mardi 29 juillet 2025

Danger de l'écrit deuxième lame

J’écrivais y a une semaine un billet sur les dangers de l’écrit. Ce matin, deux éléments m’ont blessé. 

D’abord, un tweet. D’une personne qui me connaît. Blessant. Un seul mot, vu à 7h40. Et, avec lui, dix ans d'incompréhensions non réglés qui refont surface. Dix ans de souvenirs moches, amers. Et une douleur que je croyais cicatrisée.

Puis ensuite je me connecte sur mon PC perso. Et là, un mail de « recadrage » (encore un) de ma chef. Absente à une réunion hier où j’ai pris deux positions, rien de méchant. Mais là encore, téléphone arabe. Et je reçois un mail, long. Que je prends comme du recadrage. 

Là encore, deuxième accord toltèque « ne rien prendre personnel », troisième accord toltèque « ne pas supposer ». Mais j’ai pris personnellement. Et j’ai supposé, en tous cas surinterprété. Et là, deuxième lame.

Je termine la matinée avec de l’amertume. Un tweet qui fait mal. Un mail qui fait mal. 

Je repense souvent au « petit livre vert » de mon ami Guy Birenbaum, « vous m’avez tant manqué », qui écrit magnifiquement sur sa dépression. Qui part d’un simple tweet. 

L’écrit est parfois blessant. 
L’écrit ne crie pas. Mais il peut couper. Ce matin, deux mots. Deux lames...

dimanche 27 juillet 2025

Reconnaitre la Palestine aujourd'hui, c'est donner raisons aux terroristes du 7 Octobre

Dimanche soir avant une semaine que, pour une fois, je n'appréhende pas plus que ça. Dans 10 jours je suis en vacances trois semaines. C'est bien. Côté boulot pas grand chose à dire. Mail du dimanche soir qui va être un peu chiche sur cette partie là.

Je vais vite passer au "à part ça", car depuis deux jours j'ai un gout amer dans la bouche. Je sais que la France n'est plus celle du Général de Gaulle mais du triste Macron. J'ai trouvé pitoyable son tweet annonçant, à la rentrée, vouloir que la France reconnaisse l'état Palestinien.
Je passe sur le cadeau incroyable fait aux terroristes du Hamas : le 7 Octobre pourrait engendrer une reconnaissance officielle d'une Palestine gouvernée par des terroristes et des meurtriers par l'état français. On a juste oublié les victimes de cette barbarie. 

En plus, Emmanuel Macron fait un immense cadeau à LFI et cette gauche indigne et dangereuse. Et un cadeau à tous ceux qui qui ont importé le conflit israélo-palestinien en France pour mettre la République à genoux. 

Le pire, c'est que ça ne suffit pas à Mélenchon, qui n'est pas satisfait. Qui indique clairement ses intentions et les intentions de cette extrême gauche complice des terroristes et des islamistes : il veut que la France envoie l'armée en Israel pour tester le gouvernement de ce pays. Bref, à LFI la reconnaissance de la Palestine n'est pas suffisante, il faut faire la guerre à Israel. 
En résumé, pas de solution à deux états : un seul état, Palestinien de préférence, et donc l'éradication d'Israel.

Et Emmanuel Macron, qui parle au nom de la France, veut cautionner ça... Mal à ma France vraiment. 

Espérons que d'ici la fin de l'été la raison revienne. Reconnaitre la Palestine oui, mais pas maintenant. 
Pas pendant que le Hamas est au commande et pendant que des otages du 7 octobre ne sont pas encore libérés. Soyons la France...

mardi 22 juillet 2025

Ecriture attention danger


Je suis bien placé pour vous le confirmer, l'écrit (je pense au mail mais pas que) est une source de conflit et d'emmerdement maximum. 2eme accord Toltèque ne rien prendre personnellement, 3eme ne pas faire de supposition. Le mail oblige à prendre en levrette forcée ces deux principes. On ne voit pas l'état d'esprit de la personne qui écrit le mail, et nous on interprète forcément ce qui est écrit.
A l'oral, on peut demander, si on est dans une relation normale, des précisions. On voit l'état de notre interlocuteur. Bref, on comprend les choses.

