J'avais une immense fierté quand je regardais les chaines informations ce soir. En voyant Michel Platini candidat à la plus haute fonction du football mondial.
Je pensais à mon papa qui m'a appris à aimer le football en 1986. Je me dis qu'il doit être fier lui aussi. Je pensais évidemment à mon papy, mais je pense toujours à lui.
J'ai pleins de réserves vis à vis de Michel Platini le dirigeant. Je pense que je ne lui pardonnerai jamais le Qatar. C'est une erreur historique et mondiale d'avoir accordé la Coupe du Monde à ce pays qui n'est pas le football. Une erreur historique. Certains hurleront au racisme et à l'islamophobie. Qu'ils hurlent, ils auront mal à la gorge avant que l'histoire ne leur donne tort. C'était une erreur, Michel Platini en a sa responsabilité.
Je n'oublie pas non plus qu'il fut vice-président de la FFF quand Domenech a été nommé ou renouvelé. Mais là encore les enjeux dépasse ce genre de "détail".
Pourtant, même si pour certains il représente un "football de gauche" (c'est con souvent les étiquettes, mais bon...), je soutiens sans borne Michel Platini. Sans borne, et avec énormément de fierté.
S'il devient président de la FIFA, et s'il arrive à faire ce qu'il a fait avec l'UEFA, Michel Platini deviendra le plus grand footballeur de l'histoire du football. Et j'en serai heureux. Et extrêmement fier.
Le reste, c'est entre ses mains. Ou ses pieds...
(sinon, Frédéric Thiriez est toujours président du football professionnel français. Et Le Graet, qui a soutenu et voté pour Blatter, toujours président de la FFF... Y a du ménage à faire, puisque ces gens là n'ont pas de fierté et d'estime personnelle pour savoir se retirer d'eux même...)