vendredi 6 décembre 2019

Joyeux anniversaire mon bébé

Le 6 décembre 2013 la route était déserte pour aller à la maternité d'Orange. A 4h30 du matin, il fait déjà un froid glacial, mais la route est tranquille. Juste faire attention au radar positionné à l'entrée, mais Falconette me fait remarquer que je roule bien doucement...

Vers 7h30 je serai papa pour la deuxième fois. Le premier avait le prénom d'un ange, le deuxième d'un apôtre. Ils sont pour moi des saints. Mes bébés.


Le deuxième sera né le lendemain de la mort de Nelson Mandela. Il y a trois j'ai reçu une nouvelle douloureuse personnellement le jour de son anniversaire. Et y a deux ans mourrait Johnny Hallyday. Il sera né une date particulière, mais c'est une personne particulière. C'est mon fils et je l'aime. 


Je me suis mis en télétravail aujourd'hui. Loin d'un enfer quotidien qui aujourd'hui me ronge l'âme. J’ai pu les amener à l'école mes deux bébés. 
Après on verra. La journée n'est pas finie, je me dis bien qu'une bombe pourra bien tomber. Tout est possible.

Demain c'est l'anniversaire de Falconette. 

mardi 3 décembre 2019

"Bienveillance", tu parles... (par Gaspard Proust)

Je viens de lire sur le Point de cette semaine une interview d'une rare intelligence de Gaspard Proust. Je connais assez peu l'artiste, mais j'ai envie de le connaitre mieux. En tous cas, je partage tellement son avis.
L'interview est disponible sur l'édition payante du Point, avec le titre particulier "qu'est ce qu'être français ? Franchement moi je ne sais plus". Gaspard Proust rappelle qu'il est né dans un pays ex-communiste...

J'ai adoré ce passage que je retranscris. 

On habite une société qui parle de « bienveillance » du matin au soir et qui est incapable de l'appliquer à ce qui ne lui ressemble pas ; alors que c'est précisément son principe. Si on n'est bienveillant qu'avec ce qui nous est proche, alors, on n'est bienveillant avec rien ni personne.
Du matin au soir, on parle de la présomption d'innocence, du matin au soir, on la piétine et on s'engouffre en troupeau hystérique derrière la première accusation sans preuve en postillonnant, sur les dépotoirs à verbe que sont réseaux sociaux et médias, des « On ressent comme un malaise », « On se désolidarise », « On s'émeut » (...) C'est à se demander parfois à quoi sert le système judiciaire dans votre pays. Si vous voulez réformer la justice pour pas cher, vous n'avez qu'à la supprimer et la délocaliser sur Twitter. Ça marche déjà très fort, ça ne coûte pas un rond, les condamnations sont instantanées ; que du bonheur ! Certes, dans la foulée, on va détruire quelques innocents, mais bon, comme au-dessus des Français flottent de grands principes républicains… Comme dirait l'autre, « tuez-les tous, le principe reconnaîtra les siens ».
La facilité qu'a cette époque de détruire des gens sans preuve, en se fichant complètement du temps judiciaire, est proprement sidérante.
Certains sont désormais incapables de sortir d'eux-mêmes et d'avoir un peu de recul ou d'humour sur eux. Non, tout n'est pas malveillant, tout n'est pas arrière-pensée. La légèreté, la provoc pour la provoc, ça existe. Et puis, quel message politique j'aurais, moi, étranger, à apporter à votre pays ? Je vous regarde faire, mais, au risque de vous décevoir, je me fiche complètement des choix politiques des Français. Ils vous regardent. Je ne supporte pas cette société où il faut sans cesse se justifier. Le droit d'être débile fait partie de la liberté. Mais j'ai également le droit de m'appuyer sur ceux qui veulent être intelligents...

Je ne résiste pas au plaisir de remettre la vidéo de Gaspard Proust devant Clémentine Autain, aujourd'hui élu de cette gauche brune qui collabore avec ceux qui veulent définitivement tuer l'esprit de Gainsbourg et Voltaire. 

