mardi 30 octobre 2012

Le bon à rien parle aux bons à riens...

Dans ma série "c'est celui qui dit qui est", je crois que Jean-Luc Mélenchon a battu bien des records ce weekend. Enfourchant son même style à la Le Pen, fait d'insultes et d'indignités, il en a accumulé quelques unes. 

La plus drôle quand il parle de l'appel des grands patrons : "Les 98 qui sont là sont 98 bons à rien parce que...". J'arrête là au parce que, chacun ira lire la suite de l'intervention de l'affligeant Fidel Castro de l’Essonne.
Et puis parce qu'on est tous le "bon à rien" de quelqu'un. Y compris Jean-Luc Mélenchon... Et que ce n'est pas la peine de continuer à rabaisser un déjà bien triste débat en se vautrant dans l'insulte. Mais demander ça au chef du Front de gauche...

J'ai été amusé aussi quand il a parlé de ses plus trop amis du Parti Socialiste. "Le Parti de Gauche n'a pas été invité à Toulouse par le PS : c'est une marque de sectarisme".
Jean-Luc Mélenchon qui parle de sectarisme : ça serait à mourir de rire si ce n'était pas navrant. Jean-Luc Mélenchon qui se plaint de ne pas avoir été invité par un parti sur qui il crache avec classe à la gueule depuis le début du mandat, c'est aussi particulièrement amusant.

Au concours consternant du "C'est celui qui dit qui est", Jean-Luc Mélenchon creuse l'écart...

5 commentaires:

  1. Dans l’Essonne, il est appelé Méchant con....

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  2. Jean Luc est fidèle... Oui.

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  3. Bonjour Monsieur Faucon,
    La dernière fois que j'avais eu le temps de vous lire vous doutiez de votre avenir en tant que bloggeur. Je m'aperçois, avec plaisir, que vos doutes concernant votre "capacité à blogger" ont disparu. Pour ce qui est de Mélanchon je pense qu'il ne mérite pas d'être comparé à Fidel Castro, même à un Fidel Castro aux petits pieds. Bien que j'apprécie très modérément le Lider Maximo, on est obligé d'admettre que Castro, en son jeune temps, eu un véritable courage physique en allant se battre contre les troupes de Batista, et que la mort par balles passa bien près de Castro. Chez Mélanchon aucun haut fait d'armes de cette hauteur-là.
    Certains ont comparé Mélanchon à Georges Marchais. Mais Monsieur Marchais avait un authentique bon goût pour le choix de ses cravates (qu'il assortissait avec la couleur de ses yeux bleus). Une femme peut pardonner énormément à un homme qui assortit ses cravates à la couleur de ses yeux. Chez Mélanchon aucune trace de cette élégance-là.
    Bon j'arrête là mon bla bla de bonne à rien mais qui est toujours noyée sous le travail dans sa campagne profonde loin de toute subvention étatique (au contre de Mélanchon et son parti).

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  4. Nicolas,
    Il est terrifiant.


    Phil,
    Pourquoi méchant ?


    Bembelly,
    oui


    Ana Maria,
    Mes doutes restent ceux qu'ils sont. Je suis quelqu'un qui doute toujours...
    je blogue quand j'en ai envie, quand quelque chose me donne envie d'écrire. Les insultes d'Harlem Désir ou de Mélenchon font partis de ces choses qui m'ont donné envie d'écrire.

    Mélenchon représente bien tout ce que je trouve détestable et nauséabond en politique. Dans sa dernière interview, il le prouve. Tant pis pour lui.
    Tant mieux pour la France qui l’enverra lui et ses soutiens dans les limbes démocratiques. Lorsqu'on n'a plus d'élus à force de balancer des saloperies dans les médias, les choses sont différentes...

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