lundi 19 février 2007

Je ne regarderai sans doute pas Royal ce soir...

D'abord car j'ai cet animé, Ergo Proxy, à finir. Encore trois épisodes. C'est futuriste. Reposant (ie trés lent), et... Oh, et il me gonfle cet animé. J'ai envie en cet hiver printanier, d'un dessin animé type Gundam Seed, type Mai Hime, type que j'aime. Qui bouge, avec de la musique joli, une paire de jolies demoiselles, de l'action, des scènes qui me font tirer des larmes... Mais là, non... Trop moyen je trouve. Beau, intellectuel (Télérama aimerait je pense), mais chiant.

Je vais quand même faire un peu de politique... Juste parce que Royal passe ce soir. Je ne la regarderai pas (ou alors qu'un peu, pour être voyeur...). En tous cas, une chose me parait sure. Je n'ai encore jamais voté socialiste. j'en suis pas fier, mais c'est un constat, le mien en tous cas. Mais là, c'est sur que je ne voterai pas socialiste, et surement pas Ségolène Royal.

Je ne suis pas machiste. Je ne suis pas anti socialiste non plus. Mais j'ai trop de respect pour la fonction présidentielle pour penser donner les cléfs à une dame qui "s'amuse". Cette campagne, les socialistes ont eu 5 ans pour la préparer. En ce moment, entre réorganisation, entre suspension de porte paroles, entre démission d'un tel, ras le bol d'un autre, cette campagne semble être d'un amateurisme de scout. C'est rafraichissant ? Ouais... Les "supers top intelligents" ont tous un peu plus ou moins loupé et mis le France dans le caca ? Peut être... Mais là, entre le super 8 du neveu qui filme tatie pour les voeux, et cette méthode sympa "on est entre potes" de faire une campagne présidentielle, j'adhère pas... Et j'irai même jusqu'à dire que c'est une insulte pour la fonction, mais je n'oserai pas l'écrire...

Je suis en colère aprés les socialistes à vrai dire. Je suis de droite, mais j'aime la politique, j'aime le débat. J'aime la France aussi, et je pense qu'elle mérite un vrai débat. En 1995', j'avais pas l'age. En 2002, on s'est un peu fait blouser, même si la différence entre un Chirac immobile et un Jospin en manque d'imagination n'était pas bien claire... Mais là, les socialistes, le parti (pas les militants) ont eu 5 ans pour se préparer. Résultat, au lieu de nous présenter un réel modèle de société, ils nous présentent "ça" ? Je suis un prof à qui un élève me remet une pareille copie, et je suis dans les années 60', j'y retourne direct une paire de baffes aller retour sans passage par la case "départ".

Je suis en colère, car je crois qu'on mérite vraiment un débat. Entre deux candidats crédibles, et je suis désolé, mais Royal fut peut être "madone" des sondages en Octobre, face à Strauss et Fabius, c'est zéro. Et je crois que Bernard Tapie (que j'aime) a eu une analyse difficile, mais pertinente... Et je suis frustré, car le risque, c'est finalement un deuxieme tour sans la gauche au deuxieme tour... sauf peut être avec des DSK et autres qui, au final, suivent un Bayrou plus porteur qu'une Royal. Mais là je fais de la politique fiction, j'arêtte net.

Voilà... Je suis triste pour moi, pour la France, et... Et aussi pour les quelques amis socialistes que je connais. Ils ont passé un mois d'avril 2002 aussi terrifiant que Juillet 2002 le fut pour moi (c'est histoire perso, vous comprenez pas ? pas grave ^__^ mais j'ai pas aimé et un peu souffert en Juillet 2002, comme vous ^^... ). et ils ont droit à "ça". Qu'on me dise pas "ils ont voté, patati patata". Je sais comment on fait pour gagner une élection interne... Et bon...

Enfin, je parle, je parle, c'est pas mon problème. Le mien est de savoir pour qui je vais voter. Et de savoir : ça finit quand, Ergo Proxy ?


dimanche 18 février 2007

Demain, la semaine reprend

Si le soleil peut naitre de derrière les nuages... Un peu comme sur cette photo où on voit une lumière (divine ?) saluer la Chartreuse et les massifs du Vercors...
PS : j'ai passé un chouette weekend... Trop court, juste trop court

vendredi 16 février 2007

"tu prends des vacances ?"

Cela fait un mois que je suis nouvel embauché dans cette institution. Mes collègues de travail, préparant leur semaine de congé pour aller avec maman et les petits à la neige, m’ont posé cette question toute la journée. Je leur répondais, non sans sourire, qu’après un simple mois de travail parmi eux, je n’étais pas encore très fatigué…

Mais bizarrement, alors qu’il fait un temps superbe aujourd’hui, et que l’achat de ma maison est vraiment sur des rails merveilleux, je suis plus dans une face « retour vers le passé ». A midi, avec mon chef de projet, nous parlions de notre « ancienne vie », et des déplacements.
Lui m’expliquait lorsqu’il parait, le lundi matin à 5 heures, pour aller dans sa centrale où il travaillerait pendant une semaine. Se languissant, le soir dans sa petite chambre, du vendredi midi où il pourrait reprendre la route vers chez lui. On parlait de cette notion, difficile à concevoir lorsqu’on ne la pas vécu ou côtoyé, de « grands déplacés ». De ses avantages financiers, mais surtout de cette vie que, personnellement, je n’aurais pas supporté.

Mes déplacements à moi, dont j’ai souvent rapporté les faits sur ce blog l’année 2004, étaient d’un type différents. Le lundi matin, à 5 heures, c’était à la Gare d’Avignon que j’allais pour prendre le premier train en direction de la Capitale. Pour ensuite louer une voiture, ou prendre un autre train, et le tout pour aller à mon lieu de villégiature. Villégiature ponctuelle, puisque le mardi soir, je devais reprendre une ligne aérienne intérieure ou un train, pour aller à l’autre bout de la France. Et tel une puce, je sautais de Centrale EDF en Centrale EDF… Parfois un site nucléaire non EDF, ça arrivait.
Et le week-end, je me débrouillais de rejoindre mon amie qui, à l’époque, habitait en province Picarde.

Je revois ces jours de Février où le soleil redevient brillant et fort, avec une température qui reste froide, mais qui fait que le pull en laine devient difficilement supportable. Que ce soit au Centre de la France, entre Orléans ou Sancerre, que ce soit dans le Bordelais de Blayes, que ce soit à Dieppe ou à Nogent/Seine, le soleil brille de cette même manière lorsque Février veut nous être agréable.

Le vendredi, après ma semaine qui avait dépassé les 40 heures depuis longtemps, j’essayais d’arrivais dans ma deuxième maison un peu avant 14 heures. Pour brancher mon PC portable sur une prise Internet, et lire mes derniers mails professionnels, et commencer à m’occuper de moi. Je savais que j’aurais un week-end paisible et agréable en Picardie, qu’on mangerait une pizza chez SanGenaro, qu’avec un peu de chance Marseille jouerait sur Canal +. Qu’on aurait un peu de beau temps. Pour aller à Amiens ou Arras, traverser ces campagnes qui ne me manquent pas du tout… Et le dimanche soir, retour dans le Gard pour une semaine, ou partie de semaine, à Pierrelatte. Ou alors, le lundi matin, retour à Bordeaux par train, ou départ à Dieppe.

J’en ai vu des jolis paysages. J’en ai eu des coups de cafard terrifiant dans ma chambre d’hôtel. J’avais des responsabilités, mais je n’avais pas le pouvoir, et pas la gratification qui allait avec. Peut être est ce pour ça, après un été 2005 qui aura été meurtrier pour moi, que ma santé s’était à l’époque détérioré. Et que j’ai eu ce coup de rein nécessaire pour m’extirper de cette situation que je ne supportais plus.

J’ai mis quelques photos « souvenir » de cette époque de ballade, où j’ai vraiment vu la France sous pleins de coutures différentes. Blayais et sa citadelle, Nogent/Seine et ce coté paisible d’un grand village au milieu de rien, Dieppe et ses falaises. Et Cherbourg, Agen, Mulhouse, Dijon, Bugey, Orléans, Gien, Sancerre, Chinon, Dunkerque, Sedan, Metz, mais aussi La Rochelle, Romorantin, Fecamp, Rouen… Des endroits que je n’aurais sans doute pas découvert sans ces voyages.

Les voyages forment la jeunesse. Peut être que ces 5 ans passés à côtoyer des femmes et des hommes qui quittaient leurs familles pendant 5 semaines pour bosser à des rythmes infernaux, vivant le soir dans leurs caravanes et ayant pour seuls avantages leurs cigarettes et le repas du midi payé par la boite, peut être que tous ces voyages, ces moments à traverser en voiture ou en train, peut être que tous ces moments de joies mais aussi de réelles fatigues et morales, peut être que tout ces instants auront fait que je suis arrivé là où j’en suis maintenant.

En tous cas, et pour revenir à la question du dessus. Non, je ne pars pas en vacances. Simplement en week-end. Au dessus de Grenoble.

jeudi 15 février 2007

"l'Affaire Duhamel"

Je suis mal à l'aise ce soir. Et franchement je suis triste pour mon pays.

