votre canton, les accueils sont toujours délicieux… Et à ce moment là, une remarque, un sentiment… Je faisais remarquer à mon ami « Le Pen fera un gros score… ». Il acquiesça. Mais nous ne pensions pas à ce deuxième tour là...

Je n’avais pas encore voté quand il était 17 heures. Pour une raison bête : je ne savais pas encore pour qui. On parle toujours de la division de la gauche en 2002. Mais à droite, les gens ont tendance à oublier qu’étaient présent au premier tour, en plus de Jacques Chirac, François Bayrou, Alain Madelin (qui représentaient tous deux des forces peu négligeables), et que Christine Boutin et Corinne Lepage pouvaient toujours grappiller…
Je ne voulais pas voter Chirac en ce premier tour 2002. Parce que l’UEM qui allait devenir l’UMP, et vis-à-vis j’ai toujours eu des réticences. Parce qu’un mandat de Chirac catastrophique, qui ne méritait pas pour moi un assentiment dès le premier tour. Parce que la mise en place d’un quinquennat, que je trouvais désastreux : on en voit aujourd’hui les stigmates, être durant tout un mandat en « campagne électorale » plutôt qu’en état d’action et de proposition.
Enfin parce que le choix politique qui s’offrait à moi était intéressant. Madelin représentait une aile libérale dont je me sentais proche à l’époque. Et Bayrou, j’avais toujours aimé sa démarche, et quelque chose me disait que j’allais adoré son action entre 2002 et 2007.

Pourtant, pour la première fois de ma vie, j’ai eu peur et j’ai voté « utile ». A 17h30 (je m’en souviens), j’ai voté Chirac.

Dans mon village, il était loin deuxième. Le Pen avait fait un score énorme. Dans mon canton, depuis longtemps communiste, il écrasait tout le monde. Et à 20 Heures, nous n’avions pas encore Twitter et des blogueurs zinfluents qui nous donnaient des tendances, je suis tombé de mon fauteuil...

Nous avons eu ensuite un entre deux tours où le grotesque frôlait avec, par moment pour moi, l’insupportable. La République n'a jamais été en danger. Chirac a eu tort de refuser le débat d'entre deux tours. Et nous avons vécu un moment où la gravité réelle de la situation ne justifiait nullement le ridicule (et quelque part le dangereux) d'une situation où la rue a pensé qu'elle pouvait se substituer aux urnes.
Une semaine plus tard, un 26 avril, je serai dans ces recoins de l’Ain où j’ai laissé tellement de (bons) souvenirs, qui reviendront comme tous les ans à la surface lorsque la télévision me parlera de l’anniversaire de Tchernobyl. Je penserai à un autre anniversaire.

C’était il y a 9 ans, le 21 Avril. J’ai souvent l’impression que depuis, rien n’a changé… Enfin si : nous avons eu Sarkozy et Ségolène Royal. La République, celle qui parait il était en danger il y a 9 ans, y a t'elle vraiment gagné au change ? Je ne sais pas...

Opportunisme politique (suivant le camp où on se trouve...)

La lecture de certains billets politiques m’a laissé songeur… 2012 arrive au loin, on commence à le voir. Et forcément, toute action, toute parole, c’est « en vue de 2012 ». Pour "piquer des voix". Enfin, uniquement dans un camp, car dans l’autre, celui des « bons », des « gentils », toute action est forcément un exemple d’altruisme et patati et patata…

L’exemple de la prime de 1000 euros que veut imposer Nicolas Sarkozy pour certains salariés. Je suis à l’aise : je ne serai pas éligible pour cette prime, vis-à-vis de laquelle je n’ai pas d’opinion tranchée. Pour certains, plutôt motivés pour une victoire du camp d’en face l’an prochain, c’est clair : Nicolas Sarkozy veut acheter des électeurs. Donc forcément, c'est critiquable...
Pareillement il y a quelques jours, quand le gouvernement a indiqué que le prix du gaz n’augmenterait plus d’ici 2012. « Quel opportunisme politique » se sont indignés (mot à la mode) certains… Auraient ils préféré une grosse augmentation de ce dernier en Aout ? Sans doute, cela aurait été une merveilleuse occasion pour taper sur ce "pouvoir à la solde des puissants"...

