J’aimais bien ce jeu de donner ma liste de mes 23 joueurs en équipe de France. Je ne suis pas Didier Deschamps et ne connait pas les joueurs, certains dans le groupe sont sans doute des tauliers.
Dans le jeu, je confesse qu’une équipe basée sur du muscles me fait moyen tripper. Mais Deschamps gagne. Pour autant, je ne sais pas fan du jeu.
Voici ma sélection.
Gardiens
Mike Maignan (Milan)
Brice Samba (Lens)
Lucas Chevalier (Lille)
Pas de commentaire. J'adore le petit Chevalier de Lille.
Défenseurs
Jonathan Clauss
Banjamin Pavard
Théo Hernandez
Melvin Bart
Lucas Hernandez
Dayot Upamecano
William Saliba
Ibrahim Konate
J’explique. Je pense que ma base sera Clauss – Upamecano-Pavard-Hernandez (l’un ou l’autre). J’ai pris Bard parce que j’aime bien et qu’à gauche nous avons peu de joueurs. Koundé est pour moi une énigme.
Les déménageurs de l’ancien Monaco ne m’intéressent pas.
Par contre quel désert à droite.
Milieu
Aurélien Tchouaméni
Edouardo Camavinga
Matéo Cheveux Guendouzi
Adrien Rabiot
Warren Zaire-Emery
Antoine Griezmann
Jordan Veretout
Et quand il reviendra de blessure j’espère bien que Valentin Rongier pour être un international. En plus il pourrait même jouer arrière latéral droit.
Mon milieu à trois : Tchouaméni Rabiot (ou Camavinga) et Grizou
Attaquant :
Olivier Giroud
Marcus Thuram
Kyllian M’Bappé
Ousmane Dembélé
Kingsley Coman
Martin Terrier
Après j’avoue que je sèche. Je ne suis pas fan de Moussa Diaby et de Christophe N’Kunku. Alors je vote Martin Terrier plutôt que Kolo-Muani. Terreier nous a fait mal sur ce Rennes OM et revient super bien.
Le billet de ce dimanche, cette carte postale, reprend une des premières vidéos que j'ai crée, à l'époque sur Picassa. Nous n'étions que deux avec Falconette, la muraille de Roquemaure (Falconhill_Jr) et Dr Bébé2, n'étaient pas encore né.
Cette promenade autour de Saint Bonnet le Chateau se fait sur une chanson du dessin animé Code Geass, qui est un des meilleurs animés que j'ai vu ces 20 dernières années. Il passe sur Manga en ce moment.
Vous voyez sans mal mon état d'esprit. Je sature avant une semaine qui va être odieuse. Les attaque abjectes d'un syndicat qui se veut "humaniste" mais a des attitudes totalitaires vont être à leur paroxysme cette semaine. C'est difficile.
Il fait beau, j'ai des oliviers à tailler, mais je sens que je vais rester devant la télé. Ce soir à 17 heures j'espère que Marseille me fera plaisir à Rennes, mais ça sera dur.
Le clip de ce dimanche (ma chaine Youtube, allez y) est un souvenir d'Automne. Valence, dans la Drôme, avec Falconette. Repas chez Anne-Sophie Pic le soir, cadeau de mes 40 ans d'amis du boulot. Dont deux me détestent à présent, et une que Falconette déteste et qui a failli, quelques jours après ce moment à Valence, être "responsable" d'une implosion familiale.
J'ai choisi "Toi et moi" de Charles Aznavour, avec Céline Dion. J'adore cette version
Une crise du Covid, de la quarantaine, et un fort syndrome de la grotte (disons même épisode dépressif où l'interne et l'externe se tiraient la bourre pour savoir lequel me ferait le plus mal) plus tard, tout va bien. Mieux.
Falconhill-Jr (qui a sa chaine Youtube aussi) a perdu hier son premier match en hand de la saison, 19-20, mais il a été applaudi par le public de Roquemaure. Il a été un gardien héroique et sans lui ça aurait été un score branlée. Bébé2 (qui, je pense, s'émancipera de papa) pleure toujours Akira Toriyama. Et moi aussi.
Le reste ? Pas grand chose. Je n'ai rien eu à dire sur l'affiche des JO qui a été la polémique. Pour une fois, je suis un peu en désaccord avec mon ami Julien Aubert qui en fait un cheval de bataille. A vrai dire pour moi c'est un non phénomène, on cherche du wokisme là où il y a probablement même pas de la bêtise, mais personne n'a pensé à mal. Ca donne une affiche que je trouve bof (mais chacun ses gouts), et j'ai pas envie de me battre pour ça.
Le Gard a connu des fortes pluies et des morts ce weekend. C'est triste.
Et je suis triste que les sondages aux européennes mettent LR derrière LFI, ce parti extrémiste odieux. Le passage où Mathilde Panot a osé se mettre au niveau de Simone Veil, ils osent tout...
Demain c'est lundi... Et ce soir c'est Marseille. J'espère que ça continuera ce moment de grâce.
Sangoku a perdu son papa. Et nous aussi, on a perdu quelqu'un de la famille. J'ai appris ce matin, en plus de la confirmation que le 4-0 de Marseille hier soir n'était pas un doux rêve, une nouvelle triste. Akira Toriyama est mort à 68 ans. C'était le papa de Dragon Ball, et pour toute une génération un crève coeur.
Il y a 10 jours, j'étais pas très bien. Je suis allé chez ma libraire commander les 21 tomes de Dragon Ball Super. Pas écrit par Akira Toriyama, mais supervisé. Envie d'une dose de Dragon Ball.
Je suis triste ce matin.
(et non, il n'existe pas d'image où Mathilde Panot serre la main de Sangoku est disant que les boules de cristal, c'est elle et son parti politique... Mais LFI arrivera peut être à faire une polémique même avec ça, ils sont capables de tout).