Guy Birenbaum est quelqu'un que j'aime vraiment. Je le cite souvent. Aujourd'hui, sur son blog, il dévoile une vidéo (déjà passée à Arret Sur Image) où Duhamel Alain, l'éditorialiste politique star dans le paysage français, dévoile devant des jeunes étudiants centristes qu'il votera sans doute François Bayrou. Non sans avoir auparavent mis un bon coup de bourre-pif au candidat centriste.

Je ne suis pas suspect d'apprécier plus que ça Duhamel. Claude Askolovitch m'ayant un peu invité à ne pas oublier, dans ma critique du personnage, que Duhamel reste un grand professionnel et surtout un amoureux de la politique. Mais ses prises de position un peu méprisante vis à vis du vote non au référendum européen, et franchement méprisante vis à vis des "petits courants de pensée", ou des "non dominants" (Pasqua Dupont Aignan pour la droite, écologiste, extreme gauche, gauche fabusienne ou radicale), m'ont vraiment toujours exaspéré.

Pourtant ce mec est un pro. Et c'est un homme, il a des avis, des amitiés, des convictions.

Et là, patratra. Le blog de Guy est un blog fréquenté. Résultat (et ce n'est pas la faute à Guy), France Télévision le suspend. Une rédaction de France Télévision qui n'a jamais caché ses amitiés socialistes, qui vient de mettre au placard deux femmes de ministres UMP, et qui continue à balayer sa rédaction. Et RTL fait de même...

Et merde ! Sommes nous revenus à l'ORTF où il faut être d'un seul moule, le moule du néant ? JM Apathie, qui avait été déclaré Sarkozyste par JFKahn, dit haut et fort qu'il "ne vote pas". Bon, OK... Mais Duhamel a le droit de vote, il l'utilise, et alors ? Giesbert aussi vote. July sans doute également. L'un à droite, l'autre à gauche ? Peut être, mais je m'en fous. Je les écoute avec le recul. Je sais que July est plus à gauche que Giesbert, mais je les sais tous les deux professionnels. Je sais que Claude Cabannes est plus communiste que ne l'estYves Thréard, et Claude Askolovitch se dit avoir un coeur plus à gauche que ne l'est celui de Eric Zemour, et alors ?

Je ne veux pas de télévision et de médias sans gouts ni saveurs. J'aime savoir les couleurs, pas trop foncée tout de même, de nos journalistes. Et je me sens, et me sais, intelligent. Et le français est intelligent. Alors cet hygiénisme intellectuel, j'en ai vraiment marre.

Je suis triste pour Duhamel. Je suis triste pour Guy (et je serai écoeuré en cas de représaille). Et je suis triste pour mon pays...

Et pendant ce temps, même nul lundi soir sur France 2, Le Pen boit du petit lait. Continuons...

C'était mieux avant

mercredi 14 février 2007

Pub vue sur le site "lemonde.fr"...


... ou "le mondialisme expliqué aux lecteurs du Monde.

Vu sur la page du Monde.fr (parce que je lisais l’interview de Bernard Tapie… Bah oui, j’adore ce gars et quand je lis qu’il donne une interview, j’y fonce). Vu donc sur cette page une publicité qui m’a scié…

Donc elle est en Flash, elle est jolie, et défile des arguments que je vous livre tel quel :

« Le plus bas impôt uniforme sur le profit et sur le revenu à 10 %
Incitation spéciale concernant les zones franches et les parcs technologiques
Main d’œuvre disponible et compétitive 370 €, salaire brut moyen

Accès libre au Grand Marché de 650M de consommateurs
Pays candidat à l’adhésion de l’union européenne - OTAN

Pour plus d’information, visitez machinmacedonia.com

Invest in Macedonia, le nouveau paradis d’affaire en Europe
»

Je laisse simplement, à chacun, se faire son idée. C’est tout c’est tout c’est tout…
(et je rappelle que je ne suis pas un ultra-libéral, et que j’attends de voir cette pub sur l’interview d’un candidat qui nous parlera de luttes contre les délocalistations, et patati, et patata).

PS : j’adorais Déjan Savicevic, qui m’a fait très mal à Bari en 1991’… C’est le Monsieur sur la photo, car bon, j’avoue que vous mettre une macédoine de légume, c’était d’un humour médiocre (et je me sais prétend de mieux), et une photo de Skopje, mouais, bof… Et pi un ancien grand footballeur comme Déjan, leader naturel au Milan AC, et maintenant responsable de fédération, il mérite un coup de chapeau. Isn’t il ?

Saint Valentin, come back rapide

J'ai quand même, par acquis de conscience, jeté un coup d'oeil sur mes cahiers datant de mes années de jeune étudiant, y a 10 ans... Pour voir si, alors en Mathsup et spé, à 18 et 19 ans, je vivais bien ce genre de fête... Amusant de voir que visiblement, obnibulé par un devoir surveillé de physique, cette date avait été zappée en MathSup. Pourtant j'avais les pensées occupées par quelqu'une... Et en Spé, j'étais ce mielleux à deux doigts de me suicider par noyade dans une chope de bière. Donc ridicule. Donc rien à en tirer.

Finalement, 10 ans aprés, je passe une Saint Valentin en mangeant une salade avec mozarrela, pommes au four, et jambon cru. Avec un petit rosé, et un accompagnement qui, personnellement, m'est autant sympathique qu'inespéré. Y a 5 ans, seulement 5 ans, alors que Jospin était encore premier ministre, je n'aurais jamais osé pensé à ça. Et pourtant...

C'est cool le bonheur. J'aime bien.

lundi 12 février 2007

He's back


Et pour feter son retour ce soir sur ITélévision, je vais boire un petit Côte du Rhônes Vauclusien (Sainte Cecile les Vignes) avec mon saucisson brioché... (j'aurais du prendre plutot un Beaujolais, mais bon...). C'est bien la politique : il se passe des choses... incroyables !

Tiens, hier, nous étions le 11 Février

Petite remarque que je me suis faite ce matin en venant au travail… La première partie du 7-8 d’RTL se terminait par un des meilleurs moments des « Grosses Têtes ». Et là, je ne sais pas pourquoi… Premiers rayons du soleil peut être, mais je me suis dit « aujourd’hui, on est le 12… ». Ouais, le 12… Jusque là, on va pas aller se recoucher (quoique j’aurais bien aimé vue ma belle journée de merde…). Mais en fait, la suite de ma réflexion de début de semaine est allé un peu plus loin : « donc hier c’était le 11… ». Un couillon dans ma voiture m’aurait invité à continuer dans cette phase intellectuelle féconde, pour constater qu’après-demain ce sera le 14, jour des amoureux et de conseil municipal dans mon village…

Mais hier c’était le 11… Et aujourd’hui, le 12, j’ai l’impression que rien n’est différent du 9 à vrai dire (sinon que le week-end est plus loin de 5 jours).

Le 11 février, tout devait changer. Ségolène Royal devait entrer en campagne. Oui, elle est rentrée… Guy Birenbaum a trouvé son discours finalement de bonne facture, mais trop long et trop chargée (il va falloir meubler pendant 2 mois pour elle alors que Sarkozy sort un bonbon par semaines…). Trop de vide pendant des semaines, et en un dimanche, 100 propositions. Ouf…
Après, on pourrait ressortir l’argument massue qui doit frapper Royal : projet non chiffré. Oui, c’est vrai, pleins de dépenses, et vu le compagnon de la candidate, des impôts qui risquent d’augmenter (notamment pour nous, classe moyenne…). C’est vrai, sauf que le programme de Sarkozy, sauf manque de ma part, n’est pas chiffré non plus. Sauf que ceux de Le Pen, de Bové, de Voynet, ne le sont pas plus. Celui de Bayrou ? Y a quelques chiffres, mais c’est pas suffisant.

Pas chiffré ? Pas grave… Comme pour les changements climatiques, le problème de la dette publique pourra se reposer dans 5 ans. Dans 10 ans. Ou plus si affinités…

Pour finir, y a-t-il vraiment eu du nouveau, ensuite, sur le fond du programme de Ségolène Royal ? Je ne le juge pas, je ne serai pas suffisament objectif, je l’avoue. Mais sur les idées principales, celles qui sont reprises ce matin par la presse, je ne trouve vraiment rien de neuf… Je cherche, mais je ne trouve pas. JeanMichel Apathie le dit d’ailleurs dans son excellent blog : « D'une certaine façon, il n'y avait rien de nouveau dans ce discours. Et pourtant, tout le monde se plaignait, fortement, de son absence de programme. Drôle de contradiction qui montre combien le camp socialiste maîtrise moins bien que son adversaire principal la bataille de la communication »

Donc aujourd’hui, je trouvais que la journée n’était pas si différente de celle d’hier. Sauf peut être que hier j’étais en week-end et aujourd’hui j’étais au boulot, à me coltiner une réunion d’une violence qui me rappelle celles de l’époque où j’étais un fournisseur en Centrale Nucléaire de Dieppe…
Ce matin, le Rhône continuait de s’écouler comme hier, comme demain. Et moi de le longer avec toujours ce même plaisir. J’aime le Rhône. Et le reste… ? Ben on verra plus tard. Le 11 Mars peut être ?
Le Rhone qui sépare Gard et Vaucluse, vu depuis la colline de SaintMaur, à Montfaucon. Si le ciel était moins chargé, on verrait les ruines de ChateauNeuf du Pape.

dimanche 11 février 2007

Pendant ce temps, à Villepinte et à la Mutualité...

