vendredi 7 janvier 2011

Penser à Mitterrand et à Seguin...

Nous sommes le 7 Janvier. Et demain nous sommes le 8. Je vous jure que c'est vrai, c'est la date marquée sur mon iPhone, qui est à l'heure... Aujourd'hui comme demain, il est de coutume de se souvenir.

De François Mitterrand, comme le fait Yann ou Nicolas, dans une chaine qui fera le tour du web. Je n'y répondrai pas cette année, je renverrai le lien vers ce billet que j'avais écrit le 8 Janvier 1996. La date est juste, j'avais simplement recopié ce que j'avais écrit en 1996, dans mon "journal intime". Vraiment intime, je ne bloguais pas à l'époque... C'est marrant de retrouver ce qu'on écrivait jeune...
Je n'ai jamais "vénéré" François Mitterrand. Mais je l'ai respecté. Comme on respecte un homme. Comme on respecte le chef de notre nation, démocratiquement élu.

De Philippe Seguin aussi. C'était l'année dernière. Je m'en souviens comme si c'était hier. Le choc de la disparition soudaine. J'en aurais un autre de choc, deux mois plus tard... Je me souviens de l'élan des hommages, sincères pour l'immense plupart, présents sur le web. Bien sur, il y avait toujours les pisse vinaigres qui ne savent qu'insulter, et qui polémiquaient déjà bêtement et sectairement...

Aujourd'hui, j'ai juste trouvé ce billet de Bruno Roger-Petit. Des fois, son sectarisme m'énerve. Pourtant, j'apprécie sa plume, et quelque part je pense partager un peu de son "romantisme politique". Je recopie simplement un passage de son billet, qui évoque ce que je ressens... Et il écrit tellement mieux que moi.
Songer à Mitterrand Seguin, c'est aussi constater que le débat qui les opposa en 1992, lors du référendum relatif à la ratification du traité de Maastricht, fut le dernier des grands débats politiques français? Ce ne fut pas seulement la confrontation de deux personnalités d'envergure, ce fut aussi le choc de deux visions de l'avenir de la France. En 1995, le débat Chirac-Jospin marqua l'entrée de la politique dans le "plus commune dénominateur multiple" et en 2007, le niveau affligeant du débat Royal-Sarkozy signa l'entrée de la France dans le déclin, on a les candidats que l'on mérite.
On a les candidats qu'on mérite... Tout est dit.

(photo de neige, parce qu'il y a un an il commençait à neiger, beaucoup... Aujourd'hui il fait chaud. Je ne risque donc pas de me casser la cheville sur de la glace dans 5 jours, c'est bien...)

6 commentaires:

  1. Premier commentaire (je commence la lecture du billet). J'ai été voir ton "machin" de 1996 : je n'arrive pas à le lire. Quand tu racontes tes notes, tout ça, ça me donne l'impression de plongée beaucoup trop dans ton intimité (probablement parce que je sais que ce texte n'était probablement pas destiné à être lu dans un blog, par le grand public.

    Etonnant, non ?

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  2. Je suis d'accord avec la conclusion de BRP, mais pas nécessairement avec le reste. J'ose espérer que le déclin n'est que passager.

    Et s'il y a vraiment déclin, seuls de grands hommes pourront nous sortir du gouffre...

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  3. Tu as raison sur tes deux commentaires. Mais c'est vrai, marrant de voir la différence entre le blog et les écrits perso.

    Sur le deuxième aussi.

    Bon weekend à toi

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  4. Mendes France8/1/11 19:07

    Séguin lors de ce débat que t'évoque s'est bien fait niquer (désolé mais y'a pas d'autres mot) : Francis(que) Mitterrand a joué au grand malade (arrivée en retard, interruption du débat pour soi-disant prendre ses médocs, etc...).
    Si bien que Séguin, trop gentil, n'a pas voulu trop l'enfoncer sur l'air du "on ne tire pas sur une bête malade". Et Mittou est sorti vainqueur du débat aux dires des journalistes .
    Cet homme n'avait aucune dignité, prêt à tout pour arriver à ses fins (écoutes téléphoniques, Rainbow Warrior 1 mort,...).
    Ses dignes successeurs ne sont plus au PS mais à l'UMP : Besson, Kouchner, ... ou en périphérie (Lang, Charasse, Allègre, Valls,...).

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  5. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  6. Je ne veux pas de commentaires anonymes (même gentil). Donc je supprime.

    Mendes, trop de classe tue la classe. Je suis heureux, vous la garderez intacte...
    Pas envie de polémiquer bêtement (car il n'y a pas d'autres mots), donc je ne dirai rien de plus (j'irai me coucher).

    Bonne soirée

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