Une carte postale estivale en ce dimanche de pluie. Dans le Gard ça tombe, autant que ça neige chez les beaux parents. Le temps est à l'image de ma forme. Et de ma motivation.
Parlons de cette vidéo "carte postale". Je garde la musique du Da Vinci Code de Hans Zimmer pour quand je ferai mon montage sur Amboise. J'adore les films tirés de Dan Brown, parce que la musique, parce que la manière dont c'est filmé, parce que j'adore Tom Hanks.
Quand nous avions visité au petit matin Amboise et Clos Lucé, j'avais la musique de Hans Zimmer, les chevaliers de Sangréal, en tête. Là, c'est une variation tiré d'Ange et Démons (qui est un peu moins bon).
A part ça peu de choses. Marseille me fait plaisir. Profitons.
Le clip de ce dimanche mélange des images d'un villge à côté de chez moi, Rochefort du Gard, et ma chanson préférée de Johnny Hallyday : "je te promets". Je pourrais écrire pleins de mots sur cette chanson, et sur cet album où finalement il y a mes deux chansons préférés de Johnny. "Je te promets" et "l'envie". Je n'ai pas des goûts détestables.
Guere plus à dire.
Je voulais poster ce clip, pour un peu "animer" ce blog. Et me changer les idées. Ce dimanche soir me fait mal au ventre. Demain sera une journée qui m'effraie, et ça faisait longtemps que je n'irai pas au boulot avec autant de mal dans le ventre.
Je viens de passer une semaine de "vacances". Enfin, vacances, le mot est vite dit. Le boulot ne m'aura pas laché, plutôt le syndicalisme. Il a rendu malade un proche que je pensais invincible, mais des parangons de vertues qui ont le mot "humanisme" qui sort de leurs bouches toutes les minutes l'ont touché. Un syndicat qui nous aura donné des leçons lors de la mort de Badinter, mais fait des "fiches" sur les gens pour pouvoir leur faire bien du mal... La couleur "orange" n'est me pique un peu les yeux, humides, en ce moment.
J'écris pour ne pas être silencieux. En surface tout va bien. Par contre, un ami que je n'ai ni vu ni eu depuis longtemps se bat contre un cancer, et je n'ose pas l'appeler. Un autre ami de promotion est en train de sombrer, dans une depression que j'observe en la connaissant trop. Une amie m'a confié hier quelque chose d'intime et de difficile.
Je ne sais pas être une éponge, mais j'essais. Lundi matin je retourne au boulot. J'affronterai la haine de certains, l'affection d'autres. Mais surtout une montagne de boulot qui m'attend.
Le reste est superflu. La victoire de Marseille contre le Shaktar était un bonbon, qui a fait passer un peu la pilule du bon Jean-Louis Gasset entraineur de mon club...
Le reste ? En fait je ne sais pas. La vie est bien plus remarquable qu'un scénario de film ou de roman, elle est imprévisible. Vivre l'instant présent est un mantra qui devrait être mieux appliqué. Quand je suis allé courir ce matin, si j'avais vécu l'instant présent sans me retourner sur le passé et trop anticiper l'avenir, j'aurais évité cette racine qui m'a valu une chute douloureuse.
Rien à dire sur l'hommage national à Robert Badinter. Rien à rajouter sur l'indécence de la France Insoumise qui ne respecte même pas les morts (mais tout a été dit sur eux).
Par contre deux pushs téléphoniques m'ont, je ne dirai pas "amusé", mais les coincidences sont parfois taquines. Dans la Sarkozie originelle (dont beaucoup a rejoint le camp Macron et trahis les leurs), deux personnes éminents ont eu les conclusions de la justices.
Comme j'ai eu les alertes du Parisien je les cites.
Bon ben M. le Président, ché hein comme disent mes enfants quand ils me battent à FIFA ou qu'ils me prennent un jeu au tennis (ce qui est rare). Ca valait bien le coup de trahir sa famille (mais trahir est votre seconde nature, n'est il pas ?) pour finalement être condamné quand même. Il reste la cassation...
Je n'ai aucune affection pour Gérald Darmanin, que je considère être l'incarnation actuelle de la trahison et de l'insincérité, en plus d'être un mauvais ministre de l'intérieur. Mais quelque part, je pense à ces pseudos féministes qui l'ont condamné, pour ne pas dire lynché.
La dernière campagne de ce parti délictieux et dangeureux qu'est la France Insoumise continue dans le rance et l'insupportable. Lors d'une dernière élection européenne,
Déjà ce Front de gauche, au relents nauséabonds, avait ces cibles qu'il stigmatisait. Ce n'était pas encore les golfeurs, les juifs, ou ceux qui gagnent honnêtement de l'argent et respectent la loi. Hier, c'était "le banquier le problème, pas l'immigré".
Et puis j'ai n'ai pas à me forcer, juste recopier ce que j'écrivais y a 10 ans.
"On se souviendra duracisme sélectif de Jean-Luc Mélenchon, qui avait sorti cette phrase tout à fait sérieusement : « Je ne peux pas survivre quand il y a que des blonds aux yeux bleus… c’est au-delà de mes forces ». D’autres ne peuvent pas survivre quand il y a trop de noirs, de juifs, de maghrébins, etc… Ceux sont des racistes. Jean-Luc Mélenchon est quoi ?
Le Front National de Gauche c’est ça. Un racisme sélectif. Une haine de l’autre, d’un certain autre. Le Front de Gauche, c’est aujourd’hui un des principaux problèmes et dangers pour notre république.
J’ai tendance à dire qu’ils ne représentent rien, mais ils feront bien leurs 6, 7 %. C’est beaucoup… C'est trop, et c'est inquiétant..."