Dimanche pluvieux sur les bords du Rhone. Roquemaure fête sa Saint-Valentin en ce moment, et mon amie prépare le repas de famille de ce soir. Personnellement, j'ai un café en face de mon PC. Nous avons pris un déjeuner frugal devant un épisode de 24 Heures (j'ai fait une infidélité dominicale à Laurence Ferrari, serais je pardonné ?), et le weekend continue à se dérouler. Tranquillement, paisiblement...

Ce matin, je suis allé chercher le pain et le JDD au village, à Sérignan. Ca sentait bon l'hiver, les cheminées qui accompagnaient ma marche. Quelques petits vieux sortaient de la messe, avec le bêret et le pain sous le bras. Une mère de famille sortait de la boulangerie en face de l'Eglise avec une petite fille et un gateau sous le bras. Scènes de dimanche classique. Et puis j'ai oublié le petit chien noir et peureux qui traverse la route pour aller je ne sais où...

Et pendant ce temps, à Villepinte, Ségolène Royal joue sa campagne. Pendant ce temps, à la Mutualité à Paris, Nicolas Sarkozy enfonce encore le clou. Et pendant ce temps se joue l'avenir de la France, se joue la campagne électorale...
Et moi, aujourd'hui, je n'ai ni envie d'aller à Roquemaure voir le monde dans les rues (non, je ne parle pas de la Mairie...). Je n'ai pas envie de mettre ni ITélévision, ni Public Sénat. J'ai envie que ce soit un dimanche mou de milieu de l'hiver. Douceur d'un foyer sympa, quiétude d'un weekend...
Et pendant que je vais retourner dormir dans mon canapé, la terre continuera de tourner. Un peu plus vite que d'habitude à Paris, mais bon... Ca ne me dérangera pas, et comme vous le voyez sur la photo, ça ne dérange pas Vanille non plus... Et c'est bien là l'essentiel : c'est dimanche.

samedi 10 février 2007

Les phrases politiques de mon weekend

Rien d'autres à dire que citer trois phrases qui m'ont fait mal au ventre ce weekend...

Premièrement, dans l'excellent "ça se dispute" sur ITélévision, une expression que je réutiliserai en réunions de travail, où dans mon milieu on aime assez à palabrer sur rien, et donc à "masturber les mouches avec des gants de boxe".

Toujours sur "ça se dispute", une phrase de l'essai philosophique et politique du penseur Doc Gynéco. "Pour remettre la France au travail, il faut leur donner des emplois". Bien sur...

Ca valide la phrase de l'excellent Guy Carlier, sur le magazine d'investigation "Public" : "Nous sommes quand même dans un pays où Steevy Boulay donne des analyses politiques". Et ben oui, n'en déplaise à M. Le Maire du village principal du canton, c'est bien vrai...

jeudi 8 février 2007

Je n'avais pas trop envie d'écrire ce soir...

Et pourtant je l'aime bien mon blog... Et ça me fait plaisir d'écrire, au moins pour dire quel est mon état d'esprit ce soir, amer, trés amer.

J'ai eu la surprise de voir que ce blog, qui est personnel et confidentiel, a touché une cible bien surprenante. Certaines personnes "hauts placées" de la Marie d'un village qui m'est cher (pas le mien mais celui d'à coté...) ont pris avec agressivité quelques mots que j'ai pu écrire ici. Qui est ce "faucon" qui se permet de critiquer ? Il s'est passé ce weekend dans ce village des choses incroyablement grave que je refuse pour l'instant d'écrire ici, et "j"'était un sujet de conversation qui occupait pas mal... Internet est libre, je le savais. Mais je le vis maintenant : c'est surprenant...

Bizzarement, ça me fait chier. Ca me fait chier pour trois raisons. La première étant que des amis, que j'aime, utilisent mon blog comme une "arme politique". Et j'ai pas envie : trois messages sur 400 qui sont sur des sujets locaux, ça fait léger comme "blog politique". Ensuite, que les personnes que je 'critique' veulent à tout prix savoir qui est derrière ce crime de lèse majesté. Ben mon mail est plus haut, s'ils ne sont pas satisfaits ils écrivent, ils peuvent même poster un commentaire, et on ouvre le débat et la discussion... "visible ? visé !" dit notre ami Birenbaum Guy (qui ne supporte pas la censure... peut être que moi aussi je commence à avoir du mal à supporter les travestissements de vérité, surtout de la part des élus).

La troisième, enfin, parce que je n'ai pas envie que mon blog m'échappe. J'avais crée ce blog en soirée de 2004 pour une raison personnelle précise, qui me touche encore toujours. Aprés, que je parle politique, que je parle de ce que j'aime, de ce qui me touche et me fait de la peine, c'est super. J'aime ça, j'adore ça.
Ce que je n'aime pas, c'est savoir que mon blog est actuellement sujet de discussion dans les hautes sphères de mairie. Je trouve ça désagréable. Trés désagréable. Et cette mini pression m'avait vraiment donné envie de faire un "raz" de ce blog.

Mais je ne le ferai évidemment pas, pour deux raisons.
* Je n'ai jamais rien écrit sur ce village, que j'aime, que je regrette. Sur ce blog, vous ne trouverez jamais d'insultes, jamais. Rien de diffamant. Je ne cite jamais de noms (à part Sarkozy et Royal mais ils le cherchent...), je ne me mets qu'en scène.
* J'aime ce blog. J'aime les gens qu'il me permet de 'toucher'. Pas tous, pas ceux qui "veulent savoir qui se cache derrière le Faucon" (comme si c'était un secret en plus...). Et je vais pas arêtter parce que deux trois apprentis en "régime Monarchique" refusent que certaines opinions divergentes et légitimes s'expriment.

Aprés, si j'ai des choses à dire, je le dirai. Sous mon nom propre, pas sous un pseudo d'Internet (de notoriétés publiques auprés de mes amis, je ne me cache nullement). Et je changerai sans doute de ton. Mais ici, non... Pas dans ma maison. Je ne veux pas de boues à l'entrée...

Enfin, tout ça pour dire que je suis peut être pas si fort que ça. Ces bruits qui ont courru à mes oreilles m'ont ennuyé, et ça m'emmerde... Ca m'amuse aussi, de voir comment les critiques peuvent faire réagir certains gens... Mais bon, ce soir, j'ai plus envie de prendre le large que de continuer à polémiquer. Je la nourirai la polémique. Je la nourrirai grassement. Et plus que la polémique, ce sera le débat, local, que je nourrirai. Car nous sommes en République, la parole, quand elle est respectueuse des hommes, quand elle n'est pas agressive, est libre. Mais des fois, ça fait mal au ventre le soir...
Je pense à des gens que j'apprécie, des vrais "journalistes" d'opinion, d'investigation. Guy, à Bertrand qui s'est fait taper sur les doigts par Bernard Tapie, Christophe Barbier que j'aime bien aussi et qui lui se voit engueler par Royal. Apahtie, lui, c'est Marianne qui lui en veut... Est ce qu'Asko a quelqu'un qui veut le trucider aussi ?... Le niveau est pas le même. Si un d'eux me lit, il doit bien se marrer devant mes états d'ames à deux francs.
Remarquez, on mène les combats qu'on mérite... Mais je pense, modestement, que mon canton mérite bien quelques maux de ventre le soir. En tous cas, je l'aime, et que ne souffriraient on pas par amour ? ^___^

José Bové réussit son entrée en campagne...

Relevé hier soir par l'excellent Laurent Gerra sur RTL, qui en fait sa connerie du jour...

"Le jour où José Bové a été condamné à 4 mois de prison, où a t'il décidé de tenir son premier meeting de campagne ? Aubagne..."

J'adore. J'aurais aussi rajouté la deuxieme connerie du jour, plus politique celle là. Mais quand José Bové se considère "prisonnier politique", ce n'est même plus de la connerie. C'est de l'indescence complète. A mon avis... (mais je suis un légaliste)

lundi 5 février 2007

Bouh du soir

Trés fatigué ce soir. Envie de pas grand chose. Pas la peche. Pas le moral. Pourquoi ? Allez savoir, quand je suis fatigué, j'avance plus. Et pourtant je me mets sur mon blog, pour dire que je suis fatigué, pour dire que j'avance plus... Et que je ferai mieux d'aller me coucher de suite. Pas de "spécialistes" sur Canal, ni "d'On refait le match". Dommage, j'aurais aimé parler de Nasri que j'ai trouvé brillant hier soir.