Mon boulot de hiérarchique a pris fin quand, après un moment où on ne parlait plus avec ma N+2 (qui a quitté ma boite depuis après qu'elle ait envoyé au médical bien des gens de son département), on s'est insulté par mail, copie entière (faire bien les choses), une semaine avant Noel entre 20h30 et 21h30. 

J'avais un chef qui me disait "quand il y mail, puis réponse, puis réaction à la réponse, il faut prendre le téléphone". Il avait raison.

Ce matin j'ai vécu avec une copine, Juliette, un truc similaire. 
Je venais de me prendre la tête avec ma hiérarchie. Avec ma mère par sms qui pense prends pour moi des rendez vous à la banque à des moments où je ne suis pas disponible et qui me demande pourquoi j'ai changé le rendez vous. Discussion pas agréable avec Falconette. Mauvaise nuit. Bref, Grognones le retour. 

Et je reçois un commentaire sur un billet que je ne me souvenais pas avoir écrit : "éléments de langages, des gens fiers et heureux". 
Là frissons dans le dos. "Oh merde ? J'ai bu hier soir et j'ai écrit un billet donc je ne me souvenais plus ?". 

Et je lis le commentaire. Anonyme (ça m'énerve toujours). Et je ne comprends rien. Et accords Toltèques, je le prends personnellement, et mal, à côté. Je vois quand même que la modération est activée, que le billet date de 2021, qu'il m'est demandé dedans de m'expliquer sur mon expression "élection volée" (on était en 2021, 2022 c'était canarval...). 
Et ma réponse est kalachnikov rue de Nîmes.

Sauf que le commentaire était en fait sympa (et je l'ai relu, il était sympa). J'ai pris pour de l'ironie un compliment qui me touche. Et qui vient en plus de Rose Noire, Juliette Evola, une personne pour qui j'ai de l'estime et de l'affection. Je lui ai fait mal, et je lui présente encore mes excuses.

Mais elle aussi a vécu un truc à la con. Son navigateur a ouvert un billet qui a 4 ans, et elle non plus n'avait pas vu la date. 

Bref, le mail, l'écrit. On s'est fait du mal, on n'a rien compris. 

Il n'y a aucune morale. Je viens de finir ma journée par un mail assassin à ma chef (qui commence à dépasser les bornes de mes limites). Mais faire attention. Et puis je ne suis pas méchant, ni dans la vie, ni sur les blogs ou réseaux sociaux. Et j'ai tendance à penser que les gens sont sympas. 

Juliette, je suis désolé. L'écrit est parfois sources de conneries (sourions en). 

(PS : je me régale des images que génère Chat GPT ou d'autres IA avec une bonne demande)

lundi 21 juillet 2025

Billet du dimanche soir le lundi matin

Y a des moments où le billet du dimanche soir débarque le lundi matin. Parce que hier je dormais déjà à 21 heures. Extinction volontaire des feux.
Je prends des cachets pour dormir — sans doute trop tôt. Envie de m’arracher à la réalité, comme on claque la porte sur la journée.
Résultat : des cauchemars. Pas ceux avec des monstres. Ceux qu’on appelle "existentiels". Simplement des blessures profondes, normalement soignées, visiblement pas cicatrisées.

Donc j’écris ce lundi matin. La semaine dernière était mieux avec le lundi férié.
Après une demi-journée, le ton est donné : le mode grognones est activé. Rien de dramatique, juste ce bruit de fond et cette lassitude sèche qui me font me poser la question « mais qu’est ce que je fous là » (à part gagner mon pain), et surtout qu’est ce que j’apporte à la société. 
Rien de tragique. Juste de l’absurde.