Le problème est que 10 ans plus tard, Mélenchon a fait un score énorme aux présidentielles et qu'il est une réelle menace. Mais déjà y a 10 ans germait ses graines d'un racisme sélectif et d'une haine tenace. Leur volonté d'éradication de ceux qui ne pensent pas comme eux,d'éradiquer Israël, était présente. Leur vénération pour des idéologies autoritaires et totalitaires était déjà présente. Oui, Mélenchon et sa secte insoumise étaient peut être Charlie, mais pas tant quand on grattait le vernis. Ca draguait déjà fort les enemis de la république.
Oui, les golfeurs et les riches iront voter. Malheureusement, les racistes de la France Insoumise aussi. Le front républicain est clairement contre ces gens là. Heureusement, les sondages qui mettent Melenchon ou un candidat LFI au deuxième tour fait un score comparable à Jean-Marie Le Pen (qui finalement aura été un petit joueur face à LFI).
J'ai retrouvé sur ma chaine Youtube la première vidéo que j'avais crée. C'était plus intuitif que Capcut que j'utilise, et ça ressemble un peu à l'application "Souvenirs" de l'iPhone, sauf que c'était sur PC, on pouvait y mettre sa musique. Ca s'appellait Picassa. Google...
Je ne sais pas s'il existe quelque chose de similaire, mais c'était top.
La musique vient d'un dessin animé assez onirique, dont j'ai un peu oublié le nom et l'histoire. Je ne me souvenais plus de la musique en question.
Le lieu est un des coins que je préfère en France : le pays Basque. Bayonne est une de mes villes préférés, et Bidart ou Saint Jean Pied de Port sont des endroits où j'imagine que Dieu vient.
Etait ce vraiment la première ? Je crois, oui. La deuxième avait été pour rendre hommage à un ami disparu ça fera 14 ans en Mars. 14 ans que je prends certains médicaments dont j'ai du mal à me passer, il y a des douleurs qui ne passent, celle là en est une. Et sans doute est ce la raison pour laquelle je ne briguerai plus de mandats d'élus. Ceux qui me suivent depuis longtemps (l'esprit du Wikio et de la Comète...) savent que jeune élu, j'ai perdu le maire de mon village. Qui était mon ami. Mort brutalement en pleine nuit. Mars 2010. La veille on picolait à une cérémonie officielle.
Les photos basques datent de 2008. Le Pays Basque est loin du Gard. Mais je pense que cet été, j'ai bien envie d'y retourner... En famille cette fois.
L’inspiration
vient en lisant d’autres blogs ou éditos, ou article. Je vais citer une
deuxième fois Sophie Coignard, éditorialiste au Point.
Le
moment hier était important : le gouvernement de combat, serré autour du
petit Gabriel, devait être comblé. Il est finalement composé de 35 personnes
(moyenne haute…). Des illustres inconnus, que nous aurons vite oublié. Des
prises de guerre. L’anonyme Nicole Belloubet, sans saveur sinon celle d’un
laxisme incroyable à la justice, vient remplacer Oudéa-Castera, excellente
ministre des sports, victime d’une cabale un peu grossière et grotesque, à l’école.
Education
dont l’éléphant François Bayrou été un prétendant. Le « faiseur de roi »
avait été pendant 4 ans un piètre ministre de l’éductation il y a plus de 30
ans. Mais l’image de la giffle donné à un crétin qui lui faisait les poches a
fait de lui un mec à poigne. A l’égo démesuré. Mais à ce niveau, c’est
Melon-Land.
Le
festival surréaliste de François Bayrou est le titre de l’édito de Sophie
Coignard. Nous avons vécu un moment d’immense n’importe quoi, gênant même. « Depuis lundi, le « faiseur de rois »
s’est transformé en faiseur d’embrouilles. Pour atteindre, ce jeudi 8 février,
une sorte d’extravagante apothéose » écrit l’éditorialiste du Point. Le
climax aura été délirant.
Pourquoi
semble-t-il s'acharner, depuis l'annonce de sa relaxe, lundi dernier, à mettre
à mal sa crédibilité et à ternir son image ? Pourquoi s'évertue-t-il à marquer
contre son camp, au risque de s'exclure du jeu ?
Tout
commence lundi après-midi, lors de l'annonce de sa relaxe dans une affaire
judiciaire qui dure depuis sept ans. Il est humain que le soulagement puisse
conduire à la fanfaronnade. Blanchi par la justice, il n'a toutefois pas un mot pour les élus ou les dirigeants de son
parti qui ont été condamnés. Il était leur chef au moment des faits, mais
ne paraît nullement gêné de n'avoir pas été au courant de ce qui se passait
dans son propre parti.(...)
Sans
attendre, il multiplie les sorties médiatiques dans lesquelles il n'exclut pas
d'entrer au gouvernement. L'Éducation nationale, lui demande-t-on ? Pourquoi
pas…
Les
rencontres au sommet se succèdent, le remaniement traîne
un peu plus en longueur… Et puis, mercredi soir, peu avant 20 heures, patatras.
L' « allié historique », le « faiseur de rois » sans qui Emmanuel Macron
n'aurait peut-être pas pu être élu en 2017, choisit de déclarer la guerre dans
un communiqué à l'AFP. Il assure ne pas
pouvoir « accepter d'entrer au gouvernement » faute d' « accord profond sur la
politique à suivre ». Il canarde Gabriel Attal, évoquant sur l'Éducation
nationale « une différence d'approche qui (lui) paraît rédhibitoire » , puis
déplorant « le gouffre qui s'est creusé
entre la province et Paris […] ». Il indique avoir refusé le ministère des
Armées, ce qui ne peut que contribuer à la bonne ambiance au sein de
l'exécutif.