Non, je vais me coucher. Bonne nuit. On parlera de François Bayrou (à la une de Marianne : "et si c'était lui ?"...Quand JFK répond à Laurent Joffrin dans les titres, c'est rigolo), du Gard, du Rhone. Et du reste.

dimanche 4 février 2007

Dimanche soir de match

Je l'apprécie et pourtant je ne serais pas suffisament triste si, dans quelques heures, Claude Askolovitch pouvait être un peu amer. Et je serai plutot heureux de savoir, ou d'imaginer, Serval, Krissolo, mon amie des Bons Enfants, et d'autres, joyeux. Cela voudrait dire que Marseille aura gagné le "classico", le seul en France avec Lyon-StEtienne qui soit capable de féderer autour d'un ballon. Qu'Albert Emon aura vaincu Paul Le Guen. Et ce soir, chez mon ancien chef de projet qui m'accueille pour un match, je serais finalement heureux.

Et j'aurais le temps de me dire demain matin : "mais merde, hier soir c'était dimanche soir"... Et je me dirais "et mon amie est partie en stage une semaine à Lyon et je serai tout seul". Bouh... Je me ferai des soupes, la question est pas là. Mais j'aime pas, j'aime plus, être tout seul. Enfin, ce coté capricieux qui m'énerve et que je tente "d'exorciser" (vilain mot) sur ce modeste blog que j'aime bien...

Dimanche soir... Un point sur ma semaine où j'ai appris la "puissance" involotaire des blogs. J'ai appris qu'un message sur Roquemaure avait mal été pris par la Mairie actuelle... Ben oui, en cette fin d'année 2006, je m'étais ému sur un sapin ridicule au centre de ce beau village. Sapin plus stalinien que Provencal. Et je m'étais surtout ému que ce marché (que j'avais découvert quand j'étais à la maternelle et que ma mamy m'ammenenait chercher acheté la dorade fraiche avant d'être farinée...) changerait de place. Il quitterait le centre du village pour aller dessous ces infames halles féraillées. Apparement, certains s'étaient agacés. "Un site nNternet est en train de se monter sur Roquemaure" disaient certains édiles de la Mairie... Pensaient ils... J'aime mon canton. Simplement mon canton. Et que je puisse modestement m'énerver sur des choses qui me font juste de la peine, c'est bien suffisant. Non, ce blog ne sera pas une "arme électorale". Surement pas.

Il ne sera qu'un exutoire d'un modeste "bloggueur", un ingénieur de 29 ans qui aime écrire, parler, rencontrer des gens. Il ne sera que ça. Je n'ai plus l'ame d'un militant politique. L'ais je déjà eu ? J'ai des idées, des valeurs. Mais je ne suis pas un afficionado d'un parti politique. Pour certains je vote DupontAignan. Pour d'autres je suis un Sarkozyste évident. Pour les troisiemes un "centriste radical" (j'ai lu ça chez notre ami Bertrand Delais, je m'en étais ému... ^__^). J'attends qu'on me traite de trostkiste masqué ou de socialiste libéral avant d'aller voir mon psychologue...

Je ne suis rien de tout ça. Je suis rien d'autre que moi. Et ce soir, je suis tout seul comme un idiot. j'ai un bain qui coule. Merveilleux... Et je suis sur mon PC. Winamp passe Serge Lama, et le soleil dit à Sérignan du Comtat 'bon, vous êtes brave, mais je vais me coucher'...

Moi je vais pas me coucher. Ce soir j'ai foot. J'aime le foot. J'aime Marseille. J'aime Paris aussi. La ville et même le club : j'étais au collège quand j'ai vu Ginola et Weah terrasser Madrid. Et Paris mérite un grand club. Pourquoi ont ils de petits dirigeants, de petits supporters ? Enfin... Je ferai un autre sujet. Là, c'est dimanche soir, et je laisse mes mains écrirent des posts décousus. Demain matin je serai plus ordonné.

Demain matin c'est lundi. Bouh, j'aime pas les dimanches soir.

PS : premiere photo prise un soir de Mars 2006. Il fait un vent de fou, et c'est le cadeau de StValentin de mon amie forézienne. Marseille - StEtienne, 2-0. Là c'est le but de Pagis, le premier... Ensuite, photo de Février 2004, prise de mon balcon de mon ancien appart. Marseille-Ajaccio, 2-1 (avec but de Marlet et de Mido). Le Marseille d'Anigo et de Drogba arrivera en finale de l'UEFA en Mai... Mais Valence sera plus fort et Barthez sera dehors.

Test politique : mes résultats

Les blogs permettent des rencontres sympas. Sur le trés bon blog de Krissolo, un jeu. Un test politique, comme tous les - maintenant - 5 ans, pour savoir sa position sur l'échéquier politique. Les questions et les réponses sont souvent téléphonées, pourtant elles donnent des indications plutot sympa.

Voilà ce que ça donne pour moi : copier-coller et zou.

1. l'UMP (tendance gaulliste)

Et, dans une moindre mesure :
2. l'UDF mais, en règle générale, vous accordez plus d'importance à la responsabilité personnelle des gens (ou moins d'importance au contexte dans lequel les gens évoluent).

Le(s) parti(s) qui vien(nen)t ensuite :
3. le RPF (Rassemblement pour la France et l'indépendance de l'Europe) de Charles Pasqua
mais vous êtes plus ouvert sur les questions liées à l'évolution des mœurs
4. le Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers
mais vous ne partagez pas toujours les mêmes opinions sur les questions économiques ou sociales, ni sur l'évolution des moeurs.

Première réaction : tu parles d'une découverte. Je suis gaulliste ? Youpi, j'avais ma carte au RPR à 17 ans, peut être y avait il une raison. Parce que au RPR, tu dragues moins de jeunes filles qu'en boite de nuit... Aprés l'UDF ? Ben oui, Bayrou me motive un peu. Soit. Le RPF ensuite ? Ben vi, j'apprécie Charles Pasqua et je ne m'en cache pas. Même si sur la fin peut être j'avais quelques différences idéologiques avec lui, j'ai un respect et une amitié affectueuse pour un homme que j'ai connu et que j'ai apprécié. Le MPF ? Pour moi c'est léquivalent du FN, j'ai honte qu'il soit dans ma liste.

Interressant par contre les points suivants. Noté de sur une échelle à 16 cases. Au milieu de centre, 8 cases à gauche, 8 cases à droites. Et sur ces 3 questions un peu phrases, des réponses qui m'ont surprises :
* Politiques économiques : 1 case vers la gauche ---> rhaaa, je suis centre gauche type Strausskahnien ! Ben écoute... ;
* Manière de vivre : 1 case vers la droite -> centre droit. Bon... (ça veut dire quoi "manière de vivre ?" d'abord... ) ;
* Identité et responsabilité : 5 cases vers la droite. Ben oui, je crois en la nation et en la responsabilité et mérite individuel. Libéral républicain, je me définis comme ça, ça me va.

Puis aprés pleins d'autres analyses. Ils ont pas trouvé que j'aimais les quiches aux poireaux, mais en allant plus loin ils auraient pu. Enfin, tout ça pour présenter un truc pas mal. Merci Krissolo.


vendredi 2 février 2007

Le soleil se couche sur Marseille

Juste pour la photo. Aprés la petite colère, bien ridicule je vous l'avoue, de plus bas, un moment de rare quiétude. Je crois me souvenir que je reviens d'une aprésmidi de Pacques dans les Calanques, avec mon Directeur Technique et mes collègues de boulot. Y avait ma chef de l'époque, le responsable environnement de l'époque, et quelques collègues ingénieurs de l'époque aussi. Et de cette époque (cours de français : répétition d'époque 4 fois --> note divisée par 2...), il ne reste que mon DT.

Aprés ça, mon whisky aux Bons Enfants. Et aprés, mon appart seul. Et quelques photos. J'aime la couleur rose.


jeudi 1 février 2007

Je n'y arrive toujours pas


Mon bon ami bloggistique Kriss a mis le doigt sur un point juste : Lyon me manque, et j'ai aimé cette ville... Pourtant je suis vraiment un emmerdeur fini qui mérite de se prendre des baffes... Ce n'est pas le match fabuleux de mon O.M (pas le crétin qui emmerde son monde chez Guy, non, le vrai O.M...), mais aujourd'hui j'ai eu une nostalgie de Marseille qui était à me mordre les doigts.

Marseille, c'est quoi pour moi ? C'est un début de carrière. C'est une arrivée dans une société dans laquelle je resterai 5 ans et quelques mois, un 1er Octobre 2001 (y avait plus de tours jumelles déjà...). Il pleuvait, et mon amie des Bons Enfants m'a ouverte sa porte. Une autre connaissance du net, les Chevaliers du Zodiaque... Une connaissance du net devenue par la force des années et de ses merveilleux moments inoubliables et jamais remplacé qui est devenue une amie. Comme quoi Internet n'est pas ce démon que certains aiment à décrier...