Chez nous, le lundi matin est “sanctuarisé” -  mot joli pour dire “bloqué pour la réunion rituelle”. Sauf qu’elle a été annulée. Cinq minutes avant. Le chef avait mieux à faire.
Sans doute une autre réunion sanctuarisée dans une autre dimension que la nôtre. Retour dans le dadaïsme professionnel : où l’on honore le rituel plus que le contenu, où le sens est mort mais l’agenda vit.

Je partage mon bureau avec des stagiaires. L’un d’eux m’est “attribué”.
Il me voit. Ce matin, il a vu que j’étais en mode ours. Pas méchant, mais qui aurait préféré rester dans sa caverne, avec un café et un podcast qui ne parle pas de “synergies transverses” mais du mercato de l’Olympique de Marseille
 
Et puis je découvre que nous sommes deux à bosser sur le même sujet. Personne ne le dit. Personne ne le coordonne.
Alors on patine. Moi en tout cas. Je n’avance pas.
C’est le grand classique : trop de monde sur le pont, mais personne à la rame. Le GPS sur la brouette encore...

Je passe en mode syndical ? Pas mieux. Là aussi, ça se déchire. Humainement, c’est toxique.
Mais avec le sourire. Toujours. Chez nous, même l’amertume est polie. Elle dit “bonjour” en entrant. (enfin, tous ne disent pas bonjour)

Et point bonus du jour : j’ai des corrections à faire. Un sujet de Licence.
Je vais m’y plonger tranquillement. Parce qu’en corrigeant, au moins, j’aurais l’impression de servir à quelque chose. 

Un peu loin de ce délire Excel où l’on confond indicateur et réalité. Ce monde où le sens du travail s’est fait remplacer par le tableur.
Mais où tout va bien, hein. Les feux du reporting sont verts.

vendredi 18 juillet 2025

Vive nos agriculteurs ! Et honte à cette gauche inhumaine.

Laissons tranquille LFI : ils célèbrent la libération d'un terroriste, rien de neuf sous le soleil. Comme le dit justement Bruno Retailleau, LFI est "la première et la la pire menace politique" en France. Et je partage l'appréhension de Gérald Darmanin à qui rien ne fait plus peur que LFI.

LFI a des amis. Les écolos sont vraiment des très proches dans l'abject. On pensera au pauvre Julien Bayou, qui s'est fait dégager de son poste de chef des verts sur des suppositions de certains ayatolahs ultra féministe. Il n'a rien fait, mais pas d'excuses. Surtout pas de Sandrine Rousseau, pour qui tous les hommes sont des violeurs potentiels, et tous ceux un peu moins à gauche qu'elle des fascistes.

Sandrine Rousseau qui donne des leçons d'humanité alors qu'elle n'est que haine. Ce qu'elle a dit sur les agriculteurs est abject quand on connait la situation des agriculteurs. Oui, une loi est passée pour qu'un pesticide, employé de partout, soit à nouveau autorisé en France. Sinon les agriculteurs ne produisent plus rien. 
Mais Sandrine Rousseau, "elle n'en a rien à péter de la rentabilité des agriculteurs". Qu'ils crèvent ! De toutes manières c'est ce que font beaucoup d'agriculteurs : ils se suicident. 

J'ai un de mes meilleurs amis, sans doute le meilleur, qui a du arrêter son métier d'agriculteur car il commençait à ne plus ni arriver à en vivre, ni à vivre tout court. Une femme, deux filles supers, et malgré la qualité de son vin, il n'arrivait plus à vivre. Son métier qui était une passion était un enfer. Il est salarié et il revit.
Rien à péter que les agriculteurs vivent, voilà l'humanité de cette gauche. 