François
Bayrou fragilise ainsi un gouvernement dans lequel il entend néanmoins placer
le plus grand nombre possible de ministres MoDem. Première incongruité. Une
situation embarrassante, comme ne manque pas de le souligner Jean-Louis
Bourlanges dans un communiqué vengeur :
« Le MoDem est en pleine incohérence. François Bayrou a décidé sans aucune
concertation d'afficher un désaccord de fond avec la majorité présidentielle
tout en recommandant à ses députés de rester à bord et de participer au
gouvernement! Si nous n'étions vraiment
pas satisfaits de la place qui nous est proposée, il eût été envisageable de
pratiquer le soutien sans participation. Nous sommes en train de choisir
l'inverse : la participation sans le
soutien. Ce qui revient à affaiblir dangereusement notre camp tout en nous
discréditant nous-mêmes. C'est
politiquement inepte et moralement dégradant.»
François
Bayrou a donné, il est vrai, le pire de lui-même dans une interview à France
Info, où il souffle sur les braises d'un populisme qu'il prétend combattre de
toutes ses forces, soulignant « la rupture en France de plus en plus grave
entre la base et les pouvoirs », réprouvant une « musique de fond » orchestrée
par l'exécutif selon laquelle « les enseignants ne travaillent pas assez ».
Mais surtout, il s'enferre dans des explications incompréhensibles sur un «
déséquilibre politique » qu'il dénonce sans parvenir à l'expliquer : « J'essaie
de faire que quand il faut dire stop il y a une dérive. Le moment est venu de remettre
les choses à l'endroit et de rappeler pourquoi nous sommes là. »
Pourquoi,
en effet ?
Inepte
et dégradant, j’ai bien aimé les mots de Jean-Louis Bourlange.
Après,
je confesse quelque chose. J’ai bien aimé François Bayrou, je l’ai trouvé
courageux en 2002 lors de la création de l’UMP. « Si tout le monde pense
la même chose, plus personne ne pense rien ». C’était courageux. Il a fait
une belle campagne en 2007.
Je
suis comme beaucoup, je lui en veux un peu pour 2012 d’avoir soutenu Hollande,
mais pas tant que ça. Pour moi il était libre et faisait son choix, qui n’était
pas si incohérent. Mais le début de la fin, parce peut être le début de sa
mythologie du « faiseur de roi ». Et l’homme, que je trouvais honnête,
a commencé à perdre de sa sincérité. Je le trouvais sympathique, à chaque prise
de parole je le trouvais donneur de leçons. Puis 2017, puis le plan, puis
maintenant.
En
fait, je l’avoue, je ne peux plus entendre François Bayrou. Il m’est devenu
insupportable. C’est le vieux tonton acariâtre. On ne sait pas ce qu’il veut,
on ne comprend pas ce qu’il dit.
Hier,
il a montré un visage pas top et de la politique, et de lui-même. Finalement,
il incarne bien le macronisme…
Y
a quelques jours, un sondage prédisait que Marine Le Pen ferait jeu égal avec
Edouard Philippe, battrait Attal, et exploserait Mélenchon. Le faiseur de roi pourrait
bien être, malgré lui, celui qui permettra la possibilité de l’élection d’une
reine…
Désolé, l'article est pour les abonnés au Point. Mais le dernier édito de Sophie Coignard est d'une vrai justesse. A propos de l'hommage à la national aux morts français du 7 octobre, massacrés et assassinés par des terroristes du Hamas. "La présence d’élus LFI à une cérémonie où ils ne sont pas les bienvenus est, sous couvert de bons sentiments, une provocation de plus".
Le sujet est triste et grave. C'est pourquoi je met en illustration le tweet du délicieux Eddy Mitchell Sardou, qui est toujours drôle.
Terroriste ? Pogrom ? Autant de mots que les dirigeants de La France insoumise ont toujours refusé de prononcer. Ils ont préféré, dès la première heure, renvoyer dos à dos agresseurs et victimes en évoquant des « crimes de guerre ».
Pourquoi rappeler leurs pitoyables évitements langagiers ? Parce que certains d'entre eux ont répondu présent pour assister à la cérémonie qui se déroule ce mercredi matin aux Invalides en présence des familles de victimes : Manuel Bompard, Mathilde Panot, Éric Coquerel, Et ce alors que plusieurs de ces familles ont adressé une lettre à Emmanuel Macron pour demander, précisément, que le parti de Jean-Luc Mélenchon soit exclu de la cérémonie : « LFI porte une très lourde responsabilité dans l'explosion de la judéophobie dans notre pays et est définitivement marqué du sceau de l'infamie », écrivent-ils.
Toutefois, protocole républicain oblige, Emmanuel Macron n'a pu accéder à leur requête.
Les victimes ne s'y trompent pas. Les chiffres d'agressions religieuses vis à vis des juifs (et des chrétiens) explosent. La parole LFI, qui n'est plus trouble et ambiguë, y porte une lourde responsabilité.
Il est de surcroît intrigant de noter que les présents LFI du jour étaient les bruyants absents à la marche du 12 novembre pour la République et contre l'antisémitisme. Ces intermittents de la vigilance se refusaient alors à défiler dans le même cortège que le RN. Ils n'expriment pas, aujourd'hui, les mêmes préventions, et fournissent à Jordan Bardella l'occasion de se dire, au micro de RTL ce mardi, « très mal à l'aise à l'idée de se retrouver à côté de gens de La France insoumise, qui considèrent que les atrocités commises par le Hamas en Israël ne relèvent pas du terrorisme mais de la résistance ».
Je serai un élu d'un parti républicain, je serai aussi mal à l'aise d'être, à cette occasion, à côté d'un parti qui revisité (pour ne pas employer le terme de révisionnisme que je ne sais verbaliser) le 7 octobre. Mal à l'aise d'être dans un moment républicain avec un parti qui ne l'est pas, républicain.