A coté de ça, Ségolène Royal et Jean-Marc Ayrault proposent un système (pas con du tout) pour « geler le prix de l’essence ». Les mêmes qui, à coté, hurlent quand le gouvernement proposerait une mesure qui va dans le sens des classes moyennes, ne critiquent nullement la proposition électoraliste de la candidate au primaire socialiste et du chef du PS à l’assemblée.
Mais c’est normal, ils sont socialistes, donc ils n’ont pas ces arrières pensées qu’ont ces affreux gens de droite…

Tout n’est que question de point de vue... Certains espèrent sans doute que pour les français moyens, la solution se pourrisse bien d’ici Avril 2012. Ils espèrent en tirer des profits dans les urnes… Donc tout ce que pourrait faire de pas trop mal le gouvernement devra être fortement critiqué. Si ce dernier met en place cette fameuse proposition de geler le prix de l’essence, qu’est ce qu’il va prendre dans les dents !

Non, je remarque juste aujourd’hui que nous sommes un 21 avril… Et je me dis juste que j’espère que d’ici l’an prochain, la situation de la France s’améliore. Qu’importe celui qui en tirera le bénéfice dans les urnes…
En qu’importe, peut être pas. 21 Avril justement. Et on des sondages remettent Marine Le Pen un peu de partout au deuxième tour. Remarque, moi cela m’inquiète, mais peut être pas tout le monde dans le camp du bien, de la gauche : c’est apparemment leur candidat qui est en lice pour le deuxième tour…

D’ici l’an prochain, cela risque d’être dur, et peu pénible même, de lire du blog politique si cela doit être caricatural au possible. Remarquez, mon Google Reader risque d’en être autant allégé, et mon « temps de blog » n’en sera que réduit à l’essentiel. Et c’est très bien.
Sans doute que pour rester motivé, et garder un peu d’espoir en la politique, lire un peu moins n’est pas plus mal. En plus dehors il fait beau. Alors…


(PS : pour les plus anciens, l'exemple type de l'opportuniste, c'était Gerd Muller. Je suis un peu (pas tant que ça) plus jeune, je mettrai donc Rudi Voller, un sacré opportuniste dans les 16 mètres...)

mercredi 20 avril 2011

High tech : qui a tué qui ? (billet souvenir)

Un article trouvé sur le très bon site Tom's Guide, qui s'appelle "High tech, qui a tué qui ?". Un photo-reportage qui nous amène dans nos jolis petits souvenirs... Comme je suis en vacances ce matin, et que j'ai pas envie de politique, il m'ira très bien ce billet souvenir.

J'ai relevé ces photos suivantes, qui ne diront sans doute rien aux plus jeunes d'entre nous, mais sont autant de bonnes odeurs de gouter aux madeleines et lait chaud au chocolat pour moi...

Bien sur la cabine téléphonique... Classique... Je crois qu'il en reste une dans mon village.Les annuaires téléphoniques aussi. Ces gros pavés, écris en tous petits dedans, qui prenaient la poussière...
Extraordinaire aussi, le minitel...
Enfin, cette photo des disquettes... Les amis des CPC et des ST ou Amiga s'en souviennent. Les potes des Goupils également...
Quelques images pour passer un dimanche le cœur au chaud, avec quelques souvenirs qui me sont finalement assez doux...
Il faudra que je pense à parler du minitel et des disquettes illisibles à mon enfant quand il sera en age de bloguer !

mardi 19 avril 2011

Rencontres bovines

Elles sont si belles...


Et si différentes...


J'aime les vaches...

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La lassitude...