Marseille, c'est un début dans ma vie d'ingénieur. Mon chef était un modèle, et j'avais une capacité d'initiative qui était aussi forte que le potentiel électoral de Dominique Voynet. Je découvrais avec une admiration de gamin devant une peluche Tigrou les 3 étages du bâtiment dans lequel j'étais. Au dernier étage tronait Mme M, la Directrice Générale de la Branche de la Société dans laquelle j'étais. Et j'avais un bureau pour moi tout seul, avec un PC portable pour moi tout seul aussi. Enfin bureau... Non, un placard à balais avec vu sur un arbre chétif. Mais pourtant j'étais le maitre du monde. Je me prenais pour un Ministre.

Et le soir, je ne passais ni par mon hotel (les premiers mois), ni par ma chambre de bonne avec vue sur le Vélodrome (cf la photo, c'était chez moi). J'allais direct aux Bons Enfants où mon whisky et cette amie était là.

Ce soir, j'ai une maison plus grande. Ce n'est pas une amie qui m'accueille, mais un peu plus personnel. Un peu plus tout court. Et j'ai une belle cave dans laquelle piochée. Ce soir, c'était un primeur de 2006' : il faut que je casse un peu dans le stock pour rendre le déménagement plus facile. Et j'ai aussi un bureau seul. Plus un portable mais un grand écran. Comme y a 5 ans, je suis sur des sujets où je panne que dalle. Et mon pouvoir d'initiative et proportionnel avec ma place dans ce systeme : pour l'instant nul.

Et pourtant j'ai cette même excitation qu'il y a 5 ans. Sauf que je ne suis plus à Marseille mais à Marcoule. Il me manque cette grande ville dans laquelle j'aimais déambuler le soir. Roquemaure sera moins grand, et je connais par coeur. Il me manque ces Bons Enfants. Je sais qu'ici j'ai pleins de "points ravitaillement". Mais j'ai pas cette chaleur qui faisait que merde, j'aimais m'emmerder à trouver une putain de place avec ma ZX bordeaux.

Et donc non, je n'y arrive toujours pas... Pourtant y a Bové qui aprés nous avoir promis que non la politique ne l'interressait, qui part rajouter un bordel à la gauche de la gauche. Je me demanderai un jour pourquoi il y a apparement, pour certains esprits lumineux, une différence entre "la gauche de la gauche" et "la droite de la droite". J'ai un dégout pour les deux extremes, mais des fois je me dis "tu es con". Ou pas suffisament intelligent. Ou peut être suis je moi et que j'ai un peu le droit de penser ce que je veux, avec mon petit esprit de provincial qui connait 10 mots de vocabulaire. Pas assez pour écrire ces grands poèmes qui font pleurer les suicidés, mais suffisament pour, au final, être heureux.

Donc non cher ami (^__^), je ne ferai pas de cure d'Internet et de blogs. Sauf ceux où je suis interdit (dur de se savoir considéré comme une bactérie, encore des restes de mon époque Marseillaise, tiens) bien sur.

PS : j'ai aimé Lyon, pour pleins de raisons. Des raisons ECAM, et postECAM. Mais Dieu sait combien j'aime Marseille aussi..

mercredi 31 janvier 2007

Je n'y arrive pas

Je voulais écrire ce soir sur Nicolas Hulot, sur mon nouveau boulot, sur tout le mal que je pense de Ségolène Royal et sur mes toujours confirmées réticences vis à vis de Nicolas Sarkozy. Je voulais faire un hommage, modeste, à Robert Louis Dreyfus, qui quittera l'OM avec une modeste coupe à toto en poche. Et j'y arrive pas...

Qu'on s'y entende bien : je suis heureux. J'ai tout pour être heureux. Même si mon amie m'empeche de manger du fromage à la fin de repas, c'est pour mon bien et elle est adorable. Même si mes propriétaires actuels sont abjects et malhonnetes et l'agence immobiliere qui s'occupe de mon contrat de location est incompétente, je m'en fous et je sais que j'arriverai à les briser s'ils continuent de me les briser. Mon boulot se passe bien. J'ai quelques amis. Et l'avenir est pas si vilain que ça.

Pourtant, y a comme un soucis. Je sais pas lequel, je sais pas pourquoi, mais quand j'arêtte un peu de penser à "tout ce bonheur", j'ai une boule qui gonfle. J'en ai parlé à la maison, ne cachons rien... Pourquoi ? Je sais pas... Non, ce n'est pas des souvenirs toujours brulants d'il y a 4 ans et demi maintenant et des blogs qui se défont qui me fait ça, c'est une goutte d'eau. Ce n'est pas non plus des grossesses qui montrent à quel point on vieillit qui martelent dans l'estomac. Des regrets ? Lesquels ? J'ai l'impression que je suis en passe de tout réussir, et le plus important : ma vie. Alors quoi, bordel de merde ?

Ben je sais pas. J'ai mis une photo de Fourvière (Lyon) en post. Elle est belle, prise en Janvier 2003. Je la trouve réussie : une des premieres prises avec mon premier appareil à photo numérique. Et comme cet aprésmidi je pensais fort à Lyon, à mes 5 ans de 95 à 2000 passés là bas (y a 11 ans, je me préparais à partir au ski, cf mon cahier de l'époque). Je pensais à l'ECAM. A ces gens que j'ai rencontré là bas. A ces moments de solitudes dans les rues de cette merveilleuse ville. Et à ce que je suis devenu. Je pars vers le futur et je soupire le passé.

Ouais, je suis un crétin. Donc j'arêtte là mon mot. Demain je parlerai non pas du volume d'air que j'ai pu expirer en solitude devant un PC du boulot, ou devant ce dernier. Peut être, je l'espere, de la victoire marseillaise face à Lyon. Et de cet avenir, le mien en tous cas, que je sais heureux (celui de la France j'ai comme un doute). Et puis on mettra en avant une photo du Ventoux , ca le fait toujours bien...

lundi 29 janvier 2007

J'aurais pu mettre "soupir" en titre de message. Mais bon, retour un peu sur mon message de vendredi soir... Je suis heureux d'avoir pu faire connaitre à certains une merveilleuse chanson de Gilbert Bécaud. Bécaud n'a pas été uniquement parolier pour Michal (c'est pas moi, j'ai pas volé l'orange...), il avait des textes fabuleux. C'était un mec de droite qui avait chanté "l'important c'est la rose"... Transformé en un "l'emmerdant c'est la rose" du génie Le Luron. Ce même génie qui avait transformé la chanson "l'indifférence" en un "l'incompétence" dont j'aimerai trouver les paroles. Sinon je les écrirai moi même...

En fait, j'écris, mais j'ai rien à écrire. Je suis fatigué encore d'un weekend dans le Forez où j'ai bien mangé. Où j'étais finalement bien. Heureux, entre autre, de voir (ce que je sais déjà) que il n'y a pas que l'indifférence dans ce monde. Egoistement, car un blog sert à se reluire le nombril aussi, je n'ai pas que des "cristall wall" d'indifférence autour de moi. Merci Skat, notamment, pour avoir rappelé cette chanson de JeanJacques Goldman qui m'a, à une époque, pas mal servi de moteur... Recevoir contre moi de la haine, soit... Mais de l'indifférence, non...

En fait, aujourd'hui je souffre, comme toute personne normalement constitué, de l'indifférence de la part de personnes qui me sont chères. Et au même moment où je me dis ça, je me dis que, par exemple, les paysages du Forez sont merveilleux. Et que le Rhône véhicule, de Lyon à Marseille, des pensées positives qui font avancer. Et c'est ça le plus important au final... C'est ça le plus important.

Rien de politique ce soir. La technique nouvelle de Ségolène Royal qui consiste à lancer la victimisation à tout va (Boutih et Bianco, ce dernier qui est pourtant pas un con, qui lancent à qui veulent l'entendre : "on attaque Royal car c'est une femme"... On remonte la campagne encore d'un niveau...), ou cette BayrouMania de mi campagne, autant de points qui me font soupirer... Et quand je vois le vent froid qu'il fait, je préfère laisser aux "vrais militants" (ou aux salariés d'une boite locale...) le travail de coller des affiches...

Merci aux gentils gens...

vendredi 26 janvier 2007

L'indifférence

Je détestais pas l'homme, mais j'adore la chanson de Gilbert Bécaud... J'adore

Les mauvais coups, les lâchetés
Quelle importance
Laisse-moi te dire
Laisse-moi te dire et te redire ce que tu sais
Ce qui détruit le monde c'est :
L'indifférence

Elle a rompu et corrompu
Même l'enfance
Un homme marche
Un homme marche, tombe, crève dans la rue
Eh bien personne ne l'a vu
L'indifférence

L'indifférence
Elle te tue à petits coups
L'indifférence
Tu es l'agneau, elle est le loup
L'indifférence
Un peu de haine, un peu d'amour
Mais quelque chose
L'indifférence
Chez toi tu n'es qu'un inconnu
L'indifférence
Tes enfants ne te parlent plus
L'indifférence
Tes vieux n'écoutent même plus
Quand tu leur causes

Vous vous aimez et vous avez
Un lit qui danse
Mais elle guette
Elle vous guette et joue au chat à la souris
Mon jour viendra qu'elle se dit
L'indifférence

L'indifférence
Elle te tue à petits coups
L'indifférence
Tu es l'agneau, elle est le loup
L'indifférence
Un peu de haine, un peu d'amour
Mais quelque chose

L'indifférence
Tu es cocu et tu t'en fous
L'indifférence
Elle fait ses petits dans la boue
L'indifférence
Y a plus de haine, y a plus d'amour
Y a plus grand-chose

L'indifférence
Avant qu'on en soit tous crevés
D'indifférence
Je voudrai la voir crucifier
L'indifférence
Qu'elle serait belle écartelée
L'indifférence

C'est quand même bien Gilbert Bécaud...