A l'époque de Charly, le Front National était invité à ne pas venir dans les cortèges (invités... exclus en tous cas). Par des gens qui, aujourd'hui, ne sont plus Charly depuis longtemps.
Il serait normal que de la même manière, la France Insoumise ait la décence de son absence. Mais non, c'est gens n'ont aucun honneur.
Un montage que j'ai pris plaisir à faire. Une ville que je trouve magnifique (Crest, dans la Drôme, moins d'une heure de Valence, en bord de rivière). Une joli saison, l'automne. Un souvenir qui, avec du recul, est bon. Le soir chez Anne-Sophie Pic à Valence.
Et Dalida, chanteuse que j'aurais découvert après sa mort. Merci Moscato et le rugby d'avoir rendu cette personne iconique. Je ne sais pas si je vais mourir sur scène, mais le "à ma manière" (titre d'une belle chanson d'Aznavour) est fantastique.
Sur le reste, force est de constater que je n'écris pas. J'ai eu un mois de Janvier très pas difficile, mais intense. Il s'est terminé. Les instants de calme, je les passais avec Didier Roustan (son livre Puzzle est un doudou) et Franz-Olivier Giesbert, sa trilogie sur la Veme République.
Je n'ai que peu suivi les agriculteurs. Mais je n'ai pas été bloqué. Et oui, je les soutiens. Même si chez Lidl hier on cherchait les promotions... L'homme est une contradiction sur deux jambes.
Un clip que j'ai beaucoup aimé faire, en utilisant Capcut pour la chanson (être et ne pas avoir été de Michel Sardou, version live), et la fonction "Souvenirs" de l'iPhone. Il a eu pas mal de vus ce clip, ça fait plaisir.
C'est la rétrospective de mon année 2023. Du Gard, quelques voyages, des bons moments. Même si la fin de l'année a été fiévreuse, cela restera une jolie année.
Mon clip de ce dimanche de finale d'Euro de hand. Le lendemain d'une soirée où je me serai endormi bien trop tôt (je n'aurais pas subi ce loupé de Vitinha... dur de supporter l'OM mais on tiendra).
Janvier 2010. J'étais élu dans mon village quand l'ouverture des volets a été rendu difficule. Le chevalier du cygne et son maitre du Verseau se sont amusés toute la nuit. Cela a donné des moments amusants. Je n'avais pas encore d'enfant mais j'étais un enfant.
Des moments durs aussi. La moitié du village n'avait plus d'électricité.
2010 belle époque des blogs. J'en ai profité, puisque à la neige a succédé un froid de canard. Et du verglas. Ma cheville ne l'a pas supporté, et en arrivant sur mon lieu de travail, adieu Berthe. Urgences de Bagnols sur Cèze, un mois d'arrêt. J'ai terminé les trois premiers Assassin Creed et les deux premiers Uncharted. J'ai profité.
Janvier 2024... J'ai pris 14 ans. Deux mandats où je ne suis plus élu. Et c'est bien.
Je garde cette époque dans mon coeur. Guy, mon maire, était vivant. Il est mort deux mois plus tard. J'ai une blessure qui ne se soigne pas.
Je suis en semaine professionnel cette semaine. Mardi soir j’ai eu la chance, dans la chambre d’hôtel que j’ai rejoints à 21h30, d’avoir Beinsport. Je ne me suis pas infligé le mini Roi Soleil. Mais j’avais déjà eu me dose de novlangue et de phrases creuses.
Quand les actes ne sont pas là on utilise des mots. Toujours fou ce besoin chez ceux qui ne font rien de faire des phrases…
J’avais trouvé de Oudéa-Castera, malgré la catastrophe du Real Liverpool au Stade de France a été une rares ministres à la hauteur. Avec un parler frais.
Pourquoi se vautrer depuis une semaine dans des phrases creuses ? Ce tweet est l’exemple de ce qui est insupportable.
Sa polémique d’école privée : et alors ? Michel Sardou avait chanté « les deux écoles ». L’enfant du public que je suis n’a rien contre le privé. Et être catholique n’est pas un drame.
La défense dAOC était lamentable.
Que dire de son « ce n’est pas un mensonge mais la réalité me donne tort ». Je sais pas si ça marchera si ma tendre épouse me surprend avec une de ses copines dans la chambre à coucher.
Le réarmement Macron est à l’image de sa présidence. Un mirage et une imposture.
Quelques images de promenade dans des villages du Gard qui sentent bon la Provence. Pougnadoresse, Saint Pons la Calm, le Pin... La musique est de Yuki Kajiura, son groupe Kalafina
En part ça je suis en déplacement toute la semaine. Le froid et le blues d'un dimanche soir, où je vais aller à Paris et Grenoble dans des coins encore plus froids. Avec la contrainte d'être pris dans un groupe à partir de demain matin 6h, pour être rendu à la nature vendredi soir. La semaine sera longue.
Je n'ai pas parlé de remaniement, de la traitrise de Rachida Dati qui se paiera cher (les Sarkozystes nous auront tout fait...).
Cette
mise
en scène toxique du remaniement, comme le dirait Sophie Coignard au Point, n’est
pas sans intérêt. En tous cas, il donne bien l’image d’un Président sans
empathie, autoritaire, mais pas sûr de lui. Ses ministres sont, pour
paraphraser Sarkozy qui n’était qu’un Macron juste un peu meilleurs avec un
vrai parti politique, de simples « collaborateurs ». Dont on n’a pas
à faire grand cas.
le ministre de l'intérieur Darmanin
est considéré comme un « poids lourd » alors que le fiasco du Stade
de France lors de la finale de la Coupe d’Europe aurait dû marquer l’arrêt de
sa présence Place Beauveau. Pire, non
nom était cité pour le Quay d’Orsay, ça plaira aux gens de Liverpool qui ont
été trainés dans la boue…
Que
dire du président de la Cour des Comptes fier de lui d’avoir « caché
un rapport » aux parlementaires pendant l’examen de la loi immigration,
pour ne pas « polluer les débats » ? Le rôle de la Cour des
Comptes est de donner aux législateurs et à l’exécutif des éléments factuels.