Soutenons nos agriculteurs. Une France de bobo, avec que gens qui fument des joints, roulent sans permis dans des voitures de fous et qui refusent de s'arrêter à un contrôle (d'ailleurs faudra en parler de la mère du petit ange Nael qui appelle à la mort du policier), qui refusent qu'on fasse des barbecues, qu'on ait des villages, du vin, qu'on mange de la viande, ce n'est pas ma France. 
Que Sandrine Rousseau reste dans ces beaux quartiers. Et que la gauche populaire fasse un cordon sanitaire avec la gauche des terroristes et des délinquants comme l'avait fait la droite avec le FN. 

mardi 15 juillet 2025

Le 15 Juillet à 5 heures, on se fait sabrer deux jours fériés

 Sa voix murmure, tranquille et.... Et rien du tout. Sa voix à François ne murmurait pas. Il aurait eu un "verre de whisky à la main" pendant qu'autour de lui "on mange de melon hormis la chanson des frelons nous n'avons plus rien dans la tête".

Mais dans la maison (pas de Virginie) le béarnais aux grandes oreilles qui a réussi à prendre Matignon ne croque pas du raisin bien tendre, des grappes rouges couleurs d'encre. Oh non, il ne fera pas de café tout à l'heure. Le 15 Juillet à 5 heures, il nous a proposé un plan Marshall qui va touché (comme d'habitude) ceux qui bossent.

J'arrête avec la chanson de Serge Lama. J'allais parler de frères et soeurs toute la clique et d'un vieil ami un 15 juillet à 5 heures (mon billet est axé sur une chanson de Serge Lama que j'aime beaucoup). Mais je ne parle plus de la véranda où on s'installe. Je pose le clip que j'avais fait. Forez. Et après je suis sérieux.

A part ça, rien. FX Bellamy parlait de paresse intellectuelle. Je suis LR et j'aime beaucoup Barnier mais j'ai pas trouvé une énergie et une intelligence fascinante dans ses mesures... LR a bossé sur l'immigration (dont on ne parle pas) et l'insécurité, mais sur le reste ils avaient fait impasse.

Bon, Sarkozy qui avait été le chef de la bande a tué notre armée et pas mal de choses. 

15 Juillet. Le Whisky n'a heureusement pas le gout du melon. Ce soir, il n'avait pas de gout de grappes couleurs d'encre. D'ailleurs à 5 heures, du soir (ou du matin je ne sais pas la chanson) j'étais à la salle de sport. Croisement des courbes...

lundi 14 juillet 2025

14 Juillet à Uzes et weekend de trois jours

J'aime bien quand les jours fériés tombent des jours de la semaine où normalement je dois travailler. Quand c'est un lundi (ou un vendredi), c'est top. Mais je préfère le lundi. Le blues du dimanche soir n'est pas présent.
Il est simplement décalé au lundi mais demain je télétravaille. Donc je me sens cool. 

J'aurais encore, cette semaine, un lot de moment délirant. De dénigrement du travail, et autres choses sympathiques. Mais je vois jeudi une personne qui m'est chère professionnellement, jeudi je vais aussi dans un endroit que j'ai délaissé depuis un moment et j'ai besoin de parler. 
Et puis le kiné, les chevilles vont bien mieux. Je perds un peu de poids et reprend du muscles. Bref c'est cool. 

Cette vidéo j'ai déjà du la poster. Un 14 Juillet où nous étions seuls avec Falconette. Nous sommes allés à Uzes, là où nous nous sommes pacsés. Uzes est une merveille du Gard. 
La musique est du Yuki Kajiura. L'animé où je l'ai découvert. "Noir", qui se passe en France, dans un Paris où les quais de Seine sont verdoyants. 

A part ça demain je reprends le boulot. J'écrirai un jour sur le dadaïsme professionnel, ce grand n'importe quoi dans lequel on joue tous un rôle à la con.

Côté football je n'aurais vu que quelques extraits de la Coupe du Monde des clubs. J'ai trouvé ça lent, mal filmé, avec une lumière que je n'aime pas. Ca me rappelait les vieux matchs. Ca sera apparement ça qu'on aura à la prochaine Coupe du Monde. Bon...