Un Voltaire qui aurait du mal à reconnaitre la France des lumières comme le rappelle Gaspard Proust...

samedi 30 novembre 2019

Mon impudique cerisier se déshabille

J’aime mon jardin. Et j’adore ce vieux cerisier en fond de jardin. Ce vieux pervers s’est mis tout nu, me laissant le loisir demain de ranger ses habits des beaux jours.


Je garderai la peur de ne pas voir arriver les bourgeons en Mars, j’ai subi la mort d’un autre cerisier. Qui m,a fait beaucoup de peine. C’est con mais on les aime ces arbres. 



Ce cerisier est magnifique. Il clôture un mois de novembre 2019 qui fut dur. Mais soyeux par rapport au novembre 2018 qui aura été un cauchemar qui aura duré...

Je conclus ce billet par une photo du printemps. Parce que le printemps il est beau mon cerisier, j’espère pouvoir être la pour un billet qui célèbre la renaissance. Pâques est symboliquement important...



Sinon mon meilleur ami a perdu son profil Facebook. Si des collègues peuvent m’aider c’est volontiers... (lié à une veille adresse hotmail aujourd’hui visiblement capturée par des gabonais... Facebook l’a radié. Bon il le vit bien mais bon pas glop)

jeudi 28 novembre 2019

J'assume tout

J'adore la phrase de Napoléon, qui a donné cette merveilleuse chanson de Serge Lama "J'assume tout".
De Clovis jusqu’au Comité de salut public, je me sens solidaire de tout. ....
Oui la France a eu des périodes noires et des périodes de lumières. Mais de Clovis à Robespierre, de Rousseau et de Voltaire, de l'ombre noire et la lumière, assumer tout est une belle image républicaine. Et nationale. C'est la France.

Nicolas Sarkozy avait fait un magnifique discours sur ce thème à Poitiers en 2007 pendant sa campagne. Je mets un lien vers l'Humanité : je deviens un humaniste complet. Où il reprend cette merveilleuse phrase de Napoléon, en rappelant que la France c'est Jaures et De Gaulle. 
C'est aussi des traîtres comme Pétain hier ou Mélenchon aujourd'hui, grand guerrier en 1914 ou député ancien ministre et ancien sénateur, mais tous deux des collaborateurs. 
Mais nous assumons tout.

C'est la France. Du grand et du petit. De la lumière et de l'obscur. L'éternel et l'éphémère. 


J'assume tout de Clovis à Robespierre

J'assume tout de Rousseau et de Voltaire



J'assume tout, l'ombre noire et la lumière 
J'assume tout, l'éternel et l'éphémère


J'assume tout, la grandeur et la misère  
J'assume tout, l'éternel et l'éphémère

J'assume tout, l'ombre casquée des frontières 
L'or et la boue, la gloire et les cimetières

lundi 25 novembre 2019

Un jour d’automne


Une journée de télétravail, dure. Professionnellement j’ai passé une journée de merde. Humainement aussi. 

Mais j’ai eu un beau moment. Voir mon cerisier dans ses habits d’automne en buvant mon café à midi. 

Ce soir je bois une bière devant rien. Grand bébé n’a plus d’incisives. Nîmes est dernier et ça me fait de la peine. Autant que je suis content de voir Marseille deuxième. 

Journée difficile, mais beau jardin.

vendredi 22 novembre 2019

Un soir de novembre

Pas vegan mais je m’en branle de cette mode progressiste médique 

Je sois on s’est régalé. En famille 





mercredi 20 novembre 2019

dimanche 17 novembre 2019

Qui imagine Jaurès défiler avec des islamistes ?

Excellent éditorial du très bon Franz-Olivier Giesbert dans le Point de cette semaine. "Marche funèbre de la gauche bigote" est un très bon texte à lire sur la version papier, ou sur la partie abonné. Quelques paragraphes pris ci et là, de ce très bon éditorialiste dont j'aime la plume et les positions profondément républicaines.