Mais là, pour des raisons politiques et politiciennes, le président de cette
instance cache sciemment des éléments ? Il devrait être démis de ses
fonctions.
Donc
le futur casting de la bande à Macron garde un intérêt relatif. Avec en conclusion aussi le manque d'estime d'elle du Premier ministre Elisabeth Borne : si j'étais son conseil, je lui dirais de se respecter en tant qu'individu et de claquer la porte d'elle même.
En
ce début d’année, mon regard se tourne vers le camp politique le moins éloigné
de mes idées. Les Républicains, avec qui je n’ai pas été tendre l’année dernière.
Jusqu’à la fin, avec les élections internes, ils m’auront déçu.
Je
lisais avec intérêt un des derniers papiers de Maxime Tandonnet. Où il se
considère « Sans Parti » :
sa « première année où aucune formation politique ne (le )représente plus ».
Comme
toujours son billet est clair. Il écarte toujours les extrêmes, et le parti
Macroniste lui est, comme pour moi, jour après jour plus « odieux »
avec « ses manipulations pour couvrir l’échec abyssal d’une non-politique
entièrement fondée sur l’exaltation vaniteuse ».
Il
rappelle les erreurs de LR l’an passé. En se « fourvoyant » à deux
reprises. La réforme des retraites par exemple. Il a écrit beaucoup, moi aussi,
c’était une bêtise, une erreur. Et sur la loi immigration. Deux fois, LR a
choisi la Macronie contre le pays, et contre ses électeurs aussi. Et deux fois,
ce parti a sauvé Macron et son gouvernement.
Je
cite Maxime : «ils sauvent la macronie du désastre pour ensuite,
oser se présenter en opposants. De fait, ils se dirigent tout doucement et
sûrement malgré les démentis, vers une alliance centrale avec la macronie en
2027: le scénario du pire. »
Je
souhaite que la fin de sa phrase ne soit pas prémonitoire, ça serait un
désastre.
En
tous cas la période politique de rend pas hommage à ses acteurs. Et elle met en
avant que les principaux vainqueurs des prochaines élections risquent encore une
fois d’être l’abstention, et le ras le bol.
Ceux qui me suivent connaissent mon amour pour les mangas et animés japonais. Je confesse aussi une affection pour le cinéma d'auteur. En particulier pour les films Marvel, certains sont des moments de bain de lait. Les seuls, avec Top Gun, qui me fait acheter une place de cinéma.
Le net regorge de bandes annonces mélengeant Avengers Endgame ou Infinity Wars avec des animés (Dragon Ball, My Hero Academia, parfois des mix).
Avant les fêtes, j'ai pris l'abonnement Netflix. Et j'ai eu ce bonheur ce cadeau de Noel. Un manga qui devient digne d'un Marvel.
Yu Yu Hakusho, j'ai tous les mangas verts de ce shonen historique. La série en live action est un régal.
Des séries Netflix, j'avais adoré à l'époque de mon premier abonnement les Daredevil (un Marvel). qui n'est plus sur la plateforme. Non, Yu Yu Hakusho n'est pas de ces séries dont parle Nicolas dans son bistrot. Des supers séries, j'adore House of Card ou the Crown (sur Netflix).
Yu Yu Hakusho c'est autre chose. C'est réalisé comme un très bon Marvel, avec un scénario qui tient la route (proche du manga). Des acteurs qui charismatiques. Et une réalisation, mamamia les combats et les effets spéciaux... Sur grand écran ça serait fantastique, dans mon salon ça mettait des frissons.
L'histoire de Yu Yu Hakusho est typique des Shonens. Un héros qui doit devenir plus fort pour battre des ennemis encore plus forts eux aussi. Tu m'étonnes, l'avenir de la Terre est en jeu, ça ne rigole pas.
Il n'est pas seul, comme tout bon Shonen il a ses amis. Du bien cliché : le bon pote qui est rival (Vegeta), le taciturme méchant qui devient gentil mais parle pas trop (Ikki, Picolo), le gars cool qui plait aux filles (Shun, Trunck). Ca fait l'équipe. La bande.
Alors ça marche super. C'est du grand spectacle. La bande annonce montre des méchants qui ont vraiment de la gueule, et qui ne sont pas que méchants gratuitement. Amis de Thanos y a du niveau.
Pour terminer, des mangas en live action ce n'est pas rare. One Punch est sorti sur Netflix (je n'ai pas vu, je ne connais rien de One Piece, j'ai découvert ceux qu'étaient les dragons sacrés grace à LFI...). Mais il y a sur la plateforme des films de Bleach et Fullmetal Alchemist qui sont trés réussis.
Une trilogie aussi de Kenshin, sombre à souhait. Bien réalisée, du film de samurai.
Alors oui, il y a des loupés. Ne tentez jamais des films de Dragon Ball ou Chevaliers du Zodiaque / Saint Seiya. Ou alors mouillez vous la nuque et soyez fortement alcoolisés avant.
C'est mon conseil série pour ce weekend et pour ces jours de froid. 5 épisodes de pur bonheur. Ne soyez pas rebutés par le fait que cela soit japonais et pas américain : ça se mange très bien.