Et côté politique... Emmanuel s'emmerde, Emmanuel s'occupe. Donc c'est l'armée. On va avoir une chouette armée. Un système de santé délirant, une insécurité qui ne cesse de grimper dans le pays, mais on fera peur aux Russes. 
Tout va bien, c'est le 14 Juillet. 

dimanche 13 juillet 2025

Canicule sur BFMTV

Il recommence à faire chaud dans le sud. Merci à mon ami @bblegardois de m'avoir envoyé cette capture de BFMTV qui m'a fait beaucoup rire. 
Dans mes cours, j'ai toujours une demi douzaine de contrepéterie aussi. 

 

samedi 12 juillet 2025

Soirée à Nîmes avec Soprano

Jeudi soir nous étions à Nîmes. Concert en famille. Soprano et en première partie Youssoupha.

On va être clair. Je trouve Soprano super sympa. J'adore le "un peu plus près des étoiles". Mais ce n'est pas ce que j'écoute habituellement. J'ai passé une belle soirée, il est sympa, ambiançant. 



Youssoupha, je ne connaissais pas. J'ai une photo de mes enfants qui voient ma tête lors du début de sa partie de chant. C'est sur, ça change de Serge Lama et de Bernard Lavilliers, et ils étaient morts de rire devant ma tête décomposée. Mais là encore, du rap sympa. Ca va pas bruler des voitures, c'est marrant, c'est cool. 
Le rap marseillais est bien plus sympa que la Seine Saint Denis quand même.

Après les arènes sont magnifiques. Nous avions vu Bernard Lavilliers en symphonique au théatre antique d'Orange y a 10 jours (on aura fait des concerts). Deux ambiances certes, mais des cadres assez magiques. Et Bernard Lavilliers superbes.

J'ai écris sur la lassitude que j'ai en ce moment. Chaleur ? Boulot ? évènements ? En tous cas ça fait du bien une sortie en famille.

lundi 7 juillet 2025

Disparition d'Olivier Marleix

Je vais me contenter de recopier le mot des Républicains. J'ai été en désaccord avec Olivier sur sa volonté d'aider Elisabeth Borne à faire passer les retraites, mais j'ai aimé l'homme d'industrie qui connaissait l'énergie. Alstom - Général Electrics, il a fait du super boulot.

J'étais dans une réunion avec ma chef (où on courrait en tongue le marathon, comme d'hab). Le push m'a sorti de ce bad trip. C'est horrible d'apprendre par push les morts de personnes qu'on a cotoyé. Je ne peux pas dire "aimé" (Didier Roustan oui...). 

Par contre dans le geste de mettre fin à sa vie... J'ai repris ce jour contact avec ma psy car je ressens un besoin de parler. J'ai lu le mot de FX Bellamy qui est remarquable. Triste, et poignant. 

Je vais faire télégraphiste de ma famille politique. Une famille est une famille. Avec des désaccords, j'en ai pleins. 
 

mercredi 2 juillet 2025

Morceau de vie pro : Le GPS dans la brouette

Aujourd'hui, j'ai trouvé un créneau pour une réunion avec ma N+1
. C'était level "chercher un rdv chez un dermato avec Doctolib" : trois semaines pour lui trouver une heure. Management de proximité...
C'est dingue comme je suis sorti de cette réunion comme on sort d’une pièce mal ventilée : Je n’attendais rien. Et pourtant, je sors déçu et amer. C’est peut-être ça, le nouveau monde professionnel : décevoir et frustrer, même quand il n’y avait déjà plus grand-chose à espérer. 

J'ai été manager. Y a une chose que je me refusais à faire c'était de mentir. Et étant dans le milieu nucléaire, je mets en avant la base de la sûreté : douter, s'interroger. J'avais en face de moi quelqu'un qui a été une amie, et qui aujourd'hui est devenue un monstre politique. Qui ne doute de rien, vérité absolu. Et qui ment. De manière consciente ou inconsciente, je ne sais pas. Mais quand on s'arrange à ce point avec la vérité, j'appelle ça du mensonge. 