Le monde des blogs est en perpétuel renouvellement… Je réfléchissais ce matin à ces blogs et blogueurs que je visitais à début de mon aventure, et qui aujourd’hui ne bloguent plus… Krissolo, Némo, Hypos ou Rose Noire sont autant de pseudos dont je me souviens, de gens dont j’appréciais les écrits, et la personne aussi…
Je me souviens aussi de personnes rencontrées dans mon univers d’avant, où les chevaliers avaient des armures d’or… Des personnes que je n'oublierai jamais (même si pour certain(e)s, cela fait longtemps que je n'ai fait la démarche de demander des nouvelles)...

Je relisais le billet de l’ami Chafouin, Pensée d’Outre politique, un blogueur que je fréquente virtuellement depuis un petit moment. Sur une de ses dernières publications, il parle de son « low blogging » actuel, et de la lassitude qui l’étreint : « il semble que ce blog soit en train de mourir à petit feu, lentement mais sûrement. La tentation est désormais grande de le fermer. ». Les choses sont dites clairement dès le début du billet.
Et s’en suit des remarques finalement assez pertinentes sur les causes de cette lassitude latente, mais bien présente. La Chafouin met en avant trois points pas négligeables :
  • Démotivation liée à la répétition des sujets (cette actualité qui tourne en boucle),
  • Désintérêt pour une politique française privilégiant les batailles d’égos et petites polémiques minables,
  • Sentiment de bloguer juste pour « remplir des pages » et ne pas voir un blogue vide, plutôt que par gout et par plaisir.
Chafouin conclue son billet en souhaitant tout de même « laisser une chance à cet endroit » (que personnellement j’aime bien), et finalement le conserver ouvert. C’est bien…

Ce billet est à mettre en relation avec une dernière production de l’ami Disparitus : « 6 raisons pour un blogage en perte de vitesse ». Il évoque notamment les points suivant :
  • Prédominance de Twitter et Facebook. Pour ma part, ces points auraient plutôt tendance à renforcer le blog, du moins à le compléter ;
  • La communication longue n’est plus à la mode. C’est vrai que par rapport à Twitter, 140 caractères ça peut paraitre juste (et dommage) pour développer une idée ;
  • Le web devient mobile. Oui… Pour ma part, ça me donne l’occasion parfois de bloguer avec mon iPhone ;
  • Le blog est déjà une activité ancienne. C’est vrai aussi (est ce une cause ?)
  • Les jeunes génération s’en éloignent. Disparitus prend l’exemple de Skyblog, mais bon je considère que ce n’est pas vraiment le même public…
  • Tout le monde s’en fout des blogs. Oui c’est vrai, et ça devrait amener à un peu plus d’humilité chez certains blogueurs qui se prennent un peu au sérieux…
Mais sur ce dernier point, peut être faut il aussi se poser la question suivante : pourquoi est ce qu’on bloggue ? Pour ma part, j’ai souvent donné la réponse ici : je bloggue d’abord pour moi. Pour mon plaisir. Parce que c’est un loisir. Qui me permet d’exprimer ce que je ressens, d’échanger, de rencontrer. Que tout le monde n’en ai rien à carrer de mon blog n’est finalement pas grave, tant qu’il conserve un intérêt pour moi.

Ce que je constate dans le billet de Chafouin, et dans les souvenirs que j’ai de blogs qui sont éteints, c’est simplement que la motivation personnelle du blogueur n’était plus là. Plus de plaisir.
C’est évident que des cons qui viennent emmerder sur un billet (mais non je ne pense à personne en particulier, soupir…) ne sont pas les meilleurs carburants pour nous donner envie de continuer quand la lassitude est un peu trop présente… Mais ce n’est pas bien grave…

Nous parlions il y a quelques jours de ce coup de mou dans la blogosphère. Peut être plus un calme avant une tempête politique en 2012 qui risque de nous faire beaucoup discuter qu’une réelle « mort des blogs », qui est parfois prophétisée… Parce que tant qu’il y aura des gens pour écrire sur le net, pour partager, pour échanger, pour bloguer, les blogs ne mourront pas.