3eme jour de l'année, et reprise boulot ce matin. Après deux jours de grippe à 39°C... Pour les meilleurs vœux, je les souhaite évidemment à tout le monde (je suis pleins d'affection pour les gens), mais je ne vais pas écrire un billet de bonne année en commençant moi même ne pas m'appliquer le "bonne santé".
Billet de redémarrage. Après une bonne nuit, la grippe aura été de courte durée (et c'est tant mieux), mais le symbole... En 2022 j'avais commencé l'année par le Covid, et l'année aura été difficile. Cette année, je suis de meilleure disposition.
Après sur le reste, j'ai envie d'écrire des billets avec un peu de fond. Mais je ne sais pas trop quoi prioriser.
Politiquement, j'en ai marre du macronisme de mots. Très bon édito ce matin de Matthieu Croissandeau ce matin sur BFMTV, sur ce remaniement, et ce "grand rendez vous"(j'ai oublié la formule, mais il me gonfle). Des actes il n'y en a pas. Le ministre de l'intérieur est ravi mais encore plus de 700 voitures brulées pour fêter 2024 (je n'aimerais pas être un de ses plus de 700 qui a sa titine brulée par une bande de crétins impunis). Tout le monde est ravi. Mais changeons tout. Ben changeons...
Par un grand rendez vous, après une convention citoyenne, un grand débat, et pleins d'autres conneries à la con.
Culturellement, Gérard Depardieu, pour ou contre ? Salaud ou monstre sacré ? Je me pose plutôt la question de savoir avec qui je signe une tribune. Signer avec un acteur proche de Zemour, ou mettre mon nom sur un texte en écriture inclusive qui est soutenu par Médine ? Si on se pose la question de la tribune du Figaro, je me pose la question sur celle de Libération.
Internationalement, je ne me sens pas légitime à parler des conflits Russie Ukraine et Israël Hamas. Le citoyen et l'homme que je suis a des sentiments et des malaises. Mais ces conflits aux portes de l'Europe ne paissent pas indifférent. Et j'ai l'impression que l'on s'habitue.
Pareil hier un évènement qui m'a fait drôle, la tentative d'assassinat sur un leader politique sud coréen. Qui a fait écho avec l'assassinat du premier ministre japonais y a quelques mois.
Le monde est fou.
Allez, on reprend la route. Faut départ, maintenant on y retourne au mastic.
2023 est bientôt terminé. Pas le weekend qui se prolongera demain par un jour férié, et mardi mon boulot qui offre une journée à ses salariés.
Il y a toujours un côté rituel. Clore un chapitre pour en ouvrir un autre. Faire bruler des voitures, sauter des bouchons de champagnes, danser jusqu'au bout de la nuit. Pour fêter le passage à l'autre année.
Les photos de coucher de soleil ces derniers jours m'évoquent ce sentiment. Ce soir sera la fin d'une année, mais aussi la fin d'une semaine, la fin d'une journée. Demain, y a 2024 écrit mais les choses recommenceront. Le travail, l'école, le printemps, les bourgeons, la chaleur, la rentrée, Noel. Entre temps il se passera pleins de choses, mais je n'ai pas suffisament d'imagination pour savoir quoi.
Je me souviens qu'en fin 2019, nous étions à Frontignan, en bord de plage, en famille avec mon meilleur ami. Tielles, super repas, supers vins.
Le 1er Janvier 2020 tout le monde était malade, gastro et grippe. Un courrier qui m'a fait du mal m'attendait au retour le 2 Janvier. Le 1er Février j'étais nommé chef dans un collectif toxique, avec une N+2. Et en Mars arrêt buffet général avec le confinement. J'aimerais savoir ce que j'écrivais à cette époque...
Ce soir, je pense que pendant que notre Roi Soleil parlera, je mettrai Yuyu Hakusho sur Netflix. C'est excellent, mais y a que 5 épisodes. Ensuite je ne sais pas ce que nous regarderons, soirée juste tous les 4. On boira du Champagne et du bon vin et on mangera bien.
Après, je ne sais pas si je tiendrai jusqu'à minuit. Depuis hier, la toux est revenu, et un syndrome grippal similaire à celui que j'ai début Novembre. Je pensais avoir fait le plein de globules blancs, mais cela n'est pas si évident...
Bonne fin d'année à mes collègues de blogs, de Twitter, et à ceux qui passent par là. Et à demain.
J'ai un an de retard. Je mets aujourd'hui en ligne (ma chaine Youtube suivez moi) une année dans mon village et mes environs. En 2022, un an de retard. Mais on voit le monument aux morts à son ancienne place (il a changé cet été de place, et la rue principale de Roquemaure a changé magnifiquement). Un cerisier en fleur. Et le temps qui passe.
J'avais découvert Era comme beaucoup avec les Visiteurs. Thème principal. J'ai pris une chanson du troisième album d'Era que j'écoutais en boucle quand j'habitais sur Marseille. Voxifera sur la Corniche, c'était bien.
A part ça mes flux RSS sont redevenus normaux. Merci Nicolas de m'avoir fait remarquer.
Fin d'année avec un temps de fin d'hiver. Taille d'arbre, qui commence presque à bourgeonner.
Le reste ça sera la fin de l'année 2023. Pas ma pire. Pas la meilleure non plus.
Je n'aurais que peu bloguer cette année. 109 billets au compteur, c'est plus que l'an passé (102). Mais infiniment moins qu'on 2010 (583, mais ça faisait plus d'un billet par jour, c'était chouette mais un peu n'importe quoi).
A l'époque, comme mes copains, j'étais constamment sur Sitemeter pour voir le nombre de lecture. Mon dernier billet sur Jacques Delors n'a fait ce jour que 12 vues alors que je l'ai écrit avec mon coeur. Mais quelque part, nous n'écrivons ni pour être lu, encore moins pour être "influent", pour reprendre un terme de l'époque.
