Comme tous les ans, je me régale à lire
les
sujets du bac philo… Souvenirs. Bientôt 20 ans que j’ai passé mon bac.
1995, Chirac venait juste d’être élu président (youpi).
Les sujets de la série L
- Le langage n'est-il qu'un outil ?
Diantre ! Ça commence bien… Bon on fait comment ?
On définit c’est quoi un outil. Puis c’est quoi le langage. Et puis est ce que
c’est la même chose…
En tous cas voilà une question que je ne me suis jamais posé…
- La science se limite-t-elle à constater les faits ?
Il pourrait me plaire ce sujet… De base, je dirais non.
Parce que la science n’est pas que l’expérimentation bête et basique. Il y doit
y avoir de l’imagination, de la réflexion, parfois un peu de folie, voire même
du rêve… C’est pas uniquement le bleu et le jaune ça donne du vert…
Ça pourrait être un joli sujet…
- Le texte à expliquer est un extrait de Lettre à Elisabeth de
René Descartes (1645).
Je ne savais pas que le brave Descartes avait écrit à
Isabelle. J’espère qu’il lui a écrit des choses cochonnes (ça pourrait être
marrant à expliquer).
Le coefficient de l'épreuve de philosophie en série L est de
7. C’est beaucoup.
Les sujets de la série ES
- Que devons-nous à l'Etat ?
Nos amis libéraux adoreront… En tous cas c’est un sujet
extraordinairement vaste, profond. Qui nous anime tous, nous qui aimons la
politique…
- Interprète-t-on à défaut de connaître ?
Un autre sujet proche de ce que nous vivons dans notre
blogosphère… Appliquons-le à nos débats sur le web, et allons plus loin. « Caricature-t-on
à défaut d’essayer de connaitre » et de comprendre, pourrions-nous dire…
Sujet intéressant aussi. Encore un.
- Le commentaire d'un extrait de
"De la concorde", de Saint-Anselme (XIIe siècle).
Je ne sais pas qui c’est Saint-Anselme…
Le coefficient de l'épreuve de philosophie série ES est de
4. C’est moins que L….
Les sujets de la série S (c’était le mien tiens !)
- Peut-on agir moralement sans s'intéresser à la politique ?
Qu’il est bien ce sujet ! Là, de suite, je n’ai aucune
idée de comment je l’aurais traité ce sujet, mais il est intéressant…
De toutes manières j’ai un postulat. C’est qu’il n’est pas
obligatoire de s’intéresser à la politique pour avoir un avis sur « la vie
de la cité ». Je dirais même que globalement les gens ne sont pas
politiques, ils ne sont même pas « politisés ».
Dans nos jeux sur les blogs, on aime à se balancer des
caricaturales étiquettes. Des « tu penses ça parce que tu es de droite »
ou « tu es un de la fausse gauche… ». Je pense que les gens s’en
branlent de tout ça. Ils sont capables de voter Sarkozy parce que Royal les
insupporte, puis 5 ans après pour Hollande. Sans être UMP ou PS, simplement
citoyen.
Ca ne répond pas à la question de plus haut. Mais évidemment
qu’on peut agir moralement sans s’intéresser à la politique… S’intéresser à la
politique n’est pas un prérequis…
- Le travail permet-il de prendre conscience de soi ?
Il est bien aussi ce sujet. Mais aucune idée, là encore, de
comment m’y prendre.
Si je voulais être bête, je répondrai « oui »,
mais c’est pas obligatoire, et c’est pas le but du travail non plus…
- Le commentaire d'un extrait de "La Pensée et le
mouvant", d'Henri Bergson (1934), pour lequel les candidats devaient
répondre à la question : "Qu'est-ce qu'un jugement vrai ?"
Le « jugement vrai », c’est comme les « vraies
questions » non ? Sinon Bergson, il a joué à Blackburn Rovers ?
Le coefficient de l'épreuve de philosophie série S est de 3.
C’était pas beaucoup, mais ça a compté pour moi… Bons souvenirs le bac…