Par contre, notre envie personnelle est déjà plus fragile… Et peut être existe il un moment où le ras-le-bol gagne… Nous ne sommes que des êtres humains après tout, et on ne peut pas gagner à tous les coups

(la photo, c'est Montségur, dans ce délicieux Pays Cathare... Pourquoi ? Pourquoi pas...)

lundi 18 avril 2011

Au détour d'un vert chemin...

Une jolie prairie dans les Monts du Forez...


Au loin, un château... Au milieu d'un vieux village quasi inhabité...


Et sur le chemin du retour, la rencontre...


J'aime les vaches.

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Un peu de repos, et de Forez...

Petit coucou depuis ce petit village du Forez où on dort si bien... 1100 mètres l'altitude, peu d'habitants, des vaches, des pins, et quand même un peu de 3G pour aller voir ce qui se passe dans le monde...

J'en profite pour recycler une vidéo que j'avais fait il y a quelques années, quand j'ai commencé à découvrir qu'on pouvait faire de jolie choses avec Picasa... Des photos de ces terres foréziennes, entre Auvergne et Velay, dans lesquelles j'ai beaucoup de souvenirs. Sur une musique qui devrait évoquer des petites choses à tous ceux qui ont aimé FullMetal Alchemist. La première saison en tous cas...
Je me suis toujours demandé quelle était la langue de cette chanson "Braja Aka Brother", mais elle me fait toujours drôle...

A part ça, que dire de plus ? Peu de choses. J'ai pris quelques jours de repos dans ces petites montagnes auvergnates. Les dernières où je pourrais un peu partir de chez moi, avant un petit moment...

Le reste ? Ben on en parlera plus tard... Parce que là, je crois que les pains au chocolat viennent d'arriver, tout chaud... Le journal du matin aussi. Et il y a un peu de soleil, peut être aurais je une jolie journée...
Donc on parlera de tout, de rien, et du reste, mais un peu plus tard, d'accord ?

samedi 16 avril 2011

La Méson du Faukon (J'ai un blog de djeun'z !)

Je vous ai déjà dit le bien que je pensais de Lolobobo ? la dernière trouvaille qui m'a amusé : le kikoololisage de blog ! C'est couillon, mais génial.

Vive la Méson du Faukon.

Et donc si je reprends mon billet sur la loi contre la burqa de mardi, ça donne ça... C'est génial...


Je voulès écrir un biyet sur la kolèr k g eu en voyant, hié soir, ce reportaj de se provokatrice ki déambulè1 en burqa ou niqab sur le parvi de Notr Dam de Paris... J'avès un sentiman extrêmeman désagréable, celui dêtr agressé., celui k'on venè ouverteman se foutr de moi... J'avès envie den écrir un biyet...

Et pui se matin, g lu mon ami Nikolas ki a écrit avec talan tt se k g pu ressentir. mdrrr Le titr è très bon : " mdrr Provokatrice, kassé vs mdrr ". Un biyet plein de bon sens... LOL

kom jne dirès ri1 de mieu k lui, il m'exkusera k jle cite en 2 paragrafes. Le premié dabor :
Imaginé k jm promène en kaleçon, avec une chemise, ma célèbr cravate à chié é une koife de bigouden sur la tête. Il è probabl k jm fasse arrêté par la police é k jfinisse o kabanon mdrr . En Fransse, on ne s’habiye pas n’importe koment. Il y a de règles, non écrite souvent. Par exemple, une serveuse de bistro préfèrera avoir un dékolleté plutôt k’un kol roulé. Le bon sens. Le savoir-vivre. loool
Et la konclusion... lol
On è en Fransse, o 21 ^^ ème siècle. On ne s’habiye pas insi. Tou vos prétexte son mauvès. mdrr
La loi è peut-êtr mal fète (...). Pourtan 7 loi reflète la société, ma Fransse, mon kartié : ^^ on ne s’habiye pas insi ché moi. LOOOOL

La loi è entrée en vigueur la semine ki a suivi la fin du pénibl débat sur la laïcité. èdez-ns à fèr en sorte k'on chanj de sujet, en une de journaux, avan avril 2012.
kan on a de kopins ki écrivan magnifikeman bi1 se k lon pense, on lé cite...