Sitemeter nous permettait aussi de voir d'où venait les gens qui venait nous lire. De quel lien, parfois même de quel endroit. C'était amusant.
Nous avions aussi le Wikio, pour voir qui nous citait en lien. "Des liens bordel des liens" était un mantra.
Il y avait des billets que je commençais sans savoir où ils finiraient, ni quand ni comment. Celui là, après une journée d'un froid soleil à marcher dans les vignes de Lirac, est un peu de ceux là.
En marchant, je pensais un peu à cette année qui vient de passer. Nicolas, peut être le seul blog que je lis régulièrement (pour la qualité de ses contenus, mais aussi parce que j'aime beaucoup le taulier) a écrit un billet retrospectif. Assez dur, qui rappelle que nous ne sommes que des êtres humains, et que le temps qui passe ne nous épargnera pas.
"2024, en route vers le pire" est le titre de son billet. Rire pour ne pas pleurer et ne pas avoir peur. Ca reprend une phrase de Montaigne : "Un bien ne succède pas forcément à un mal, un mal encore pire peut lui succéder". Cette phrase est terrible mais si vrai. Elle s'applique à la politique (dans ses Essais, il parlait politique). Elle peut s'appliquer à la vie.
J'ai vécu un période 2018-2023 comme un tourbillon qui accélerait toujours. Au moment où je pensais que ça se calmait, ça repartait plus vite, plus fort. Soit c'était externe, le Covid, des drames, un management toxique, la santé. Soit c'était moi, qui faisait une connerie avec impact maximal, qui faisait du mal et me faisait du mal.
2023 a été plus calme. Sans doute prendrais je le temps de me retourner tranquillement, avec bienveillance, sur cette année. En Mars, une prise de sang m'a fait prendre conscience que je touchais les bords. Et qu'il fallait faire attention à ma santé. Pour autant, malgré une infection pulmonaire en fin d'année, j'ai l'impression que les choses se sont bien passés.
Le lendemain de ce Noel, je pese 8 kg de moins que l'an passé même époque. Et même taux de masse graisseuse. Mes analyses de sang sont redevenues bonnes.
Au boulot, la personne qui m'a fait beaucoup de mal, à moi et à d'autres, a quitté la boite. Et j'ai évolué positivement. Finalement, les choses vont bien. Les enfants grandissent. Tout ne va pas si mal.
Et poutant en marchant, j'avais peur que tout ceci ne soit qu'un rêve. Que le tourbillon réaccélère. Je sais que le temps qui passe fait que les enterrements seront plus nombreux que les mariages. Mais pourtant...
Un billet pas des plus joyeux. Pourtant je vais bien. Enfin, pas trop mal.
Le Lirac, ce soir je le boirai. Pas forcément avec modération. Je verrai Janvier pour calmer les exces...
Tout a été dit pour rendre hommage à l'homme et au responsable politique Jacques Delors. Il n'était pas de ma famille politique, mais comme beaucoup je garde pour lui un immense respect. Les gens qui meurent sont toujours fantastiques, donc je ne parlerai pas de suite de mes désaccords sur l'Europe. Il a contribué à ce que je sois plus Seguin que Giscard, mais il donnait de la hauteur au débat politique, et il faisait du bien.
Tellement loin du brouhaha nupsien à l'Assemblée Nationale aujourd'hui...
Je suis né à la politique à l'époque des législatives de 1993. Mes convictions se sont cristalisés dans les années 14 - 18 ans. A l'époque où des copains partaient défilés contre des lois Balladur et portaient Ché Guévara en banière, je regardais qui soutiendrai Chirac et je lisais de Gaulle ou Peyrefitte (le 18/20 en histoire/géo et en philo, je sais d'où il vient).
Les trois droites, la social démocratie, l'Europe fédérale ou des nations, la gauche Mitterrand vs la gauche Rocard, Fabius vs Jospin, Chirac contre la fronde des jeunes loups d'abord, puisque Pasqua Seguin ensuite, et l'affrontement final contre Balladur, c'est mes contes d'adolescents.
Et il y a Jacques Delors. A l'époque, nous n'avions pas les chaines infos, pas Twitter. Pas d'indiscrétion. Il fallait attendre 20 heures pour avoir les résultats. Oh, il y avait bien les Guignols de l'info qui pour l'élection de Chirac avait été marrant en laissant attendre les résultats avant l'heure, mais nous étions tombés de notre chaise en écoutant Jacques Delors, favori devant Balladur (Chirac n'existait plus), dire que non il n'irait pas.
Il y a des élections imperdables. J'en ai perdu une (par suffisance aux municipales), et une autre grace au coup de main du Canard Enchainé. Et il y a des élection qu'on refuse de mener. Ce n'est pas de la lacheté, c'est juste que ce n'est pas nous.
Ce n'est pas une confession, mais je me suis rendu compte que je déteste les campagnes électorales. J'aime l'exercice du pouvoir. Chirac, c'était l'inverse.
Personne n'a rien à craindre de moi, je suis bien en numéro deux ou, encore mieux, dans l'ombre. Je ne prétend à rien. Aujourd'hui c'est l'anniversaire d'un ami qui est conseil général, il n'a rien à craindre de moi, sinon un sms pour lui souhaiter un joyeux anniversaire. Et mon vote la prochaine fois.
Jacques Delors a aimé le pouvoir. Chacun jugera de la manière dont il a exercé (et je pense qu'on peut lui décerner une mention). Mais pas la quête du pouvoir. Avec une dose de souverainisme en plus, et du talent en moins, je pourrais être un petit Jacques Delors.
Et il a commencé avec Chaban-Delmas. On ne peut pas le détester, Jacques Delors.
Le temps passe. Il avait presque 100 ans. Et une belle vie. Pensée à Jacques Delors, un moment de mon enfance...