vendredi 3 août 2007

Reflexions d'une presque fin de semaine

Encore une fois trés peu de choses à dire ce soir...

Journée de travail tranquille et calme. Il a fait un temps trés lourd, pas forcément propice à un surcroit d'énergie et de motivation qui me serait bien profitable...
Et puis le soir, rentrer en vélo, dans les vignes de Lirac et Tavel, en écoutant des podcasts de cette émission culte d'RTL "On Refait le Monde".
Même si Nicolas Poincaré me manque, c'était sympa d'écouter un Jean-François Kahn énervant tant j'aimerais avoir son talent et son esprit, j'ai décidément beaucoup d'admiration et de respect pour ce personnage... Je me réabonnerai peut être à Marianne, malgré leur systématisme dans l'attaque Sarkozyienne (trop tue le bien).
Et puis y avait le copain Askolovitch (reprend ton blog, tu manques...), amusant de l'entendre parler de dopage et de saluer les cyclistes pendant de que je m'amusais à grimper cette petite cote pas bien violentes, mais pour mes petites jambes ca fait beaucoup. Je n'ai pas entendu celle d'hier, je n'aurais donc pas "roulé" avec le copain Birenbaum.

Finalement, un post trés bête, pour ne rien dire. Juste mettre d'autres photos de la vigne Roquemauroise dans laquelle j'aime courrir, avec le Mont Ventoux, ce paradis pour cyclistes que je gravirai peut être un jour, comme témoin et comme garde.

Et je reparlerai de choses interressantes plus tard... Y aurait pourtant des sujets que j'aimerais évoquer. Par exemple un questionnement interressant sur mon propre positionnement par rapport à la politique. Je suis de droite, mais je ne me considère pas Sarkozyste, et j'ai été trés critique et profondément déçu de la politique Chirac depuis 2002... Je n'en parlerai pas à mon ami Maire - plus député socialiste qui viendra à la maison samedi, mais c'est vrai que c'est pas évident comme positionnement. Pas évident lorsque sur un blog ou un forum, on se positionne à droite, et que l'on voit foncer sur soit, tel une frappe lourde de Djibril Cissé, l'étiquette "Sarkozyste"... Je suivrai avec interet, en tous cas, l'initiative citoyenne du bloggueur UMP gaulliste Christophe Carignano sur un rassemblement des gaullistes un peu orphelins. Mais là encore, si "gaulliste" signifie "chiraquien", je ne suis pas plus gaulliste que les gaullistes qui pensaient que "gaullistes" signifiaient "souverainiste un peu trés trés à droite de la droite"...

Si je n'ai plus de cartes politiques depuis 5 ans, peut être est ce que les étiquettes me gonflent autant que je trouve les partis politiques étouffants... Etre un peu libre et discuter, c'est bien. Je n'ai pas fait de campagne cette année, pour personne. J'ai juste ici essayer d'être le plus ouvert et transparent possible. Dire pour qui je vote, pourquoi je vote pour un tel et pas pour l'autre. Et à chaque fois, à chaque vote, j'ai fait le geste citoyen... Mais sans envie. Elle était loin ma première expérience dans l'urne, ou pour le référendum européen ou les élections cantonales et municipales, quand ce geste était synonime pour moi de quelques choses. Etait excitant presque. Là, en 2007, non, rien... Pas de souffle, pas d'envie. Et si le candidat dans l'urne devait perdre ? Et bien il aurait perdu, je n'en aurais pas été malheureux, car je ne suis pas sur que d'autres auraient fait mieux ou moins bien que lui... Dans ce genre de conditions, à quoi bon adhérer à un parti ?

Finalement, j'aurais mis un peu en vrac mes pensées ce soir. En vrac, le terme est vrai. Donc j'ai rajouté une photo, j'avais la place. La vallée de Saint Victor la Coste vue depuis le trés joli village de Laudun. Là où j'ai roulé ce soir. Mon canton, que j'aime bien...