Sarkozy et les RG – toute petite polémique


Ou l’art d’appeler Mistral un soupir de moineau…

Qu’y a-t-il dans cette affaire qui fait hurler le sémillant François Hollande ? Les Renseignements Généraux auraient remis à jour une note sur l’ancien dirigeant de GreenPeace France, maintenant dans l’équipe de campagne de Ségolène Royal. Et ce charismatique premier secrétaire de se demander si Sarkozy ne serait pas derrière l’histoire, et d’appeler à sa démission. De là me vient en tête deux commentaires :
- Je ne suis pas choqué que la « police gouvernementale » contrôle celles ou ceux qui prétendent accéder au sommet de l’Etat. Je ne suis pas choqué le moins du monde. Et dans cette ordre d’idée, je trouve normal que des renseignements soient pris sur les entourages des candidats, des ministrables, et de ceux qui font l’opinion.
- On demande la démission du Ministre de l’Intérieur ? Pourquoi pas, je pense pour ma part qu’il aurait intérêt à partir. Mais qu’a dit François Hollande il y a 5 ans ? A-t-il demandé la démission du Président de la République ? A-t-il demandé la démission de son ami de Premier Ministre, qui avait comme très proche le ministre de l’intérieur de l’époque (Daniel Vaillant, vous vous rappelez, le DousteBlazy de Jospin…), et qui sortait des dossiers compromettant sur le couple présidentiel ?

Et allons plus loin, cette histoire est petite par rapport à ce qu’on a pu avoir par avant. Et je suis à 100 à l’heure Guy Birenbaum qui compare, sur son blog, cette histoire à de la "roupie de sansonnet". En 1995’, Edouard Balladur était candidat, et avait comme soutien le ministre de l’Intérieur Charles Pasqua (pour qui je garderai toujours une amicale pensée). Et à l’époque de Schuller – Maréchal, c’était autre chose… En 88’, Chirac et « l’Etat RPR » contre Mitterrand et sa bande d’espion de l’Elysée. Ils étaient en poste, et le petit François Hollande aurait il pensé à demander leurs démissions ?

C’est beaucoup de bruit pour rien, et c’est gravement risible… Sur la forme c’est petit, mais sur le fond c’est affligeant. Que l’on parle plutôt des politiques de Royal qui veut généraliser les 35 heures versus Sarkozy qui veut généraliser le CPE. Pour l’instant, le niveau est très bas, sur tous les tableaux.

mercredi 24 janvier 2007

Je veux de la neige


Ci joint la carte de Météo France pour demain. C'est risque de gros bordel de partout... et dans le Gard... Fait beau. Vert, nada ! Et je veux de la neige aussi !

Je vote Nicolas Hulot ! (merde, se présente pas... bouh)

Rions au Quai d'Orsay

Quand Bouriquet se moque de l'intelligence d'un Shadok, cela prète à sourire... La dépèche où le sémillant ministre étrangers aux affaires Philippe Douste-Blazy taxe Ségolène Royal de "légèreté" ne mérite pas plus de trois lignes sur mon modeste blog.

Mais j'ai bien rigolé.

lundi 22 janvier 2007

J'ai envie de chouiner...

Ouais, j'ai envie de chouiner ce soir.

L'abbé Pierre est mort ? Ca m'a moins atteint que le déces de Philippe Noiret... Et je dirai que le bon Abbé, qui était tout de même un Grand Homme, sera mort le jour où l'hiver revient.
Et c'est le jour où les saisons redeviennent des saisons que Nicolas Hulot jette l'éponge. Son geste à la Delors fera de lui quelqu'un au dessus de cette mélée où Bové veut se jeter. Bien joué...

Non, ce soir j'ai envie de chougner. Blogger me fait des siennes, et j'ai envie de chouiner. J'ai pas envie de rire, non j'ai envie de chouiner... J'ai tout pour être heureux, tout... un avenir en or massif, brillant... Mais non. Ce soir j'ai envie de regarder Black Lagoon dans le lit, pas seul, et j'ai envie de chouiner.

J'aimerais simplement comprendre pourquoi, à 30 ans demain, avec le bonheur dans la main, avec tout qui est merveilleux pour moi, je suis si sensible quand un grain de sable vient dans ma putain de roue. Ouais, la philosophe a raison : peut être que j'assume pas... Peut être que je fais pour attirer je sais quoi, ce que je sais c'est que j'arrive à attirer des emmerdes même quand tout va bien : faut être con, ou alors je ne sais pas.

Enfin, je vais dormir cette nuit. Avec juste un gout amer dans ma bouche : je chouine, alors que je suis heureux à 99,5 %. M'emmerder pour une moitié de pourcent, qui ne vaut rien de plus que cette moitié de pourcent. Mais que je suis con...

Allez, bonne soirée à tous. On parlera de François Hollande demain.

dimanche 21 janvier 2007

Dimanche soir en Vaucluse

Je suis un pietre photographe, mais la vue de ce ciel rouge depuis mon bureau Vauclusien m'a plu... Un dimanche soir où le soleil se couche sur une semaine qui aura été pour moi important. Et qui ouvre une autre semaine qui ne sera pas non plus de tout repos.

Ce soir, pas trop envie de parler. J'ai découvert que l'on pouvait faire des blogs "privés", privés d'yeux que visiblement on ne veut pas voir j'entends. J'ai découvert aussi une ressemblance frappante entre Ségolène Royal et le doux Jacques Santini... L'article de notre ami Guy Birenbaum m'a fait sauter cette évidente aux yeux : elle me rappelait quelqu'un, depuis longtemps, mais qui ?

Et puis rien de plus. J'arrive pas à parler ce soir. Pas la forme, pas la pèche. Pourquoi ? Je sais pas... le coté con du Faucon, tout pour être heureux, mais des petites brulures qui lui chauffe un peu trop le coté gauche de la poitrine. Allez, j'ai une soupe de poisson et une bouteille de Rolle (cépage aussi provencal) du Garlaban au frais...

vendredi 19 janvier 2007

Etre un loup ?

J'ai retrouvé non pas sur "un vieux cahier bleu d'écolier" (ma chanson préférée), mais sur ma cléf USB, un texte que j'avais écrit en Avril 2005. J'étais un vendredi soir dans un tgv avignon Paris, pour rejoindre mon amie en vue d'un weekend en Capitale, ouverture pour moi de vacances de printemps. La veille, je redescendais, avec ce même train, de Dieppe (où j'avais été malade à cause d'huitres visiblement pas fraiches). Et mon état d'esprit n'était pas bon.

Je n'ai jamais mis ce texte sur mon blog. Sans le retoucher, je le mets aujourd'hui. Car je trouve qu'il évoque bien ce que j'ai pu ressentir, et ce qui est aujourd'hui encore ma position de cadre. Certes plus dans le secteur privé soumis à cette concurence et à cet argent qui rend les gens cons (je suis de droite, rappel), mais ma philosophie reste la même.


Je suis en vacance une semaine et demi. 10 jours loin du travail, avec néanmoins un PC portable et un GSM toujours à l'affut. Et moi, tel que je me connais, je répondrai, et tenterai d'aider avec la plus grande application la personne qui sera au bout du fil. Et quand je rentrerai dans 10 jours, comme à pratiquement chaque vacance, sans doute mes affaires auront été plombées de multiples petites emmerdes, dans lesquelles bien sur personne ne sera responsable... Et tout mon bénéfice de quelques jours de repos partira en fumée. Cela s'est passé comme ça il y a un an, deux ans... Et ca continuera sans nuls doutes.

C'est donc ça la vie professionnelle apparement. Une vie où finalement le but est d'abord de se protéger, d'ouvrir des parapluies. Mettre toutes les fautes dans le camps de l'adversaire, aprés bien sur lui avoir pris sa couverture et ses mérites. Si en plus on peut le planter, faisons le. C'est un monde assez brutal, assez animal, où les amis n'existent pas. Et où le terme "relations humaines" ne serait donc qu'un reflet plutot bonimenteur d'un simple combat de catch où tout se joue dessous les tables, dans le dos.

Pourtant, malgré tout ça, on rencontre parfois des gens supers. Des gens qui ont été élevés, comme moi, dans la philosophie du "gagnant - gagnant". Un échange n'est bon que quand les deux parties sont gagnantes. Si une écrase l'autre, il y a aura tôt ou tard le retour de baton, violent, qui va bien. Des gens élevés dans le respect des autres. Ecouter et comprendre avant d'abaisser et agresser. Et essayer de régler ensemble les problèmes plutot que de s'ouvrir son parapluie en éclaboussant le voisin.