Si la gauche française fait de plus en plus penser aux morts-vivants des films d'horreur, c'est parce que, depuis quelque temps, une partie non négligeable d'entre elle renie son histoire et piétine ses valeurs. Incarnation de la laïcité pendant des générations, la voici désormais enclouée dans la religiosité, la cagoterie.
Imagine-t-on Jaurès, Clemenceau, Guesde défiler au milieu des curés, des ostensoirs et des encensoirs, pour dénoncer une législation liberticide, avant l'adoption de la loi de 1905, séparant l'Église et l'État ? Que leurs prétendus héritiers, les Mélenchon, Autain, Hamon, se commettent aujourd'hui avec l'islam le plus obscurantiste, c'est bien la preuve que cette gauche a la tête à l'envers.

Après les grenouilles de bénitiers, voici venu le temps des pigeons de tapis de prière. À l'appel, entre autres, du très louche Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), ces soi-disant républicains se retrouvent côte à côte avec des Frères musulmans aussi mielleux par-devant qu'ils sont totalitaires par-dessous, ou des prédicateurs salafistes glorificateurs du « viol conjugal », pour demander le retrait de « lois liberticides » (celle de 2004 contre les signes religieux à l'école et celle de 2010 interdisant le voile intégral). Oh, le beau monde !
(...).
Que la gauche ait décidé de manifester contre l'islamophobie, pourquoi pas ? Les statistiques officielles montrent que la haine contre les juifs se traduit par trois fois plus d'actes violents que celle qui vise les musulmans. Sans parler des listes de juifs qui circulent sur Twitter(...)
Depuis 2006, plus de dix Français juifs ont été assassinés en tant que juifs par des islamistes, alors qu'aucun islamiste n'a été tué, que l'on sache, par des extrémistes juifs. Mais ce sont les islamistes qui seraient les victimes ! Électoralement, il est vrai que les juifs ne pèsent pas très lourd. S'ils se sentent abandonnés par une certaine gauche, c'est parce que, par calcul électoral moins que pour bêtise crasse, elle a jeté son passé par-dessus bord : jadis fascinée par le totalitarisme communiste, elle est aujourd'hui en pâmoison devant l'islamisme politique.
(...)
Gauche collabo ? Suicidaire ? Poltronne ? Couchée ? On a beau chercher, il n'y a pas de mots pour ça. Quand on n'est même plus soi-même, on finit, un jour, par n'être plus personne. Ce jour est arrivé pour les personnalités qui ont défilé, bras dessus bras dessous, avec les Machiavel islamistes du CCIF. Élevés depuis longtemps dans la pensée magique, ces « progressistes » se sont naturellement tournés vers les islamistes, victimes du capitalisme, comme on n'a cessé de l'observer, défense de rire, dans… les Émirats et en Arabie saoudite.
Religions idéologiques et mortifères, l'islamisme et le trotsko-communisme étaient faits pour s'entendre. Mais les autres, tous les autres ? Que sont-ils venus faire dans cette galère ?

Puisqu'on parle de la gauche, j'en profite pour rappeler mon profond respect pour la gauche des Hollande, Valls, Cazeneuve, Fabius. Hier Chevènement. Ce n'est pas mon camp politique, mais nous nous retrouverons toujours pour défendre la République contre ceux qui veulent la tuer. Nous nous retrouverons dans le refus de ce clientélisme politique qui fait que l'on vend son âme pour quelques voix. 
Ces gens là étaient au pouvoir lors de moments qui sont les plus noirs de notre histoire. On peut faire de la politique politicienne : ils ont été dignes et à la hauteur. 

Voir la gauche de Mélenchon, Benbassa, Duflot, Hamon et Besancenot qui se précipitent derrière les voix des musulmans extrémistes me donne envie de rendre hommage à cette vrai gauche républicaine. 
Et rend obligatoire la refondation d'une allicance centre - droite républicaine forte, claire, assumée. Cette gauche rouge brune, qui s'allie avec ceux qui ont du sang sur les mains, est un danger mortel pour notre république.