5 commentaires:

  1. les d"solés de la politique-si tu crois que j'étais emballée par mes candidates ! Mais je m'obstine dans ma naïveté à vouloir penser que les hommes 'ou femmes) sont moins importants que les idées.
    "pourtant que la campagne est belle"

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  2. Juste faire le point sur les idées. Ses idées, ses valeurs. Certaines pouvant être contradictoires : on n'a pas toujours réponse à tout, et les certitudes, toutes les certitudes, sont parfois faite pour être ébranlées.

    Et puis ensuite les mettre en face d'un mouvement politique... Y en a plus que deux gros, représentent ils ce que l'on pense vraiment, ou sont ils des machines pour une ou un groupe de personne ? Bonne question...

    Mais le plus important est ta dernière phrase : que la campagne est belle...

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  3. Falconhill, je sais que tu n'aimes pas qu'on extraie une phrase de son contexte mais que penses tu de cette citation de bridgetoun "Mais je m'obstine dans ma naïveté à vouloir penser que les hommes 'ou femmes) sont moins importants que les idées." ?

    Est-ce de l'idéologie totalitaire ?

    Ton article me plait bien. Tu es de droite et tu n'aimes pas les hommes politiques de droite (c'est ce que j'ai compris, tu m'arrêtes si je me trompe). Moi je suis franchement de gauche, et je peux pas sentir les guignols du PS.

    Un espace de discussion ?

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  4. @franssoit : comme sur mon blog il est difficile de proposer un verre de quelque chose et quelques chips, à défaut de boire un coup ensemble, oui, discutons ^__^

    Je ne pense pas que la phrase de Bridge soit de "l'idéologie totalitaire". Aussi parce que Bridge est une personne d'une rare ouverture d'esprit.

    C'est que si y a quelque chose de droite en moi, c'est que je pense que les hommes sont plus forts que le système, parce que ceux sont les hommes qui font le système, et ce ne doit pas être le système qui doit faire les hommes.
    Ce que je reproche notamment au parti politique, c'est d'annihilé l'individu, soit par le culte du chef, soit par le culte de l'idée ou de l'idéologie.

    Ce que je répondrai à la phrase de Bridge, c'est que souvent ceux sont les hommes et les femmes qui font les idées, et qui les portent. ON est d'accord sur le fait que l'idée est importante, parfois plus que l'individu, mais s'il n'y a pas d'individu pour la porter, pour la défendre, l'idée n'est plus rien.
    Ma vision de la politique, c'est aussi que ceux sont des femmes et des hommes, qui portent ces idées et ces idéaux. Ils ont une importance relative car ceux ne sont que des hommes, avec les défauts des hommes et l'éphémérité des hommes. Mais sans eux, les idées resteraient de belles idées. Voire deviendrait une idéologie...

    Bouh, faut pas que je me la joue philosophe du vendredi matin, je vais un peu n'importe où moi ^___^ (merci de la question Franssoit, je reçois ce weekend une ami prof de français, et son papa maire socialiste et ancien député (qui est le vilain qui m'a traité de sectaire ^__^ ?, je lui proposerai la phrase de Bridge en dissertation de bac blanc :) ).

    Bonne journée et merci de ta visite.

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  5. J'ai commencé à répondre avant de me rendre compte que Falconhill soutien à peut près le même langage.

    Une idée n'est rien si elle n'est pas défendue par des hommes et des femmes capable de l'appliquer ou résister si on s'y oppose. Ce qui me fait dire que les hommes et les femmes qui défendent ces idées sont bien plus importants que les idées elles mêmes.

    Que vaut une idée si elle ne trouve personne pour la défendre ?

    Mais peut être que je me trompe... En tout cas je ne suis pas aussi catégorique que Bridgetoun mais je lui concède que la campagne est belle ;-)

    PS: on entend presque les grillons...

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