Je fais sourire des gens quand j'essais d'appliquer cette philosophie. On me rit au nez, on m'explique que c'est angélique, que c'est idiot. Que le monde n'est pas comme ça. Que la personne à qui tu vas tendre la main, lorsqu'elle le pourra, te flinguera. Car une seule chose compte. Sa carrière.

Pourtant, j'ai, à mon "actif", des promotions de gens qui l'ont mérité. Ils m'en sont reconnaissants, car la gratitude fait encore partie de ce monde. J'ai peut être deux, trois, voire un peu plus, personnes qui seront là si un jour j'ai besoin d'aide professionnellement. Car j'ai été modestement présent à ces moments là, et car ceux sont des hommes qui n'ont pas besoin de grands contrats rédigés par avocats pour traiter. Une parole est une parole.

Aujourd'hui, je pars en vacance alors qu'un compagnon de la vieille école, celle des presques cinquantenaires qui ont commencé ouvriers de base avant de finir responsable de secteurs, va partir. Il quitte ma société en claquant la porte. Il était responsable du secteur géagraphique imposant de l'Est. Il m'a appelé en fin de semaine, sur mon téléphone portable, pour me le dire personnellement.
Il n'a pas appelé grand monde, pourtant le Groupe est grand. Il m'a expliqué qu'il était fatigué de faire le "sale boulot" de virer des gens. Virer des petits pour protéger des gros. Qu'il était fatigué de travailler avec des "petits cons arrogants", aux dents longues et sans grandes morales. Si il m'a appelé, c'est que je ne suis peut être pas "que" comme ça.

Enfin, ce soir je suis un peu désabusé en prenant ce train pour monter à Paris. J'ai conscience en mon potentiel et en mes qualités. Humaines et profesionnelles aussi, car mon travail ne peut être remis en cause. J'ai aussi conscience de mes défauts. Ceux peut être, d'abord et avant, de ne pas être le "tueur" que je pensais être capable d'être. Pour faire de la politique, il le faut pourtant. Mais est ce que l'ambition démesurée peut aller de pair avec les principes de fidélité et de reconnaissance que j'ai toujours mis au dessus de tout ? Sans doute pas.

Dans tout, même dans le libéralisme (je reste un libéral républicain), la part de l'humain est primordiale. L'homme est certes un loup pour l'homme, mais même les loups se respectent et s'entraident. L'esprit de meute est quelque chose de réel.

Je ne serai sans doute jamais un grand dirigeant d'entreprise. Jamais un grand responsable de la société dans laquelle je travaille en ce moment (pour encore combien de temps ?). Par contre, je me sens assez droit. Quand je me regarde dans une glace, je n'ai pas trop honte. Je suis triste et amer, j'ai une boule dans la gorge car je pense vraiment ne pas être fait pour ce monde là, mais j'avance. Je progresse. Et j'essaierai de rester celui que je suis.


Drole de relire ça alors que je suis encore au bureau, Mont Ventoux (encore lui) derrière moi. 18 mois aprés je quittais cette société. Je quittais des collègues que j'aime sincérement. Mais une ambiance et une philosophie avec lesquelle je n'étais plus en compatibilité. Erreur système. Non, je ne regrette rien.

jeudi 18 janvier 2007

Un ange passe au PS

* Arnaud Montebourg, porte parole de Royal, fait une blague (nulle) sur Hollande
---> exclusion du staff de campagne de Royal pendant un mois (on va rire fin Février pour son retour, une fête peut être...)

* Georges Freche, baron PS du Languedoc Roussillon, injurie les harkis, les noirs, et tout le Languedoc Roussillon par son attitude bestilament détestable :
---> se mettant en disposition du PS (mais pas de ses mandats), Royal pense "qu'on peut en rester là".

A part ça, tout va bien. Et les anges continuent de voler Rue Solférino... (elle me gonfle déjà la campagne...)

Les Musclés en campagne

Fauconneries que je dois à mon ami Sharnalk, et à JeanMarc Morrandini. Ici, un tube de l'été.


En plus, c'est trés Languedocien et gardois comme chanson. Ca ressemble à Ricoune et les Counass, que mon ami abhorre, mais qui m'évoque à moi le pastis de l'été dans les Arènes de Roquemaure, pendant un repas du Club Taurin.

Bravo les Musclés. Chapeau bas ^___^

Mes animés 2006 (5)

J'ai repris le boulot, et 2006 coté animé n'est pas encore terminé... J'aimerais qu'il le soit quand même, car ce bilan me tient à coeur. Un bilan où je mets en parallèle ma vie et les animés vus au moment, c'est sympa. Remettons nous dans le bain de cette fin d'été 2006 qui a été pour moi le vrai début de ces changements que je vis en ce moment

Tokko (Septembre 2006, 12 épisodes)

GTO est peut être connu de quelqu'uns d'entre vous, cette série déjanté où un prof voyou arrive à être le "Great Teacher" que tout les étudiants réveraient d'avoir. Là, c'est le même auteur, mais le style est totalement différent. TOKKO, c'est le nom d'une unité spéciale de la police de Tokkyo dont le rôle est tout simplement d'éradiquer la menace des démons qui envahissent la ville.

Le héros a connu en drame, toute sa famille terrassé par il ne savait quoi. De tout le lotissement, il ne reste que quelques survivants, dont lui et sa soeur. Ce lotissement de ruine est gardé secretement par des gardes assermentés, et pour cause : il accueille le 'trou' qui lie le monde humain à celui des ténèbres.

C'est noir et sanglant. Ca se regarde. Animéland avait fait une critique désastreuse de cet animé, mais bon... Allez, c'est pas le meilleurs, mais il se voit. Mais non, c'est pas le meilleurs.

Les 12 Royaumes (Octobre 2006, 45 épisodes)

On quitte le médiocre pour l'excellence : cet animé est une merveille. Une lycéenne classique, cucu, première de la classe, et franchement moche, attéri dans un monde différent et parrallèle. Accompagnée de deux compagnons de lycées entrainés aussi dans ce transfert. Jusque là, rien d'original...

Sauf que cet animé excelle par son réalisme. Ce monde parrallèle a son propre langage et sa propre langue : les amis de la filles ne le comprennent pas, ils se sentent donc vraiment étranger et on souffre (c'est le mot) avec eux. Ce monde est politiquemen ordonné : 12 Royaumes (tient), réparties en 4 iles (à chaque coin de la carte) et 8 royaumes sur le continent central. Au milieu de ce continent, une montagne où habitent les "Dieux".

Chaque royaume possède un roi, désigné par son "animal sacré", une sorte de premier ministre qui né dans un endroit particulier, et est élevé dans ce même endroit. Et chaque royaume possede ses provinces, sa politique, sa manière d'être. Et on vit avec eux, avec ces royaumes, parfois tyranniques, parfois où il fait bon vivre.

En plus, l'animé est beau. Belles musiques, images supers, scénario qui fait qu'on veut voir la suite. Et personnage adorable. Mon préféré : Rakushun, que j'ai pris comme avatar. Une souris à taille humaine que j'adorerai serrer dans mes bras tellement elle a l'air mimi.

RIen à dire de plus : j'ai pas aimé mais j'ai adoré. Je ne suis cependant pas fan comme je l'ai été de Gundam ou Mai Hime, dans le sens où je n'ai pas de musiques et de scenes cultes qui me font frémis quand j'y repense. Mais dans l'ensemble, j'ai passé un super moment. Je l'oublierai sans doute vite, mais quand même il mérite d'être cité

Speed Grapher (Octobre 2006, 24 épisodes)

J'ai parlé de Basilisk et de Trinity Blood dans mes premiers bilans. Le studio Gonzo avait fait en fin 2005 trois animés, voilà le troisieme. Le plus adulte, mais tout aussi beau. Aprés un générique signé Duran Duran,nous arrivons dans un Tokyo post moderne, mais apparement méchament corrompu.

Le héros de l'histoire est un photographe. Photographe de guerre, reporter, c'est un obsédé de la photo. Il est sur un grop coup : une secte pseudo franc maçonne, secrete, où se retrouvent tous les notables de Tokyo, jusqu'aux hauts dirigeants. Aprés prises d'information, prise du masque trés 'eyes wide shut' qui va bien, on arrive dans un lieu où ça partouze gaiement, entre gens de bonnes familles. Jusqu'à la cérémonie de la déesse : une jeune enfant descend du ciel, apparement envoutée, roule une galoche à un gros porc torse nu. Et là deux choses : soit le gars en question possede une gene spéciale, et son désir ou son fantasme le plus fort se révele devenir un super pouvoir. Soit il meurt en explosant.

L'histoire commence quand, poussé par sa pulsion, le photographe prend en photo la déesse : grosse erreur. Il s'en finit qu'il se retrouve, une gamelle plus tard, avec un pouvoir terrifiant : celui de faire d'un appareil photo une arme terrifiante... Aprés nous verrons un dentiste fou qui possède des fraises de partout, un homme araignée, un danseur élastique caoutchouc, une femme diamant, et un gros mangeur... Et surtout une histoire d'amitiéamour entre ce vieux reporter de guerre et cette petite fille, seuls contre une grosse machine.