Sans plaisanter, c'est extrêmement inquiétant politiquement et moralement de voir cette gauche de la gauche avoir déserté le champ républicain. Et avoir remplacé un dimanche de Janvier mais ce très laid dimanche de Novembre qui pèsera symboliquement très lourd, et dont l'histoire se souviendra. 

samedi 16 novembre 2019

Rousse du Mont Blanc un an plus tard

Un samedi soir sur ma terre avec une bière ambrée du Mont Blanc. Le rayon bière de Lidl est vraiment sympa en proposant des produits originaux et sympa. Cette bière est agréable.


Un an plus tard.  Non, je ne parle pas des gilets jaunes. Il y a un la République a vacillé. Ma vie aussi. J’ai failli perdre énormément, l’essentiel. Et je suis rentré dans un tunnel long, très long. 
Aujourd’hui, la lumière et la chaleur qui m’entourent ne viennent pas que de la cheminée et de la bière. Falconette prépare un chouette repas et les enfants s’engueulent. C’est tellement chouette. 

Un an plus tard j’ai peut être gagné mon plus dur des combats. Mais la victoire est écrasante. Elle s’arrose. 

mardi 12 novembre 2019

L’épaule du singe

J’aime le whisky. Je sais que j’ai une forte tendance à l’allonger avec bien des glaçons. Mais j’en prends plus.

J’adore le Monkey Shoulder. Avec ou sans sa cage. C’est un bon whisky.


J’ai déjà mis un tir à la bouteille. 

C’est un billet pour poster. Pour remplir. En parlant de remplir, je vais remplir à nouveau mon verre. Ou ouvrir un rouge. 
Un copain de grand bébé est venu dormir ce soir. Le fond sonore est énorme : trois bébés excités comme des puces.

Quant à moi, je prends plein fer les journées de boulot. Mais je me dis que par rapport à y a un an, où la soirée que j’avais passé dans l’hôtel des verts à Saint Etienne s’est transformé en cauchemar, ça va mieux. Tellement mieux. 
C’est dire que l’an passé je suis passé proche de l’abîme. 

Je vais me resservir une épaule de singe. C’est bien d’avoir des épaules sur lesquelles s’appuyer. 

dimanche 10 novembre 2019

Dimanche de Janvier vs Dimanche de Novembre

Je relisais un billet que j'ai écrit le 29 Juin 2015 où je me posais la question de savoir qu'est ce qui était le plus grave : l'islamophobie ou l'islamisme qui a tué de nombreuses personnes ces dernières années ? Et ébranlé plus que symboliquement la République.
J'écrivais ces mots.
Beaucoup de choses ont été écrite sur la déclaration (que je trouve abjecte) du CCIF. Le collectif contre l’islamophobie en France. Pour lui, le véritable danger n’est pas le djihadisme mais l’islamophobie. On ne délire pas… Des gens le pensent vraiment. Des gens pensaient que les journalistes et caricaturistes de Charlie Hebdo assassinés « l’avaient bien cherché »…
Certains, en France, pensent qu’il est moins grave de couper une tête ou de noyer des gens dans une cage que d’exprimer des réserves sur l’Islam, et de s’inquiéter de la montée des extrémistes chez eux.
Certains pensent qu’il est plus grave de trouver déplorable que certains footballeurs musulmans refusent de porter le maillot « je suis Charlie » que de tuer des journalistes parce qu’ils ont caricaturé leur prophète.
Certains pensent qu’il est plus scandaleux de trouver choquant de vouloir transformer des églises en mosquée et ainsi bafouer 2000 ans d’histoire que de lancer des appels à la violence et à la haine de celui qui ne croient pas en leur dieu et leur prophète.
Comme le dit Jack Dion dans un tweet, quand on dit que l’islamophobie est pire que le djihadisme et ces saloperies qui sont faite au nom de l’islam, faire pire sera difficile.
Le libellé "islamisme" aura vu pondre de nombreux billets. J'ai toujours écrit la peur que m'inspirait cette lame de fond qui s'empare de la République et la provoque, jusqu'à la menacer. Et à lui faire du mal.

L'immense Johnny Hallyday avait chanté "un dimanche de janvier". La chanson est belle. Le souvenir est grand.


