lundi 12 février 2007

Tiens, hier, nous étions le 11 Février

Petite remarque que je me suis faite ce matin en venant au travail… La première partie du 7-8 d’RTL se terminait par un des meilleurs moments des « Grosses Têtes ». Et là, je ne sais pas pourquoi… Premiers rayons du soleil peut être, mais je me suis dit « aujourd’hui, on est le 12… ». Ouais, le 12… Jusque là, on va pas aller se recoucher (quoique j’aurais bien aimé vue ma belle journée de merde…). Mais en fait, la suite de ma réflexion de début de semaine est allé un peu plus loin : « donc hier c’était le 11… ». Un couillon dans ma voiture m’aurait invité à continuer dans cette phase intellectuelle féconde, pour constater qu’après-demain ce sera le 14, jour des amoureux et de conseil municipal dans mon village…

Mais hier c’était le 11… Et aujourd’hui, le 12, j’ai l’impression que rien n’est différent du 9 à vrai dire (sinon que le week-end est plus loin de 5 jours).

Le 11 février, tout devait changer. Ségolène Royal devait entrer en campagne. Oui, elle est rentrée… Guy Birenbaum a trouvé son discours finalement de bonne facture, mais trop long et trop chargée (il va falloir meubler pendant 2 mois pour elle alors que Sarkozy sort un bonbon par semaines…). Trop de vide pendant des semaines, et en un dimanche, 100 propositions. Ouf…
Après, on pourrait ressortir l’argument massue qui doit frapper Royal : projet non chiffré. Oui, c’est vrai, pleins de dépenses, et vu le compagnon de la candidate, des impôts qui risquent d’augmenter (notamment pour nous, classe moyenne…). C’est vrai, sauf que le programme de Sarkozy, sauf manque de ma part, n’est pas chiffré non plus. Sauf que ceux de Le Pen, de Bové, de Voynet, ne le sont pas plus. Celui de Bayrou ? Y a quelques chiffres, mais c’est pas suffisant.

Pas chiffré ? Pas grave… Comme pour les changements climatiques, le problème de la dette publique pourra se reposer dans 5 ans. Dans 10 ans. Ou plus si affinités…

Pour finir, y a-t-il vraiment eu du nouveau, ensuite, sur le fond du programme de Ségolène Royal ? Je ne le juge pas, je ne serai pas suffisament objectif, je l’avoue. Mais sur les idées principales, celles qui sont reprises ce matin par la presse, je ne trouve vraiment rien de neuf… Je cherche, mais je ne trouve pas. JeanMichel Apathie le dit d’ailleurs dans son excellent blog : « D'une certaine façon, il n'y avait rien de nouveau dans ce discours. Et pourtant, tout le monde se plaignait, fortement, de son absence de programme. Drôle de contradiction qui montre combien le camp socialiste maîtrise moins bien que son adversaire principal la bataille de la communication »

Donc aujourd’hui, je trouvais que la journée n’était pas si différente de celle d’hier. Sauf peut être que hier j’étais en week-end et aujourd’hui j’étais au boulot, à me coltiner une réunion d’une violence qui me rappelle celles de l’époque où j’étais un fournisseur en Centrale Nucléaire de Dieppe…
Ce matin, le Rhône continuait de s’écouler comme hier, comme demain. Et moi de le longer avec toujours ce même plaisir. J’aime le Rhône. Et le reste… ? Ben on verra plus tard. Le 11 Mars peut être ?
Le Rhone qui sépare Gard et Vaucluse, vu depuis la colline de SaintMaur, à Montfaucon. Si le ciel était moins chargé, on verrait les ruines de ChateauNeuf du Pape.

2 commentaires:

  1. mais voyons cher le Rhône est malade, j'en suis sure.
    pourle chiffrage c'est une question que l'on pourrait poser à ceux qui ont fait exploser la dete.
    bon keep cool et bonne semaine

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  2. C'est certain que quand on ne parle pas des sujets qui fachent (35 heures, impôts, europe), on est moins tenté de dire des bétises...

    Beau texte, magnifiques photos...

    Bruno Lamothe

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