Et au final, comme en niant la vérité "tout va bien il n'y a aucun problème", nous en sommes revenus au séminaire professionnel où à la fin, celui qui avait un problème était celui qui disait qu'il y avait des problèmes. C'est à dire moi, qui ne "vait pas bien". CQFD. 


Alors oui, j'ai été dans le cynisme et l'ironie. Mais c'est dur car je sais que c'est la dernière arme que l'on a avant d'exploser comme une baudruche. Le cynisme, quand il est inconscient, est souvent la dernière route vers la quatrième porte qui mène au burn out. En étant conscient, je me dis que je me protège de fait. 


Nous parlions de la réunion de service de la veille, où "l'arrangement avec la vérité" était vu de tous.Ce n’était pas une réunion. C’était un manège pour hamster : chacun dans sa cage, chacun dans son couloir, à tourner en rond avec application, en espérant qu’un jour on nous dise pour quoi on court. Et surtout prière de ne rien dire. D'ailleurs, j'ai rarement vu autant d'énervement quand quelqu'un disait que ça allait mal. Mais non, tout va bien. Circulez y a rien à voir. 
Hier je me suis tue. A un moment c'était tellement loufoque que j’ai failli rire. Mais on ne rit pas dans les enterrements de bon sens. Surtout quand au fond de soit on souffre un peu. 

Pendant l'entretien de 1 h (non en fait 55 minutes car la chef avait mieux à faire), j'ai essayé de rester calme et digne. Présent. Poli, peut-être même trop. Mais j’ai vu. J’ai senti. Et je crains exploser très vite. 
Parce qu’à force de faire semblant d’être consultés, on devient sourds à sa propre voix. 

Enfin, ce soir je suis allé pousser des poids. J'ai perdu de la masse musculaire.Demain je me léverai avec un mal dans les pecs, dans les cuisses, dans le dos. Mais ça sera de la bonne douleur. 
Mieux que celle que j'ai dans le ventre ce soir. 

dimanche 29 juin 2025

Un dimanche soir sur ma terre

Le gros monsieur revient (c'est moi)
Communion de la fille d'un ami proche. A 39°C le vin et autres choses on en boit moins que de l'eau. Et surtout quand cet ami qui pesait 20 kg de plus que moi y a 1 an m'a fait remarquer que tel un Balladur Chirac, les courbes risquent de se croiser. Pas dans les bons sens. 
J'y arriverai. Je vais soigner la cheville. Mais je peux muscler le reste. Les salles de sport climatisées qui passent le tour de France avec l'After foot dans les oreilles. Oui, Hashtag Bobo. Mais bon des fois. 

L'homme est une secte à lui seul, et il est plein de contradictions. Tiens, celle là. 
Cette aprésmidi, chez un ami vigneron (qui m'a mis en garde mais j'étais en mode "professionnel", quand je suis dans des terrains pro je ne bois pas, un demi verre et à côté pleins d'eaux. Je gagne à la fin). Oui, quand je me sens en terrain sympa, je lache la bride. Cf ensuite quelques billets plus bas, un peu trop de verres. Mais aujourd'hui, quand il fait 40°C, le meilleur rouge du monde ne me disait rien.
Mais ce soir, j'écris ce billet avec une Goudale ambrée pas loin. Parce que j'ai soif, parce que j'ai envie. La fameuse contradiction

Parce que après maigrir me ferait du bien. Mais j'aime les moments du soir. Certains diront "alcolisme mondain". C'est sans doute ça.

Alors oui j'en parle beaucoup. Peut être parce qu'on m'en parle beaucoup. Après... Je ne fume pas et je ne bois pas de pastis, donc bon...