J'ai aimé cet animé. Moments pas simples pour moi à l'époque, mais l'animé, noir et bien automnal, m'a plu. Bravo Gonzo.

Fate Stay Night (Octobre 2006, 24 épisodes)

Chef d'oeuvre qui me marquera longtemps. Générique envoutant, personnages magnifiques, scénario supers, musiques comme je les aime. L'histoire : un tournoi est mis en place, un tournoi de magicien. Chacun tire 'une carte', pour avoir un "gardien" avec lui. Le Berseker, l'Archer, le Cavalier, le Samurai, le Nécromancien, le Lancier, et le Chevalier. 7 personnages, plus 7 autres : les magiciens. Parmis eux un couillon de la lune, qui possede le seul pouvoir de savoir analyser les objets, et ensuite les réparer. Fils d'un des magiciens ayant participé au dernier tournoi.

Le combat se fait entre tous les magiciens, et le but est simple : on tue les autres. Et seul le dernier est le vainqueur. Et le gagnant remporte quoi : le Graal bien sur...

Les personnages sont inspirés de héros ancien. Pégase, Hercules, Arthur. Mais c'est beau, mais c'est chouette. C'est parfois un peu fan service (tiré apparement d'un jeu vidéo trés hentai sur les bords...), mais j'adore.

Rien de plus à dire là non plus dessus : c'est vraiment un animé qu'on a dévoré. Une semaine, les 24 épisodes étaient avalés. J'ai vraiment aimé, et c'est super de tomber sur de pareils animés...

Kurau Memory Phantom (Novembre 2006, 24 épisodes)

Les fêtes de la TOussaint nous ont permis d'attaquer un autre trés bon dessin animé, que je classerai parmis mes trés bons de l'année. Scénario béton, perso agréable. Il me marquera pas longtemps, mais c'était agréable que cette période de changement pour moi se fasse devant des séries comme ça.

Résumé rapide : futur lointain, la fille (Kurau) d'un grand scientifique se retrouve frappée par une source d'énergie en vogue à l'époque appelé Rinax. Elle se désintègre et revient quelques intants aaprés, mais plus la même personnalité. Par contre, elle arrive avec des pouvoirs pas mal du tout.

Quelques années plus tard on la retrouve. Elle ne voit plus son pere qui est resté sur la lune et ne veut pas la contacter pour la protéger (de quoi ?). Et elle même met au monde (sans relations intimes...) son double : une petite Kurau de 10 ans de moins qu'elle... Même pouvoir, même tête. Et relation grande soeur - petite soeur trés forte. Qui devra l'être, puisque une police gouvernemantale a des idées derrière la tête.

Les personnages sont sympas. L'ambiance est sympa. Le dessin animé est sympa. Un animé comme je les apprécie, vraiment. Aprés, y a pas de grands moments épiques, mais tant pis, on reste quand même heureux à la fin des épisodes. C'est une belle série. J'ai aimé.

La fin de l'année verra la vision de trés bons (Noein), d'excellents (Blood +), et de que j'ai pas pu finir tellement c'était emmerdant. Le dernier post de bilan. Aprés, des bilans, on en fera d'autres quand même... :)

mardi 16 janvier 2007

Deuxieme jour de travail

Deuxieme jour de travail dans ma nouvelle unité, ma nouvelle entreprise, mes nouvelles fonctions. Et un premier constat terrifiant, et excitant. Je fais partie d'un ensemble immense. Je viens de quitter un grand groupe française, dont le siege est à Marseille. Je rentre dans un truc encore plus immense... Dont les dirigeants les plus importants sont au plus haut sommet de l'état.

La taille aussi... L'agence de Pierrelatte de la société dans laquelle j'étais comportait deux sociétés : la mienne et une "cousine" de ce fameux grand groupe. Les choes étaient dures pour moi sur la fin, mais je connaissais les quelques 100 personnes qui évoluaient dans ces couloirs. Mieux, j'y avais des amis. Mais dans l'ensemble, j'y étais à ma place, une place que je supportais professionnellement mal, mais humainement j'avais mes repères, les bisous aux bonnes personnes.

Là, j'arrive sur un site de prés de 2000 personnes. 1300 sont de la société dans laquelle je suis. C'est... C'est immense. Bien sur, il y a ici le beau-frere de mon proche ami de Roquemaure (et tonton de sa fille aux USA qui me manque un peu), et il y a la mère de ma meilleure amie d'enfance. Mais aprés ? That's all...

C'est dur. Ce matin, nous avons eu droit aux voeux, dans la salle des fêtes d'un village de mon canton, de la direction. Dans cette gargantuesque salle de fêtes se trouvaient environ 1300 têtes... Plus que mon village. Et les voeux étaient pharaoniques. Trois écrans géants derrière la scène, où parlaient de directeur de site, et quelques uns de ces adjoints. Le buffet se préparait pendant que les orateurs discouraient.

Je pensais à ceux que pouvaient être les voeux de personnalités comme Jacques Chirac, souvent cité dans les discours. Je me suis souvenu des images télés et ait vu une différence notable : dans la salle nous étions tous confortablement assis...

En tous cas, le buffet post discours était un peu l'image de mes débuts de fonction, dans cette société où je révais d'aller jeune étudiant. Je me sentais perdu. Avec un verre de blanc à la main (je le prefere au Champagne), j'étais un peu seul. Mon chef me faisait serrer "les mains qu'il faut". Je cherchais des yeux le tonton du 3eme paragraphe. J'ai trouvé la maman de ma meilleure amie d'enfance. Mais surtout, je ressentais ce que devait être l'humilité en face de cette masse humaine dans laquelle, finalement, nous ne sommes qu'un numéro de plus.

Dans les différences avec mon ancienne fonction, il y a celle là. De la société où j'étais, j'étais en gros le n-2. Dessus mon chef, chef de Pôle. Et au dessus le Directeur Général, avec son équipe. Aprés oui, il y a la Directrice au niveau du Groupe de la Branche, et puis le Président Directeur Général du Groupe, qui lui même doit rendre des comptes à ces fameux actionnaires. Pourtant, on peut 'toucher' la direction. Là, cela semble difficile. Mon classement dans les hiérarchie est pas mauvais. Et pourtant, même s'il y a plus de personnes derrière que devant moi, je me dis que les places de League des Champions sont difficilement atteignable pour moi.

Il n'empeche deux choses. Je garde en souvenir mon premier jour dans mon ancien boulot à Marseille. Il pleuvait, j'avais à midi manger des pates au Pistou. Et le soir mon amie des Bons Enfants me reccueillait. J'étais épuisé. Hier, la matinée était bizarre, et je roulais avec "Mezame" de Yuki Kajiura à fond dans ma voiture, longeant le Rhone, sous la bienveillance du Ventoux. Le soir, et une signature de compromis plus tard, j'étais dans le même état que 5 ans et trois mois auparavant : épuisé. Pourtant, je me souhaite le même bonheur que j'ai eu à Marseille, même si la suite fut plus difficile.

Voilà un nouveau chapitre de la vie d'un ingénieur. J'ai souvent écrit ici, sur mon blog, sur cette vie. Quelque part, je me dis qu'il faudrait que je crée un nouveau libellé. Mais aprés tout, ce n'est qu'un soupir de plus. Avant d'autres.

PS : j'aurais bien mis "Mezame" en musique, pour que ceux qui ne connaissent pas... Mais je suis trop crevé... Douche et dodo
PSbis : troisieme changement : je vais aussi sans doute changer de banque... Bouh ^__^

Refaire partir la machine

Hier était une dure journée. Reprise du travail, longue, trés longue. Nombreux formulaires à remplir, des mains à serrer, des gens à connaitre que je ne reconnaitrai pas tout à l'heure. En plus il fait froid et gris. Et l'attente d'avoir un systeme informatique qui marche, et d'être vraiment integré.

Aussi prendre le pouls de tous ces changements dans la vie, et dans ma vie. Pleins de reférences à refaire. Voir les avantages de mon ancien travail par rapport à celui là, et voir en face une nouvelle fois ce que j'ai du supporter.

Enfin, signature du compromis d'achat de la maison. Un cheque d'accompte qui fait mal dans les mains. Deux heures dans la salle d'un notaire, salle froide et grande, d'un style ancien vieux moderne. Et le soir, une lasagne et une soupe de poisson avantle lit à 21 h 30.

Un dernier truc quand même. Merci aux quelques (pas beaucoup pas m'en fout) ami(e)s qui sont là. Je pense à vous.

Allez, je vais au boulot, crevé mais bon, ça vaut le coup.

dimanche 14 janvier 2007

Demain, début d'un nouveau truc

Rien à rajouter.

A part une photo, prise de trés loin (Colline de SaintMaur) du site nucléaire de Marcoule (Gard), vu depuis mon village. Montfaucon, pour expliquer mon pseudo. Là où je suis né, je suis élu... Et là où, si Dieu me rappelle un peu trop vite, j'ai une place au chaud.

Demain, une autre vie professionnelle commence. Une autre vie tout court. Allez, fonce Faucon. Fonce...