Ce dimanche de Novembre est une honte pour ceux qui l'ont organisé. Mais la majorité veulent détruire la république. Et d'autres, politiquement, espèrent prendre le pouvoir grâce aux voix de ceux qui ont tué des gendarmes, des jeunes en concert, et des dessinateurs de Charlie Hebdo.

Pour une fois j’emploierai volontiers le terme de "résistance". Car nous avons des collaborateurs à l'intérieur.

Le 13 Novembre est dans 3 jours. La provocation est insoutenable...

jeudi 7 novembre 2019

Carte postale gastronomique chez Pic à Valence

Il y a un je rentrais dans une nuit qui aurait pu être interminable. Tout s’est bien fini et aujourd’hui ma vie est le contraste négatif du cauchemar de l’an passé (et c’est super)

Il y a eu un moment magique : une soirée au restaurant avec Falconette. Mais pas à la pizzeria du village. Chez Pic à Valence. Un moment super avec une dame que j’avais croisé mais silencieuse, au musée Grevin.



Une soirée délicieuse au Saint Peray, le vin le plus proche de Valence. Une soirée très « parenthèse enchantée », à un moment qui fut pour moi un moment difficile.
Symboliquement aussi : ce repas au restaurant était le cadeau de mes amis (le mot est faible...) de mon travail pour les 40 ans. Quelques jours plus tard la quarantaine et le boulot se seront frappés de plein fouet. Un tsunami qui aura donné un an difficile, où ces pages de blogs ont été un exutoire.




Un an plus tard mon moral est à l’inverse du temps. Tout va bien. Une convalescence heureuse. 

Alors oui, le soir je bois toujours. Mais de l’agréable : j’écris ce billet en buvant un Monkey Shoulder. Et le boulot sera demain peut être pas un havre de paix, mais un endroit où je mettrais mes tripes juste sur les choses où je pourrais avoir un impact. 
Là où je ne changerai rien, je ne me rendrai pas malade. A quoi bon ?




Billet très photographique. La carte des vins aura été un beau moment. On a pris un prix correct...

C’était bien chez Pic. 





Valence est une ville superbe sinon.

lundi 4 novembre 2019

Imbéciles !

La phrase du premier ministre Edouard Philippe pour minimiser les exactions de ces connards de délinquants de Chanteloup-les-vignes est indigne. "Imbécile", sa caractérisation l'est, imbécile

Les mots ont un sens. Le guide suprême de l'extrême gauche France insoumise a battu le mur de l'indécence en qualifiant les assassinats de Charlie Hebdo de simple "affaire Charlie Hebdo". Mais pour garder en son sein l'électorat communautariste et musulman, on peut s'essuyer sur nos principes et être abject. La France Insoumise de Mélenchon, Coquerel, Obono, Garrido, nous a déjà montré qu'elle était souple sur les principes de la République. 
Aujourd'hui, il y a un socle électoral à garder. Tant pis si l'assassinat de dessinateurs, caricaturistes et journalistes passe du stade d'attentat à simple "affaire". 

L'intensité est moindre. Mais la phrase d'Edouard Philippe est aussi lourde de sens.
Non, les salopards qui ont détruit un quartier d'une ville d'Ile de France ne sont pas des "imbéciles". Ceux sont des délinquants, des salopards. Qui sont impunis, presque protégés au nom de je ne sais quel collier d'impunité. Qui fait que pour une "concorde civile", on passe sous silence la violence de certains connards.

Les imbéciles, ceux sont les gens comme nous qui ce matin se sont levés de bonne heure pour aller travailler. Qui se sont occupés de leurs enfants pendant les vacances, en leur faisant faire leurs devoirs, en les éduquant, en essayant de les élever intellectuellement et civilement. En faisant d'eux des citoyens qui se demanderont ce qu'ils peuvent amener à la France, plutôt que lui exiger. 