A part ça ? Ben je ne mets pas de vidéo. L'image que je mets est une création ChatGPT d'une place de Roquemaure. J'essais de découvrir des styles artistiques. C'est con mais tardivement je me suis mis à aimer l'art, les courants, les inspirations.
Là, c'est du maniérisme. Je ne connaissais pas avant hier...


J'écrirai dans la semaine le mal que je pense du coup d'esbrouffe de Bayrou. Un homme politique qui n'a jamais rien fait sinon du vent. La proportionnelle... Depuis 2022 on voit le bordel, une personne veut l'amplifier. Heureusement qu'il reste deux endroits politiques, historiques faibles mais fiables, qui restent droits et lucides. La parti non LFIste du PS, et LR. 
La 5eme république n'est pas morte. Par contre la classe politique est lamentable. Ce n'est pas la faute des règles du jeu et du terrain si les joueurs de foot ont les pieds carrés. Et là on a des très mauvais...

Et pour demain la semaine... Bah j'ai demandé un entretien à ma chef, que je ne vois plus depuis un mois, sauf sur des Skype ou des Teams où elle aime se lacher sur moi. N'étant plus une paillasson...

samedi 28 juin 2025

Et la balance dit...

J'ai parlé y a quelques temps de la prise de sang. Des chevilles qui pètent après le dos. 

Je n'ai pas parlé de la balance. J'en ai une superbe, connectée, intelligente. J'y suis allé en début de semaine. Depuis de cette année que je trouve bizarre mais qui m'aura impacté (la mort de mon ami, la cheville de mon fils et nos vacances rituelles de printemps annulée, des proches pas bien, le boulot...).
J'ai un un "point zéro" de là d'où je vais partir. 6 mois que j'étais pas remonté sur la balance en début de semaine. 6 kg de plus, masse graisseuse qui augmente, et plus de muscles. De l'eau (piste ?). En tous cas besoin d'une remise en forme.

Y aurais eu un an ou deux j'aurais été en dépression +++. Là je voyais bien le délitement. C'est con mais comme plein de truc, le sport ammène et appelle au sport. C'est comme pleins de choses. 
Mais je comprends. Je ne peux pas être hors de ce que je vis. Et même hier ma coiffeuse m'a dit : je commence à perdre des cheveux...

Avant de s'y remettre, j'ai les deux chevilles à remettre en état. 
Le "rééquilibrage alimentaire" permet de ne pas agraver la situation. Après oui, en Juin j'ai moins contribué au chiffre d'affaire des vignerons de mon village. Et l'action Ballantines a peut être perdu un peu. 
Par contre Leffe et Goudale doivent être content. Je ne sais pas si c'est mieux, il parait que oui. Mais j'aime bien aussi.

Après la pression dans un bar avec des copains... L'ours que je suis adore ces moments. Que j'ai vécu de manière rare. Quand j'étais étudiant (mais on avait "notre" bar), et chez ce cher Nicolas. Sinon, finalement, j'ai peu fréquenté les bars. Et les bières les vins les whisky les café, je les ai pris au boulot, chez moi ou chez des amis.

Un projet c'est pleins de choses. Mais c'est surtout un objectif raisonnable et attegnable. J'ai 4 kg à perdre, et une masse musculaire à reprendre (pas d'objectif, juste augmentation). Je me donne jusque fin septembre. 
Mon objectif ne sera pas de draguer les filles sur la plage. Mais la plage je n'y vais pas. Des mauvaises expériences avec l'Equipe grand format, vide pendant l'été. Oui je suis un ours. 

Mais ça ne me dérange pas. Je suis PCM marron.

samedi 21 juin 2025

Poids sur la cheville

Tian de légume : ce qu'il me faut
Je travaille dans un endroit où la médecine du travail a une réelle existence
. Presqu'un hôpital, avec des médecins, des infirmiers. Pouvant prodiguer des premiers soins.