Et sur 7 histoir là, LOOOOL k la loi, mêm 6 èl è imparfète, soit aplikée ptdr .
Et d1 manièr générale, k lé loi ki existan le soi1 égaleman : ça évitera den créé de nouvèls ki ne le seron pas +, é de fèr sékoulé dan la société un sentiman malsin é désagréable...

vendredi 15 avril 2011

Prime à l'indécence (Domenech vs FFF)

Ça fait longtemps que je n’ai pas parlé de Raymond Domenech et de la Fédération Française de Football. Cette histoire de conciliation entre l’ancien sélectionneur (viré après une coupe du monde dramatique) et son ancien employeur tourne à l’eau de boudin. Et la France qui aime le football continue d’être spectateur d’un spectacle indécent et affligeant.

Raymond Domenech ne veut pas renoncer à ses primes de la Coupe du Monde
. Et l’avocat de la Fédération Française de Football lâche le mot : « c’est la confirmation de son comportement provocateur ». Je ne veux pas défendre Raymond Domenech, que j’ai pourfendu 6 ans durant sur mon blog, mais quand même…

Ce qui est pour moi indécent, c’est que la seule personne à payer le prix du fiasco ridicule de la Coupe du Monde soit Raymond Domenech. Et ce que je juge être un « comportement provocateur », c’est que Duchaussoy et toute cette clique de dirigeants incompétents de la FFF soient toujours en place, et donnent des leçons de morale à la terre entière… Notamment sur cette histoire de prime reversée au football amateur, qui fait profondément soupirer Jean-Michel Larqué.
Les responsables, les vrais, sont toujours là… Et pire : ils gouvernent…

N’oublions pas. En Juin 2008, la France a été ridicule au Championnat d’Europe. Beaucoup demandait à la Fédération de remplacer Raymond Domenech. Ce dernier a été maintenu par une Fédération Française (dont Noel Le Graet, principal soutien) qui avait peur de voir des « petits jeunes », ceux de France 98’, venir toucher à leur petit pouvoir, à leur petit confort. Ils ont donc laissé Raymond Domenech, qui depuis est le sélectionneur le plus capé de l’histoire de l’Equipe de France de football, avant de finir sa carrière devant les prud’hommes pour des histoires de sous…

Les Duchaussoy, Le Graet, et tous ces anonymes qui n’en sont sortis que pour voir leur incompétence affichée au grand jour, sont toujours en place. Même le bon ancien président Escalette, qui a laissé sa présidence, mais pas sa place à la Fédération Française de Football. Ils sont toujours là. Ils donnent des leçons. Ils exaspèrent les rares compétences qui préfèrent aller voir ailleurs (Jacques Lambert), mais ils sont biens. En plus les beaux jours reviennent : ils pourront faire des déjeuners en terrasse…

Alors oui, Raymond Domenech a un comportement minable. Mais ce n’est pas la première fois, il aura été petit durant tout son mandat de sélectionneur. Mais lui a été limogé. Par des gens qui sont au moins autant responsables que lui (sinon plus) du déshonneur de Knysna que lui.
Ajoutant qu’en plus, le gros des joueurs de cette époque reviennent en bleu (enfin, en marinière blanche et bleue), porter les couleurs de notre équipe de France…

Ca faisait longtemps que je n’avais rien écrit sur la Fédération Française de Football … Mais on dira que ça me fait du bien d’exprimer ma colère à ce sujet sur mon blog, par l’écriture… Colère, parce que quand l’incompétence s’accompagne d’indécence et d’indignité, ça me fait palpiter le cardiovasculaire…
Et avant de partir en weekend, ce n’est pas bon. Il ne faut pas…