Les imbéciles, ceux sont nous qui payons nos impôts plein badin. Qui payons plein tarif la cantine de leurs enfants pour que des connes qui laissent dehors leurs calamités paient moins chers, pour regarder NRJ12 et le soir récupérer leur gosse en insultant les institutrices car elles leur ont fait remarquer que les devoirs et l'instructions, c'est bien aussi de la faire à la maison...

Les imbéciles, ceux sont les cons qui bossent pour que d'autres glandent ou trafiquent. Qui font tourner la société. Sommes à la merci du radar mobile placé à la sortie du boulot. Et faisons que nos enfants ne fassent pas chier les enfants des autres, de ceux qui emmerdent les miens mais à qui je permets d'avoir des activités sociales moins chères.

Par contre les imbéciles de Chanteloup-les-vignes, ceux sont des connards. Ceux qui ont embouti avec une voiture bélier une cathédrale dans le sud-ouest, ceux sont des connards et des terroristes. Le 10 Novembre, il faudrait organiser une manifestation contre la christianophobie aussi

Question subsidiaire : on arrêtera quand de jouer sur les mots pour éviter de traiter des véritables maux ? Car pendant ce temps, je bosse pendant que madame fait faire les devoirs aux enfants. Et j'en ai un peu marre de jouer le bon citoyen alors que bon... J'ai l'impression d'être un "imbécile"...
(en plus masculin, chrétien, blanc, de moins de 45 ans, de droite, hétéro, cadre, et qui respecte la loi... Un vrai imbécile)

dimanche 3 novembre 2019

Entre Halloween Toussaint et Blogger

Un billet d'une fin de long weekend de Toussaint. Une fête d'Halloween où mes bébés étaient magnifiques. Malheureusement, la pluie a été froide (quand elle ne fut pas violente hier). Et lorsque nous sommes sortis nos voisins n'étaient pas encore rentrés : la chasse aux bonbons fut faible. 


Enfin ils étaient contents mes enfants. Moi aussi. 



Je vais vite passer sur l'actualité politique. Je pense que d'ici dimanche prochain et la manifestation assez indigne qui se prépare, nous aurons l'occasion de reparler...

Pour revenir sur des questionnements bassement de blog. Si je me les pose, c'est peut être que j'ai envie de reprendre l'activité de bloguer. Ecrire c'est bien, partager aussi. Encore faut il que notre outil soit toujours adapté.

Ce weekend, je me suis replongé dans les arcanes de blogs. Avec cette question de "visibilité". Comment faire que mes billets soient automatiquement publiés sur Twitter ? Question évidente, mais la réponse l'est moins.
Nicolas m'a rappelé dlvr.com, qui marche tant bien que mal. Et je me suis replongé dans un truc que j'avais oublié, c'est la "qualité de mon flux RSS". Et ce fameux Feedburner qui normalement doit "soigner" mes flux. 

Il se trouve que je rencontre deux problèmes.
- Je n'ai plus de notification par mail lorsque j'émet un billet. Ca m'est problématique. Aussi car parfois je "programme" la publication d'un billet. 
- J'ai l'impression que Feedburner marche moins bien. Voire plus du tout. Peut être cela expliquerait que je n'ai plus le "retweet automatique". 

Je veux avec plaisir discuter interface Blogger avec des copains, spécialistes ou pas. Je vois qu'il y a un problème. 
En tous cas le seul fait de passer une partie de mon dimanche à retriturer les organes intérieurs de mes blogs montrent que j'ai envie de m'y remettre. 

Cela passera aussi par un toilettage de la blogroll. Voir qui existe toujours, qui n'existe plus. 
Bref, envie de revenir. Pas avec n'importe qui, ceux que je n'aimais et dont je refuse de croiser la route et de discuter resteront toujours loin de vue et de parole. Mais envie de retrouver peut être plus l'ambiance de la Comète d'Aout 2009, mais quelque chose qui y ressemble... 

Ca peut exister ?

vendredi 1 novembre 2019

Arc en ciel panoramique

Magnifique image hier soir chez moi, pendant que nous tentions de piquer des bonbons au voisin.



Billet de rien en buvant une Black Licorne devant la cheminée.