J'ai eu hier ma visite médicale qui normalement ne devait avoir lieu que tous les deux ans. Mais là, j'ai un droit à un rab. La prise de sang a en effet montré que le début d'année n'était pas le plus génial de tous mes débuts d'année. La mort de mon ami, la cheville de mon fils, les soucis au travail... Bref, il faudrait que je me remette au sport et à une hygiène de vie un peu meilleure.
Le sport c'est pas pour tout de suite, surtout avec la chaleur qu'il fait. 

En plus d'une meilleure hygiène de vie, retourner à la salle de sport ? Oui, climatisée. Des abdos (ils ont tout fondu). Pousser des barres en écoutant l'Afterfoot. Oui, pourquoi pas...

Par contre outre le poids (la balance est radicale, un peu salope...), y a le rescrit de la radio. "Arrachement osseux". Bon pas grave... En fait si : c'est une fracture. Je marche, je ne cours pas, et j'ai des kilos en plus sur le pied, bref je me suis fait avec bienveillance gronder.  Maintenant il me faut trouver un kiné rapidement. 

C'est vrai que je m'écoute, c'est vrai que je me plains. Mais pas sur tout. Et peut être pas sur l'essentiel.

J'ai Falconhill_Jr qui veut que l'ammène courrir sur mes chemins. Traduction : papa je veux courrir avec toi. Là, on ne peut pas. Le bitume est une plancha, et papa il a un pied de poulet de chez KFC. 
Et le poids qui lui appuie dessus...

Bon on va se reprendre.

A part ça tout la semaine n'a pas été si terrible que ça. Même si des mails qui font mal ne cessent pas. C'est fou ce que certains sont convaincus d'avoir la science infuse et abolue et peuvent être toxiques...
Mais quel bonheur d'accompagner des stagiaires et des secondes en leur faisant découvrir la science et le monde de l'entreprise...

dimanche 15 juin 2025

Un dimanche soir presque comme les autres...

Il y a des semaines comme ça, où la vie vous bouscule sans prévenir. Des coups reçus en pleine poitrine, d’autres plus sourds, qui s’accumulent. Ce billet n’aura pas la légèreté des dimanches heureux. Il sera un peu en désordre, un peu cabossé. Comme moi.

Cela avait commencé par ce "repas de famille" qui m'a blessé. Mardi mercredi déplacement à côté de Bordeaux, très agréable. Sauf qu'au retour, en sortant de ma voiture, je me foule la cheville...

Vendredi, mon meilleur ami, témoin de mariage et témoin de ce repas de famille, m'appelle pour savoir comment je vais (je boite). Il me demande comme j'ai trouvé ma précédente Mégane (?). Je lui dit "très bien". Mais why this question ? Ben en fait parce que sa voiture a fini dans un platane et est morte pour cause de décès. Sauf que mon ami s'est endormi, et il a failli finir dans le même état que la voiture. Frissons...
Je lui ai dit de passer des examens. Que mon presque burn out de 2022 m'avait fait m'endormir sur la route et presque prendre un rond point tout droit. Que c'est grave. Que tout ça. 

Et hier. The last but the best. Dernier anglicisme promis. 
Ma meilleure amie d'enfance, qui me considère comme son grand frère, m'envoie une photo d'elle à l'hopital. Elle se fait soigner un cancer pas marrant. Elle ne m'avait rien dit parce qu'elle sait que je continue à être malheureux de la mort de mon ami, de mon frère, de mon président de promo que j'ai refusé de remplacer ne me considérant pas légitime et pas capable. J'ai fini la journée d'hier pas en forme. 

Demain je vois mon médecin, ami. J'aurais des choses à lui dire. Là, j'ai mal à la gorge... Et au ventre aussi, le blues du dimanche soir. 
Vous m'excuserez de boire quelque chose ce soir...

On parlera du député Delogu qui attends l'estimable Jérome Guedj à l'Assemblée nationale pour lui casser la gueule un autre jour... (la classe de LFI...)