Un PS quand même. Je discutais avec Nap sur Une-Deux des déclarations de Chantal Jouanno. Je vais remettre ici ce que je pense. Je trouve que nous avons (enfin) une excellente ministre des sports. Elle a eu raison de s’exprimer, en des termes que j’approuve, sur les présences de Ribery et Evra en équipe de France (libre à Blanc ou non de la suivre). De la même manière qu’elle a raison de s’exprimer sur Raymond Domenech.
Maintenant, dans les baffes, après les joueurs et l’entraineur, il ne faudrait pas oublier ces dirigeants qui, je le répète, sont toujours en place…

J’ajoute que le fait d’être « ministre de Sarkozy » ne la disqualifie pas, à mes yeux, pour avoir des positions opportunes et pertinentes sur un domaine qui appartient aux compétences de son ministère. Même si, évidemment, elle n’est ni présidente de fédération (elle ne ferait pas pire que les vieux monsieur en place), ni sélectionneur de l’Equipe de France…

jeudi 14 avril 2011

Grippe et soupirs d'Avril...

Avril est un mois particulier… "Ne pas se découvrir d’un fil", dit l’adage populaire. Il a raison… Ce soir, je vais remettre un peu le chauffage dans la maison. Il a plu une bonne partie de la matinée. Et l’après-midi, un vent froid et fort a pris la relève.
Journée humide, froide. Et journée épuisante, avant demain où une réunion difficile l’après-midi clôturera une longue semaine, avant une dizaine de jours de repos et de vacances…

Ce soir, il y a un Kremlin des Blogs au Sud de Paris. Pleins de gens sympathiques y seront dans ce lieu magique. Je n’y serai pas, mais je penserai évidemment à eux : y a des gens que j’apprécie beaucoup. J’irai me coucher sans doute au moment où ils commenceront à passer à table.

Je n’y serai pas, mais je n’en garde aucune amertume ou tristesse ce soir. Avec la crève que je me tiens, j’aurais de toutes manières annulé si j’avais du monter. Depuis deux jours, je me traine, avec le nez aussi plein qu’un BIB de 5 litres de rosé… Les courbatures et maux de tête qui accompagnent l’ensemble fait qu’il me tarde d’arriver à la fin de journée, où la couette est décidément ma meilleure amie…
Être malade quand les beaux jours reviennent, il ne faut pas être bien malin…

Alors sans doute est ce pour ça aussi que je vais suivre les bons conseils que je me donne pour ne pas me fatiguer plus que ça sur mon blog. Le modeste jardinier que je suis sait qu’il est difficile de lutter contre le chiendent qui vient envahir sa pelouse et emmerder son gazon… Pour autant, je n’ai pas envie de m’emmerder avec celui qui vient épisodiquement polluer nos blogs, à moi et à mes amis.

En rappelant simplement, en ce soir de fête à la Comète, qu’un blog ne doit pas être un lieu de prise de tête, mais d’échange et de plaisir. Certains cons qui viennent emmerder ici et là pour mener leur combat à deux francs cinquante ne partagent pas cette vision de l’échange ? C’est leur problème… Ils emmerdent cinq minutes, mais font rigoler les copains : ça nous fait des sujets de discussion et de dérision quand on échange un verre de rosé, ou une pinte de bière…

Il y a tellement des choses plus graves que des cons qui viennent nous emmerder nos blogs. Tiens ? Dimanche soir, en rentrant d’un délicieux weekend dans le Nord (qui au passage valide notre vision des blogs…), j’ai appris que mon gentil papa s’était cassé le bras. 50 jours d’immobilisation : ça sera commode quand il devra porter son petit fils qui doit arriver autour du 18 Juin…
En voilà des choses plus importantes…

Allez, on va se coucher. Demain sera un autre jour…